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Notes - Page 3

Crise du Golfe : Trump casse le blocus du Qatar, Mohammed VI grand gagnant

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Deux ans se sont écoulés depuis l’éclatement de la crise du Golfe. Un conflit inutile qui a brisé ce qui subsistait encore comme liens historiques entre les pays de l’axe sunnite. Il a fallu attendre l’arbitrage du président américain, au lendemain de la visite officielle de l’émir du Qatar à la Maison Blanche pour mettre fin au blocus. Tamim Ben Hamd Al-Thani qui a fait preuve d’une formidable résilience, a profité de ce déplacement pour abattre ses cartes gagnantes qui ont fait basculer la situation en sa faveur. MBZ, furieux, n’a pas eu le choix que de baisser la tension envers le Qatar, mais il semble être déterminé à se rattraper sur d’autres sujets. MBS est fragilisé comme jamais. Son premier réflexe a été de déployer des marines américains sur le sol saoudien pour sécuriser son imminente intronisation.
Dans ce bourbier, le roi Mohammed VI a été l’un des rares leaders aux côtés du Sultan Qabus à s’attacher aux principes d’indépendance et de neutralité. Et ce, malgré l’usage systématique par les protagonistes de différentes formes de pression, campagnes médiatiques, chantage budgétaire et ingérence dans la politique interne du pays. Une ténacité et une détermination qui ont eu raison des rêves hégémoniques et destructeurs des frères ennemies du Golfe.

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Ahmed Charai : Pas de retour du printemps arabe ni en Algérie ni au Maroc

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« Le printemps arabe est de retour ». Une affirmation qu’on entend de plus en plus ces dernières semaines. Les destitutions spectaculaires et hypermédiatisées d’Omar el-Béchir au Soudan et de Abdelaziz Bouteflika en Algérie, la recrudescence des mouvements sociaux au Maroc et en Jordanie, l’instabilité politique en Tunisie et la fébrilité des régimes des pétromonarchies, autant d’événements qui dénotent d’une forte agitation des sociétés arabes sous l’effet d’une crise sociale chronique et d’une libération de la parole et de l’action collective héritée des évènements de 2011. Cependant les huit années qui nous séparent de la mort de Bouazizi, ont donné lieu à un monde nouveau, plus instable et plus dangereux. Les populations ne sont plus dupes, les révolutions à l’eau de jasmin cachent souvent des enjeux géopolitiques planétaires. Les guerres civiles qui déchirent encore la Syrie, le Yémen et la Libye, le retour au pouvoir de l’appareil militaire, encore plus brutal, en Egypte et la révélation au grand jour du mauvais rôle de l’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis dans l’escalade des tensions dans la région, sont autant de facteurs qui mettent en doute ce qualificatif du « printemps arabe 2.0».

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Portrait Posthume de Karim Lamrani 1919-2018. Parcours hors du commun d’un homme de caractère

Le 1er mai 2019, Mohamed Karim Lamrani, grand icône du capital marocain et grand homme politique, éteint le 19 septembre 2018 à l’âge de 99 ans, aurait eu 100 ans. Une occasion de rendre un hommage posthume à cette figure emblématique du règne du défunt Hassan II, à son parcours, à son caractère et à sa grande discrétion.

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Pour l’amour de Dieu, Ssi Nasser, éclairez-nous. Sommes-nous fâchés, ou pas avec les EAU ?

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Les spéculations sur la dégradation des relations entre Rabat et Abu Dhabi vont bon train. Il y a eu d’abord toute une polémique sur la prise de contrôle par des officiels émiratis de l’un des plus anciens sites web d’information marocains, Hespress. Maghreb Intelligence lancera dans un deuxième temps, le pavé dans la mare, en dévoilant au grand jour des projets médiatiques qui seraient financés par le couple MBS-MBZ de nature à amplifier « la gravité des mouvements sociaux » au royaume. Puis il y a eu ce silence strident de notre diplomatie suite à l’exclusion de l’étape Émirats Arabes unis de la tournée de Nasser Bourita dans le Golfe et à l’hypothétique rappel de l’ambassadeur émirati, Ali Salem Al Kaâbi. Une succession d’évènements qui font les choux gras de la presse nationale et internationale et installent un climat de doute, d’inquiétude et d’appréhensions à la veille d’une visite royale imminente et très attendue à Riyadh et à Amman.

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Othman Benjelloun livre son dernier combat

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A 87 ans, le gentleman de la finance marocaine, Sir Othman Benjelloun, mène son dernier combat pour assurer la pérennité de son groupe. Un plan stratégique 2019-2021 financé par une augmentation de capital de 6 milliards de dirhams, et un nouveau naming sont les principales mesures annoncées par le deuxième homme le plus riche du royaume, à l’occasion d’une conférence de presse des résultats annuels du groupe BMCE of Africa. Avec ce plan stratégique, Othman Benjelloun tente de sauver son groupe qui a de plus en plus de mal à se projeter dans l’avenir et ce à cause des séquelles laissées par la succession des crises financière et immobilière, la transformation des métiers de la banque, l’échec du projet de la Cité Tanger-Tech, l’avortement du rapprochement avec Moulay Hafid Elalamy et la tyrannie de l’âge qui pèse de jour en jour sur le Président.

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Le Roi Mohammed VI, porteur d’une vision alternative pour « l’amélioration de l’ordre mondial »

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La visite du Pape François au Maroc a été l’occasion pour le roi Mohammed VI de dévoiler sa vision sans ombrage, jusque là distillée au fil du temps à travers des actions et des discours. La vision d’un nouvel ordre mondial plus équilibré et moins violent, en juxtaposition d’une disruption négative alimentée soit par les pétrodollars ou le communautarisme fermé et intolérant.

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Quand le monde découvre un Roi Polyglotte

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Le roi Mohammed VI a impressionné les centaines de millions de personnes, de par le monde, qui ont suivi en direct sa lecture d’un discours, prononcé en quatre langues, à l’occasion de l’accueil officiel du Pape François, qui effectuait une visite officielle de deux jours au Maroc à l’invitation du Souverain. L’auditoire de l’esplanade de la Mosquée Hassan à Rabat, a accueilli spontanément les premières phrases lues par le roi en langue espagnole par une salve d’applaudissement.

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Prépotence de la médiocrité, le coup de sang d’Ahmed Charaï

Après son cris d’alarme sur la défiance des jeunes vis-à-vis de la politique, qu’il a qualifiée de bombe à retardement régionale, fragilisant les institutions et jetant son ombre sur l’avenir, Ahmed Charaï, signe cette semaine un éditorial, paru sur l’Observateur du Maroc et d’Afrique, dans lequel il s’affranchit de sa retenue habituelle, pour dénoncer la gestion catastrophique de la crise des enseignants contractuels, par l’exécutif.
Dans son pamphlet, l’éditorialiste tire à boulets rouges sur la majorité gouvernementale qui en plus d’être en miette, a institutionnalisé la médiocrité, perdant systématiquement la bataille de l’opinion publique. Une médiocrité et un marasme qui menacent la marche des affaires, impactant systématiquement investissements et emploi. Ahmed Charai, appelle le gouvernement, qu’il le qualifie d’inaudible et d’aphone de reconnaître son entière responsabilité sur cette défiance croissante de la population et de la morosité ambiante, qui hypothèquent l’avenir du pays.

Vous trouverez ci-après l’intégralité de l’éditorial. Bonne lecture.

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« Maan – معاً », la politique en mouvement

Courageux, téméraires, casse-cou, audacieux, OVNI, les qualificatifs n’ont pas manqué pour désigner ces marocains, lettrés, actifs et « jeunes » qui ont franchi le rubicon, cédant aux chants des sirènes, en créant un mouvement politique, « Maan », une translittération du mot arabe « معاً » qui signifie, ensemble.

« The unveiling » du mouvement s’est fait après une dizaine de jour d’une campagne de «Teasing » lancée sur les réseaux sociaux et les médias. Le hashtag #Koulchi_Moumkine « Tout est possible », a attiré la curiosité d’une communauté digitale et médiatique qui n’a pas manqué l’occasion pour assister « IRL » à la révélation du mouvement, assurée par quelques anciens chevaliers adorateurs de Tariq Ibnou Ziyad, qui ont du abandonner, réserve et impartialité pour se lancer dans une arène politique marécageuse et piégée.

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