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Sahara Marocain

Suite au message du Roi Mohammed VI, le Kenya décide de révoquer la reconnaissance du Polisario et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation à Nairobi

Suite au message du Roi Mohammed VI au nouveau président de la République du Kenya, William Ruto, la République du Kenya a décidé de révoquer la reconnaissance de la pseudo “RASD” et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation à Nairobi.

MAP

Un communiqué conjoint, dont des passages ont été rendus public par le site web du Palais d’Etat de la République du Kenya (State House), à la suite de la remise, ce mercredi, d’un message de Roi Mohammed VI au chef de l’Etat kényan, indique que «la République du Kenya a décidé de révoquer sa reconnaissance de la pseudo «RASD» et d’entamer les étapes pour la fermeture de sa représentation dans le pays.»

«Par respect du principe d’intégrité territoriale et de non-ingérence, le Kenya apporte son soutien total au plan d’autonomie sérieux et crédible proposé par le Royaume du Maroc, en tant que solution unique basée sur l’intégrité territoriale du Maroc, pour résoudre ce différend», souligne le communiqué conjoint.

«Le Kenya soutient le cadre des Nations Unies en tant que mécanisme exclusif pour parvenir à une solution politique durable et permanente au différend sur la question du Sahara», ajoute la même source.

Dans son message, le Roi Mohammed VI félicite William Samoei Ruto pour son élection en tant que 5ème président de la République du Kenya et salue l’achèvement réussi des élections démocratiques dans le pays en août 2022, soulignant que ces échéances consolident la position du Kenya en tant que pays phare en matière de démocratie au niveau du continent.

Le Souverain salue en outre la promesse du président kényan de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales actuelles entre son pays et divers États d’Afrique et d’ailleurs.

Pour sa part, William Ruto a exprimé sa volonté et son engagement à travailler avec le souverain pour le renforcement des relations entre les deux pays, saluant le leadership du Roi Mohammed VI dans la promotion de politiques de tolérance et d’accommodement au niveau de la région du Maghreb, ainsi que Sa contribution à la paix et à la sécurité mondiales.

Les deux pays se sont engagés à hisser leurs relations diplomatiques bilatérales au niveau de partenariat stratégique dans les 6 prochains mois, souligne le communiqué, ajoutant que la République du Kenya s’est engagée à ouvrir son Ambassade à Rabat.

De même, il a été convenu d’accélérer immédiatement les relations économiques, commerciales et sociales entre les deux pays, notamment dans les domaines de la pêche et de l’agriculture et la sécurité alimentaire (importation d’engrais).

Il s’agit également des domaines de la santé, du tourisme, des énergies renouvelables, de la collaboration en matière de sécurité, ainsi que des échanges culturels, religieux et interpersonnels.

Le message Royal a été remis par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.

Tebboune limoge son ambassadeur en France après ses déclarations sur le rapprochement entre Paris et Alger

Les déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, à l’occasion d’une cérémonie tardive à l’occasion de la fête de l’indépendance de son pays, n’ont absolument pas plu à la dictature militaire algérienne. Son appel à la consolidation des relations algéro-françaises a été supprimé du fil d’actualité de l’agence de presse officielle APS, suivi immédiatement par son limogeage. Tebboune l’a remplacé avec un autre bras cassé, Saïd Moussi, l’ambassadeur fantôme d’Alger à Madrid qui chôme depuis des mois après l’alignement de l’Espagne sur la position du Royaume du Maroc aux sujet du Sahara.

Quand vous taper Mohamed-Antar Daoud sur Google vous tombez sur deux informations capitales. La première et celle de la suppression d’une dépêche de l’agence de presse officielle APS publiée ce samedi intitulée : «Algérie-France: volonté des deux pays de consolider les relations algéro-françaises». La seconde est un article incendié d’Algérie Part au titre sans équivoque : «Révélations Exclusives – Le Sacrilège de Trop de l’Ambassadeur Mohamed Antar Daoud !».

Mohamed-Antar Daoud connu pour ses couillonnades transcendantes a vraisemblablement franchi le rubicon en mouillant Abdelmadjid Tebboune dans une fourberie macronnienne à la Uber Files que seul le président français en détient le secret.

Alors que les généraux du régime se payaient une petite sieste le samedi, l’ambassadeur algérien en France fait glisser une dépêche sur l’APS où il annonce le renouveau d’une idylle diplomatique entre Paris et Alger.

« L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a relevé la volonté politique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de son homologue français, Emmanuel Macron, d’œuvrer à la consolidation des relations algéro-françaises, lors d’une cérémonie organisée, vendredi à Paris, à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie » pouvait-on lire sur le communiqué supprimé depuis du site et des réseaux sociaux de l’APS.

La colère du régime algérien s’est exprimée le jour même par la publication d’un article sur Algérie Part qui va clouer au pilori le maladroit ambassadeur.

Le journal en ligne, déterrera à l’occasion un échange qu’a eu Mohamed Antar Daoud avec quelques représentants de la communauté Algérienne en France, lors de sa première sortie publique, à peine arrivée à Paris en qualité d’Ambassadeur. Il s’agit d’une blague de mauvais goût, qualifiant la fierté des algériens dans leur capacité à voler.

« Au Danemark, le Premier Ministre a demandé à quelques personnes qu’est-ce qui faisait la fierté de leur Pays. L’Américain a dit la CIA, car elle sait tout sur tout le monde. Le Français a dit Marianne, car nous sommes la patrie des droits de l’homme. L’Allemand a dit Mercedes-Benz et l’Iranien le Tapis persan, car cela représentait le raffinement. L’Algérien a répondu : le voleur, c’est notre fierté car il vole la Mercedes dans laquelle il kidnappe Marianne et lui offre un tapis Persan qu’il a volé sans que la CIA le sache… » a raconté l’ambassadeur.

« Comment ce diplomate, haut représentant de l’Algérie en France, peut-il se permettre de déclarer, toute honte bue, que la fierté de l’Algérie se situe au niveau de l’algérien voleur ? » souligne Algérie Part.

Et d’ajouter : « Nous avions alors pensé que c’était une simple maladresse, un navrant malentendu, mais nous nous sommes trompés. Car depuis, Mohamed Antar Daoud n’a cessé de cumuler les bourdes et les offenses, tout comme il n’a jamais pu réellement se hisser à la hauteur de la mission dont il a eu la charge. ».

Cette charge d’Algérie Part n’a pas été une prémonition mais bel et bien un coup de grâce à la carrière de l’ambassadeur.

Puisque 48 heures plus tard, la décision tombera, mettant fin à son mandat et le remplaçant par autre bras cassé, un pion de Ramtane Lamamra, l’ambassadeur chômeur en Espagne, Saïd Moussi.

Africa Intelligence fuite l’info

Le site panafricain d’information Africa Intelligence, réputée proche des centres de décisions français, a été le premier a faire fuiter l’information de la nomination de Saïd Moussi.

«Le président algérien Abdelmadjid Tebboune vient de désigner un diplomate expérimenté à la tête de l’ambassade d’Algérie en France» écrit le journal ce mardi matin.

https://twitter.com/africa_in_fr/status/1546795298105790465?s=21&t=9xKh-p6BGzj5hkrt-ggrXw

L’éloge consacré à Saïd Moussi par Africa Intelligence, contraste avec la ligne éditoriale du site d’intelligence qui a fait de la publication des leaks qui dérangent, son fonds de commerce.

Africa Intelligence n’y est pas allé de main morte avec les qualificatifs et les superlatifs à l’endroit de Saïd Moussi : «Ce diplomate éprouvé et apprécié» …«Fin connaisseur de la diplomatie africaine et des relations franco-algériennes»…

Le traitement de ce scoop pourrait suggérer que l’Elysée souhaite engager sa relation avec Alger sur le terrain de l’Afrique, en opposition totale à l’axe Rabat-Madrid-Washington. Exit donc l’écran de fumée de la mémoire algérienne et place à un regroupement d’intérêts de nations dépassées par les événements de la reconstitution du nouvel ordre mondial.

Saïd Moussi, en poste dès cet été

Saïd Moussi n’a passé que 5 mois comme ambassadeur à Madrid. Agréé le 3 novembre 2021 puis rappelé, le 19 mars 2022, en protestation contre la décision du gouvernement espagnol de commencer à considérer l’initiative marocaine pour la négociation d’un statut d’autonomie au Sahara «comme la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend» autour de la région.

Cette mise en chômage technique ne semble pas poser problème au Quai d’Orsay ni à Africa Intelligence. Ce dernier à d’ailleurs insister à combler ce trou dans le CV de Moussi en expliquant que «Depuis son rappel à Alger, il a servi au siège du ministère des affaires étrangères et a accompagné le chef de la diplomatie algérienne Lamamra à Malabo pour le dernier sommet de l’Union africaine qui s’est tenu en mai 2022 en Guinée équatoriale».

«Saïd Moussi devrait poser ses valises dans la capitale française au cours de l’été», croit savoir Africa Intelligence.

Sahara Marocain : Piquée au vif, l’Algérie suspend son traité de coopération et d’amitié avec l’Espagne

L’Algérie a décidé de procéder à la suspension «immédiate» du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec l’Espagne, a indiqué mercredi une déclaration du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Estimant que la nouvelle position des autorités espagnoles était en «violation de leurs obligations juridique, morale et politique», l’Algérie «a décidé de procéder à la suspension immédiate du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qu’elle a conclu le 8 octobre 2002 avec le royaume d’Espagne et qui encadrait le développement des relations entre les deux pays», a indiqué la présidence algérienne.

«Ces mêmes autorités qui assument la responsabilité d’un revirement injustifiable de leur position depuis les annonces du 18 mars 2022», a ajouté le communiqué du locataire du palais d’El Mouradia.

https://twitter.com/aps_algerie/status/1534557971706953728?s=21&t=-C146Fmiqn879g9LqQHJ1A

L’Espagne a dit «regretter» la décision d’Alger

L’Espagne a dit regretter «l’annonce de la présidence» algérienne, ajoutant considérer «l’Algérie comme un pays voisin et ami et réitère sa disponibilité entière pour continuer à maintenir et à développer les relations spéciales de coopération entre les deux pays».

Pedro Sanchez réitère le jour même son soutien à l’initiative marocaine

Le soutien du gouvernement espagnol à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara s’inscrit dans une « vision d’Etat pour apporter la stabilité à l’ensemble de la région » et répond à une dynamique internationale en faveur de l’approche adoptée par le Maroc, a affirmé, mercredi, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.

« L’Espagne doit avoir une vision d’État et apporter la stabilité à la région. (…) la position prise par le gouvernement est la meilleure pour enclencher le dialogue et régler ce conflit de longue date », a relevé M. Sanchez devant les députés du Congrès.

« La position de l’Espagne est conforme à celle de nos partenaires européens et de nombreux autres pays », a fait observer le chef de l’exécutif espagnol, rappelant que « la France soutient la proposition du Maroc depuis des années, et d’autres pays importants comme l’Allemagne, les États-Unis et les Pays-Bas s’y rallient ».

La Commission européenne (CE) et le chef de la politique étrangère de l’UE ont également exprimé leur soutien à la proposition marocaine, a-t-il assuré.

«Après tant de décennies de conflit, de nombreux pays reconnaissent que l’autonomie est la proposition la plus réaliste», a fait valoir M. Sanchez, précisant que l’Espagne ne veut pas être un « simple spectateur » vis-à-vis du conflit du Sahara.

«L’Espagne a un intérêt particulier dans la solution de ce conflit qui ne peut plus être l’objet d’un attentisme sans fin, surtout dans le contexte géopolitique actuel », a insisté le président du gouvernement espagnol, mettant l’accent sur l’impératif de résoudre ce différend dans le cadre de l’ONU.

«Nous devons comprendre après 46 ans qu’il est nécessaire de faire évoluer nos positions et de privilégier un cadre de dialogue pour une solution concertée », a-t-il conclu.

Danone donne refuge à la ministre espagnole limogée après avoir hébergé le chef du Front Polisario

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La France n’exporte pas uniquement ses yaourts en Espagne mais également ses pratiques propres d’influence, en l’occurence le «pantouflage». Cette spécialité française qui évoque aujourd’hui une forme de « corruption » des élites, fait la une des médias de la péninsule ibérique après l’annonce du recrutement de l’ancien ministre des affaires étrangères Arancha González en tant que conseillère de Danone. Une ministre limogée après avoir été prise la main dans le sac dans l’affaire de l’hébergement clandestin du leader du Front Polisario, le criminel de guerre Brahim Ghali.

Neuf mois après avoir été débarquée par le président du gouvernement, Pedro Sánchez, l’ancienne ministre des affaires étrangères Arancha González Laya, a trouvé un refuge professionnel chez Danone. Le deuxième du genre offert par l’administration française à celle qui a été à l’origine de la plus sévère crise diplomatique entre Rabat et Madrid.

La presse espagnole a rapporté ce jeudi matin que l’ex ministre Arancha González a signé un contrat de conseillère avec la multinationale de produits laitiers Danone, avec pour mission de «contribuer à la réalisation des objectifs fixés par l’entreprise». Autrement dit du pantouflage. Une pratique qui désigne le fait qu’un haut fonctionnaire, quitte le service de l’Etat et rejoint une entreprise privée.

Le souci avec ce pantouflage est que l’ancien ministre des affaires étrangères d’Espagne est toujours sujette à une procédure judiciaire pour avoir donné le feu vert à l’accueil du leader du Front Polisario, Brahim Gali, en Espagne par des méthodes illégales.

En effet, en avril 2021, le chef des séparatistes du polisario a été admis en Espagne sous le nom fictif de «Mohamed Benbatouche» pour soins médicaux. L’entrée sur le territoire espagnol a été autorisée par Arancha González et en connivence avec le régime algérien, alors que l’individu était sous le coup d’un mandat d’arrêt et accusé de torture, d’enlèvements et de crimes de guerre perpétrés contre des victimes de nationalité espagnole.

La ministre s’est défendu devant le juge que «l’entrée – du Ghali – était conforme à la loi», selon son point de vue. Toutefois, il a été confirmé par la suite que Ghali était entré clandestinement en Espagne avec un faux passeport dans lequel il apparaît comme «ambassadeur retraité», sous le nom de Mohamed Benbatouche sur un document avec l’en-tête de la République d’Algérie.

En mars dernier, le magistrat espagnol Rafael Lasala a clos l’enquête concernant l’ancien chef de cabinet du ministère des affaires étrangères, Camilo Villarino, mais a rejeté la demande du bureau du procureur de l’État de clore la procédure contre la ministre Arancha González Laya. Ainsi, l’ancien ministre est toujours accusée de prévarication.

SciencesPo Paris puis Danone Global, quel message la France envoie-t-elle au Maroc ?

Selon les sources de Danone, le contrat offert à l’ancienne ministre espagnole n’a rien avoir avec la filiale en Espagne, mais avec l’entreprise au niveau mondial. Arancha González a rejoint un groupe d’experts de Danone Global qui se réunit trois fois par an. Elle reçoit une indemnité à ce titre, sans être employée de la multinationale française. Danone justifie son recrutement par «son expérience en commerce international à l’OMC».

Il s’agit du deuxième contrat signé par Arancha González avec une organisation française en moins de deux mois. En février dernier, le directeur de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po), Mathias Vicherat, l’a nomme au poste de doyenne de la Paris School of international affairs (PSIA).

«Je suis très heureux d’accueillir Arancha González Laya, dont la riche expérience politique au niveau national, européen et international nous permettra de franchir une nouvelle étape dans le développement de la PSIA», s’était félicité Vicherat.

L’ancienne ministre des affaires étrangères avait déclaré à l’occasion être «très honorée» de rejoindre Sciences Po pour «œuvrer à un monde plus durable et plus pacifique». «Après une longue carrière dans le commerce international, j’ai décidé de consacrer mon énergie et ma passion à la préparation des dirigeants de demain».

L’annonce de la cooptation par Danone Globale de celle qui a causé beaucoup de tort aux relations maroco-espagnoles, celle qui est connu pour être l’ambassadrice du Polisario en Espagne, comme conseillère stratégique le jour même de la très attendue visite officielle de Pedro Sánchez soulève des interrogations sérieuses.

Quel avantage tireront Science Po et Danone de recruter une ancienne ministre objet de poursuites judiciaires si ce n’est une manoeuvre cynique de Paris contre Rabat ?

Indignations et appels au boycott de Danone

«Ce contrat avec la multinationale française a eu lieu malgré le fait que Arancha González soit inculpée dans l’affaire Ghali et qu’à peine neuf mois se soient écoulés depuis son licenciement, alors que la loi exige une période d’incompatibilité de deux ans pour les hauts fonctionnaires» s’indigne le journal «OK DIARIO».

«Il est surprenant qu’une marque aussi connue que Danone ne voit pas d’inconvénient à ce que sa réputation soit compromise par le recrutement d’une personne mise en examen par la justice, au-delà des incompatibilités», poursuit la même source.

https://twitter.com/okdiario/status/1511959100455899137

Un partisan du partie populaire PP a écrit sur Twitter : «La loi sur les incompatibilités exige une période d’incompatibilité de deux ans à partir du moment où elle a été licenciée, et il s’avère que l’ancienne ministre socialiste Arancha González Laya a signé pour Danone. Elle est accusée de falsification de passeports, de prévarication et de dissimulation dans l’affaire Ghali»

«La loi des incompatibilités est pour les autres.» a écrit Juan Carlos Girauta, éditorialiste du journal ABC.

Par ailleurs, des appels de boycott de la marque française Danonce ont été lancés sur les réseaux sociaux espagnols.

« Ils ont toujours menti sur les propriétés de leurs produits. Maintenant, ils ont également embauché une idiote inutile. Je l’ai déjà payée pendant 2 ans, et 1 centime de plus pour cette femme qui nous a causé tant d’ennuis, Arancha González. #BoycottDanone ».

https://twitter.com/Lizzymd66/status/1512109740154888197

«Danone engage González Laya malgré le non-respect de la période d’incompatibilité. Le juge met en cause l’ancien ministre González Laya dans « l’affaire Ghali » et refuse de classer l’enquête. #BoycottDanone» écrit la militante Sabah Yacoubi.

https://twitter.com/Sabah_Yacoubi/status/1512057554553253892

«Aux avant-postes»…Dans la ligne de Défense, le docu-évènement de 2M

2M nous a gratifié jeudi soir d’un excellent documentaire retraçant le quotidien des militaires des Forces Armées Royales stationnés tout le long de la ligne de la défense au Sahara marocain. Touchant et authentique, le reportage est disponible en Replay sur 2m.ma.

La chaine de télévision nationale 2M a frappé un grand coup en réalisant le premier reportage dans la très sensible zone de la «la ligne de défense», dans les provinces du Sud. Outre la primeur du documentaire, les équipes de Grand Angle ont réussi à proposer des moments d’une rare émotion, inédite pour le genre.

Il faut dire que notre armée, cette grande muette, est plutôt connue pour son devoir de réserve particulièrement accru et pour distiller sa communication au bon moment mais aux bons endroits.

Toutefois, ce que nous avons pu constater à la diffusion du reportage en termes d’ouverture, d’assurance et de spontanéité le niveau de professionnalisation élevé de nos Forces Armées Royales.

Sincérité touchante

Le reportage tourné par l’équipe de Grand Angle de 2M montre au plus près la vie des soldats marocains stationnés tout le long des 2500 kilomètres de la ligne de défense fortifiée qui sécurise les frontières Sud du Royaume.

Dans le documentaire de vingt cinq minutes, intitulé «Aux avant-postes…Dans la ligne de Défense», on voit et on écoute le caporal Mohamed Belhaj et son coéquipier le Caporal Mbarek Ennaghach, le Capitaine Aziz Zaki et leurs compagnons d’armes décrire leurs missions, préparer leur tagine, montrer leurs logis ou discuter avec leur famille après le service.

Ces séquences sont entrecoupées par des vues aériennes du mur de défense, des plans sur les armes lourdes dont disposent les soldats et des déclarations très sérieuses des officiers supérieures.

Par ailleurs, durant tout le tournage, la lutte contre la pandémie semble être prise très au sérieux par notre armée. Les images attestent de l’obligation de port de masques, de la présence de gel hydroalcoolique et de la vaccination anti-Covid.

Le reportage se termine sur des images conviviales d’un match de foot et sur une chute de circonstance la célèbre devise des Forces Armées Royales: «Dieu, la Patrie, le Roi».

Staffan de Mistura, l’italo-suédois qui succède à l’allemand Horst Köhler comme envoyé personnel de Guterres pour le Sahara marocain

Il s’agit d’une nomination qui a reçu le soutien du Maroc et qui a été entérinée ce mercredi par le Secrétaire général des Nations Unies. L’Italo-suédois Staffan de Mistura est désormais le nouvel Envoyé personnel d’Antonio Guterres pour le Sahara marocain. Il succède à l’ancien président allemand, Horst Köhler, qui avait jeté l’éponge mai 2019 pour «raison de santé».

Avec MAP

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a nommé l’Italo-suédois Staffan de Mistura en tant que son nouvel Envoyé personnel pour le Sahara marocain, a annoncé mercredi le porte-parole de l’ONU.

Cette nomination intervient après l’aval du Conseil de Sécurité, qui a été officiellement saisi par Guterres.

Pour sa part, le Maroc avait exprimé son soutien à cette nomination après sa consultation par le Secrétaire général de l’ONU, il y a plusieurs semaines, ce que les autres parties ont également fait.

Mistura, qui succède à ce poste à l’ancien président allemand, Horst Köhler, a pour mandat de faciliter le processus exclusivement onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis au différend régional sur le Sahara marocain. Cette solution doit être conforme aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2018, comme l’a réaffirmé le Secrétaire général de l’ONU dans son récent rapport au Conseil de Sécurité sur le Sahara marocain.

Dans la lettre de nomination adressée au Conseil de Sécurité, le Secrétaire général des Nations Unies a indiqué queMistura travaillera avec le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario » sur la base de la résolution 2548 du 30 octobre 2021 et d’autres résolutions du Conseil, ainsi qu’en tenant pleinement compte des progrès réalisés à ce jour, afin de parvenir à la solution politique de la question du Sahara marocain.

Ces résolutions du Conseil de sécurité, mentionnées dans le rapport du Secrétaire général, en l’occurrence la 2440, 2468, 2494 et 2548 ont réaffirmé que la solution politique, réaliste, pragmatique et de compromis est la seule issue à la question du Sahara marocain. Comme toutes celles qui les ont précédées, depuis plus de deux décennies, elles ont définitivement enterré le référendum et ne s’y réfèrent plus. Parallèlement, la prééminence de l’Initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume, a été réaffirmée dans les 17 résolutions adoptées par le Conseil de Sécurité depuis sa présentation en 2007.

En outre, ces résolutions ont établi les tables rondes, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario », comme unique cadre pour mener le processus politique exclusivement onusien. Elles citent l’Algérie à cinq reprises, soit autant de fois que le Maroc, consacrant le rôle de l’Algérie en tant que partie principale au différend régional sur le Sahara marocain, et l’interpellant à faire preuve de réalisme et de compromis afin de parvenir à la solution politique de ce différend.

A cet égard, Mistura devra commencer sa facilitation dans les prochaines semaines. Conformément à sa lettre de nomination et à la résolution 2548 du Conseil de Sécurité, il entamera cette facilitation là où son prédécesseur s’est arrêté, à savoir le processus de tables rondes, avec ses quatre participants et selon les mêmes modalités.

Sur son compte Twitter la représentation permanente à l’ONU de l’Allemagne, pays identifié comme relais des séparatistes du polisario et d’Algérie, se félicite de cette nomination : «C’est une bonne nouvelle que la vacance d’un poste de deux années ait pris fin : Staffan de Mistura est un diplomate à l’expérience et aux compétences éprouvées et qui a tout notre soutien».

African Lion 2021, les FAR rattrapent la bourde d’El Otmani

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Key Points

  • L’État-major général des Forces armées royales a dévoilé ce samedi, dans un communiqué publié sur la MAP, les dates et les lieux du déroulement de l’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021».
  • L’exercice «African Lion 2021» se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra.
  • Un tweet du Chef de Gouvernement Saad Eddine El Otmani annonçant, sans se référer aux FAR, le démarrage de ces exercices militaires au Sahara, a été largement relayé par la presse internationale, donnant l’occasion à l’Espagne et l’Algérie, de prolonger leur guerre médiatique contre le Maroc.
  • Finalement, la région Mehbes fait bel et bien partie des manœuvres militaires maroco-américaine contrairement aux déclarations attribuées à des responsables de l’Africom rapportée par la presse.
  • Pour rappel, les manouvres militaires de l’African Lion de 2020 avaient été annulé en raison du Covid.
  • L’exercice «African Lion» a été convenu en 2002 entre les «Marines» américains et les Forces armées royales marocaines. L’exercice militaire lui-même a été lancé en 2003, réunissant les deux pays ainsi que d’autres pays partenaires cherchant à améliorer l’interopérabilité et la coopération militaires.

Que ce passe-t-il

L’agence officiel marocaine MAP a publié ce samedi midi, un communiqué de l’Etat-major général des Forces armées royales annonçant les détails de l’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021».

«Sur hautes instructions du Roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’État-major Général des Forces Armées Royales, l’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021» se déroulera du 07 au 18 juin 2021 dans les régions d’Agadir, Tifnit, Tan Tan, Mehbes, Tafraout, Ben Guérir et Kénitra, impliquant de milliers de miliaires multinationaux et un nombre très important de matériel terrestre, aérien et maritime.» indique le communiqué.

Selon la même source, la 17ème édition de cet exercice connaîtra la participation, en plus des États-Unis et du Maroc de :

  • La Grande Bretagne,
  • Brésil,
  • Canada,
  • Tunisie,
  • Sénégal,
  • Pays Bas,
  • Italie,
  • Alliance Atlantique,
  • Observateurs militaires d’une trentaine de pays représentant l’Afrique, l’Europe et l’Amérique.

Les objectifs de cet exercice considéré parmi les exercices interalliés les plus importants dans le monde :

  • Renforcer les capacités manœuvrières des unités participantes;
  • Consolider l’interopérabilité entre les participants en matière de planification et de conduite d’opérations interarmées dans le cadre d’une coalition;
  • Perfectionner les tactiques, les techniques et les procédures;
  • Développer les aptitudes en matière de cyberdéfense, entraîner la composante aérienne à la conduite des opérations de chasse, d’appui et de ravitaillement en vol; consolider la coopération dans le domaine de la sécurité maritime;
  • Conduire des exercices en mer dans le domaine de la tactique navale et des luttes conventionnelles;
  • Mener des activités d’ordre humanitaire

L’exercice combiné maroco-américain «African Lion 2021», précise le communiqué, englobera, en plus des formations et des simulations aux activités du commandement et des entraînements sur les opérations de lutte contre les organismes terroristes violents, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique).

En marge des manœuvres militaires, des side events à vocation humanitaire, ont été également programmé. En effet, un Hôpital médicochirurgical de campagne sera déployé au niveau d’Amlen (Tafraout) où des prestations médicales et chirurgicales vont être dispensées au profit des populations locales de la région, par des équipes médicales constituées de médecins et d’infirmiers des FAR et de l’Armée américaine, a relevé l’État-major général.

17ème édition des «African Lion»

L’exercice «African Lion 2021», en tant qu’exercice multinational interarmées, fait partie des exercices majeurs organisé et dirigé conjointement par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces Armées Royales. Il a été décidé en 2002 et la première édition s’est déroulée un an après, en 2003.

L’exercice militaire vise à :

  • Consolider le niveau de coopération et de formation,
  • Accroitre l’interopérabilité,
  • Promouvoir l’échange d’expérience et de savoir entre les différentes composantes militaires,
  • Atteindre leur pleine capacité opérationnelle.

Ce qu’il faut retenir

L’Espagne a montré son vrai visage anti intégrité territoriale du royaume, surtout après la reconnaissance de l’administration américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Les percées diplomatiques du Royaume et son affranchissement de sa réserve historique en termes de relations internationales, a réveillé les vieux démons colonialistes des régimes fascistes qu’on croyaient éteints après leur défaite dans la deuxième guerre mondiale.

Ni l’Allemagne, ni l’Espagne qui considèrent le soft power marocain et l’alignement avec Washington, comme un danger contre leurs intérêts vitaux en Afrique, ne vont participer dans l’exercice «African Lion 2021», pourtant tout ce beau monde est membre de l’Otan et de la coalition mondiale contre le terrorisme.

Ce «Caca nerveux» de ces deux pays européens confirme les déclarations de Macron, d’Erdogan et de Poutine qui avaient annoncé avant même la crise sanitaire la mort cérébrale de l’Otan.

Le Maroc est appelé à jouer dans la cour des grands. Il n’a pas le choix que de se battre contre des résidus des anciens colons. Pour cela, il se doit de renforcer sa la scène politique interne et de se délester des bras cassés, à l’image de Saad Eddine El Otmani, dont les bourdes et les ratés sont encore plus graves que les gesticulations de certains voisins.

Ben Bettouch est arrivé à Alger

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L’agence de presse algérienne confirme l’arrivée à Alger du chef des séparatistes du polisario, Brahim Ghali, alias Mohamed ben Bettouch. L’avion du fugitif aurait atterrit mercredi vers 3 heures du matin en provenance d’Espagne où il était entré le 18 avril dernier en catimini, sous le nom d’emprunt Mohamed ben Bettouch usant d’un faux passeport afin de contourner le mandat d’arrêt émis par la justice espagnole en novembre 2016.

L’agence de presse officielle algérienne, APS, a rapporté ce mercredi midi que Brahim Ghali avait atterrit à Alger dans la nuit pour poursuivre ses soins complémentaires en Algérie.

Prise la main dans le sac en organisant avec le régime algérien l’entrée sur son territoire, d’un criminel de guerre poursuivit par sa propre justice, l’Espagne décrédibilisée, n’a pas pu garder plus longtemps son hôte indésirable.

Brahim Ghali, espion espagnol

Cette crise avec l’Espagne a permis de révéler au grand jour le double langage que porte les gouvernements ibériques quant à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc. Madrid s’est avérée être au centre d’un axe d’aigris réunissant Berlin, Alger et Pretoria, tous d’accord à avorter toute solution au dossier du Sahara. L’Espagne n’a pas encore digéré le succès historique de la marche verte, l’Allemagne n’oublie pas la conférence de Yalta qui l’a dépossédé de son influence mondiale, l’Afrique du Sud tremble de l’influence et du soft power marocain et le régime militaire algérien s’étouffe dans sa haine et dans son rôle de pantin dans la guerre froide entre hyperpuissances.

La révélation d’El Razon, un journal espagnol qui a pignon sur rue, va confirmer les relents colonialistes de Madrid. En effet, dans son édition du 29 mai, El Razon a publié la fiche de Brahim Ghali en tant qu’espion espagnol. Le document affirme que durant la période de 1971 à 1975, année de l’organisation de la Marche verte pour la récupération du Sahara, l’agent Ghali était chargé par le régime franquiste de rédiger des rapports sur le Royaume.

Agence de presse espagnole EFE : La Cour Nationale de Justice convoque le Chef du Polisario pour témoigner

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Keys Points

  • Le gouvernement espagnol a autorisé l’entrée en Espagne du chef des séparatistes du polisario Brahim Ghali fin avril pour y bénéficier de soins de santé sous la fausse identité d’un algérien répondant au nom de Mohamed Ben Batouche.
  • Poursuivi par la justice espagnole, le fugitif a bénéficié de la connivence de la geinte militaire algérienne et du premier ministre espagnol Pedro Sanchez.
  • Suite à une offensive diplomatique et populaire sans précédant du Maroc, le fugitif Ghali/Ben Battouch a été convoqué pour témoigner en tant que prévenu dans un crime de «génocide et torture» contre la population sahraouie.

Que s’est-il passé ?

L’agence de presse officielle espagnole EFE a annoncé ce lundi 3 mai la convocation par la Cour Nationale de Justice espagnole du chef et président du Polisario, le fugitif Brahim Ghali, pour témoigner mercredi 5 mai.

Le fugitif, 73 ans, est convoqué pour témoigner en tant que prévenu dans un crime de «génocide et torture» contre la population dissidente de réfugiés sahraouis aux camps de la honte de Tindouf.

Souffrant de problèmes respiratoires et d’un cancer digestif depuis plusieurs années, Ghali a été autorisé par le gouvernement espagnol à entrer en catimini en Espagne fin avril pour «des raisons humanitaires», pour y recevoir des soins de santé.

Grâce à la connivence de l’Algérie et du premier ministre Pedro Sanchez, le fugitif s’est inscrit à à l’hôpital San Pedro, à Logroño près de Saragosse en Espagne sous le faux nom de Mohamed Benbatouch et d’une identité algérienne pour éviter des problèmes avec la justice espagnole, qui l’accuse de violations des droits de l’homme.

The Big Picture

Brahim Ghali a été mis en examen en 2016 par le juge de la Cour nationale, José de la Mata, qui l’a accusé d’avoir commis des crimes de génocide, meurtres, tortures et disparitions commis contre la population des camps de Tindouf. Le juge a jugé recevable une plainte en date de novembre 2012, déposée par l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEDH), basée en Espagne et trois victimes contre 28 membres du Front Polisario et de hauts responsables du gouvernement algérien.

L’accueil par l’Espagne du chef des séparatistes sous une fausse identité et avec des papiers falsifiés en coordination avec l’État algérien a suscité de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde, a noté L’Observateur du Maroc et de l’Afrique.

Selon la même source, L’eurodéputé Tomáš Zdechovský s’est insurgé, samedi 1er mai, contre l’accueil par l’Espagne de Brahim Ghali de connivence avec l’Algérie. Pour écrivain et homme politique tchèque, qui est aussi vice-président de l’Union chrétienne démocrate – Parti populaire tchécoslovaque, cette décision va à l’encontre des valeurs et principes de l’Europe.

«Je me demande comment est-il possible que les autorités espagnoles autorisent l’entrée illégale avec une fausse identité d’une personne comme Brahim Ghali, accusé d’avoir commis des actes de viol ?», s’est interrogé l’eurodéputé tchèque. «Celà va à l’encontre de nos valeurs et de nos principes», a-t-il ajouté.

Cette levée de bouclier a été accompagnée par une offensive diplomatique et une indignation populaire sans précédent du Maroc.

Alors que les réseaux sociaux son inondés de hashtags condamnant le pays ibérique l’accusant d’aider un criminel de guerre à s’extirper de la justice et de cautionner ses actes, le ministre des affaires étrangères Nasser Bourita n’a pas baissé de pression pour exiger des explications du voisin du nord et du premier partenaire commerciale du royaume.

La dernière sortie médiatique du chef de la diplomatie marocain a marqué un tournant dans les relations entre les deux pays. En effet Nasser Bourita a dénoncé le double jeu de l’Espagne dans son action diplomatique envers le Maroc et la disposition de Madrid de mettre en équation ses relations avec Rabat pour protéger Brahim Ghali.

«Pourquoi les autorités espagnoles ont-elles considéré que le Maroc ne devait pas être informé de l’arrivée de Ghali en Espagne, pourquoi ont-elles préféré se coordonner avec les adversaires du Maroc (allusion à l’Algérie), est-il normal que nous l’ayons appris par la presse ?», s’est indigné Bourita.

«Certes, le Maroc et l’Espagne entretiennent un partenariat global : politique, économique, commercial, humain et sécuritaire , et c’est là qu’intervient la question migratoire. Il ne faut pas penser qu’il s’agit d’une relation à la carte : quand il s’agit de comploter avec l’Algérie et le polisario, le Maroc sort du radar de l’Espagne, mais quand on parle de migration ou de terrorisme, on redevient important », a-t-il insisté.

«Lorsque l’Espagne était confrontée au séparatisme catalan, le Maroc a été très clair, et au plus haut niveau : rejeter tout contact et toute interaction avec eux et en informer nos partenaires espagnols. Lorsque les Catalans nous ont demandé de les recevoir au ministère, nous avons exigé qu’un membre de l’ambassade d’Espagne soit présent», a rappelé Nasser Bourita.

«Avec nos partenaires, nous ne manœuvrons pas dans notre dos sur une question (le Sahara) qui est fondamentale pour le Maroc», a-t-il souligné.

La position marocaine sur le dossier du Sahara a connu une avancée majeure après la reconnaissance américaine de la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud. Une reconnaissance que la nouvelle administration Biden ne devrait pas remettre en cause.

«Ben Batouche, le fugitif» – Dossier Evènement de l’Observateur du Maroc

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L’hebdomadaire L’Observateur du Maroc et d’Afrique a consacré la Une de son dernier numéro au secrétaire général du Front Polisario, le fugitif Brahim Ghali. Hospitalisé dans un hôpital de Logrones, près de
Saragosse en Espagne sous la fausse identité d’un algérien répondant au nom de Mohamed Ben Batouche, pour échapper à la justice. Le chef des séparatistes a eu droit à tout un dossier taillé sur mesure et orné d’un festival de qualificatifs qui lui vont si bien : Violeur, tortionnaire, indésirable, trafiquant, dictateur et criminel de guerre.

«Brahim Ben Batouche, LE FUGITIF» est le titre choisi par la rédaction de l’hebdomadaire l’Observateur du Maroc pour la première de couverture de son dernier numéro paru ce mercredi. Une «Couv» qui annonce la couleur du dossier détonant sur le scandale de l’hospitalisation clandestine du chef des séparatistes en Espagne où il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour des crimes commis avec le polisario.

Scandale d’État

Perpétrée par des passeurs présidentiels algériens, l’opération clandestine du transfert de Brahim Ghali vers l’Espagne a-t-elle été menée avec la complicité des autorités espagnoles ? s’interroge la rédaction de l’Observateur.

«Les appels se multiplient pour la comparution de celui qu’on surnomme désormais le fugitif Brahim Ben Batouche devant la justice en Espagne où de nombreuses plaintes sont déposées contre lui pour viol, torture et d’autres crimes. Tandis que des parlementaires et des militants associatifs espagnols dénoncent le «scandale d’État» provoqué par Ben Batouche et réclament des explications à leur gouvernement» peut-on lire sur la page 3 de l’hebdomadaire.

Le plat de résistance du spécial «Ben Batouche LE FUGITIF» se dévore ensuite en 11 bouchées :

  1. Justice espagnole Curva peligrosa*!

Mohamed Ben Batouche est devenu une personnalité célèbre sans rien faire et sans même bouger de sa bourgade à Batna en Algérie. C’est juste son passeport qui a pris l’avion pour se rendre en Espagne.

  1. Brahim Ben Batouche violeur

La jeune Khadijatou Mahmoud, qui a déjà déposé plainte en Espagne contre le chef du polisario pour viol, demande à la justice de ce pays d’interpeller Brahim Ghali puisqu’il se trouve sur le sol espagnol.

  1. Brahim Ben Batouch tortionaire

La justice espagnole doit montrer son indépendance et ouvrir une enquête sur les nombreux crimes génocidaires commis par le chef du Polisario Brahim Ghali, comme le réclament les organisations et les associations sahraouies des victimes des violations des droits de l’homme à Tindouf.

  1. Ben Batouche l’indésirable

Des représentants d’associations marocaines de la région andalouse ont appelé, lundi 26 avril, la justice espagnole à procéder à l’arrestation du « criminel Brahim Ghali ».

  1. Brahim Ben Batouche trafiquant

Il y a déjà près d’un an, le Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf (Forsatin) avait mis à nu le chef du Polisario. Les preuves fournies suffisent pour envoyer Brahim Ben Batouche non seulement devant l’Audience nationale espagnole, mais même devant le Tribunal pénal international

  1. Brahim Ben Batouche dictateur

Le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a vu le jour, il y a un an pour dénoncer les crimes du Polisario et de son chef autoproclamé. Plaidant en faveur de la paix, aujourd’hui encore, son fondateur, Hach Ahmed Bericalla revient à la charge.

  1. La Chambre des conseillers interpelle la Justice espagnole sur le cas Brahim Ghali

Les membres de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des Marocains résidant à l’étranger à la Chambre des conseillers ont appelé hier, mardi, les autorités judiciaires espagnoles à interagir positivement avec les plaintes déposées par de nombreuses victimes contre le chef des séparatistes du “polisario”, le dénommé Brahim Ghali et d’engager la procédure d’arrestation à son encontre

  1. Pedro Sanchez, la déception

Le quotidien espagnol La Razón a publié, mardi 27 avril, une analyse d’Ahmed Charaï sur l’immobilisme du chef du gouvernement espagnol qui nuit dangereusement aux relations maroco-espagnoles. L’analyste rappelle, au passage, certains crimes commis par le chef du polisario que le voisin ibérique accueille sur son sol et tente de le protéger.

  1. Appels au jugement de Brahim Ghali en Espagne pour viol et autres crimes

Des défenseurs des droits de l’Homme multiplient les appels pour que le chef du Polisario, se trouvant actuellement Espagne, soit interpellé et jugé dans ce pays pour les nombreux crimes qu’il avait commis.

  1. Le gouvernement espagnol n’a pas mesuré les conséquences de son attitude

Le gouvernement espagnol n’a pas bien mesuré l’ampleur des conséquences de sa décision d’accueillir le chef des séparatistes du polisario, le dénommé Brahim Ghali, poursuivi en Espagne pour des crimes de génocide, meurtre,
torture et disparitions forcées, souligne le magazine espagnol “Atalayar”.

  1. Le Syndicat national de la presse marocaine accuse

Pour le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), l’affaire Brahim Ghali est révélatrice de la partialité dont font preuve des médias espagnols et français.

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