Aujourd’hui: 10 juin 2023
En mars dernier, le Parlement libyen rejetait, de facto, le document signé au Maroc sous l’égide de l’ONU en décembre 2015. En suspendant les activités du comité du dialogue qui travaillait sur la révision de l’accord de Skhirat, a provoqué une rupture dans le processus de paix interlibyen ; décision qui a menacé de déstabiliser les institutions et faire rentrer le pays dans l’inconnu.
M. Bourita s’entretient avec l’envoyé spécial de l’#ONU en #Libye, M.Ghassan Salame à #NewYork #UNGA pic.twitter.com/82INMssbDL
— MAECI Maroc (@MarocDiplomatie) September 19, 2017
L’offensive militaire dirigée à l’époque par une coalition de milices extrémistes, appuyée par le gouvernement de Fayez el-Sarraj à Tripoli, avait permis à ces groupuscules de prendre le contrôle des vastes et riches champs pétroliers jusque-là détenus par le général dissident Khalifa Haftar, « seigneur » de l’est-libyen. C’est en exploitant ces développements sur le terrain militaire qu’intervenait l’immixtion de la Tunisie, de l’Algérie, de l’Egypte et des Emirats arabes unis dans le processus de paix – parrainé par l’ONU et le Maroc – en vue de perturber la bonne marche des négociations pour une révision de l’accord.
Entre temps, la direction générale des études et de la documentation, dirigée par Mohamed Yassine Mansouri, a repris le dossier en main. C’est lui qui a organisé la rencontre d’aujourd’hui à New York entre Nasser Bourita et son homologue libyen Mohamed Taha Siala à laquelle a assisté le patron de la DGED. Hier, la réunion avec le ministre italien des Affaires étrangères, Angelino Alfano, était justement axée sur le dossier libyen en plus des sujets relatifs à la sécurité dans la méditerranée.