Véritable agitation et ballet diplomatique autour du dossier libyen pour tenter de trouver une issue à une crise qui ne fait que perdurer depuis la chute de Mouammar Kaddafi en 2011. En attendant la conférence de Palerme qui se tiendra à l’initiative de l’Italie lundi et mardi prochains, l’envoyé spécial de l’ONU, Ghassan Salamé a parlé jeudi devant le Conseil de sécurité d’une conférence nationale suivie d’élections en principe au printemps 2019, enterrant au passage le calendrier électoral avancé par le président français pour le 10 décembre prochain. D’ailleurs, la rivalité entre Paris et Rome sur ce dossier s’étale au grand jour. Ce qui explique que jusqu’à ce vendredi, la France n’a pas confirmé sa participation à la conférence de Palerme. Pour sa part, le chef du gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj, a appelé les partenaires de son pays à parler lors de la prochaine conférence d’une seule voix avec une vision commune pour aider la Libye à sortir de son bourbier.
Après avoir été chassé de la région de Syrte, Daech s’est orienté vers la région de Fezzan, notamment Sebha. En parallèle, d’autres groupes terroristes prolifèrent en toute impunité faisant de la Libye une menace préoccupante non seulement pour les pays riverains, mais même pour l’Afrique centrale. Les liens entre crime organisé et organisations terroristes ne sont plus un secret pour personne. Tous les pays du Maghreb et du Sahel en savent quelque chose puisqu’au nom de l’Istihlal, les terroristes se permettent de commettre des attaques à main armée, des enlèvements, de la traite des êtres humains, de la contrebande et de l’extorsion.
Les Etats-Unis procèdent actuellement à la construction d’une base pour drones au Niger afin de lutter contre la menace terroriste croissante dans la vaste région du Sahel. La base en question comportera trois hangars et une piste d’atterrissage. Elle est située à quelques kilomètres de la ville d’Agadez, la ville la plus importante du nord du Niger. L’étendue de la région est de 667 799 km2, soit près de la moitié de la superficie totale du pays.
La Syrie se trouve au cœur de toutes les convoitises régionales et internationales en raison notamment de sa position géostratégique. Les jeux et les enjeux sur l’échiquier syrien mettent aux prises des intérêts et des axes diamétralement opposés.
Le Bureau israélien du contre-terrorisme a publié sa dernière mise à jour des avertissements de voyage mettant en garde les israéliens pour la période des vacances de printemps, citant les pays qui pourraient être des cibles terroristes.
Les autorités israéliennes mettent en garde contre les « terroristes [qui] pourraient mener des attaques contre des cibles israéliennes et juives » pendant cette période en particulier. Lire ici
L’ambassadeur du royaume d’Arabie saoudite au Yémen, Mohammed Ben Saïd Al-Jaber, s’est entretenu d’urgence hier soir à Washington avec un certain nombre de hauts responsables du State Department, du Pentagone et du Capitole. Il a notamment été question des lourdes pertes subies par les forces armées saoudiennes durant ces dernières semaines dont des officiers supérieurs avec le grade de Commandant et Colonel.
سفير المملكة لدى اليمن يلتقى عدداً من المسؤولين الأمريكيين في #واشنطن، حيث ناقشوا الوضع السياسي والإنساني بـ #اليمن والنتائج التي حققتها خطة العمليات الإنسانية الشاملة، و #الدور_الإيراني_التدميري ودعمه لميليشيا #الحوثي الانقلابية بالصواريخ والأسلحة النوعية والخبراء.#واس
— واس (@spagov) March 8, 2018
الأمير محمد بن ناصر يقدم تعازي القيادة لذوي الشهيد الرقيب مرعي بن أحمد جذمي, أحد منسوبي القوات المسلحة، الذي استُشهد أثناء أدائه الواجب دفاعاً عن الوطن في الحد الجنوبي بمنطقة #نجران.https://t.co/bx8xl2IdwZ#واس pic.twitter.com/xXG8D7nDFz
— واس (@spagov) March 8, 2018
Mohammed Ben Saïd Al-Jaber, qui occupe également les fonctions de directeur exécutif du Centre d’appui aux opérations humanitaires au Yémen, a tout d’abord rencontré des membres du Comité des forces armées des États-Unis au Sénat.
Au Sénat, l’ambassadeur Al Jaber a aussi rencontré plusieurs hauts responsables de la Commission des Affaires étrangères des États-Unis.
Au cours de ces réunions, les deux parties, saoudienne et américaine, ont discuté des situations politiques, militaires et humanitaires sur le front sud au Yémen et des résultats du plan global des opérations humanitaires.
Le diplomate saoudien a accusé l’Iran d’entretenir un «rôle destructeur au Yémen» par son soutien aux «milices putschistes» des Houthis» et leur assistance avec des missiles, des armes tactiques et des experts.
حمد لله على سلامة سفيرنا في اليمن « محمد سعيد ال جابر » ،هذا حساب ولده فهد @fahdjjj يستحق التهنئة ✌️#عاصفة_الحزم pic.twitter.com/BLSpEAM5Pr
— وليد_الفراج# (@waleedalfarraj) March 28, 2015
D’autre part, l’ambassadeur Mohammed Ben Saïd Al-Jaber, a également rencontré la chercheuse et académicienne américaine Katherine Zimmerman de l’American Enterprise Institute de Washington.
Au cours de la réunion, ils ont discuté des situations politique et sécuritaire au Yémen. Katherine Zimmerman, qui est reconnue pour son travail approfondi sur la mouvance d’Al-Qaïda dans la région du golfe d’Aden, en Afrique du Nord et de l’Ouest, dispose de plusieurs publications sur les écosystèmes terroristes dans la péninsule arabique, au Yémen et en Somalie.
Dans moins de deux semaines, le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane, qui se trouve actuellement en visite officielle en Grande-Bretagne, après une étape égyptienne, se rendra à Washington pour un très attendu sommet avec le président américain Donald Trump. Les deux dirigeants, qui aborderont ensemble les grands dossiers chauds du moment, Syrie, Yémen, Irak, Libye, Qatar, énergie, Vision 2030, et l’influence iranienne, auront aussi à préparer le sommet USA/CCG prévu pour le mois prochain à Camp David.
Reporté à plusieurs reprises, le vote d’un projet de résolution demandant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, destiné à permettre l’arrivée d’une aide humanitaire et les évacuations médicales dans la Ghouta orientale, près de Damas, a pu avait lieu ce soir.
The United Nations Security Council #UNSC has adopted unanimously draft resolution -proposed by 🇸🇪&🇰🇼- demanding a 30-day ceasefire in #Syria. @UN pic.twitter.com/Ze2robIFDX
— UN Web TV (@UNWebTV) February 24, 2018
Après que l’ambassadeur russe à l’ONU a refusé jeudi un accord de cessez-le-feu de 30 jours dans la Ghouta orientale, le Conseil de sécurité de l’ONU a pu enfin, ce soir, voté une version de texte légèrement modifiée d’un projet initialement soumis par les ambassadeurs suédois et koweitien.
Deux semaines d’intenses négociations au Conseil de sécurité ont ainsi permis d’éviter l’utilisation du veto russe utilisé 11 fois dans le dossier syrien. Le nouveau texte se contente de « demander » un cessez-le-feu, alors que la version précédente employait le verbe « décider ». Il spécifie que le cessez-le-feu ne s’appliquera pas aux « individus, groupes, entreprises et entités associées » à Al-Qaïda et à Daech, alors que la précédente version mentionnait uniquement ces deux organisations.
Applicable en principe immédiatement, la nouvelle résolution intervient alors que la région de la Ghouta orientale subit un véritable massacre de la part de l’aviation du régime syrien appuyé par Moscou et qui a fait quelque 500 morts en une semaine.
Un attentat à la voiture piégée a frappé le centre de Kaboul en Afghanistan ce mercredi matin. Il a fait au moins huit morts et plus d’une vingtaine de blessés. Parmi eux, trois soldats de la coalition internationale et de nombreux civils dont on soupçonne des membres de services de renseignement occidentaux.
Cette attaque, revendiquée dans la foulée par DAESH, visait un convoi blindé de troupes étrangères qui patrouillait à proximité de l’ambassade américaine à Kaboul et du quartier général de la mission «Resolute Support», opération relevant de l’ONU en Afghanistan.
Aftermath of suicide blast in #Kabul pic.twitter.com/WsvkJ1wI0M
— 1TVNewsAF (@1TVNewsAF) May 3, 2017
A suicide bomber targeted NATO troops convoy in #Kabul city, casualties fears.#AFG pic.twitter.com/gtJsHvitq5
— Pajhwok Afghan News (@pajhwok) May 3, 2017
3 killed 15 more wounded in #Kabul suicide attack: MoPH spokesman told.#kabu. pic.twitter.com/GwM3m0ZOqC
— Fakhruddin qarizada (@qarizadahamid) May 3, 2017
8 400 Américains stationnés en Afghanistan sous mandat de l’Otan agissent sous couvert de l’ONU dans le cadre de l’Opération «Resolute Support», et ce depuis de le retrait de la majorité des forces étrangères, fin 2014, pour former et appuyer les forces afghanes contre des positions d’Al-Qaïda et de DAESH.
Outre les troupes américaines, 5 000 soldats de pays alliés de l’Amérique sont déployés sous la bannière de l’Otan.
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Rappelons que le ministre américain de la défense, James Mattis, qui a effectué une visite surprise à Kaboul le mois dernier, au moment où les États-Unis réfléchissent à leur stratégie à venir pour l’Afghanistan, avait prédit «une année difficile» pour les troupes stationnées en Afghanistan. Le général John Nicholson, commandant des troupes américaines et alliées en Afghanistan, a réclamé, lui, l’envoi de «quelques milliers» d’hommes supplémentaires sur le terrain en support et soutien aux forces en place.
De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a vivement condamné l’attentat de Kaboul perpétré ce matin, a déclaré dimanche que l’Alliance Atlantique étudiait une augmentation des effectifs de sa mission en Afghanistan, «Resolute Support», pour sortir de l’impasse actuelle.
I condemn the attack on the #NATO convoy in #Kabul. The fight against terrorism continues. My thoughts are with all those affected.
— Jens Stoltenberg (@jensstoltenberg) May 3, 2017
Nombre de spécialistes s’accordent à dire que cet attentat est une réponse de DAESH au largage par les Etats-Unis le 13 avril dernier de la plus puissante bombe non nucléaire jamais utilisée dans des combats, baptisée «mère de toutes les bombes», et destinée à détruire des souterrains utilisés par DAESH dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan.
L’utilisation de la «mère de toutes les bombes» était elle-même intervenue une semaine après le bombardement d’une base aérienne utilisée par le régime syrien accusé d’être derrière l’attaque chimique de Khan Cheikhoun.
LE1
Quelques jours après l’attaque américaine sur une des bases aériennes de l’armée syrienne, Bachar Al Assad a accordé un entretien à l’Agence France Press (AFP), dans lequel il a réfuté ce qu’il a appelé les « allégations » de l’Occident sur la détention et l’utilisation par la Syrie d’armes chimiques. Il est également revenu sur les 6 ans de conflit que connait son pays et l’action de son armée dans la lutte contre le terrorisme en détaillant le rôle de chaque faction et chaque protagoniste dans le théâtre de guerre.
Il a aussi fustigé l’intervention américaine minimisant son impact sur la politique de Damas dont la priorité aujourd’hui est de « nettoyer » les derniers bastions terroristes et de gérer les flux humains que ça soit les familles qui cherchent refuge en dehors des frontières de la Syrie ou celles qui tentent un retour à leur domicile malgré l’état de chaos dans lequel se trouve la majorité des villes et villages après des années de bombardement.
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