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Le Congrès américain adopte un énorme budget militaire

Le Congrès américain a définitivement adopté vendredi un budget de 740,5 milliards de dollars pour la défense des Etats-Unis en 2021, bravant la menace d’un veto de Donald Trump.

Ce document, prévoit notamment une hausse de 3% des salaires du personnel de défense et demande à l’exécutif d’imposer des sanctions à la Turquie pour l’achat par Ankara du système de défense aérienne russe S-400.

La loi budgétaire pour la défense, déjà adoptée mardi par la Chambre des représentants à une écrasante majorité, a obtenu 84 voix pour et 13 contre au Sénat. Les deux votes ont permis d’atteindre la «supermajorité» de voix requises dans les deux chambres pour outrepasser un éventuel veto présidentiel.

Avant d’entrer en vigueur, la loi doit maintenant être envoyée à la Maison Blanche pour que M. Trump la signe, mais le président menace de lui opposer son veto, notamment parce que le texte n’inclut pas l’abolition d’une loi, dite «article 230», protégeant le statut juridique des réseaux sociaux, qu’il accuse d’être biaisés contre lui.

Il tonne également contre le fait que la loi de financement du Pentagone prévoit de renommer des bases militaires honorant des généraux du camp confédéré, qui défendait l’esclavage.

Le texte s’oppose aussi au projet de Donald Trump de réduire la présence militaire américaine en Allemagne. Il impose au Pentagone un délai d’au moins 120 jours avant toute réduction de ses effectifs en Allemagne, ce qui signifie qu’aucun retrait américain ne pourrait intervenir avant la prise de fonctions de son successeur Joe Biden le 20 janvier.

Le texte de loi stipule qu’un retrait militaire d’Allemagne, «en période de menaces croissantes en Europe, constituerait une erreur stratégique grave qui affaiblirait les intérêts de sécurité nationale des Etats-Unis et fragiliserait l’Otan».

Donald Trump a fait allusion à ces sujets dans son tweet mardi, en mentionnant en plus «la 5G».

Eviter le sutdown

Le projet de loi se penche sur la question du partage du spectre électromagnétique avec le développement des fréquences 5G et demande au Pentagone de reconsidérer tout déploiement durable dans un pays utilisant les services des fabricants chinois Huawei et ZTE.

Sur la Turquie, le document stipule que le président devra dans les 30 jours imposer des sanctions économiques individuelles contre des personnes impliquées dans l’acquisition des systèmes anti-missiles S-400 incompatibles avec les systèmes de défense de l’Otan.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a pris les devants en affirmant vendredi que des sanctions américaines contre son pays seraient «un manque de respect de la part des Etats-Unis envers son allié très important au sein de l’Otan».

La loi de financement militaire prévoit en outre des sanctions contre le controversé gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie et l’Allemagne, mais cette fois-ci aucun calendrier n’est fixé et le texte prévoit que le chef de la diplomatie américaine devra en discuter auparavant avec les pays concernés.

Interrompu depuis près d’un an, le chantier du gazoduc censé doubler les capacités de livraison de gaz russe et garantir la sécurité des approvisionnements de l’Europe occidentale via la mer Baltique, a repris vendredi.

Le projet associe principalement le géant russe Gazprom à cinq groupes européens: le français Engie, les allemands Uniper et Wintershall, l’autrichien OMV et l’anglo-néerlandais Shell.

Le Sénat s’est par ailleurs accordé vendredi un court répit en prolongeant d’une semaine la loi de finances des Etats-Unis, afin d’éviter une paralysie de l’administration fédérale («shutdown») et se ménager plus de temps pour négocier le budget 2021.

Les aides accordées aux chômeurs dans le cadre du gigantesque plan de relance de 2.200 milliards de dollars adopté au printemps expirent au lendemain de Noël et les expulsions de locataires seront de nouveau autorisées, alors que des millions d’Américains sont désormais incapables de payer leur loyer faute de revenus suffisants.

Shutdown aux Etats-Unis : Fin de la menace ?

« Nous avons besoin d’un mur. Sans un mur, cela ne fonctionnera pas ». En quittant Washington pour le Texas, Donald Trump donnait déjà le ton de son premier meeting en 2019. Alors que les démocrates refusent de débloquer 5 milliards de dollars pour ce fameux mur, un accord a été trouvé pour éviter un nouveau shutdown au pays.


Les Etats-Unis n’auront pas à vivre un nouveau shutdown. Ainsi en ont décidé parlementaires démocrates et républicains hier. Un accord de principe a été trouvé pour éviter au pays de vivre un nouveau shutdown et d’éviter une paralysie partielle des administrations américaines dès le 16 février. L’annonce a été faite par le sénateur républicain, Richard Shelby sur les ondes de la chaîne CNN. A l’issue d’une réunion de négociation entre les deux partis, ces derniers ont convenu d’un accord pour le financement de la sécurité frontalière, sans donner plus de détails.

Une demi-victoire pour les démocrates

Dans une déclaration à l’AFP, un responsable parlementaire américain a révélé que cet accord devra être voté par le Congrès et visé par la Maison Blanche et qu’il comporte une série de mesures visant à renforcer la sécurité aux frontières. Parmi les clauses de cet accord, la réservation de 1,375 milliard de dollars pour construire de nouvelles barrières sur une longueur de 88 km. Rappelons que les Etats-Unis ont vécu le shutdown le plus long de leur histoire après le bras de fer entre démocrates et républicains sur la construction d’un mur à la frontière mexicaine. Le 25 janvier dernier, les deux camps avaient trouvé un accord pour y mettre fin et payer le salaire de quelque 800.000 fonctionnaires jusqu’au vendredi 15 février prochain.

Au moment où Richard Shelby faisait son annonce, Donald Trump était dans la ville texane d’El Paso pour vanter son mur. Devant une foule réunie à El Paso County Coliseum, Trump a affirmé que les murs permettaient de « sauver des vies ». Il est resté toutefois évasif quant aux négociations sur l’immigration. « Ils ont dit que des progrès avaient été enregistrés. (…) Il y aura peut-être de bonnes nouvelles, mais qui sait ? », a-t-il lancé. Cela dit, Trump continue de s’accrocher mordicus à son mur. « Nous avons besoin d’un mur (…) et nous le construirons rapidement », a-t-il martelé.

Une manifestation parallèle pour dénoncer le prisme déformant de Trump

Parallèlement à ce premier meeting en 2019 du Président américain, son probable rival aux présidentielles de 2020, le quinquagénaire Beto O’Rourke, enfant d’El Paso et étoile montante du parti démocrate, a organisé avec des ONG une marche pour la vérité pour répondre « aux mensonges et à la haine par la vérité et une vision ambitieuse et positive pour l’avenir ». Trump a ironisé dans son speech en disant qu’il « n’a pas grand chose pour lui à part son prénom » et ajoutant qu’il n’a pas réussi à réunir plus de 200 ou
300 personnes. Ce rassemblement parallèle visait à dénoncer « l’obsession de Trump sur le mur frontalier et le prisme déformant avec lequel il décrit la vie à El Paso ». Dans son discours sur l’état de l’union, la semaine dernière, Trump avait cité la ville d’El Paso. « Elle avait un taux extrêmement élevé de crimes violents et était considérée comme l’une des villes les plus dangereuses du pays. (…) Depuis qu’une puissante barrière a été mise en place, El Paso est devenue une des villes les plus sûres du pays », avait déclaré Trump.

Cette sortie a d’ailleurs irrité bien des habitants de la ville. Une version qui ne tient pas la route puisque, selon l’AFP, la criminalité a baissé d’environ un tiers entre 1993 et 2006, bien avant la construction de la barrière en 2008-2009. Veronica escobar, élue démocrate, a dénoncé cette « désinformation ». Toujours est-il que Trump essaie par tous les moyens de construire son mur, quitte à déclarer l’état d’urgence. La loi « National Emergencies act » adoptée en 1976 permet au Président d’invoquer une urgence nationale pour accéder à des pouvoirs extraordinaires. Or, au sein même du camp du Président républicain, une telle procédure ne fait pas l’unanimité, sans compter que cela donnera lieu à une bataille politique avec le Parlement et des procédures judiciaires interminables.

Trump accepte de mettre fin au Shutdown sans financement du mur, un revers pour le président américain

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Se trouvant au pied du mur, le président américain Donald Trump a annoncé vendredi soir qu’il soutiendrait un projet de loi de financement à court terme visant à rouvrir les administrations et agences gouvernementales, qui n’inclut pas de fonds pour la construction d’un mur le long de la frontière sud.


Trump, qui a ouvert un nouveau front à l’international, au Venezuela plus précisément, se voit infliger une sévère défaite politique dans son bras de fer avec les Démocrates. Mais rien n’est définitif avec Trump qui peut facilement changer d’avis, et sans état d’âme. Et si les administrations sont rouvertes dans les 24 ou 48h, Trump pourra alors prononcer son discours de l’état de l’union mardi prochain devant le Congrès. Il aura au moins sauvé la face.

Le président américain, Donald Trump, a annoncé qu’il signerait un projet de loi qui ouvrirait les administrations gouvernementales et fédérales pendant trois semaines. Au cours de cette période, a-t-il dit, un comité bipartite de législateurs de la Chambre et du Sénat se réunira pour élaborer une proposition de financement pour la sécurité intérieure. Il a exprimé son optimisme sur le fait que le discours qui en résulterait inclurait des fonds pour son mur de frontière promis depuis longtemps, qui, selon lui, « ne devrait pas être controversé ».

« Je suis très fier d’annoncer aujourd’hui que nous avons conclu un accord pour mettre fin à la fermeture et rouvrir le gouvernement fédéral« , a déclaré Trump.

« Après 36 jours de débats et de discussions animées, j’ai vu suffisamment de démocrates et de républicains; je crois que tout le monde est prêt à mettre de côté l’appartenance partisane et placer la sécurité du peuple américain au premier plan« , a affirmé Trump.

Shutdown : Trump soumet un nouveau plan de sortie, niet des démocrates

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Le président américain Donald Trump a annoncé, samedi soir, dans une allocution en direct de la Maison Blanche que le financement du mur frontalier avec le Mexique se ferait en échange de protections temporaires pour certains immigrants sans-papiers. Il y voit un moyen de sortir du blocage partiel qui durait depuis plusieurs semaines, mais a rapidement été rejeté par les démocrates.


Donald Trump a proposé d’étendre les protections accordées aux bénéficiaires d’une action différée pour les arrivées d’enfants pour trois ans et une prolongation de trois ans du statut protégé pour les détenteurs du statut de protection temporaire en échange de 5 milliards 700 millions de dollars pour son mur.

«Je suis ici pour briser cette impasse et donner au Congrès un moyen d’avancer pour mettre fin à l’arrêt des activités gouvernementales et résoudre la crise à la frontière sud. Si nous réussissons dans cet effort, nous aurons alors les meilleures chances, pour très longtemps, afin de réaliser une véritable réforme bipartisane de l’immigration » a-t-il affirmé tout en soulignant que «les deux parties à Washington doivent simplement se réunir, s’écouter, déposer leur armure, instaurer la confiance, se tourner vers l’autre et trouver des solutions», ajoutant qu’il tentait de «briser le blocage» qui paralyse Washington depuis fin décembre.

Le Shutdown partiel est actuellement à son 29ème jour. Environ le quart des institutions fédérales sont fermées et environ 800 000 fonctionnaires rateront leur deuxième salaire la semaine prochaine, sont en congé ou sont forcés de travailler sans rémunération.


Les discussions entre le président et les dirigeants démocrates du Congrès sont au point mort depuis que le président a quitté une réunion plus tôt ce mois-ci lorsque la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré qu’elle ne discuterait pas du financement du mur de protection.

Du jamais vu: Le président américain interdit de voyage la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi

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Le bras de fer entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, est à son paroxysme. Le dernier feuilleton en date, il y a quelques heures, Donald Trump lui envoie une lettre qui fera certainement date dans les annales des relations entre la Maison Blanche et le Congrès : il la prive carrément d’avion alors qu’elle devait se rendre aujourd’hui en tournée officielle en Europe et au Moyen-Orient.


Attendue en Belgique, en Égypte et en Afghanistan pour des visites officielles prévues de longue date, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, la démocrate Nancy Pelosi a reçu une lettre du président Trump l’invitant à renoncer à cette tournée et la reporter à une date ultérieure pour cause de…Shutdown !

Inimaginable ! Sachant que Nancy Pelosi, en sa qualité de numéro 3 dans l’organisation de l’Etat fédéral, devait emprunter un avion relevant des Forces armées américaines. Et grande fut sa reprise quand elle reçoit le niet catégorique de Trump !

Nancy Pelosi devait partir à 15h heure US, et le président Trump a attendu le tout dernier moment pour lui faire annoncer le retrait de l’avion militaire présidentiel.

Mais le Shutdown est loin d’être la raison de cette tension qui atteint son comble. Hier, Nancy Pelosi demandait au président de reporter le discours annuel sur l’état de l’union «State of the Union » pour cause, justement, de Shutdown, ce à quoi Trump rétorqua par un Tweet recadrant la présidente de la Chambre des représentants lui rappelant qu’elle a bien reçu son salaire malgré l’arrêt technique dans les administrations fédérales et insistant sur l’importance de ce discours en tant que «moment historique » célébré depuis le temps des Pères fondateurs de la Nation.

La «revanche » de Trump ne s’est pas fait attendre. Il prive tout simplement la présidente de la Chambre des représentants…de voyage !

Sahara : La brèche du shutdown ne peut endommager la solidité de l’axe Rabat-Washington

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C’est dans un contexte de crise politique interne sans précédent aux Etats Unis que démocrates et républicains se renvoient la balle depuis près de trois semaines sur fond d’une polémique autour du financement du projet du président Donald Trump visant à construire un mur à la frontière du Mexique. Les démocrates ne veulent pas de ce mur «de la honte» et refusent de le financer alors que le chef de l’Etat tient absolument à l’ériger. C’est pour lui une question de sécurité nationale. Pour ce faire, il a besoin de quelques 5 milliards de dollars de crédits que lui refuse la majorité démocrate à la Chambre des représentants. Par mesure de rétorsion, le président a bloqué toutes les lois présentées par le camp démocrate dont le budget 2019 grâce auquel l’administration peut fonctionner. Ce qui a conduit à une paralysie presque totale de la mécanique administrative du pays, notamment au niveau fédéral. A l’aune de cette lutte intestine, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a présenté un projet de loi de budget qui a fait réagir quelques milieux marocains, en raison d’une clause visant à dissocier les aides octroyées au Sahara de la rubrique Maroc. Aussitôt proposée, aussitôt rejetée par la Maison Blanche et le Sénat, cette disposition était mal formulée, incomplète et, surtout, inapplicable. Une petite manoeuvre avortée de quelques lobbyistes pour profiter de cette brèche du shutdown et justifier leurs honoraires. D’ailleurs, il est dit noir sur blanc dans ce texte que ses dispositions ne permettent, en aucune manière, de tirer des conclusions quelconques sur un hypothétique changement de la position américaine sur la question du Sahara ou, encore moins, sur l’état des relations entre le Maroc et les Etats-Unis.

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Trump Vs. Congrès, un bras de fer qui risque de s’éterniser

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Paralysées faute de fonds de roulement, plusieurs administrations américaines sont en situation de shutdown. Archives nationales, musées, organismes fédéraux, mais aussi des entreprises comme Apple ou Microsoft sont concernées. Depuis plus de douze jours, le congrès refuse de financer les activités gouvernementales alors que Donald Trump, le Président américain, reste intraitable sur la question. Un bras de fer qui a commencé suite à l’entrée en vigueur le 22 décembre dernier de la paralysie budgétaire, après que les démocrates soient devenus majoritaires à la Chambre des représentants à l’issue des élections à mi-mandat de novembre 2018 et qu’ils aient refusé de voter le budget fédéral. Divisé, le Congrès pourrait être la source de bien des tracas pour Donald Trump. Voyant son désir de construire un mur à la frontière mexicaine s’effilocher, ses administrations paralysées, il durcit sa position et promet de faire durer le Shutdown.

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