Au cours de la conférence de presse conjointe tenue par le Chef de la diplomatie marocaine et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Richard Sezibera, Nasser Bourita a saisi ce moment fortement symbolique de la tenue de la première session de la Grande commission mixte Maroc-Rwanda, pour appeler à « dépolluer l’Union africaine des débats stériles, inutiles et en déphasage avec la réalité » concernant le dossier du Sahara marocain.
Ce point de presse a été organisé l’issue de la première session de la Grande commission mixte Maroc-Rwanda, présidée par les deux ministres. Nasser Bourita a salué le rôle « constructif » joué par le Rwanda au sein de l’Union africaine (UA) pour faire prévaloir « l’esprit du réalisme » concernant le dossier du Sahara marocain. Pour sa part, Richard Sezibera a réitéré l’engagement du Rwanda à « faire ce qu’il faut » pour trouver « une solution juste et équitable » à ce conflit artificiel. Le ministre rwandais a également révélé que le Maroc et son pays oeuvrent conjointement pour faire avancer l’agenda de réforme de l’UA et coordonnent leurs actions dans le but de permettre à l’Afrique de faire entendre sa voix au niveau international, pour lancer des projets d’intégration importants et pour doter le continent d’un instrument institutionnel efficace.
Les deux pays sur la même longueur d’ondes
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, M. #Nasser_Bourita a reçu,le mardi 19 mars 2019, son homologue rwandais, M. #Richard_Sezibera, avec lequel il a co-présidé la première session de la commission mixte Maroco-rwandaise.https://t.co/4QQq2hU6hv pic.twitter.com/MC6GeEMxzI
— MAECI Maroc 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) March 19, 2019
Le Chef de la diplomatie rwandaise a tenu à exprimer sa gratitude au roi Mohammed VI pour son appui à l’agenda des réformes de l’Union Africaine défendu par le président rwandais Paul Kagame. Réformes qui ont été initiées durant son mandat à la tête de l’UA. De son côté, Nasser Bourita a mis en exergue l’appréciation du Souverain des actions entreprises par Paul Kagame dans le cadre du processus de réforme de l’UA, pour répondre aux aspirations des États africains et pour que l’UA devienne un instrument efficace de défense des intérêts du continent au niveau régional et international. Il a de même rappelé que les deux pays travaillent ensemble sur un certain nombre de sujets en Afrique.
Twelve agreements were signed today between #Morocco and #Rwanda. pic.twitter.com/MlCjrbMAPr
— Richard Sezibera (@rsezibera) March 19, 2019
Rappelons qu’au terme de la première session de la Grande commission mixte Maroc-Rwanda, les deux parties ont signé 12 nouveaux accords de coopération portant sur divers domaines dont des mémorandums d’entente sur la coopération commerciale, dans le domaine de l’environnement, du développement durable, du tourisme et de la formation des jeunes diplomates ainsi qu’un protocole d’accord industriel.
Foreign Affairs Minister, Dr. Richard Sezibera, is in Morocco where he met a number of Morrocan officials and Rwandan students studying in Morocco.
Sezibera is in Morocco to strengthen the bilateral and economic partnership between Rwanda and Morocco. pic.twitter.com/tfy56EyhGN
— The New Times (Rwanda) (@NewTimesRwanda) March 18, 2019
Durant sa visite au royaume, le ministre rwandais des Affaires étrangères a rencontré plusieurs officiels marocains. Outre Nasser Bourita, Richard Sezibera a été reçu par le Chef de Gouvernement, Saad Eddine El Othmani, Le Président de la Chambre des Représentants, Habib El Malki, la Secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, Rakiya Faidoul Eddarhem et le ministre de la Santé, Anass Doukkali. Le responsable rwandais a également tenu à rencontrer la communauté des étudiants de son pays au Maroc.
Rarement un président africain, n’a été aussi disponible et aussi accessible dans un événement économique que ne l’a été, le charismatique, Président de la Sierra Leon, Julius Maada Bio. L’ex-putschiste qui a rendu le pouvoir aux civils dans son pays, a marqué la 6e édition du Forum International Afrique Développement par son engagement pour l’intégration économique africaine et son ouverture et son dynamisme dans l’établissement de liens avec les opérateurs économiques marocains.
Deux marocains figurent parmi les 157 victimes du crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines qui effectuait la liaison Addis-Abeba – Nairobi, survenu le dimanche 10 Mars. Il s’agit d’El Hassan Sayouty, enseignant-chercheur à l’université Hassan II de Casablanca et Chihab Ben Ahmed, directeur régional de l’environnement de la région Drâa-Tafilal.
Après l’échec de la rencontre du 9 mars dernier entre Saïd Amzazi et les syndicats les plus représentatifs qui n’a abouti à aucun accord, mais à une série de propositions. Chose qui a irrité les enseignants contractuels. La Coordination nationale des enseignants des AREF a décidé de prolonger le mouvement de grève d’une semaine.
Les propositions soumises par Saïd Amzazi aux syndicats devraient entrer rapidement en vigueur et de manière irréversible. Le ministre de tutelle a indiqué que chaque académie régionale recrutera et gèrera ses effectifs selon ses besoins et ses moyens. Les enseignants contractuels ne seront plus sous contrats. « Ils seront intégrés aux académies régionales, au même titre et dans les mêmes conditions que les effectifs de n’importe quel établissement public avec les mêmes avantages. Ils ne seront donc pas fonctionnaires. », indique un communiqué du département de l’Education nationale. Cette offre du gouvernement n’a pas plu aux syndicats présents lors de la réunion. Dans la nuit du samedi au dimanche, ils ont publié un communiqué annonçant leur désaccord avec le gouvernement et s’accrochent à leur devise « l’intégration à la fonction publique ou le blocage ».
اقتراحات الحكومة بشأن وضعية الأساتذة أطر الأكاديميات تروم تجويد التوظيف بموجب عقودhttps://t.co/r4aUpszgmy
Cadres des AREF: Les propositions du gouvernement visent à rehausser la qualité du recrutement par contrathttps://t.co/s3NNjXLZhD#Contractualisation #التعاقد pic.twitter.com/EvPj3BCCCC— Agence MAP (@MAP_Information) March 10, 2019
Des concessions gouvernementales jugées insuffisantes
Près de 55.000 enseignants contractuels et des 15.000 autres en cours de formation sont concernés. Le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi a souligné que les propositions du gouvernement concernant le statut des AREF visent à rehausser la qualité du recrutement par contrat. Il a ajouté que ces propositions visent à améliorer le statut actuel basé sur le recrutement par contrat, en migrant vers une situation réglementaire similaire à celle des fonctionnaires soumis au statut particulier du personnel de l’Education nationale et ce, dans le cadre du recrutement par les AREF. M. Amzazi a affirmé que les propositions du gouvernement portent sur les axes de l’amendement des dispositions du statut des cadres des AREF et les droits qui y seront incorporés, ainsi que sur l’adoption de ces amendements. Il a précisé que l’axe d’amendement du statut concerne, notamment, l’abandon du système contractuel et la résiliation du contrat, qui n’est plus en vigueur. Plusieurs avantages dédiés aux fonctionnaires seront accordés au personnel des AREF y compris le droit à l’avancement de grade et d’échelle tout au long de leur carrière. Quelque temps avant la dite réunion, le Chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani avait affirmé à la MAP, que l’Exécutif est soucieux de « fournir les conditions de stabilité et de sécurité professionnelles à ces enseignants », à l’instar de leurs collègues régis par le statut du ministère de l’Education nationale. Il a émis l’espoir de voir ce dialogue déboucher sur des résultats « positifs ».
Au terme de la rencontre, tenue avec les représentants du Syndicat national de l’enseignement, de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’enseignement, de la Fédération autonome de l’enseignement et de la Fédération nationale de l’enseignement, M. Amzazi a assuré que les amendements nécessaires seront adoptés lors d’une session extraordinaire des conseils d’administration des AREF, prévue incessamment. Le gouvernement voit dans le recrutement régional un choix stratégique, inscrit dans le cadre de l’implémentation de la régionalisation avancée. Dans un communiqué, le ministère a affirmé veiller « à assurer aux cadres des AREF les conditions adéquates de stabilité et de motivation, au service de l’intérêt supérieur des élèves », tout en se déclarant disposé à poursuivre le dialogue avec les syndicats. Selon toute vraisemblance, ces bonnes intentions ne semblent pas contenter les contractuels ? Le bras de fer promet de continuer entre le ministère et les grévistes.
La ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, effectuera une visite de travail de deux jours au Maroc du 17 au 18 février. Cette visite « poursuit l’objectif de l’Inde de renforcer son dialogue avec le royaume et sera l’occasion de mener des discussions approfondies sur des questions bilatérales, régionales et mondiales », a annoncé, ce jeudi après-midi, le ministère indien sur son portail officiel.
Lors de son séjour marocain, la responsable indienne devrait être reçue en audience par le roi Mohammed VI. Elle aura par ailleurs des entretiens avec son homologue Nasser Bourita mais également avec Saad Eddine El Othmani, le chef du gouvernement, et Habib El Malki, président de la Chambre des représentants.
@MEAIndia Press Release :
Visit of External Affairs Minister @SushmaSwaraj to Bulgaria, Morocco and Spainhttps://t.co/Ysj4sOzqTX— Indian Diplomacy (@IndianDiplomacy) February 14, 2019
A cette occasion, trois protocoles d’accord de coopération dans les domaines de l’habitat, des établissements sociaux, de la jeunesse et de la lutte contre le terrorisme devraient être signés.
Sushma Swaraj rencontrera aussi la communauté indienne basée à Rabat.
Il est à signaler que la visite de la ministre indienne des Affaires étrangères entre dans le cadre d’une tournée de quatre jours qui la conduira d’abord en Bulgarie, puis au Maroc et s’achèvera en Espagne.
Le programme de la visite que comptent effectuer le duc et la duchesse de Sussex au Maroc du 23 au 25 février courant a été dévoilé ce lundi après-midi par le site britannique cheatsheet. Le prince Harry et son épouse Meghan Markle se rendent au Maroc dans le cadre d’une mission pour le compte du gouvernement britannique laisse-t-on entendre à Londres. Ils y seront reçus par les plus hautes autorités du royaume chérifien.
Meghan Markle to visit Morocco at seven months pregnant with Prince Harry https://t.co/9PmHOKxPIN
— AOL Entertainment (@AOLEntertain) February 10, 2019
Un porte-parole du palais de Kensington a expliqué au site people cheatsheet que la visite « s’appuiera sur les relations étroites existant entre le Royaume-Uni et le Maroc. Le duc et la duchesse se réjouissent de cette visite qui mettra en exergue les rôles vitaux que jouent l’éducation des filles et l’autonomisation des jeunes dans le Maroc moderne, et qui le façonnent.»
Au cours de leurs deux journées au Maroc, le prince Harry et Meghan Markle seront reçus par le roi Mohammed VI ainsi que par le chef du gouvernement, Saad-Eddine El Othmani. Le duc et la duchesse de Sussex visiteront également les principaux sites touristiques du royaume.
Malgré sa grossesse, la duchesse de Sussex, Meghan Markle, a tenu à effectuer ce voyage officiel au Maroc aux côtés de son époux. Les causes relevant de l’éducation et concernant les jeunes lui tiennent à cœur, précise le journal anglais.
Sur ce registre, cheatsheet rappelle que lors de la visite de l’ancienne Première Dame américaine, Michelle Obama avait déclaré au sujet de l’éducation des jeunes femmes au Maroc «que le Maroc avait fait d’énormes progrès en matière d’éducation, et que presque toutes les filles y vont à l’école primaire… mais beaucoup d’entre elles quittent l’école précocement et seulement 14% des filles dans les zones rurales marocaines vont au lycée».
Féministe passionnée, Meghan Markle porte un intérêt particulier à l’éducation des femmes et des filles à travers le monde.
Sous le thème “Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées: vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique”, le 32ème Sommet de l’Union africaine se tient les 10 et 11 février dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. L’on s’attend à ce qu’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et d’organisations internationales y participent. Saad Eddine El Othmani chef du gouvernement, conduira sur instruction du roi Mohammed VI la délégation marocaine. On annonce également la participation du Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, celui de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, Federica Mogherini, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le patron de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina ainsi que Bill Gates.
Le Conseil de gouvernement qui devait initialement se tenir ce vendredi a été reporté à une date ultérieure, annonce le Département du Chef du gouvernement dans un communiqué.
Le Conseil devait examiner trois projets de loi relatifs respectivement à la tutelle administrative sur les communautés soulaliyates et à la gestion de leurs biens, à la délimitation administrative des terres des communautés soulaliyates et aux terres collectives situées dans les périmètres d’irrigation.
La réunion devait également examiner des propositions de nomination à de hautes fonctions, conformément à l’article 92 de la Constitution.
MAP