fbpx

L’Iran et les Émirats arabes unis fourniront des sous-marins à Israël

Partager

Israël a commandé pour 1,2 milliard de dollars trois sous-marins de classe Dolphin au groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) sous actionnariat de l’Iran Foreign Investment Company. Iran Foreign Investment Company, la compagnie publique iranienne qui gère les capitaux investis dans des entreprises étrangères, détient une participation de 4,5% dans le groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems, et les sous-marins commandés par Israël à ce groupe, susceptibles d’être équipés avec des missiles nucléaires, sont destinés avant tout à des missions d’espionnage au large des côtes iraniennes ou à des attaques en cas de guerre nucléaire entre les deux pays.

Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, lors d'une réunion de la commission des finances du Knesset le mardi 6 décembre 2016
Le ministre de la Défense, Avigdor Liberman, lors d’une réunion de la commission des finances du Knesset le mardi 6 décembre 2016

Les trois engins commandés pour un coût total de 1,2 milliard d’euros doivent remplacer à terme les sous-marins les plus âgés de la flotte israélienne. Ils appartiennent à la classe Dolphin, comme les cinq autres préalablement construits en Allemagne et déjà livrés par cette dernière. Un sixième doit être livré prochainement.

D’autre part, c’est une société basée aux Emirats Arabes Unis (Abu Dhabi MAR) qui a été contactée pour aider à construire des navires de guerre pour la marine israélienne.

L'INS Rahav, classe Dolphin du constructeur allemand ThyssenKrupp, en partance du port allemand de Kiel vers Haïfa, le 17 décembre 2015
L’INS Rahav, classe Dolphin du constructeur allemand ThyssenKrupp, en partance du port allemand de Kiel vers Haïfa, le 17 décembre 2015

Rappelons qu’en 2009 déjà, Abu Dhabi MAR et ThyssenKrupp Marine Systems avaient entamé des pourparlers sur un accord de coopération à long terme avec Israël, lequel a été signé en avril 2010 sans jamais citer la participation de la société iranienne Iran Foreign Investment Company.

En Israël, l’affaire a un retentissement tel que le premier ministre Benyamin Netanyahu est menacé de perdre son poste.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

- Advertisement -