Après sa mise en examen pour « génocide et crimes contre l’humanité », Brahim Ghali Leader des séparatistes du #Polisario renonce à voyager en #Espagne où il avait l’intention de se rendre aujourd’hui pour participer, pendant le weekend, à une conférence à Barcelone.
La presse algérienne prise de court par cette décision de la justice espagnol, a relayé la déception d’Alger quant au choix du nouveau leader des separatistes: « Le Front Polisario savait qu’il courait un risque en portant à sa tête, et à celle de la RASD, Brahim Ghali. Il l’a malgré tout fait en juillet 2016. Il en paye aujourd’hui les premières conséquences. »
Pour rappel, José de la Mata, un juge d’instruction de l’Audience nationale, la plus haute instance pénale d’Espagne, a decidé ce lundi de mettre à nouveau en examen Brahim Ghali, ainsi que 24 autres responsables du Polisario et trois officiers algériens, et de les citer à comparaître devant le tribunal, le 19 novembre courant en tant qu’accusé, dans le cadre des poursuites ouvertes suite à la plainte déposée en 2007 contre lui et d’autres membres du Polisario pour « crimes contre l’humanité, tortures, génocide et séquestration ».