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Le discours royal devant le CCG, une expression de fermeté rassurante au plus haut niveau

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Dans cette présente note, M. Brahim Fassi-Fihri (1), met en exergue l’importance politique et historique du discours royal prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI devant le Conseil de la Coopération du Golfe. L’auteur y met l’accent sur la profondeur et le sens du message de fermeté voulu et véhiculé par le Souverain lors de ce discours et les leçons géopolitiques qu’il faut en tirer.

SM le Roi Mohammed VI, a donné le ton et a rappelé avec force la posture et la position du Royaume, dans son Discours prononcé, lors du 1er Sommet Maroc-CCG, face aux agissements partiaux du Secrétariat des Nations Unies et face aux manœuvres des adversaires de notre intégrité territoriale. SM le Roi a recadré avec fermeté le SG de l’ONU, en rappelant son inadmissible absence de neutralité tout en mettant en avant sa méconnaissance évidente de la question du Sahara. Cette nouvelle expression au plus Haut niveau, de la fermeté rassurante, dont fait preuve le Royaume lorsque ses intérêts supérieurs sont menacés, intervient au meilleur moment, puisque le SG de l’ONU, tente à travers son Rapport d’influencer les membres du Conseil de Sécurité. Certains médias ont qualifié ce Rapport d’équilibré, cependant, à la lecture de la version définitive présentée aujourd’hui, il apparait sur le fond, tendancieux et hostile au Maroc.

Le Rapport, et notamment les paragraphes 91, 95 et 96 viennent confirmer que le SG, cherche, comme le souhaitent le Polisario et l’Algérie, à définir de nouveaux paramètres de négociation.

En effet, est-il acceptable de laisser dire au SG de l’ONU, que la situation de précarité dans les camps de Tindouf est due à la “privation” des populations séquestrées à l’accès aux ressources naturelles du Sahara?

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Par ailleurs, comment ne pas réagir au fait que les 18 paragraphes consacrés aux Droits de l’Homme, minimisent les actions menées par le Maroc, pourtant mises en avant dans les dernières résolutions du Conseil de Sécurité?

De plus, comment occulter le fait que le SG de l’ONU exagère l’impact de la décision du Maroc de supprimer la composante politique et une partie de la composante civile de la Minurso, sur le fonctionnement de sa composante militaire, alors que celle-ci agit tout à fait normalement?

Comment, également, permettre à ce dernier de créer une honteuse confusion entre le départ des 84 agents de la Minurso et l’instabilité de la région ?

Comment, enfin, accepter que le SG mettent sur le même pied d’égalité l’Initiative marocaine d’autonomie, jugée sérieuse et crédible par toutes les résolution du CS depuis avril 2007, avec la proposition du Polisario ?

Le Rapport, et notamment les paragraphes 91, 95 et 96 viennent confirmer que le SG, cherche, comme le souhaitent le Polisario et l’Algérie, à définir de nouveaux paramètres de négociation.

Les mots de SM le Roi, devant les membres du CCG, représentent donc une réponse idéale au contenu du Rapport et aux agissements du Secrétariat de l’ONU. Le Souverain, dont les propos ont marqué les esprits, a tenu judicieusement à démontrer que le mois d’avril, qui coïncide avec les échéances onusiennes sur la question du Sahara, est un épouvantail que certaines parties utilisent contre le Maroc, comme moyen de “pression ou d’extorsion”.

GCCMOR
1er Sommet Maroc Pays du Golfe
Le soutien fort et clair apporté par les 6 pays membres du CCG, à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, est un acquis considérable pour le Maroc et constitue un puissant encouragement aux efforts menés pour la résolution de ce différend régional. Nul doute, que la solidarité exprimée par tous les pays membres du CCG, encouragera d’autres partenaires du Maroc, à affirmer leur appui au Royaume.


 

(1) M. Brahim Fassi Fihri est le président fondateur de l’Institut Amadeus. Lauréat en sciences politiques de l’Université de Montréal, il fonde en 2008 ce Think Tank, dont il deviendra le président. L’Institut Amadeus est classé 13e Think Tank dans la région MENA et 6e du Monde Arabe.

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