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Rien ne va plus à la tête de la diplomatie marocaine

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L’agenda des trois ministres à la tête de la diplomatie marocaine est très chargé. Alors que Nasser Bourita était attendu à Rome pour représenter le Maroc à une réunion interministérielle Italie-Afrique, son «collègue» Mohcine Jazouli, ministre délégué à la Coopération africaine, était, de son côté, censé assister à l’événement de 2M, les «Panafricaines » organisé à Casablanca, pendant que Mounia Boucetta doit se rendre prochainement à Séoul à la tête d’une forte délégation pour assister à la haute commission mixte Maroc-Corée du Sud.

Si Mounia Boucetta fait généralement profil bas et ne soulève aucune vague, excepté le scandale de Valyans à qui elle avait soumis un marché de 3 millions de dirhams en gré à gré pendant que Mohcine Jazouli dirigeait ce cabinet conseil, ce dernier a toujours du mal à trouver ses marques dans son département. Il faut dire aussi que Nasser Bourita ne lui laisse presque aucune marge de manœuvre.

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Le dernier incident en date s’est produit ce vendredi quand, contre toute attente, c’est Nasser Bourita qui s’est présenté à la réunion des Panafricaines alors que tout le monde attendait Jazouli. D’ailleurs, ce dernier avait préparé tout un discours à l’occasion qu’il a, par grande maladresse, fait fuiter à une certaine presse qu’elle a, par une maladresse plus grande, publié sans attendre qu’il soit prononcé.

Le hic, c’est que Bourita était à l’affût. En effet, le chef de la diplomatie marocaine qui, de notoriété publique, ne tient pas Hassan Abouyoub dans son cœur, ne voulait pas le croiser à Rome et a préféré envoyer Jazouli dans la capitale italienne pour y représenter le Maroc au sommet Italie-Afrique.

De plus, Bourita qui est en grave déficit d’image, a préféré éviter l’ambassadeur du Maroc à Rome pour assister aux «Panafricaines» largement couvert par la presse locale, régionale, continentale et internationale où il a déroulé un discours fleuve sans aucun lien avec celui qu’a fait fuiter Jazouli à la presse.

D’ailleurs, le voyage de Jazouli à Rome est passé inaperçu pendant que Bourita occupait tout l’espace médiatique de la journée. Et pendant que les adversaires de la nation nous attendent au tournant à New York, à Bruxelles, à Genève et à Strasbourg, le duo à la tête de notre diplomatie se chamaille pour quelques coups de projecteurs.

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