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Etats-unis - Page 3

L’armée américaine abandonne le port du masque au Pentagone

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L’armée américaine a déclaré mercredi 2 mars qu’elle n’exigeait plus le port de masques à l’intérieur des bâtiments du Pentagone, suite aux nouvelles directives sur le COVID-19 émises par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

À compter de ce mercredi, les masques ne sont plus requis à l’intérieur du Pentagone, selon un communiqué du ministère de la Défense. «Les personnes peuvent porter un masque si elles le souhaitent».

En outre, le Pentagone – où travaillent environ 20 000 employés militaires et civils – a abaissé son niveau de protection de la santé dans le bâtiment à «Bravo», ce qui permet un taux d’occupation de 50 % dans le bâtiment ainsi que «plus d’options pour s’asseoir dans l’aire de restauration».

L’annonce du Pentagone fait suite à des mesures similaires prises par la Maison-Blanche. D’ailleurs, les législateurs n’ont pour la plupart pas porté de masque lorsqu’ils ont assisté au premier discours sur l’état de l’Union prononcé par le président Biden au Capitole mardi soir.

La Chambre des représentants a rendu, ce mardi, le port du masque facultatif dans tout le complexe du Capitole, quel que soit le statut vaccinal, tandis que la Maison Blanche a mis fin à l’obligation de porter un masque pour les employés entièrement vaccinés.

Ces décisions interviennent après que le CDC a assoupli vendredi dernier sa recommandation de porter un masque pour la plupart des Américains, en indiquant que les personnes vivant dans des communautés où les niveaux de COVID-19 sont « faibles » ou « moyens » n’ont pas besoin de se couvrir le visage.

La région de Washington, D.C., se situe au «niveau vert», selon les mesures du CDC, ce qui signifie que la transmission du COVID-19 est faible.

Japon : «Accueillir des armes nucléaires américaines est totalement inacceptable»

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Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré lundi qu’il était totalement «inacceptable» pour le Japon de conclure un accord de partage nucléaire avec les États-Unis, rejetant l’idée que le Japon puisse accueillir des armes nucléaires américaines.

Après l’appel lancé par l’ancien Premier ministre Shinzo Abe un jour plus tôt pour discuter de l’option du partage nucléaire, Fumio Kishida a déclaré au Parlement : «C’est inacceptable étant donné la position de notre pays qui consiste à maintenir les trois principes non nucléaires.»

Le Japon a respecté ses trois principes de non production, de non possession et de non autorisation d’armes nucléaires sur son territoire. Ces principes ont été inspirés par les bombardements atomiques dévastateurs des villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le premier ministre japonais dont la circonscription se trouve à Hiroshima, est un partisan de la prolifération non nucléaire et a fait connaître son espoir d’un monde exempt d’armes nucléaires.

«La famille du Premier ministre japonais Fumio Kishida est originaire d’Hiroshima, qui, avec Nagasaki, a connu les ravages de la guerre nucléaire.» écrit sur twitter Hiroko Tabuchi, une journaliste du New York Times.

Les États-Unis expulsent 12 diplomates russes de l’ONU pour espionnage

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Les États-Unis ont demandé à 12 diplomates russes des Nations unies de quitter le territoire américain, les accusant d’«activités d’espionnage», alors que la Russie poursuit son attaque contre l’Ukraine.

Les diplomates russes ont été priés de partir en raison de leur engagement présumé dans des «activités qui n’étaient pas conformes à leurs responsabilités et obligations en tant que diplomates», a déclaré l’ambassadeur Richard Mills, représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU lundi après-midi.

L’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rétorqué que l’explication de Mills concernant les expulsions n’était «pas satisfaisante».

Les expulsions diplomatiques ont été annoncées moins d’une semaine après le début de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine, bien que les États-Unis aient déclaré que cette mesure était en préparation depuis plusieurs mois.

La semaine dernière, les États-Unis ont expulsé le diplomate ayant le deuxième plus haut rang dans l’ambassade de Russie à Washington en réponse à l’expulsion par Moscou du deuxième plus haut diplomate américain à Moscou plus tôt durant l’année. Le département d’État américain a annoncé cette expulsion dans les heures qui ont suivi le début des bombardements et de l’invasion de l’Ukraine par le Russie.

La mission américaine auprès de l’ONU a également déclaré dans un communiqué que les 12 diplomates russes étaient «des agents de renseignement qui ont abusé de leurs privilèges de résidence aux États-Unis en se livrant à des activités d’espionnage qui nuisent à notre sécurité nationale

«Nous prenons cette mesure conformément à l’accord de siège. L’action d’aujourd’hui était en préparation depuis plusieurs mois», a déclaré Olivia Alair Dalton, porte-parole de la mission américaine.

Vassily Nebenzia, représentant permanent de la Russie à l’ONU a annoncé la nouvelle de ces expulsions lors d’un point de presse organisé aux Nations unies lundi après-midi.

Il a déclaré qu’il ne savait pas quels étaient les 12 diplomates parmi ceux qui avaient été priés de partir, mais a indiqué que des représentants américains s’étaient rendus à la mission russe auprès de l’ONU et avaient remis une lettre exigeant qu’ils quittent le pays avant le 7 mars.

«Je viens d’être informé que les autorités américaines ont entrepris une nouvelle action hostile à l’encontre de la mission russe auprès des Nations unies, en violation flagrante des engagements qu’elles ont pris dans le cadre de l’accord avec le pays hôte», a déclaré Nebenzia aux journalistes. « »Ils viennent de se présenter à la Mission russe et nous ont remis une note nous ordonnant de faire ce qu’ils exigent».

Les États-Unis en colère devant la mollesse d’Israël face à la Russie au Conseil de Sécurité

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Peu après que la Russie eut opposé son veto à la résolution condamnant l’invasion de l’Ukraine, ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield a envoyé un message au Représentant permanent d’Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan indiquant que l’administration Biden« était déçue de la conduite d’Israël». L’information a été rapportée par le site d’information israélien Walla! citant de hauts responsables israéliens. Cet incident vient contredire l’affirmation du premier ministre Bennett et son chef de la diplomatie Lapid selon laquelle les États-Unis comprenaient la position d’Israël face au conflit ukrainien.

L’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, a protesté auprès de son homologie israélien Gilad Erdan au sujet du refus d’Israël de soutenir la résolution que les États-Unis ont conduit au vote au Conseil de sécurité de l’ONU vendredi soir condamnant l’invasion russe de l’Ukraine.

Ce sont des hauts responsables israéliens qui ont ont révélé cette information au au journaliste israélien Barak Ravid du site d’information Walla!. La même source rappelle que la semaine dernière, le bureau du Premier ministre et le ministère des Affaires étrangères israéliens ont déclaré que les États-Unis comprenaient la position de l’Etat hébreu et n’avaient pas fait pression sur le gouvernement pour adopter quelconque position sur l’invasion russe de l’Ukraine. Mais les révélation de ce dimanche soir prouvent tout le contraire. Il s’avère donc que dans les coulisses, il y avait bel et bien une pression américaine et un mécontentement de la part du gouvernement Biden envers la conduite israélienne.

Israël a annoncé son soutien à l’Ukraine «sans évoquer la Russie»

Le ministère des Affaires étrangères avait déclaré dans un communiqué officiel pour la première fois depuis l’invasion russe de l’est de l’Ukraine, le 23 février dernier, «qu’Israël partageait l’inquiétude internationale concernant les mesures prises dans l’est de l’Ukraine». Et d’ajouter «qu’Israël soutenait l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine, et est prêt à transférer une aide humanitaire immédiate à l’Ukraine».

Le mot Russie n’a pas été mentionné dans la déclaration du ministère des Affaires étrangères.

Israël refuse d’exprimer son soutien à la condamnation de l’invasion russe de l’ONU

Israël a refusé de soutenir une résolution du Conseil de sécurité des États-Unis appelant la condamnation l’invasion de l’Ukraine par la Russie à envahir la Russie.

Israël a refusé d’exprimer son soutien à la résolution du Conseil de sécurité des États-Unis visant à condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, malgré la demande du président Joe Biden.

Malgré qu’Israël n’est pas membre du Conseil de sécurité des Nations unies, les États-Unis l’ont approché, ainsi que des dizaines d’autres pays, pour leur demander de se joindre à la résolution en qualité de «demoiselles d’honneur», c’est-à-dire de l’a signer et d’exprimer publiquement leur soutien sans voter.

«Israël a traîné les pieds et n’a donné aucune réponse claire aux Américains jusqu’à vendredi minuit, lorsque la réunion du Conseil de sécurité a commencé» a écrit Walla!

Contrairement à Israël, plus de 80 pays qui ne sont pas membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont exprimé leur soutien à la résolution américaine. Lors du vote, 11 membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la condamnation de la Russie. Trois pays – la Chine, l’Inde et les Émirats arabes unis – se sont abstenus. La décision.

La semaine prochaine, l’Assemblée générale des Nations unies devrait se prononcer sur une décision de condamnation similaire. La Russie n’ayant pas de droit de veto à l’Assemblée générale des Nations unies, la proposition de condamnation devrait être adoptée à une large majorité. On estime qu’Israël n’aura pas d’autre choix que de voter en faveur de la décision lorsqu’elle sera soumise au vote de l’Assemblée générale des Nations unies.

«Notre vote n’aurait servi et nous avons un ensemble de contraintes»

Un responsable du ministère des Affaires étrangères a déclaré à Walla ! « Israël a décidé de ne pas rejoindre la liste des pays votant la décision du Conseil de sécurité. Israël n’est pas membre du Conseil de sécurité et c’est une décision qui ne passera de toute façon pas en raison du veto russe. La position d’Israël sur le conflit en Ukraine est claire et sera reflétée dans l’arène de l’ONU».
«Nous avons clairement fait savoir aux Alliés que nous nous opposons à la démarche russe telle qu’elle est exprimée dans les déclarations du ministre des Affaires étrangères et nous avons un ensemble de contraintes dont ils sont parfaitement conscients», a-t-il conclut.

Live – Donald Trump fait son grand retour en public samedi lors du rassemblement annuel des conservateurs, CPAC

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Donald Trump s’est exprimé lors de l’événement CPAC à Orlando, et a commencé son discours en dénonçant la gauche radicale comme «pathétique». Le thème de la conférence de cette année est «Awake Not Woke», référence à la woke culture. Huit mois avant les élections de mi-mandat, les thèmes républicains classqiues tels que la baisse des impôts et une politique étrangère musclée ont été relégués au second plan, au profit de l’idée que l’Amérique recule dans une dystopie woke déclenchée par les élites libérales.

Donald Trump a interrompu son discours à plusieurs reprises pour permettre aux chants de la foule «USA» et «quatre années de plus» de s’éteindre, tandis que le public a également hué les membres des médias présents sur place.

L’ancien président Trump s’en prend également à Joe Biden dans son discours à la CPAC, après avoir fortement critiqué le président actuel cette semaine à la suite de la déclaration de guerre de Vladimir Poutine en Ukraine.

Joe Biden a annoncé une série de sanctions contre la Russie cette semaine, mais ses détracteurs l’ont accusé d’être «faible» et de ne pas faire assez pour stopper l’avancée de Poutine.

En début de semaine, avant le début de l’attaque russe, Donald Trump a fait l’éloge du plan «génial» de Poutine pour envahir l’Ukraine, mais a déclaré que cela ne se serait jamais produit sous sa direction.

«Voici un gars qui est très avisé… Je le connais très bien. Très, très bien», a déclaré Trump sur un podcast conservateur.

C’est quoi le CPAC ?

La CPAC a vu le jour en 1974 et est présentée comme le plus grand et le plus influent rassemblement de conservateurs au monde.

La convention rassemble des milliers de militants pour écouter des tables rondes et parler de politique.

Selon le site officiel de la CPAC, il s’agit du troisième événement politique et de presse de l’année, derrière le State of the Union et le White House Correspondents’ Dinner.

Trump a servi un assortiment de McDonald’s et de coca light lors de sa soirée VIP CPAC

L’ancien président Donald Trump a offert à une liste exclusive d’invités réunis pour la conférence conservatrice son festin préféré, composé de coca light et de fast-food.

Trump a offert différents types de hamburgers McDonald’s dans une pièce faiblement éclairée. On leur propose également du Coca-Cola light, une boisson que Trump demandait en appuyant sur un bouton lorsqu’il travaillait dans le Bureau ovale.

Trump : Le président ukrainien dit que je n’ai «rien fait de mal»

Trump affirme que Volodymyr Zelenskyy, président de l’Ukraine, a dit que Trump n’a «rien fait de mal».

Trump a été accusé d’avoir essayé de faire pression sur l’Ukraine pour qu’elle enquête sur son rival politique Joe Biden, ce qui a conduit à l’une de ses deux enquêtes de destitution.

Trump s’en prend à Biden sous les acclamations de la foule

La foule de la CPAC a scandé «quatre ans de plus» lorsque Trump a mentionné la présidence.

«Le président est un représentant tellement important», a déclaré Trump.

«Psychologiquement, c’est tellement important pour notre pays».

«Vous devez montrer votre force au monde extérieur ou ils vous marcheront dessus.»

Il a également déclaré que l’administration Biden a fait plus de dégâts que «les cinq pires présidents de l’histoire».

Trump impute le «désastre» ukrainien à une «élection truquée»

«Nous prions pour le peuple fier de l’Ukraine. Que Dieu les bénisse tous», a déclaré Trump.

«Cette horrible catastrophe ne serait jamais arrivée si notre élection n’était pas truquée et si j’étais le président», a-t-il ajouté.

«Je me présente comme le seul président du 21e siècle sous la direction duquel la Russie n’a pas envahi un autre pays», s’est vanté Trump.

Trump dénonce une réponse «stupide» à la crise ukrainienne

Trump a averti que le retrait «pathétique» des États-Unis d’Afghanistan indique que les efforts militaires américains en Ukraine se termineront mal.

«Hier, des journalistes m’ont demandé si Vladimir Poutine est intelligent. J’ai répondu ‘bien sûr, il est intelligent’, ce à quoi j’ai été accueilli par c’est une chose si terrible à dire».

Il a ensuite déclaré que Poutine se joue de Biden «comme d’un tambour».

«Le problème n’est pas que Poutine est intelligent, bien sûr qu’il est intelligent. Le vrai problème, c’est que nos dirigeants sont bêtes, tellement bêtes.»

Trump fait une blague sur le réchauffement climatique

Tout en critiquant la politique énergétique de Biden, Trump a déclaré que parler du réchauffement climatique était «déconnecté de la réalité».

«Nous avons un monde qui est prêt à exploser et à se désintégrer à cause de l’énergie et il parle du réchauffement climatique», a-t-il dit.

«Il s’inquiète de la montée des océans au cours des 300 prochaines années… ce qui vous donne un peu plus de propriétés en bord de mer», a plaisanté Trump.

«Il ne pense pas au réchauffement nucléaire. Il pense à d’autres types d’avertissement».

Trump compare la  » crise  » frontalière américaine à une guerre

Utilisant l’invasion russe de l’Ukraine comme point d’entrée, Trump a pivoté pour parler des «échecs» de Biden en matière de sécurité des frontières américaines.

«Sous la direction de Joe Biden, nous sommes en train de perdre notre pays de la même manière que si nous l’avions perdu dans une guerre», a déclaré Trump.

Il a accusé les dirigeants américains d’exposer leur hypocrisie, considérant les frontières de l’Ukraine comme «sacrées» alors qu’aux États-Unis, «nous avons des gens qui entrent dans notre pays et que nous ne voulons pas.»

Trump fait l’éloge du «convoi de la liberté» au Canada

M. Trump a qualifié l’ALENA de « pire accord commercial jamais conclu » et a déclaré qu’il incombait à l’Amérique de défendre la démocratie canadienne.

Si les démocrates veulent vraiment «regarder à l’étranger et se battre pour ce qu’ils veulent, ils devraient commencer par la démocratie qui est menacée juste à côté».

«Il s’agit du Canada.»

Il a poursuivi en disant que les camionneurs faisant partie du «convoi de la liberté» canadien sont des victimes de la «tyrannie» accusées de «crimes bidons».

«Ils sont pourchassés comme des ennemis de leur propre gouvernement», a-t-il accusé. «Soit vous êtes avec les camionneurs pacifiques, soit vous êtes avec les fascistes de gauche».

Trump déclare l’urgence Covid «terminée»

«Ici même, dans notre propre nation, il est plus que temps de déclarer l’indépendance de chaque mandat Covid», a déclaré Trump.

«Dès que cela s’est produit, j’ai laissé les gouverneurs prendre cette décision».

«Je peux vous dire que les gouverneurs républicains se sont bien débrouillés, merci.»

Il a appelé le public à voter contre les politiciens de «gauche radicale» qui soutiennent les mandats de santé publique.

«D’une seule voix, les Américains doivent dire que l’urgence est terminée».

Trump qualifie le «comité du 6 janvier» de «diabolique» et «corrompu»

Trump a déclaré que le comité du 6 janvier est «corrompu» et a qualifié ses efforts d’enquête «maléfique et démente».

«Ils utilisent la big tech pour vous censurer, ils utilisent l’État profond pour vous espionner», a-t-il énuméré. «Ils truquent les élections pour vous priver de vos droits, vous détruire et ruiner vos vies».

«Pendant tout ce temps, ils prétendent comme si c’était eux qui défendaient la démocratie… C’est un tas de conneries, voilà ce que c’est.»

«Le marais de Washington sait que nous venons briser leur emprise sur le pouvoir pour toujours.»

Le «Comité du 6 janvier» est le nom de la commission parlementaire américaine chargée de faire la lumière sur l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021.

La Cour suprême est « terrifiée » par la gauche

Parlant de la Cour suprême, Trump a déclaré que les juges se sentent sous pression pour être «politiquement corrects».

«Ils sont terrifiés par la gauche radicale», a-t-il accusé.

Le gouvernement républicain devrait s’assurer que la Chine « respecte les accords »

Sous la direction des Républicains, les États-Unis imposeront de lourdes amendes et des droits de douane à la Chine, a déclaré Trump.

«Nous ferons payer à la Chine des billions de dollars pour avoir lâché le virus sur le monde», a déclaré Trump.

Il a également déclaré que sous la direction des Républicains, l’Amérique «fera la chose tarifaire, nous n’avons pas le choix».

Il a reproché à Biden de ne pas tenir la Chine responsable des accords tarifaires existants.

«Je comprends maintenant qu’une fois que je serai sorti, la Chine n’adhérera pas à l’accord».

La foule applaudit à la récapitulation du mandat présidentiel de Trump

Lorsque Trump a récapitulé les politiques de sa présidence, la foule s’est mise à l’ovationner aux mots «en tant que votre président».

«Ce sont des patriotes comme vous qui ont construit notre pays, et ce sont des patriotes comme vous qui vont sauver notre pays», a déclaré Trump.

Il a ajouté que les Américains ne céderont pas leur foi, leur culture, leurs frontières, leurs enfants ou leurs valeurs «à la petite bande de brutes et d’extrémistes.»

Biden annonce des sanctions contre des banques russes et la rupture des liens financiers de Moscou avec le monde occidental

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Le président américain Joe Biden a déclaré mardi que la Russie avait entamé «une invasion» de l’Ukraine et qu’en conséquence les Etats-unis ont décidé d’imposer une « première tranche » de sanctions visant la Russie, l’empêchant notamment de lever des fonds occidentaux pour rembourser sa dette souveraine, et visant aussi des banques ainsi que certaines « élites » du pays.

Quelques heures après les membres de l’Union européenne, les Etats-Unis ont annoncé à leur tour leurs sanctions visant la Russie, alors que Vladimir Poutine a reconnu les régions séparatistes d’Ukraine.

« Ces sanctions vont bien au-delà de ce que nous avions décidé en 2014. Et nous nous préparons à aller au-delà encore », a déclaré Joe Biden en présentant les sanctions américaines, « décidées en coordination » avec ses alliés européens. « C’est le début d’une invasion russe en Ukraine, a affirmé le président américain. […] Vladimir Poutine a clairement menacé le droit de l’Ukraine à exister. »

«Nous pensons toujours que la Russie est prête à aller beaucoup plus loin et à lancer une attaque militaire massive contre l’Ukraine», a déclaré Joe Biden.

«Nous mettons en place des sanctions de blocage total contre deux grandes institutions financières russes, VEB (la banque publique de développement Vnesheconombank, NDLR) et leur banque militaire », a-t-il dit sans plus de précisions. 

Par ailleurs, « à partir de demain, et dans les jours à venir, nous imposerons également des sanctions aux élites russes et aux membres de leur famille. Ils partagent les gains corrompus des politiques du Kremlin ». 

Biden : Nous n’avons pas l’intention de combattre la Russie

Joe Biden a également déclaré qu’il déplaçait certaines troupes et certains équipements américains qui se trouvent déjà en Europe pour renforcer les alliés baltes, mais a précisé qu’il s’agissait d’une mesure «défensive». «Nous n’avons pas l’intention de combattre la Russie», a -t-il affirmé.

Plus de 150 000 soldats russes continuent d’encercler l’Ukraine et Moscou a positionné du matériel militaire et des fournitures médicales et de transfusion sanguines près de la frontière, a précisé le président américain.

«Vous n’avez pas besoin de sang, sauf si vous avez l’intention de déclencher une guerre», a-t-il dit. 

Lundi, Vladimir Poutine a officiellement reconnu l’indépendance de deux régions séparatistes soutenues par Moscou dans l’est de l’Ukraine et a ordonné l’envoi de troupes dans ces territoires pour remplir ce qu’il a appelé des «fonctions de maintien de la paix». Des décisions ratifiées au ps de course, le lendemain par les deux chambres du parlement russe.

Cette décision prise par la Russie a été perçu par les États-Unis et leurs alliés européens comme une provocation spectaculaire après des semaines durant lesquelles Washington n’a cessé d’avertir le monde sur l’intention de Moscou de créer un prétexte pour envahir l’Ukraine.

«Alors que la Russie envisage sa prochaine action, nous avons également préparé la notre», a averti Biden.

Et d’ajouter «La Russie paiera un prix encore plus élevé si elle poursuit son agression, y compris des sanctions supplémentaires».

Le chancelier allemand Olaf Scholz a annoncé plus tôt mardi qu’il allait interrompre le processus d’approbation réglementaire de Nord Stream 2, un gazoduc qui contourne l’infrastructure de transit ukrainienne pour livrer le gaz russe directement en Allemagne. Lors d’une visite à la Maison Blanche au début du mois, Scholz n’avait pas voulu s’engager clairement à arrêter le gazoduc en cas d’invasion de la Russie.

Le statut de la Russie en tant que l’un des plus grands fournisseurs d’énergie au monde signifie qu’une interruption des approvisionnements en provenance du pays pourrait faire grimper les prix du gaz aux États-Unis, dans un contexte d’inflation record depuis des décennies.

La Russie est également un important fournisseur mondial de matières premières, telles que l’aluminium, le nickel, le palladium et le cuivre. Toute perturbation de l’approvisionnement de ces matières pourrait ébranler une chaîne d’approvisionnement mondiale déjà mise à rude épreuve.

Biden a prévenu les Américains que «la défense de la liberté» aura un coût chez eux, mais il a indiqué que son gouvernement surveillait de près l’approvisionnement énergétique mondial «pour limiter la douleur que les Américains ressentent à la pompe à essence».

« Je vais prendre des mesures énergiques pour m’assurer que la douleur de nos sanctions vise l’économie russe – pas la nôtre », a déclaré M. Biden.

Vendredi, le président américain avait averti que la Russie pourrait attaquer la capitale ukrainienne dans les jours à venir, mais il a déclaré qu’il y avait encore de la place pour la diplomatie si le président russe voulait «désescalader et revenir à la table des négociations.»

Les chances de trouver une solution diplomatique semblaient de plus en plus minces mardi, avec une réunion prévue plus tard cette semaine entre le secrétaire d’État Antony Blinken et le ministre russe des Affaires étrangères Sergey Lavrov «en réel danger», selon un haut responsable de l’administration Biden.

M. Biden a déclaré mardi qu’il jugerait la Russie sur ses actes, et pas seulement sur ses paroles.

«J’espère que la diplomatie est encore disponible», a-t-il déclaré. 

Chine : Biden boycotte les JO 2022, MBZ, MBS et TBH s’y rendent personnellement

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Malgré l’appel au boycott diplomatique de Joe Biden des JO 2022 de Pékin, les dirigeants des trois pays les plus riches du Moyen-Orient se sont envolés ce vendredi, afin d’assister à la cérémonie d’ouverture de ces jeux d’hiver. C’est le signe révélateur du malaise diplomatique entre l’administration Biden et les pays du Golfe. C’est également la manifestation de l’interdépendance des économies de ces pays avec celle de la Chine.

Les Etats-Unis ont appelé le 6 décembre dernier au boycott diplomatique envers la Chine pour les Jeux d’hiver 2022. Neuf pays ont suivi le mouvement et ont annoncé qu’aucun membre de leur gouvernement ne se rendrait à Pékin. Il s’agit du Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, la Lituanie, le Japon, le Danemark et les Pays-Bas.

La Maison Blanche avait justifié ce choix en raison du « génocide et des crimes contre l’humanité en cours à Xinjiang ». Une cause partagé par l’alliance anglo-saxonne composée du Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande.

Tokyo explique sa décision par le fait « qu’il est important que les valeurs communes partagées par la communauté internationale, telles que la liberté, les droits de l’Homme et l’État de droit, soient également respectées en Chine». Copenhague dénonce pour sa part la situation des droits humains dans le pays. Quand à Amsterdam, elle évoque la situation épidémiologique.

Tibet, Ouïghours, Mongolie, Hongkong et Taïwan, les griefs de Washington

En réaction à l’annonce des pays sus-cités du boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin a menacé qu’ils «en paieraient le prix». Il a accusé les États-Unis d’utiliser les JO 2022 à des fins de manipulation politique et a promis de prendre des «contre-mesures résolues».

«Le recours des Etats-Unis, de l’Australie, du Royaume-Uni et du Canada à la scène des Jeux olympiques à des fins de manipulation politique est impopulaire et revient à s’isoler soi-même. Ils paieront inévitablement le prix de ce mauvais coup», a promis Wang.

«Le sport n’a rien à voir avec la politique. Les Jeux olympiques sont un grand rassemblement d’athlètes et d’amoureux des sports, pas une scène pour que les politiciens se donnent en spectacle», a-t-il ajouté. 

Il est à noter qu’une coalition des groupes de défense des droits des Tibétains, des Ouïghours, des Mongols du Sud, des Hongkongais et des Taïwanais s’est constituée pour composer une campagne digitale anti-JO : #NoBeijing2022.

Emmanuel Macron a voulu impliquer l’Europe mais a échoué

Le président français Emmanuel Macron avait tenté dès les premiers jours de l’appel au boycott de Biden de se cacher derrière l’Europe. « Avec les partenaires européens et en lien avec le Comité international olympique (CIO),  on verra la décision qu’il convient de prendre dans les prochaines semaines », a-t-il dit lors de sa conférence de presse consacrée à la présidence française de l’UE. «Je pense qu’il ne faut pas politiser ce sujet surtout si c’est pour prendre des mesures toutes petites et symboliques » a-t-il souligné.

Et comme l’Union n’est plus que l’ombre d’elle même et aux premiers signes d’hésitation de quelques capitales, Macron pousse son ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, Jean-Michel Blanquer, de prendre rapidement position contre le boycott. «Il n’y aurait pas de boycott diplomatique de la France » a-t-il affirmé. Il annonce qu’il n’allait pas se déplacer à Pékin, mais enverrait, Roxana Maracineanu, la ministre déléguée aux Sports.

MBZ, MBS et TBH répondent présents à l’invitation de Xi Jinping

Ils ont tous décollé ce vendredi matin pour Pékin pour assister à la cérémonie d’ouverture des JO 2022 aux côtés de l’empereur du commerce mondial, Xi Jinping.

Mohammed Ben Zayed, au delà des solides relations économiques qu’il entretient avec la Chine, a une dent contre le successeur de Donald Trump. Et pour cause, Biden préfère «dealer» avec l’Emir du Qatar au point de le désigner «allié majeur» de l’Otan, un statut refusé aussi bien pour les E.A.U que l’Arabie saoudite.

Mohammed Ben Salmane, plus docile que son allié MBZ, fait également les frais de l’inimitié des démocrates à son égard. N’ayant pas reçu le feu vert pour accéder au trône, il s’efforce de maintenir un équilibre diplomatique et commercial entre Pékin et Washington.

https://twitter.com/OKAZ_online/status/1488960847879753735

Quand à Tamim ben Hamad, TBH, le nouveau chouchou de Biden, il peut se permettre quelques libertés mais il sait pertinemment que la politique de la chaise vide donnerait l’occasion à son ennemi juré MBZ de manoeuvrer contre lui sur la scène internationale.

Biden suspend 130 millions de dollars d’aide militaire à l’Égypte en raison de la situation des droits de l’homme

L’administration Biden s’apprête à refuser 130 millions de dollars d’aide militaire à l’Égypte pour des raisons de droits de l’homme, ont déclaré vendredi 28 janvier 2022, des responsables du département d’État américain, une sanction rare à l’encontre d’un allié clé, même si elle ne satisfait pas les attentes des groupes de défense des droits.

Avec Reuters

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré en septembre de l’année dernière que l’aide militaire à l’Égypte serait suspendue si Al-Sissi ne répondait pas aux conditions spécifiques liées aux droits de l’homme que Washington a fixées. Les militants de droits de l’homme avaient exigés la libération des prisonniers politiques.

Les groupes de défense des droits avaient demandé à l’administration de bloquer la totalité des 300 millions de dollars de financement militaire étranger destinés au gouvernement égyptien d’Abdel Fattah al-Sisi.

Le dictateur préféré de Trump avait évincé dans le sang les Frères musulmans en 2013 du pouvoir et a mené une dure répression de la dissidence.

«Bien qu’Antony Blinken n’ait pas encore pris une décision finale, s’il n’y a pas de développements majeurs au cours des deux prochains jours, il reprogrammera les 130 millions de dollars vers d’autres priorités de sécurité nationale, comme il l’a prévu en septembre», a déclaré un responsable du département d’État lors d’un appel téléphonique avec des journalistes.

La partie de l’aide retenue représente 10 % des 1,3 milliard de dollars qui ont été alloués à l’Égypte pour l’année fiscale 2020. Ce montant est affecté annuellement à l’Égypte depuis 2017.

Les défenseurs des droits de l’homme sur leur faim

Cependant, l’annonce de vendredi intervient après que l’administration ait approuvé en début de semaine la vente potentielle de radars de défense aérienne et d’avions C-130 Super Hercules à l’Égypte pour une valeur combinée de plus de 2,5 milliards de dollars, ce qui soulève des doutes quant à l’impact du montant objet de la suspension.

«C’était la bonne décision. Le bilan atroce de l’Égypte en matière de droits de l’homme ne devrait laisser aucune place à des compromis de la part du gouvernement américain. Mais nous avons également vu 2,5 milliards de dollars de ventes d’armes américaines à l’Égypte notifiés cette même semaine….. Compte tenu de ces aides, ce n’est guère plus qu’une tape sur les doigts», a déclaré Sarah Holewinski, directrice de Human Rights Watch à Washington.

Intérêts supérieurs des Etats-unis

Les responsables américains affirment que les relations avec l’Égypte sont complexes. Le pays arabe le plus peuplé est un allié vital de Washington qui s’engage toujours à le soutenir pour ses «besoins légitimes de défense».

«La vente de 2,5 milliards de dollars est une opération qui sert essentiellement les intérêts américains» a déclaré à Reuters l’un des responsables du département d’État.

Le sénateur américain Chris Murphy, démocrate et allié du président Joe Biden, s’est félicité de cette décision et a déclaré qu’Al-Sissi n’avait pas satisfait les «conditions tout à fait réalisables en matière de droits de l’homme» fixées par l’administration américaine.

«Cela envoie le message important qui consiste à maintenir notre engagement en faveur des droits de l’homme par des actions. L’époque où les dictateurs recevaient des chèques à blanc des Etats-unis est révolue», a déclaré Murphy dans un communiqué.

Il n’existe pas de chiffres officiels sur les détenus, mais les groupes de défense des droits de l’homme estiment que des dizaines de milliers d’entre eux ont été emprisonnés pour des motifs liés à la sécurité.

Lors d’un forum de la jeunesse ce mois-ci, Al-Sissi a qualifié les critiques contre son pays au sujet des droits de l’homme constituait une attaque contre l’Égypte. Il a déclaré que ces critiques ne reflétaient pas la réalité sur le terrain, tout affirmant que son gouvernement a essayé d’assurer le bien-être économique après avoir surmonté les troubles consécutifs au soulèvement de 2011.

Biden s’est engagé à placer les droits de l’homme au cœur de sa politique étrangère et les défenseurs des droits ont poussé Washington à se montrer plus sévère envers Al-Sissi, même si les liens avec l’Égypte se sont améliorés après la médiation du Caire pour aider à mettre fin aux hostilités en avril entre Israël et les militants du Hamas.

«Truth Social» l’application de Donald Trump pour concurrencer Twitter, Facebook et YouTube et le Wokisme

Donald Trump lance en février 2022 «Truth Social», une plateforme de médias sociaux contrôlée par son nouveau groupe média «Trump Media & Technology Group». L’ancien président américain cherche à capitaliser sur sa popularité auprès d’une grande partie des républicains et préparer le terrain pour une nouvelle course à la présidence en 2024. Pour cela, Trump aurait levé 1,25 milliard de dollars de financement suscitant l’attention du gendarme boursier américain, la SEC, qui a diligenté une enquête.

Le lundi 21 février 2022 verra la naissance d’un nouveau réseau social très particulier. Celui de Donald Trump. L’ancien président américain a choisi de faire coïncider le lancement de sa plateforme «Truth Social» avec la fête américaine «President Day», un jour férié fédéral en l’honneur des différents présidents des États-Unis, officiellement désigné sous le nom de Washington’s Birthday.

Si l’annonce du lancement de «Truth Social» a été faite par Donald Trump le 20 octobre dernier, la date exacte de sa mise en ligne a été révélée par Apple Store dans lequel ont peut d’ors et déjà pré-commander l’application.

Un design proche de celui de l’application préférée de Trump, Twitter

Les captures d’écran ci-dessous prises sur l’App Store, montrent que Donald Trump a voulu absolument que son réseau social soit une copie conforme de Twitter, qui a été son porte-voix préféré durant des années bien avant son élection. La page de profil de Truth Social ressemble presque exactement à celle de Twitter, et les publications disposent des fonctionnalités de retweets, de favoris et de partage.

Exception faite que chaque publication ne s’appelle ni tweet ni post mais bel et bien «une vérité», « Truth» tandis que l’équivalent du retweet ou du repost s’appelle une «re-truth».

Il a été également rapporté que les termes «Truth Social», «truthing»,« retruth » et « post a truth » ont été déposés comme marques commerciales.

Une société dédiée et un investissement de $1,25 milliards

Après son bannissement de toutes les plateformes existantes, suite à l’insurrection du 6 janvier 2021 sur le Capitole américain, le 45e président a brièvement expérimenté un blog appelée «From the Desk of Donald J. Trump», qui lui a permis de publier des messages et des communiqués «lapidaires» pouvant être partagés sur Facebook, Twitter, Reddit et Pinterest.

Ne générant que 4.000 interactions quotidiennes, soit 100.000 fois moins que les retweets de son ancien compte Twitter, le blog a été fermé un mois après son lancement. Quelques jours après, l’ancien porte-parole de Trump, Jason Miller, lance GETTR, une plate-forme de médias sociaux qu’il a présentée comme un « défi direct aux oligarques des médias sociaux de la Silicon Valley » et un moyen de « déclarer l’indépendance de leur tyrannie Woke».

Miller fait courir la rumeur comme quoi Trump rejoindrait GETTR. Finalement il n’en rien et Miller est contraint de déclarer que lui et son ancien patron « ne pouvaient tout simplement pas s’entendre sur un accord ».

A l’issue de ces échecs et porté par sa frustration d’avoir été contraint au silence médiatique et dans la perspective d’une éventuelle course vers les présidentielles de 2024, l’ancien président décide de sortir l’artillerie lourde et déployer les grands moyens.

En février 2021, il crée Trump Media & Technology Group (TMTG), une société qui sera le véhicule financier et juridique de son propre réseau social. Pour lever de l’argent, Trump fait appel à une nouvelle technique très en vogue à Wall Street, via une Special Purpose Acquisition Company (SPAC), ou Blank Check Company et en français une société d’acquisition à vocation spécifique (SAVS).

Une SPAC (SAVS) est une société sans activité opérationnelle, une sorte de coffre rempli d’un argent dont on ignore encore à quoi il sera utilisé et dont les titres sont émis sur un marché boursier en vue d’une acquisition ou d’une fusion future dans un secteur particulier et avant une échéance déterminée.

En effet, le 20 octobre 2021 précisément, Donald Trump annonce dans un communiqué la fusion entre son entreprise Trump Media & Technology Group (TMTG) et la SPAC Digital World Acquisition Corp cotée au NASDAQ sous le ticker DWAC.

La Spac Digital World Acquisition Corp (DWAC) s’était introduite en Bourse un mois auparavant et avait réussi à lever en peu de temps près de 300 millions de dollars auprès d’investisseurs en leur promettant d’acquérir une pépite du digital.

Laquelle pépite s’est avérée être l’entreprise de Donald Trump qui souhaite concurrencer les géants du numérique qui l’ont censuré. La fusion a valorisé la «Trump Media & Technology Group» à 875 millions de dollars.

Samedi 4 décembre 2021, l’entreprise de Trump a déclaré dans un communiqué avoir obtenu 1,25 milliard de dollars auprès d’un «groupe diversifié d’investisseurs institutionnels», sans révéler leur identité. Selon les analystes, TMTG est désormais évaluée à près de 4 milliards de dollars. Une semaine plus tard, l’évaluation implicite était passée à 10 milliards de dollars, affirme le Financial Times.

Cette annonce semble souligner la capacité de l’ancien président américain à lever des fonds importants malgré sa mauvaise presse.

Les actions de DWAC ont augmenté de 400 %, passant de 10 à 45,50 dollars, après l’annonce de Truth Social. Le lendemain, le cours de l’action a encore été multiplié par deux puis sa cotation sera suspendue à plusieurs reprises en raison de sa volatilité.

TMTG pour les conversations et TMTG+ pour la V.O.D, podcasts et divertissements

C’est suite à ces annonces de fusion et de levée de fonds que l’on connait plus de détail sur le projet «TRUTH Social». Il ne s’agit finalement pas uniquement d’une application clone de Twitter mais de toute une plateforme qui inclue également de la vidéo.

En plus de l’application «Truth Social» qui serait disponible sur les terminaux Apple, la société de Donald Trump compte lancer un service de vidéo à la demande par abonnement, TMTG+, qui comprendrait « des programmes de divertissement, des actualités, des podcasts, etc».

Pour son service V.O.D, Donald Trump a annoncé un partenariat technologique et de services cloud avec la plateforme d’hébergement vidéo Rumble.

«Dans le cadre de notre mission, TMTG continue de s’aligner sur les fournisseurs de services qui ne font pas de discrimination en matière d’idéologie politique», a déclaré Trump dans un communiqué mardi.

«Par conséquent, j’ai choisi le Rumble Cloud pour servir de colonne vertébrale essentielle à l’infrastructure de TMTG. TMTG a déjà lancé Truth Social sur le Rumble Cloud pour les invités seulement, et le lancement initial de la bêta a été excellent. L’Amérique est prête pour TRUTH Social, et la fin de la Cancel Culture.»

Rumble fournira également des services de vidéo et de streaming pour Truth Social dans le cadre de l’accord, tandis que les sociétés sont toujours en négociations pour que Rumble fournisse une infrastructure supplémentaire et la diffusion vidéo pour le service d’abonnement de TMTG, TMTG+.

Cette décision intervient le jour même où Rumble a annoncé qu’il mettait fin à sa relation avec Unruly Group et Tremor International, alléguant que la société de publicité vidéo avait tenté de censurer les vidéos du commentateur conservateur et animateur de Fox News Dan Bongino.

Côté management, Trump a nommé le représentant républicain des États-Unis Devin Nunes, qui a démissionné du Congrès en début d’année, en tant que PDG du groupe Médias. Et pour la plateforme vidéo TMTG+ son choix est tombé sur un professionnel du divertissement, Scott St. John, le producteur exécutif de longue date d’émissions de téléréalité et de jeux télévisés, notamment « Deal or No Deal » et « America’s Got Talent ».

Truth Social : «Contre la Tyrannie» et «anti-Woke Culture»

Pour son réseau social alternatif, Trump promet que la liberté d’expression sera garantie «sans discrimination envers les idéologies politiques». et que les séries, films, documentaires et informations sont garantis «non woke».

«J’ai créé Truth Social et TMTG pour m’opposer à la tyrannie de la Big Tech», a déclaré Trump.

«Nous vivons dans un monde où les talibans sont très présents sur Twitter, mais où votre président américain préféré a été réduit au silence. C’est inacceptable. Je suis enthousiaste à l’idée d’envoyer très bientôt mon premier Truth on Truth Social» a-t-il poursuivit.

«TMTG a été fondé avec la mission de donner une voix à tous. Je suis enthousiaste à l’idée de commencer bientôt à partager mes pensées sur Truth Social et de me battre contre Big Tech. Tout le monde me demande pourquoi personne ne se dresse contre la Big Tech ? Eh bien, nous le ferons bientôt !».

L’accord de Trump sur les médias sociaux fait l’objet d’une enquête des autorités de régulation

Digital World Acquisition Corp. (DWAC), objet de la demande fusion avec TMTG de Trump a déclaré dans un document déposé la semaine dernière qu’elle fait l’objet de certaines enquêtes préliminaires des autorités réglementaires, avec lesquelles elle coopère, rapporte la radio, publique américaine NPR.

La société a précisé que les enquêtes sont menées par la Securities and Exchange Commission ( SEC) ainsi que par la Financial Industry Regulatory Authority, qui contribue à la surveillance des marchés des valeurs mobilières.

Six éminents experts et anciens conseillers de Biden fustigent la stratégie pandémique du président et prônent la «nouvelle normalité: vivre avec le virus»


Dans une critique virulente, six éminents experts de la santé qui ont conseillé l’équipe de transition du président Biden ont appelé à une stratégie pandémique nationale entièrement nouvelle consistant à vivre indéfiniment avec le virus, et non à l’éradiquer.

Le jour de l’investiture du président Biden, le conseil consultatif d’experts en santé qui l’avait conseillé pendant sa transition a officiellement cessé d’exister. Mais ses membres ont discrètement continué à se réunir régulièrement via Zoom, leurs conversations tournant souvent autour de la frustration suscitée par la réponse de Joe Biden au coronavirus, rapporte le New York Times.

Aujourd’hui, six de ces anciens conseillers ont rendu publique une critique surprenante. Dans trois articles d’opinion publiés jeudi dans le Journal of the American Medical Association, ils appellent le président américain Biden à adopter une toute nouvelle stratégie nationale de lutte contre la pandémie, adaptée à la «nouvelle normalité» consistant à vivre indéfiniment avec le virus, et non à l’éradiquer.

Les auteurs sont tous des grands noms de la médecine américaine. Plusieurs d’entre eux, dont le Dr Luciana Borio, ancienne responsable scientifique par intérim de la Food and Drug Administration, et le Dr David Michaels, ancien responsable de l’Occupational Safety and Health Administration, aujourd’hui à l’école de santé publique de l’université George Washington, ont occupé des postes gouvernementaux de haut niveau. Le Dr Ezekiel Emanuel, oncologue, éthicien médical et professeur à l’université de Pennsylvanie qui a conseillé l’ancien président Barack Obama, a organisé cette initiative.

Comme toute Maison-Blanche, celle de Joe Biden privilégie la loyauté et préfère taire ses divergences ; à cet égard, les articles constituent une démarche inhabituelle. Les auteurs disent qu’ils les ont écrits en partie parce qu’ils n’ont pas réussi à parler directement aux responsables de la Maison Blanche, écrit le New York Times.

«D’un point de vue macro, on a l’impression de toujours lutter contre la crise d’hier et de ne pas nécessairement penser à ce qui doit être fait aujourd’hui pour nous préparer à ce qui va suivre», a déclaré le Dr Borio.

Les auteurs ont partagé les articles avec des responsables de la Maison Blanche avant leur publication, mais il n’est pas certain que l’administration adopte l’une ou l’autre de leurs suggestions. Le Dr Anthony S. Fauci, principal conseiller médical de M. Biden pour la pandémie, a refusé de commenter les articles.

Ni la vaccination ni l’infection par le COVID-19 ne semblent conférer une immunité à vie, et les vaccins actuels n’offrent pas non plus de protection contre l’infection

Nouvelle normalité

Les auteurs ont précisé que le COVID-19 n’est pas encore endémique, et que les États-Unis sont loin d’en être là. Mais ils ont déclaré que l’administration doit communiquer clairement les objectifs et les stratégies actuels, au lieu de passer d’une crise à une autre.

Par exemple, ils ont déclaré qu’il était peu clairvoyant pour Biden de déclarer l’été dernier que les États-Unis avaient «pris le dessus sur ce virus».

«En septembre 2021, le variant Delta a prouvé que ces mesures étaient prématurées, et fin novembre, le variant Omicron a suscité des inquiétudes quant à un état d’urgence perpétuel, Dans la délimitation d’une stratégie nationale, l’humilité est essentielle», ont-il conseillé.

Ni la vaccination ni l’infection par le COVID-19 ne semblent conférer une immunité à vie, et les vaccins actuels n’offrent pas non plus de protection contre l’infection. L’objectif de la «nouvelle normalité» avec le COVID-19 ne comprend pas l’éradication ou l’élimination, ont-ils écrit.

Le seuil de risque approprié devrait refléter les pics hebdomadaires de décès, d’hospitalisations et de prévalence communautaire des maladies respiratoires virales au cours des années de forte gravité, comme en 2017-2018. Cette année-là, il y a eu environ 41 millions de cas symptomatiques de grippe, 710 000 hospitalisations et 52 000 décès.

«Aujourd’hui, les États-Unis sont loin de ces seuils», ont-ils déclaré, et atteindre ce point demandera des efforts.

Ils recommandent également que les États-Unis devaient investir dans une infrastructure de données de santé publique.

«Comme Omicron l’a montré de nouveau, les États-Unis fonctionnent avec des estimations imprécises de la propagation des maladies, une surveillance génomique limitée, des projections basées sur des sites de déclaration sélectionnés et des données provenant d’autres pays qui ne sont pas forcément généralisables. Ces lacunes menacent des vies et le fonctionnement de la société», alertent les anciens conseiller de Biden.

L’objectif de la «nouvelle normalité» avec le COVID-19 ne comprend pas l’éradication ou l’élimination

Ils ont également appelé à un meilleur investissement dans les tests.

«Chaque personne aux États-Unis devrait avoir accès à des tests peu coûteux pour déterminer si elle est infectée et contagieuse. Le projet de l’administration Biden de distribuer 500 millions de tests rapides à domicile et d’augmenter la production en utilisant le Defense Production Act est un pas important dans la bonne direction, mais il en faut beaucoup plus», ont-ils suggéré.

Par ailleurs, les auteurs recommadent que le pass vaccinal devrait être imposé plus largement, y compris pour les enfants dans les écoles, et que le gouvernement devrait mettre gratuitement à la disposition de tous les Américains des masques de haute qualité comme le N95.

«Il semble que le SRAS-CoV-2 va persister, et que la pandémie de COVID-19 va se poursuivre pendant un certain temps. Par conséquent, pour parvenir à une «nouvelle normalité» durable, avec une transmission du virus et une mortalité par COVID-19 considérablement réduites, les tests, la surveillance, le port du masque et la ventilation doivent tous être améliorés de manière significative», ont conclu les auteurs.