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Tel Aviv

Premier vol direct Israël-Maroc vu par les réseaux sociaux

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Un premier groupe de 90 touristes israéliens à bord d’un avion de la compagnie aérienne israélienne Israir est arrivé à Marrakech cet après-midi inaugurant le premier vol commercial direct vers le Maroc. Pour l’occasion les membres de l’équipage d’Israir ont été vêtus de djellabas. La compagnie nationale El-Al a elle aussi lancé une ligne directe vers Marrakech, lors d’une cérémonie à l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, en présence notamment du ministre du Tourisme Yoel Razvozov.

Ces vols d’Israël vers le Maroc ont été trés suivis sur les réseaux sociaux, ci-après un tour d’horizon des publications les plus partagées.

Diplomatie américaine

Diplomatie israélienne

https://twitter.com/Israel/status/1419191249890856965
https://twitter.com/IsraelinSpanish/status/1419235979152429061
https://twitter.com/IsraelArabic/status/1419245295091785731
https://twitter.com/StandWithUs/status/1419203547552436224
https://twitter.com/IsraelArabic/status/1419301976861446149
https://twitter.com/kh_lorena/status/1419221191521353730
https://twitter.com/LeviMiz/status/1419204106003042311
https://twitter.com/StandWithUs/status/1419203547552436224
https://twitter.com/IsraelenFrance/status/1419227858317283329
https://twitter.com/IsraelArabic/status/1419201886478114817
https://twitter.com/IsraelArabic/status/1419192796314054658
https://twitter.com/IsraelArabic/status/1419175417915772928

https://twitter.com/simonarann/status/1419296864973828098
https://twitter.com/kh_lorena/status/1419292806548533251
https://twitter.com/kh_lorena/status/1419221191521353730
https://twitter.com/AviKaner/status/1419284709889220615
https://twitter.com/StandWithUs/status/1419303337091112969
https://twitter.com/a_ichil/status/1419289114130763782

Compagnie aérien EL AL

https://twitter.com/EL_AL_ISRAEL/status/1419313376791080965
https://twitter.com/EL_AL_ISRAEL/status/1419313536682053644

Médias israéliens

https://twitter.com/ItayBlumental/status/1419175565005926405
https://twitter.com/marcospeckel/status/1419306032183103492

Israélo-marocains

https://twitter.com/moroccanjewish/status/1419295729466609668
https://twitter.com/moroccanjewish/status/1419201848175734787
https://twitter.com/moroccanjewish/status/1419152777096441858
https://twitter.com/sussman_mike/status/1419238212015431682

Autres

https://twitter.com/morocco_israel/status/1419223998626422788
https://twitter.com/numanmazlan/status/1419199298844041225
https://twitter.com/DDMexico/status/1419306117709053957

Naftali Bennett veut faire d’Israël le noyau d’un bouclier mondial contre les menaces de cybersécurité

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Alors que l’affaire Pegasus occupait les Unes des principaux médias internationaux, Tel-Aviv organisait une conférence internationale sur la cybersécurité à laquelle ont participé des officiels israéliens notamment le nouveau premier ministre Naftali Bennett. Ce dernier a révélé, ce mercredi, lors de son intervention, qu’Israël mettait en place un «bouclier mondial en réseau» au sein duquel les gouvernements partenaires du monde entier étaient invités à collaborer en temps réel pour identifier les attaques de cybersécurité, donner l’alerte et collaborer à l’élaboration de solutions. La #Cyberweek2021 de Tel-Aviv est une opération minutieusement orchestrée pour blanchir le nouveau gouvernement israélien, d’alourdir le passif de Netanyahu et de libérer Israël de la pression médiatique mondiale de l’affaire Pegasus.

La Cyberweek, conférence internationale annuelle sur la cybersécurité organisée à l’Université de Tel-Aviv lancée ce lundi 19 Juillet ne pouvait pas mieux tomber. La veille au soir, «Forbiden Stories» et 16 grands médias internationaux mettaient en ligne des supposées analyses de 50.000 numéros de téléphones qui auraient été infectés par le malware Pagasus développé par la firme israélienne NSO.

Au lieu de s’en embarrasser, le gouvernement israélien est passé à l’attaque. Pour le nouvel exécutif, NSO c’est de l’histoire ancienne. Une carte brulée, sacrifiée et affectée au passif de Netanyahu. Les services de renseignement de l’Etat hébreux ont eu tout le temps nécessaire pour gérer l’exposition médiatique de sa pépite technologique et mettre en place une nouvelle stratégie cybernétique plus inclusive.

L’anticipation d’Israël de la pression médiatique internationale s’est matérialisée d’une part par la formalisation de la coopération sur la cybersécurité avec le Maroc et l’Arabie Saoudite quelques jours seulement avant la mise en ligne des révélations de «Forbiden Stories» et d’autre part, le choix de la date de la tenue de la Cyberweek de Tel-Aviv. Sachant que les anciennes éditions de l’évènement se tenaient plus tôt, la dernière semaine de juin.

Article Haaretz incriminant Netanyahu – «Où Bibi est allé, NSO a suivi : Comment Israël a poussé les ventes de cyber-armes»

15 juillet 2021 – Signature d’un accord de coopération dans le domaine de la cyberdéfense,

17 Juillet 2021 – Israël autorise un groupe de sociétés de cybersurveillance à travailler pour le gouvernement d’Arabie saoudite

CyberWeek2018 : 17-21 juin

CyberWeek2019 : 23-27 juin

Israël montre patte blanche et invite à une collaboration mondiale contre les cybermenaces

Alors que les panelistes invités ce lundi à la #CyberWeek2021 se tenaient dans leurs interventions respectives au programme de la conférence en dépit de l’excitation médiatique mondiale au sujet de l’affaire Pegasus, seule la Cheffe du National Cyber ​​​​Security Center du Royaume-Uni, Lindy Cameron, a profité de la présence du ministre israélien de la Défense Beni Gantz pour crever l’abcès et évoquer publiquement le sujet.

« Nous assistons maintenant à un phénomène de pays qui n’ont pas de capacités élevées et sont capables de l’acheter, avec moins de contrôle direct sur l’impact direct et indirect de leurs activités », a déclaré la responsable britannique faisant allusion à la technologie NSO vendue à plusieurs pays à travers le monde.

« Nous pensons que les cybermenaces auxquelles nous sommes confrontées sont des menaces mondiales. Il est important que tous les cyberacteurs utilisent leurs capacités de manière légale, responsable et proportionnelle pour garantir que le cyberespace reste un espace sûr et prospère pour tous. Et nous travaillerons avec nos alliés pour garantir cette.» a-t-elle souligné.

Beni Gantz sera obligé de répondre à l’allusion faite par la responsbale britannique et annoncera qu’Israël « étudiait » les publications des médias sur la société NSO. «Nous approuvons l’exportation de produits cybernétiques uniquement vers les gouvernements et uniquement à des fins légales et pour la prévention du crime et du terrorisme», a-t-il ajouté. Et de souligner «Les pays qui achètent ces systèmes doivent respecter les conditions d’utilisation».

Le lendemain, le premier ministre israélien Naftali Bennett s’invitera à la conférence et déroulera la nouvelle stratégique bienveillante de son pays face aux cybermenaces.

Naftali Bennett va entamer son intervention par alerter des dangers des cyberattaques qui sont entrain de remplacer les soldats et et les avions, soulignant qu’elles sont désormais « l’une des plus grandes menaces pour la sécurité nationale et le monde entier » .

«Si dans le passé, un pays malveillant devait, pour mener une offensive, envoyer un avion avec des soldats et des bombes, aujourd’hui le meilleur moyen est une cyberattaque. Tout ce qu’il faut, ce sont des cerveaux, des connaissances, de l’expérience et une bonne connexion Internet. C’est facile», a-t-il affirmé.

Il va ensuite révéler qu’Israël mettait en place un « bouclier mondial en réseau » au sein duquel des gouvernements partenaires du monde entier collaboreront en temps réel pour identifier les menaces de cybersécurité, ainsi qu’alerter et travailler ensemble pour développer des solutions.

Il s’agira d’un « réseau de défense mondial en ligne et en temps réel », a-t-il déclaré Bennett. « Nous invitons tous les pays bien intentionnés partageant les mêmes idées à unir leurs forces. »

Face aux cybermenaces, ce réseau mondial « alertera, enquêtera et développera conjointement un antivirus et le diffusera dans tous les pays membres du réseau. Unis, nous nous tenons debout, divisés, nous tombons », s’est-t-il exclamé.

Pour contrer ce nouveau danger, le Premier ministre a estimé que le marché privé et le gouvernement devaient s’unir.

«Le nouveau réseau fonctionnera de la même manière que la Direction nationale de la cybersécurité d’Israël, en charge de la cyberdéfense nationale. Celle-ci travaille avec le secteur privé et d’autres entités gouvernementales afin d’aider à défendre la nation contre la menace croissante de cyberattaques», a-t-il expliqué.

Et de rajouter, «En Israël, nous avons des jeunes gens très intelligents qui s’engagent dans l’armée, dans le domaine du renseignement à un très jeune âge, et sont ensuite « jetés » dans la société israélienne avec d’énormes capacités. J’étais l’un d’entre eux il y a 29 ans

«En tant que pays, nous devons nous protéger. Nous avons donc créé le seul cyberorganisme national au monde, dont le rôle est de surveiller toutes les industries en Israël – eau, électricité, etc., et cette autorité est également responsable du marché privé», a martelé le Premier ministre israélien.

Le cyber hiver est là

Selon The Time of Israël, Yigal Unna, chef de la Direction nationale israélienne de la cybersécurité et signataire du partenariat sur la cyberdéfense avec le Maroc, qui a prévenu l’année dernière que « le cyber hiver arrivait », a déclaré mercredi lors de la conférence que « le cyber hiver est là ».

« Les menaces proviennent de tous les fronts », a-t-il alerté, et les cyberattaques sont en augmentation. « Il nous reste encore à découvrir à quel point cet hiver sera rude, mais oui, nous y sommes ».

Une entreprise sur cinq en Israël a été victime d’une cyberattaque en 2020, indique le responsable israélien. La moitié d’entre elles étaient des entreprises de haute technologie, et près de 42 % étaient de grandes entreprises. Une entreprise sur 30 a signalé des pertes dues à des cyberattaques en 2020, et « 2021 s’annonce encore pire », a-t-il déclaré.

Israël coopère aujourd’hui en matière de cybersécurité avec 90 pays, a-t-il révélé.

Le secteur de la cybersécurité israélien a levé 3,4 milliards de dollar en 2021, soit 41 % du total des levés au niveau mondial.

Au premier semestre 2021, rapporte The Times Of Israël, les entreprises de cybersécurité israéliennes ont levé 3,4 milliards de dollars à travers 50 transactions. Sept de ces sociétés sont devenues des licornes, évaluées à plus d’un milliard de dollars, selon la Direction nationale israélienne de la cybersécurité.

L’argent levé au cours des six premiers mois de cette année dépasse la somme récoltée par les startups israéliennes de cybersécurité au cours de l’année dernière – qui était déjà un record, avec 2,9 milliards de dollars, révèle la même source. Le chiffre semestriel représente 41 % du total des fonds levés par les entreprises de cybersécurité dans le monde, et représente trois fois le montant levé au cours de la même période un an plus tôt.

Le LY555 n’a pas survolé l’Algérie

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Le vol inaugurale de la ligne commerciale directe entre Tel-Aviv et Rabat n’a pas traversé l’espace aérien algérien, rapporte un membre de la délégation présidée par Jared Kushner.

«L’histoire se fait en ce moment avec le premier vol direct entre Israël et le Maroc. Arrivée prévue à Rabat dans une heure, après avoir survolé la Grèce, l’Italie et l’Espagne. #AbrahamAccords» a tweeté un membre de la délégation.

L’information est confirmée par le site spécialisé FlightRadar24, qui donne en temps réel les itinéraires aériens.

Plongée dans un marasme institutionnel et social depuis plusieurs années, l’Algérie voit d’un mauvais œil la reprise des relations entre le Maroc et Israël.

Une délégation américano-israélienne prendra le premier vol direct de Tel Aviv à Rabat la semaine prochaine

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Un responsable de la Maison Blanche a annoncé ce mardi 14 décembre qu’une équipe dirigée par Jared Kushner et Avi Berkowitz est attendue en Israël lundi 21 décembre, pour décoller le lendemain à Rabat dans le cadre de l’accord de reprise des relations entre le Maroc et Israël annoncé par le roi Mohammed VI et Donald Trump.

Une délégation conjointe américano-israélienne doit se rendre au Maroc la semaine prochaine à bord du tout premier vol sans escale de Tel Aviv à Rabat, a déclaré mardi un haut responsable de l’administration américaine au Times of Israël.

Une délégation américaine de haut rang, dirigée par le conseiller spécial du président américain Donald Trump, Jared Kushner, et l’envoyé de l’administration dans le conflit israélo-palestinien Avi Berkowitz, doit atterrir en Israël lundi prochain.

Le lendemain, ils seront rejoints par le conseiller à la sécurité nationale du Premier Ministre Benjamin, Meir Ben-Shabbat, et d’autres responsables israéliens pour le vol vers la capitale marocaine depuis l’aéroport Ben Gourion. Des représentants des médias israéliens devraient pouvoir accompagner la délégation.

Le voyage historique aura lieu moins de deux semaines après que roi Mohammed VI a annoncé la reprise des relations diplomatiques avec l’État hébreu.

Les tout premiers vols commerciaux directs d’Israël vers les pays arabes ouverts aux accords d’Abraham sont devenus une sorte de cérémonie, auxquels ont participé des hauts fonctionnaires tels que Kushner, Berkowitz, Ben-Shabbat. Ces vols ont été l’occasion de tenir des réunions de haut niveau pour faire avancer les accords de normalisation.

Le Maroc a annoncé jeudi une «reprise des relations» avec Israël, peu de temps après que Trump a tweeté que Rabat et l’État hébreu avaient «convenu de relations diplomatiques complètes».

Israël et le Maroc ont établi des relations diplomatiques de bas niveau dans les années 90 à la suite du dégel des relations entre Israël et les Palestiniens. Ces contacts ont toutefois été suspendus en 2002 en réponse à la deuxième Intifada. Depuis lors, la relation s’est poursuivie de manière informelle, avec des dizaines de milliers d’Israéliens se rendant au Maroc chaque année. Quelque 3 000 Juifs vivent encore au Maroc, qui abritait autrefois des centaines de milliers de personnes.

Israël: des activistes pro-légalisation du cannabis, larguent via un drone de l’herbe au dessus de Tel Aviv

Un drone a largué jeudi plusieurs sachets contenant en apparence du cannabis sur une place de Tel Aviv, après la promesse faite sur les réseaux sociaux par des militants pro-légalisation de distribuer de l’herbe gratuite par les airs.

Reuters

La police, qui soupçonne les sachets largués sur la place Yitzhak Rabin de contenir une “drogue dangereuse”, a déclaré avoir arrêté deux hommes qui pilotaient l’appareil à distance.

Le groupe pro-légalisation israélien Green Drone avait promis une distribution gratuite de marijuana depuis les airs sur les réseaux sociaux. “Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Non, c’est le Green Drone qui vous envoie gratuitement du cannabis depuis le ciel”, pouvait-on lire
sur leur site Internet.

Le quotidien israélien Maariv a publié sur son site des photos du drone larguant des sachets et de passants en prenant quelques-uns avant l’arrivée de la police.

L’usage médical du cannabis en Israël est autorisé et l’usage récréatif, bien qu’illégal, est largement dépénalisé.

En mai, le gouvernement a donné son accord pour l’exportation de cannabis à usage médical qui devrait lui permettre de générer des revenus importants.

Le président de la Fédération sépharade du Canada : Les juifs du Maroc ne sont pas des réfugiés

Les déclarations controversées de la ministre israélienne de l’Egalité sociale, Gila Gamliel, en janvier dernier, affirmant que Tel Aviv se préparait à réclamer pas moins de 250 milliards de dollars à un certain nombre de pays arabes et musulmans dont le Maroc, en guise de compensation pour les juifs partis en 1948 au lendemain de la création de l’Etat d’Israël, ont fait bondir le président de la Fédération sépharade du Canada. Avraham Elarar, d’origine marocaine, a publié, lundi 5 mars, une tribune riche en informations et enseignements sur le site The Canadian Jewish News , démontant point par point les allégations prétendant que les juifs marocains ont été chassés de leur pays. Une tribune qui rétablit une vérité historique connue et reconnue quant la position du Roi Feu Mohammed V et son gouvernement à l’égard des concitoyens juifs marocains.

Vu la pertinence de cette contribution, le1.ma vous en propose la traduction.

Le 5 janvier 2019, un article publié sur Times of Israel annonçait que l’État juif réclamerait 250 milliards de dollars d’indemnisation pour les Juifs chassés des pays arabes. « Le temps est venu de corriger l’injustice historique des pogroms (contre les Juifs) dans sept pays arabes et en Iran , (…) et de restituer à des centaines de milliers de Juifs leurs biens, ce qui est légitimement le leur.», a déclaré Gila Gamliel, ministre israélienne de l’Égalité sociale.

Le journal a révélé qu’Israël avait collecté des revendications contre la Tunisie, totalisant 35 milliards de dollars d’indemnisation ainsi que 15 milliards de dollars contre la Libye. Auxquelles, l’Etat hébreux, compte ajouter des compensations supplémentaires à réclamer auprès du Maroc, de l’Irak, de la Syrie, de l’Egypte, du Yémen et de l’Iran.

Les déclarations de Gamliel ont placé le Maroc, de manière intentionnelle ou par inadvertance, sur le même banc des accusés que l’Iraq et l’Égypte. Ce faisant, elle a non seulement accusé injustement le Maroc d’actes qu’il n’a pas commis, mais elle a également affaibli la position des juifs qui se sont vus confisquer leurs avoirs et révoquer leur citoyenneté, dans d’autres pays, comme ce fut le cas en Egypte sous l’ancien président Gamal Abdel Nasser.


Netanyahu assistant à un spectacle de la chanteuse marocaine Raymonde Abecassis (Raymonde El Bidaouia)

Ironie du sort, la déclaration de la ministre nie toute vérité sur les Juifs marocains et la raison qui les a poussés à quitter le Maroc. S’exprimant lors de la quatrième assemblée générale du Congrès juif mondial (WJC) en 1959, Alexander L. Easterman, secrétaire politique du WJC, a déclaré que même si Nasser encourageait les juifs à quitter l’Egypte – et les a même expulsés après la campagne du Sinaï en 1957, dans le cadre de sa lutte pour l’unité nationale -, le Maroc a découragé les Juifs de partir, afin de maintenir la diversité ethnique du pays.

Sur les 856 000 Juifs vivant dans les pays arabes et en Iran, plus de 257 000 soit 30%, vivaient au Maroc. Déjà avant l’expérience amère de la période de Vichy du temps du protectorat français, un nombre croissant de jeunes pro-sionistes avaient déjà commencé à s’engager dans le tsiyonut magshima – le sionisme actif menant à l’Alyah.

Dans son livre, North African Jewry In The Twentieth Century, Michael Laskier note que l’Association Charles Netter a été transformée en une importante organisation sioniste opérant au Maroc à partir de la fin des années 1920.

Le 15 août 1955, Easterman a rencontré, secrètement à New York, Ahmed Balafrej, alors directeur des relations publiques du parti politique marocain Istiqlal, afin de discuter de la préoccupation du Congrès juif mondial (CJM) pour le bien-être des Juifs du Maroc. Après la réunion, Balafrej a publié l’annonce suivante:

« Les Juifs n’ont pas à craindre qu’ils ne subissent aucune forme de discrimination dans un Maroc indépendant. Les Juifs du Maroc, comme ses musulmans, sont à la fois des citoyens de jure et de facto. Ils jouiront des mêmes droits et seront soumis aux mêmes obligations. Leur foi religieuse ne sera pas affectée. Le développement positif qu’ils verront sera leur libération du fardeau du contrôle colonial qui les exploitait également. Le Maroc est leur pays indépendant et celui qui aide les Juifs du Maroc contribue également à l’indépendance du Maroc. »

Quelques mois plus tard, le 30 octobre, alors que le sultan marocain en exil, Mohammed ben Youssef (devenu Mohammed V), préparait son retour au Maroc, il a reçu une délégation du CMJ, composée de Joseph Golan et de Gerhart Riegner, à qui il a déclaré:

« J’ai toujours considéré mes sujets juifs comme des citoyens totalement libres et des Marocains complètement égaux à mes sujets musulmans. C’est la politique que je vais adopter à l’avenir. Tous mes sujets bénéficieront de droits égaux et se partageront des obligations égales, sans égard à leurs croyances religieuses. Vous pouvez être sûrs que mes intentions seront pleinement mises en pratique à mon retour au Maroc. »

Parallèlement, les dirigeants du Conseil des Communautés juives du Maroc se sont réunis à Rabat pour formuler une déclaration exprimant leur grande joie du retour de Sidi Mohammed Ben Youssef et de sa famille. Ils ont appelé leurs coreligionnaires à se joindre à leurs frères musulmans pour célébrer son retour sur le trône. Et en effet, le 26 octobre 1956, Léon Benzaken, un médecin judéo-marocain, a été assermenté ministre du deuxième gouvernement de Mbarek Bekkaï, le même gouvernement dans lequel Balafrej deviendrait ministre des Affaires étrangères.

Et pourtant, malgré la réticence du Maroc sous le protectorat français à permettre une émigration massive de ses sujets juifs, et plus tard les assurances de Balafrej et de la déclaration du roi, 108 000 Juifs ont fait leur Aliya entre 1948 et l’indépendance du Maroc en 1956. Selon l’historien israélien Yigal Ben-Nun, 237 800 Juifs ont immigré du Maroc en Israël entre 1948 et 1967. La plupart l’ont fait par conviction sioniste, tandis que les autres aspiraient à de meilleures conditions économiques

Pour prétendre, cependant, que les Juifs marocains qui ont fait leur Aliyah (Ndlr : L’Aliyah ou immigration en Israël se selon l’agence juive pour Israël selon des formalités très précises. Cette procédure doit être impérativement suivie pour obtenir la citoyenneté israélienne) sont des réfugiés, les dénigre en faussant les faits historiques et en niant qu’ils soient de fervents sionistes. Quant aux 20 000 autres Juifs marocains ayant immigré en France et au Canada, où ils ont établi des communautés prospères, il serait également ridicule de les appeler des réfugiés, d’autant plus que beaucoup continuent à entretenir des liens économiques, culturels et universitaires forts avec le Maroc. En effet, contrairement à d’autres pays, le Maroc n’a jamais dépouillé ses citoyens juifs de leur citoyenneté.

Il appartient donc à ceux d’entre nous qui ont vécu notre propre départ volontaire du Maroc – que ce soit en faisant leur Aliyah à Israël ou en immigrant dans d’autres pays – de préserver notre intégrité morale et de défendre la vérité sur l’émigration juive du Maroc.

Offensive israélienne en Afrique : Netanyahu attendu au Tchad

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a annoncé qu’il se rendrait bientôt au Tchad. Mais aucune date précise de cette visite n’a encore été précisée. Le déplacement du chef du gouvernement israélien à N’Djamena aboutira au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays rompues depuis la guerre israélo-arabe en 1973.

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Bahreïn, prochaine destination arabe de Netanyahu

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Après sa visite «historique» le 26 octobre 2018 au sultanat d’Oman où il a été reçu à Muscate avec tous les honneurs par le Sultan Qabous Ibn Said -l’événement constituant une première pour un pays du Golfe-, des informations insistantes font état ces dernières semaines d’une visite prévue par Benjamin Netanyahu dans une autre capitale du CCG. Et c’est un des porte-parole du cabinet du premier ministre israélien qui a confirmé qu’il s’agit du royaume de Bahreïn que Netanyahu comptait visiter incessamment.

Selon les idéologues israéliens, ces visites à Oman et au Bahreïn, qui seront suivies plus tard par d’autres rendez-vous dans des pays arabo-musulmans plus grands et plus influents, ont pour objectif de «corriger l’histoire» au Moyen-Orient et que cela constitue le prélude à «quelque chose de plus grand et de plus important.»

Le Prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa, fils du roi du Bahreïn s’est rendu en septembre 2017, au Musée de la Tolérance au Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, en Californie

Selon les communicants de l’Etat hébreux, Israël fournit faisait «de gros efforts au niveau sécuritaire et universitaire » avec beaucoup de pays arabes et attend d’en récolter «le fruits », sachant que «de nombreux ministres se sont déjà rendus dans des pays arabes et du Golfe avec de grandes équipes économiques et sécuritaires. »

Pour faciliter ces contacts avec les pays arabo-musulmans, Israël compte sur un de ses lobbyistes attitrés, le grand rabbin Mark Schneier, qui a été reçu ces 20 dernières années dans toutes les cours des pays du Golfe avec comme mission d’établir des relations bilatérales avec Tel Aviv, bien avant de chercher à trouver une solution à la question palestinienne.

Donald Trump au roi Abdallah II de Jordanie : «Personne ne fait le travail que vous faites»

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En visite officielle aux Etats-Unis d’Amérique depuis plusieurs jours, le roi Abdallah II de Jordanie a rencontré lundi, à la Maison Blanche à Washington, le président Donald Trump. Accompagné lors de cette rencontre -qui s’est tenue au Bureau ovale- de son épouse la reine Rania, le souverain jordanien s’est vu entendre des propos pour le moins étonnants et surprenants de la part du président américain.

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Israël accuse un ancien ministre d’espionnage au profit de l’Iran

Un ancien ministre israélien, Gonen Segev, a été officiellement accusé d’espionnage au profit de l’Iran, rapportent ce lundi après-midi des médias israéliens.

Déjà inculpé et condamné pour trafic de drogue en 2006, il vivait en Guinée depuis sa sortie de prison. Il a été extradé ce lundi depuis son lieu d’exil.

Accusé par le service de sécurité intérieure le Shin Bet d’avoir espionné au profit de Téhéran, l’ancien ministre aurait été en contact depuis 2012 avec les services du renseignement iranien qu’il rencontrait régulièrement au Nigéria et en Iran.

Gonen Segev à l’extérieur de la Knesset le 15 mars 1993.

Le Shin Bet affirme que l’ex-ministre déchu avait livré aux iraniens entre autres des informations relatives au secteur de l’énergie et les emplacements des sites de haute sécurité.

Son arrestation est intervenue au mois de mai dernier lors de son voyage du Nigéria à la Guinée équatoriale où il a été arrêté par la police de ce pays avant de le livrer à Tel-Aviv.