En exil depuis 2013 en Grande Bretagne, Walid Al Kurdi, le mari de la princesse Basma bint Talal, tante du roi Abdallah II, serait impliqué dans un complot de déstabilisation de la Jordanie. Selon des informations révélées, ce jeudi, par le journal koweïtien, Al Qabas, plusieurs personnes se seraient mêlées à cette conspiration qui visait à exacerber le mécontentement populaire. Le journal électronique Alhurra, appartenant au groupe saoudien, Asharq al-Awsat, évoquait, le même jour, l’état d’urgence dans lequel serait plongée la Jordanie, à l’approche du mois de ramadan, date d’anniversaire des manifestations qui ont fait tomber, l’an dernier, le gouvernement de Hani Moulki.
La visite du Pape François au Maroc a été l’occasion pour le roi Mohammed VI de dévoiler sa vision sans ombrage, jusque là distillée au fil du temps à travers des actions et des discours. La vision d’un nouvel ordre mondial plus équilibré et moins violent, en juxtaposition d’une disruption négative alimentée soit par les pétrodollars ou le communautarisme fermé et intolérant.
La déclaration du Premier ministre roumain, Viorica Dăncilă, depuis Washington, au sujet de la décision de son pays de déplacer son ambassade en Israël de Tel Aviv à Al-Qods, a suscité beaucoup de réactions dans les pays arabes, notamment en Jordanie et au Maroc qui vont réagir de concert à cette déclaration. Ainsi, le Roi Abdallah II annulera, à la dernière minute, sa visite officielle en Roumanie qui était prévue pour le 25 Mars et le Maroc décidera de reporter la visite du président du Sénat roumain qui devait avoir lieu aujourd’hui, mercredi 27 Mars.
Rashida Tlaib, du parti démocrate, a remporté mardi les primaires pour le 13ème district du Congrès pour l’Etat du Michigan, garantissant pratiquement son élection en tant que première femme musulmane à être élue et à siéger au Congrès des Etats-Unis.
Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, accompagné d’un certain nombre de dirigeants du mouvement de la résistance palestinienne, ont visité l’hôpital de campagne marocain établi par les Forces armées royales dans la bande de Gaza et y ont rencontré le personnel médical, paramédical et administratif. L’implication du Royaume dans ce domaine, reflète l’engagement ferme de du roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Comité Al-Qods, au profit des questions humanitaires et des valeurs de solidarité, notamment concernant la cause palestinienne.
رئيس المكتب السياسي لحركة #حماس، السيد إسماعيل هنية وعدد من قيادات الحركة يزورون المستشفى الميداني المغربي في #غزة، ويلتقون بالطواقم الطبية والإدارية للمستشفى.#المغرب #فلسطين pic.twitter.com/ys39RM2Mkl
— MAECI Maroc 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) June 24, 2018
C’est le le colonel Ahmed Bounaïm, médecin-chef de l’hôpital de campagne médico-chirurgical de Gaza qui a reçu la délégation du Hamas qu’il a conviée à une petite réception.
L’officier supérieur des FAR a expliqué à la délégation palestinienne comment le Royaume du Maroc veille à travers le déploiement de cette structure à porter haut les valeurs de solidarité et à soutenir le peuple palestinien dans l’épreuve et la souffrance causées par les conditions d’occupation et le blocus imposé par Israël.
Le Colonel Ahmed Bounaim a profité de cette occasion pour expliquer à Ismaël Haniyeh comment les équipes médicales marocaines accordent un intérêt particulier au volet psychique des patient eu égard à leurs conditions difficiles et veillent aussi à assurer une meilleure prise en charge des bénéficiaires à travers le bon accueil, le traitement médical, les opérations chirurgicales compliquées et la remise de médicaments aux personnes malades nécessiteuses ainsi qu’aux établissements locaux de santé.
Le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, organe subsidiaire de l’Assemblée générale des Nations unies, organisera, à Rabat les 26, 27 et 28 juin, et avec le soutien de l’Organisation de la coopération islamique, une Conférence internationale sur la question d’Al-Qods occupée, indique un communiqué des Nations unies.
Le roi Mohammed VI a donné ses instructions en vue du déploiement d’un hôpital de campagne médico-chirurgical relevant des Forces armées royales, dans la bande de Gaza, en territoire palestinien.
Cette opération humanitaire vise à prodiguer les soins nécessaires aux blessés et victimes civiles des événements récents survenus à Gaza.
Intervenant en ce mois sacré de Ramadan, cette action s’inscrit en droite ligne des engagements historiques et constamment renouvelés du roi du Maroc, président du Comité Al-Qods, envers la cause Palestinienne et illustre la solidarité agissante et effective envers le peuple Palestinien frère.
Vendredi, le roi Mohammed VI avait inauguré une mosquée à Casablanca que le souverain a baptisée «Palestine».
Dans une lettre adressée au leader nord-coréen Kim Jong-un, et publiée sur le compte Twitter de la Maison Blanche, Donald Trump écrit «qu’il n’est pas opportun, à ce stade, de maintenir cette rencontre prévue depuis longtemps», tout en dénonçant «la colère » et «l’hostilité» de Pyongyang vis-à-vis des Etats-Unis. Donald Trump, qui dit regretter cette «opportunité manquée», qualifie cette décision de «moment triste de l’histoire». Mais le président américain n’oublie pas d’évoquer solennellement la «puissance» de l’arsenal nucléaire américain, une menace à peine voilée.
Sadly, I was forced to cancel the Summit Meeting in Singapore with Kim Jung Un. pic.twitter.com/qEoi9ymUEz
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 24, 2018
Alors que la Corée du Nord avait annoncé plus tôt dans la journée du jeudi le démantèlement de son site d’essais nucléaires de Punggye-ri, le président américain Donald Trump a fait savoir ce 24 mai que sa rencontre prévue avec le chef d’Etat nord-coréen Kim Jong-un le 12 juin prochain à Singapour n’aurait pas lieu.
Il s’agit-là d’un vrai coup de théâtre alors que toute la communauté internationale voyait dans cette rencontre une lueur d’espoir en vue d’une accalmie et d’un apaisement dans cette région du monde, et une nouvelle ouverture dans les relations entre Washington et Pékin, le principal allié de Pyongyang.
Donald Trump a habitué la communauté internationale par ses rétractations surprises et ses revirements. Il l’a fait concernant l’accord de Paris sur le climat, sur le nucléaire iranien, sur le statut d’Al-Qods et aujourd’hui sur son agenda de désescalade avec le pouvoir nord-coréen.