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Le prince Nasser, fils du Roi de Bahreïn, soutient la Hatikva, l’hymne national d’Israël

Les relations entre Israël et le Bahreïn n’ont jamais été aussi courtoises que ces dernières semaines. Les gestes d’ouverture du Roi du Bahreïn vers l'Etat hébreu se sont multipliés et le dernier en date la participation du prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa, le 14 septembre dernier, à un événement interconfessionnel à Los Angeles organisé par le Centre Simon Wiesenthal.


C’est en sa qualité de Représentant de son père, le Roi Hamad ben Issa Al Khalifa, pour les affaires de la jeunesse et les œuvres de bienfaisance et également Président du Conseil d'administration de l'Organisation royale de bienfaisance, que le Prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa s’est rendu au Musée de la Tolérance au Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, en Californie.  Et selon l’agence de presse officielle du Bahreïn, qui a annoncé l’activité, la visite a été suivie par la signature de La déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse, engageant le Royaume du Bahreïn et le Centre International du Roi Hamad pour la coexistence pacifique et le dialogue interconfessionnel dans un programme qui et loue la tolérance religieuse et lutte contre l’extrémisme.

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Tous  les diplomates arabes se sont levés par respect à l’hymne national d’Israël, la Hatikva


Le Centre Simon Wiesenthal a l’habitude de jouer l’hymne national israélien  dans tous ses événements.  Ce «détail» organisationnel et protocolaire a soulevé des débats aux dans les rangs des diplomates arabes présents à cet événement financé par le Bahreïn. Mais pendant la polémique, le prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa a tranché le débat en déclarant devant l’assistance que «si la Hatikva était jouée à tous les évènements du Centre, il ne voyait aucun inconvénient à ce que l'hymne israélien le soit durant cet événement.»

Ainsi, avec la permission de la délégation du Bahreïn, qui a financé l'événement, l’Hatikva a été jouée et toutes les personnes présentes, y compris les diplomates arabes, se sont levées par respect à l’hymne national israélien.

Signature de «La déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse» au Centre International du Roi Hamad pour la coexistence pacifique et le dialogue interconfessionnel.

Déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse. Cliquer pour télécharger

Le Roi Hamad Ben Isa Al Khalifa est «absolument» prêt à autoriser ses sujets à visiter l’Etat hébreu

Le Rabbin Marvin Hier, fondateur du Centre Simon Wiesenthal, a tenu pour sa part à commenter la portée de cet événement en témoignant pour la première fois avoir rencontré en février dernier le Roi Hamad Ben Isa Al Khalifa lors d’une escale à Manama, alors qu’il était en mission à Dubaï pour le compte du Centre Simon Wiesenthal.

Les rabbins Marvin Hier et Abraham Cooper du Centre Simon Wiesenthal rencontrent le roi de Bahreïn Hamad ben Isa Al Khalifa à Bahrein le 23 février 2017

Durant cette rencontre, le Roi du Bahreïn aurait confié à la délégation que présidait le Rabbin Marvin Hier qu’«il est illogique que le monde arabe boycotte Israël. Nous devons trouver un meilleur moyen [n.d.l.r. pour lever le boycott]». Quand le Rabbin a insisté auprès du Roi et qu’il lui a demandé s’il était prêt à autoriser ses sujets à visiter l’Etat hébreu, le souverain du Bahreïn lui aurait répondu : «absolument, et sans équivoque.»

Soutenant les déclaration du Rabbin Marvin, le premier ministre israélien, Banjamin Netanyahu, avait semblé soutenir les déclarations du fondateur du Centre Simon Wiesenthal, en publiant, en arabe, sur son compte Twitter : «Le roi du Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khalifa a dénoncé le boycott arabe contre Israël et a confirmé que les citoyens bahreïnis étaient maintenant libres de visiter Israël.» Ce tweet a cependant été rapidement supprimé.

Bahreïn est le seul pays arabe du Golfe persique où se trouve une synagogue. Le pays comptait environ 1 500 Juifs en 1948. Après la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, beaucoup sont partis, et quasiment tous ont quitté le pays après la guerre des Six Jours de 1967. Aujourd’hui, il reste moins de 50 Juifs dans le pays.


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