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Hamad Ben Issa Al Khalifa

Bahreïn, prochaine destination arabe de Netanyahu

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Après sa visite «historique» le 26 octobre 2018 au sultanat d’Oman où il a été reçu à Muscate avec tous les honneurs par le Sultan Qabous Ibn Said -l’événement constituant une première pour un pays du Golfe-, des informations insistantes font état ces dernières semaines d’une visite prévue par Benjamin Netanyahu dans une autre capitale du CCG. Et c’est un des porte-parole du cabinet du premier ministre israélien qui a confirmé qu’il s’agit du royaume de Bahreïn que Netanyahu comptait visiter incessamment.

Selon les idéologues israéliens, ces visites à Oman et au Bahreïn, qui seront suivies plus tard par d’autres rendez-vous dans des pays arabo-musulmans plus grands et plus influents, ont pour objectif de «corriger l’histoire» au Moyen-Orient et que cela constitue le prélude à «quelque chose de plus grand et de plus important.»

Le Prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa, fils du roi du Bahreïn s’est rendu en septembre 2017, au Musée de la Tolérance au Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, en Californie

Selon les communicants de l’Etat hébreux, Israël fournit faisait «de gros efforts au niveau sécuritaire et universitaire » avec beaucoup de pays arabes et attend d’en récolter «le fruits », sachant que «de nombreux ministres se sont déjà rendus dans des pays arabes et du Golfe avec de grandes équipes économiques et sécuritaires. »

Pour faciliter ces contacts avec les pays arabo-musulmans, Israël compte sur un de ses lobbyistes attitrés, le grand rabbin Mark Schneier, qui a été reçu ces 20 dernières années dans toutes les cours des pays du Golfe avec comme mission d’établir des relations bilatérales avec Tel Aviv, bien avant de chercher à trouver une solution à la question palestinienne.

Dhahran : Têtes couronnées et chefs d’Etat arabes chez MBS pour un dîner informel

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A l’issue des travaux du 29e Sommet arabe qui s’est tenu dans la ville de Dhahran en Arabie saoudite, quelques chefs d’Etat arabes se sont retrouvés, lors d’un dîner informel offert en leur honneur, autour de leur hôte le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz.

Dans une ambiance décontractée et intimiste, MBS a convié ses hôtes en sa résidence de Dhahran pour un dîner en famille durant lequel les grandes questions de l’heure ont été traitées loin de la pression des bureaux et autres salles de réunions.

Etaient notamment présents à ce repas organisé dans le jardin de la résidence, et en plein air, le roi Abdallah II de Jordanie, le roi du Bahreïn, Hamed ben Issa Al Khalifa, le président égyptien, Abdelfattah al-Sissi, le vice-président des Emirats arabes unis et émir de Dubaï, Cheikh Mohammed Ben Rachid al-Maktoum, le prince héritier d’Abu Dhabi, Mohammed Ben Zayd al-Nahyane, et Cheikh Mansour Ben Zayed Ben Sultan al-Nahyane, vice-président du Conseil et ministre des Affaires de la présidence des Emirats arabes unis.

Le prince Nasser, fils du Roi de Bahreïn, soutient la Hatikva, l’hymne national d’Israël

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Les relations entre Israël et le Bahreïn n’ont jamais été aussi courtoises que ces dernières semaines. Les gestes d’ouverture du Roi du Bahreïn vers l’Etat hébreu se sont multipliés et le dernier en date la participation du prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa, le 14 septembre dernier, à un événement interconfessionnel à Los Angeles organisé par le Centre Simon Wiesenthal.


C’est en sa qualité de Représentant de son père, le Roi Hamad ben Issa Al Khalifa, pour les affaires de la jeunesse et les œuvres de bienfaisance et également Président du Conseil d’administration de l’Organisation royale de bienfaisance, que le Prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa s’est rendu au Musée de la Tolérance au Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles, en Californie.  Et selon l’agence de presse officielle du Bahreïn, qui a annoncé l’activité, la visite a été suivie par la signature de La déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse, engageant le Royaume du Bahreïn et le Centre International du Roi Hamad pour la coexistence pacifique et le dialogue interconfessionnel dans un programme qui et loue la tolérance religieuse et lutte contre l’extrémisme.

Tous  les diplomates arabes se sont levés par respect à l’hymne national d’Israël, la Hatikva


Le Centre Simon Wiesenthal a l’habitude de jouer l’hymne national israélien  dans tous ses événements.  Ce «détail» organisationnel et protocolaire a soulevé des débats aux dans les rangs des diplomates arabes présents à cet événement financé par le Bahreïn. Mais pendant la polémique, le prince Nasser Ben Hamad Al Khalifa a tranché le débat en déclarant devant l’assistance que «si la Hatikva était jouée à tous les évènements du Centre, il ne voyait aucun inconvénient à ce que l’hymne israélien le soit durant cet événement.»

Ainsi, avec la permission de la délégation du Bahreïn, qui a financé l’événement, l’Hatikva a été jouée et toutes les personnes présentes, y compris les diplomates arabes, se sont levées par respect à l’hymne national israélien.

Signature de «La déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse» au Centre International du Roi Hamad pour la coexistence pacifique et le dialogue interconfessionnel.

Déclaration du Roi du Bahreïn sur la tolérance religieuse. Cliquer pour télécharger

Le Roi Hamad Ben Isa Al Khalifa est «absolument» prêt à autoriser ses sujets à visiter l’Etat hébreu

Le Rabbin Marvin Hier, fondateur du Centre Simon Wiesenthal, a tenu pour sa part à commenter la portée de cet événement en témoignant pour la première fois avoir rencontré en février dernier le Roi Hamad Ben Isa Al Khalifa lors d’une escale à Manama, alors qu’il était en mission à Dubaï pour le compte du Centre Simon Wiesenthal.

Les rabbins Marvin Hier et Abraham Cooper du Centre Simon Wiesenthal rencontrent le roi de Bahreïn Hamad ben Isa Al Khalifa à Bahrein le 23 février 2017

Durant cette rencontre, le Roi du Bahreïn aurait confié à la délégation que présidait le Rabbin Marvin Hier qu’«il est illogique que le monde arabe boycotte Israël. Nous devons trouver un meilleur moyen [n.d.l.r. pour lever le boycott]». Quand le Rabbin a insisté auprès du Roi et qu’il lui a demandé s’il était prêt à autoriser ses sujets à visiter l’Etat hébreu, le souverain du Bahreïn lui aurait répondu : «absolument, et sans équivoque.»

Soutenant les déclaration du Rabbin Marvin, le premier ministre israélien, Banjamin Netanyahu, avait semblé soutenir les déclarations du fondateur du Centre Simon Wiesenthal, en publiant, en arabe, sur son compte Twitter : «Le roi du Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khalifa a dénoncé le boycott arabe contre Israël et a confirmé que les citoyens bahreïnis étaient maintenant libres de visiter Israël.» Ce tweet a cependant été rapidement supprimé.

Bahreïn est le seul pays arabe du Golfe persique où se trouve une synagogue. Le pays comptait environ 1 500 Juifs en 1948. Après la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, beaucoup sont partis, et quasiment tous ont quitté le pays après la guerre des Six Jours de 1967. Aujourd’hui, il reste moins de 50 Juifs dans le pays.


LE1

La riche région de l’Est saoudien, berceau de la Vision 2030 : Pétrole, tourisme et prédation foncière

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Sous couvert de guerre contre le terrorisme, l’Arabie saoudite mène une lutte sans merci contre des groupuscules armés à l’Est du pays. Cette région historiquement rebelle et conservatrice, ne prête pas systématiquement allégeance aux Al-Saoud, famille régnante du pays. Mais dans le cadre de la mutation culturelle voulue par le prince héritier Mohammed Ben Salmane désignée Vision 2030, toute la riche région de Dammam et de Dhahran, à forte concentration occidentale –cadres américains, britanniques, italiens travaillant pour le géant Aramco-, est l’objet de réaménagements titanesques en vue d’une transformation immobilière et touristique en profondeur. La région est destinée à devenir La Mecque du tourisme du golfe persique. Reste deux contraintes majeures : mentalité de la population locale et le foncier. Les autorités saoudiennes pèsent de tout leur poids pour transférer tout un pan des habitants d’Al Qatif vers d’autres villes en contrepartie de dédommagements financiers.

Al Awamiyah, à feu et à sang

Al Awamiyah, quartier nord de la région d’Al Qatif, à majorité chiite dans une région orientale d’Arabie saoudite régulièrement agitée par des troubles, connaît depuis plusieurs jours, des affrontements entre hommes armés et forces de l’ordre ayant fait plusieurs victimes de part et d’autre. Dans le département d’Al Qatif, les musulmans chiites, minoritaires dans ce pays majoritairement sunnite, sont toutefois prédominants.

Les chiites réclament aux autorités saoudiennes de les traiter sur un pied d’égalité avec les sunnites alors que Ryadh les accuse d’être à la solde de l’Iran.

Ces trois derniers jours, plusieurs attaques et opérations terroristes à la roquette, à la Kalachnikov et aux grenades ont secoué le quartier al-Masoura de Qatif. Des dizaines de policiers et assaillants sont tombés.

Le foncier, une contrainte majeure

La plupart des chiites saoudiens vivent dans l’Est du pays, riche en pétrole. Et c’est dans cette région stratégique qui donne sur le Golfe Persique et raccordée au Bahreïn par une liaison fixe, que se développent les futurs projets touristiques de l’Arabie saoudite qui veut transformer cet espace en attraction mondiale pour riches oisifs occidentaux. D’où une guerre sans merci sur l’assiette foncière entre tribus chiites et pouvoir central.

Discriminés, les chiites saoudiens de cette riche région de l’Est accusent Ryadh de vouloir procéder à leur encontre à une vaste opération de transfert pour baliser le terrain aux futurs investisseurs et autres Tour Operators dans le cadre de la Vision 2030 menée par le Prince héritier Mohammed Ben Salmane, homme fort du régime.

La riche région de Dammam et de Dhahran, à forte concentration occidentale, regroupant des cadres américains, britanniques, italiens travaillant pour le géant Aramco et les militaires des bases américaines, est l’objet de réaménagements titanesques en vue d’une transformation immobilière et touristique en profondeur.

#TheRedSea Sky is the limit

La région, qui est destinée à devenir la cible du tourisme de luxe mondial dans le cadre du projet grandiose Read Sea, se veut être à l’image, ou plus, des stations de Sharm el-Sheikh en Egypte, de Akaba en Jordanie, à Eilat en Israël, Dubaï aux Emirats arabes unis et Antalya en Turquie.

Chassé-croisé de et vers Ryadh


Pour ne pas irriter Téhéran, ces changements géostratégiques se font de concert avec l’Iran. Ces dernières semaines ont été fertiles de rencontres de haut niveau entre responsables saoudiens et iraniens/et ou irakiens proches de Téhéran : le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane qui a reçu le dignitaire chiite irakien Moqtada al-Sadr, le ministre de l’Intérieur Abdel Aziz ben Saoud Ben Nayef ben Abdel Aziz Al-Saoud qui reçoit le chef de l’armée Hachd Populaire chiite et la récente rencontre hautement symbolique entre les ministres saoudien et iranien des Affaires étrangères, Adel al-Jubair et Jawad Zarif.

Ces navettes annonceraient des mesures majeures qui reconfigureraient profondément une région acculée au changement sous la pression américaine et israélienne. Inquiet de ce large mouvement géopolitique, le roi du Bahrein, Hamad Ben Issa Al-Khalifa, a effectué aujourd’hui, une visite éclair en Arabie saoudite où il a rencontré le vice-roi et prince héritier Mohammed Ben Salmane qui dirige les affaires du pays en l’absence de son père le roi Salmane Ben Abdelaziz, actuellement en villégiature au Maroc.

Abdellah El Hattach

 

Accueil exceptionnel réservé au Roi Mohammed VI au Bahreïn

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L’accueil exceptionnel et grandiose réservé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de Son arrivée à Manama, n’a d’égal que la solidité et la profondeur des relations bilatérales entre le Maroc et le Bahreïn. La parade de la cavalerie royale bahreinie qui a été déployée en l’honneur du Roi Mohammed VI est un événement rare qui n’est organisé qu’en présence des grands invités de ce pays membre du Conseil de coopération du Golfe. La visite du Roi Mohammed VI était aussi l’occasion pour les deux pays de parapher un certain nombre d’accords bilatéraux dans les domaines de la Justice, de l’Economie et des Finances, des Affaires islamiques entre autres secteurs d’intérêt commun.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Moulay Rachid, a été accueilli, à Sa descente d’avion par SM le Roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, Souverain de Bahreïn.
SM le Roi Mohammed VI a, par la suite, été salué par SAR le Prince Khalifa Ben Salman Al Khalifa, Premier ministre du Royaume de Bahreïn, et SAR le Prince Salman Ben Hamad Al Khalifa, Prince héritier, Commandant suprême adjoint des Forces Armées bahreïnies, Premier vice-Premier ministre.
SM le Roi a également été salué par Cheikh Khalid Ben Ali Ben Abdullah Al Khalifa, ministre de la Justice, des Affaires islamiques et des Waqfs, Cheikh Ahmed Ben Mohamed Al Khalifa, ministre des Finances, Dr. Majid Ben Ali Al Nuaimi, ministre de l’Education.
Le Souverain a aussi été salué par M. Salman Ben Issa Ben Hindi, gouverneur de la région d’Al Muharraq, le Colonel Maher Ahmed Bouali, directeur général de la direction générale de sécurité de Manama, l’ambassadeur de SM le Roi au Royaume de Bahreïn, M. Ahmed Rachid Khattabi et des membres de l’ambassade du Maroc à Manama.
SM le Roi et le Souverain bahreïni ont, par la suite, passé en revue une haie d’honneur.