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Chakib Benmoussa sauve le bilan des 100 jours d’Aziz Akhannouch

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C’est la première performance du gouvernement et elle est signée Chakib Benmoussa. Il s’agit de la signature d’un accord avec cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs. Un jalon essentiel à la réussite du chantier de la réforme du système d’éducation et de formation.

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a signé mardi 18 janvier, un accord avec les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs, dans le cadre du dialogue social sectoriel.

L’accord comporte plusieurs mesures en relation avec les dossiers posés sur la table du dialogue :

  • Révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale
  • Création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système éducatif
  • Règlement de plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l’administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d’enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorat.

«L’accord d’étape signé entre le gouvernement et les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs constitue un prélude à la réforme du système d’éducation et de formation», a indiqué mardi le ministre.

Chakib Benmoussa a mis en avant la nécessité de mobiliser les hommes et les femmes de l’éducation qui font des efforts particuliers au sein de ce système, afin d’améliorer les performances de l’école publique et de redonner confiance aux citoyens en elle, faisant en sorte que cette école contribue à la promotion sociale, à l’équité et à l’égalité des chances.

Vers un statut unifié

De même, a-t-il ajouté, cet accord prévoit une révision de l’actuel statut des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale, et la création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système de l’éducation, ce qui conduirait à des «perspectives d’avenir très importantes pour employés du secteur de l’éducation».

Et de souligner que le consensus entre le gouvernement et les centrales syndicales prévoit également le règlement de plusieurs dossiers en suspens.

Chakib Benmoussa a en outre indiqué que l’accord entre le gouvernement et des syndicats «a laissé la porte ouverte au dialogue avec de nombreux groupes, y compris les cadres des académies», ajoutant que «des rencontres sont prévues afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes soulevés».

Parmi ces problèmes figurent notamment plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l’administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d’enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorats.

Il s’agit aussi de la programmation de l’examen des autres dossiers revendicatifs présentés par les cinq syndicats les plus représentatifs et la poursuite du dialogue au sujet du dossier des cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation.

Récupération politique d’Akhannouch

La cérémonie de signature de cet accord a été faite sous la supervision du Chef de Gouvernement. Ce dernier s’en est félicité dans un communiqué tout en qualifiant l’accord d’«étape importante qui ouvrira de nouvelles perspectives dans le cadre du dialogue social qu’entretiennent les deux parties».

«Après des mois de dialogue sérieux et responsable entre le gouvernement et les secrétaires généraux des syndicats, nombre de dossiers posés sur la table des négociations pendant plusieurs années ont été réglés (..) cela contribuera à asseoir la confiance et la coopération entre les parties prenantes», a déclaré Akhannouch.

L’annonce de cet accord survient vingt-quatre heures seulement avant son premier grand oral ce soir à la télé. Cette réalisation importante de Chakib Benmoussa est un cadeau en or de ce dernier à Aziz Akhannouch qui faisait l’unanimité sur son incapacité à faire face à la rue.

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