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Chakib Benmoussa

#MDTalks – #LesImpériales – #Morocco21 : trois évènements, un dénominateur commun, le #NMD

Chakib Benmoussa ne devrait pas être mécontent de voir, en une semaine, une aussi forte concentration d’évènements et d’initiatives insufflées par les recommandations de la Commission spéciale pour le modèle de développement qu’il présidait. Surtout que l’exécutif semble s’en être détourné en raison, entre autres, de la conjoncture internationale. Des MDTalks, passant par les Impériales au Morocco21, décideurs, acteurs économiques, chercheurs et journalistes ont pu se soustraire de la morosité économique et politique ambiante pour se projeter dans un future meilleur, un Maroc de l’innovation, un Maroc de la connaissance, un Maroc prospère.

La profusion des événements ces derniers semaines constituent un appel d’air salutaire pour le morale des acteurs actifs de la société marocaine, confrontés à une série de mauvaises nouvelles économiques après deux années de pandémie. Ils étaient nombreux à vouloir s’informer, écouter des voix positives et bienveillantes et même à s’exprimer sur le Maroc de demain.

Trois évènements organisés la semaine écoulée se sont distingués de par leur dénominateur commun, à savoir le nouveau modèle de développement (NMD).

MDTalks : La digitalisation, levier stratégique du NMD

Souad Mekkaoui, cofondatrice du magazine Maroc Diplomatique aux côtés de Hassan Alaoui et initiatrice des «MDTalks», cycle de conférence de réflexion stratégique africaine et internationale, affiche un large sourire de satisfaction. La première conférence de l’édition 2022 sur la digitalisation est un franc succès, aussi bien sur le plan institutionnel, que sur la qualité des intervenants que des retombées médiatiques.

Sur le plan institutionnel, Mme Mekkaoui a réussi à décrocher le Haut Patronage Royal ainsi que de solides partenaires. Il faut dire que le sérieux et la bienveillance de la maison, la consistance du programme de la conférence et la qualité des panélistes plaident en la faveur de cette confiance.

Chakib Benmoussa «himself» a répondu présent à l’invitation de l’organisatrice. Sa présence, sa ponctualité légendaire et son intervention à l’ouverture des travaux de la conférence ont donné une certaine solennité à l’évènement. Le président de la CSMD était entouré par Ryad Mezzour, Ministre de l’Industrie et du Commerce et Aawatif Hayar, Ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.

En dépit du poids de l’héritage de My Hafid Elalamy, Ryad Mezzour réussi à imposer son style. Ouvert, souriant et dynamique, il réussi à interpeller l’assistance et projeter une image positive du pays.

La surprise de cette ouverture «ministérielle» a été l’intervention de Aawatif Hayar. Très à l’aise avec le sujet, la ministre de la Solidarité a développé, de l’avis de tous, l’une de ses meilleurs allocutions depuis sa nomination.

Sur le plan technique, les principaux acteurs de la digitalisation étaient présents:

  • Mohammed Drissi Melyani, DG de l’ADD.
  • Chakib Achour, Directeur marketing et stratégies Huawei Maroc.
  • Idriss Elasri, Président du Capgemini Morocco Country Board & Managing Director Engineering.
  • Mamoun Tahri Joutei, Directeur du Centre d’Intelligence économique de Bank Of Africa.
  • Yahya Sefraoui, Directeur de la Transformation digitale INWI.
  • Lamiae Benmakhlouf, Directrice générale du Technopark.
  • Meriem Zairi, Présidente de la Commission Startup & Transformation digitale à la CGEM.
  • Mohamed Saad, Directeur Général Adjoint chargé du pôle Ressources à la Bourse de Casablanca

L’assistance a été à l’image des intervenants, notamment :

  • Li Changlin, Ambassadeur de la République populaire de Chine au Maroc.
  • Mahamat Abdelrassoul, Ambassadeur du Tchad au Maroc.
  • Lezin Issha Boussougou, Consul Général intérimaire de la République du Gabon à Laâyoune.
  • Plusieurs représentants des Forces Armées Royales.
Li Changlin, Ambassadeur de Chine et Chakib Achour Directeur Marketing et Stratégies Huawei

Les Impériales : Morocco Tomorrow

L’hôtel Le Casablanca a réuni, ce jeudi, le gotha de la Communication, du Marketing, des médias et du digital à l’occasion de la révélation de la thématique, dates et programmes de la cinquième édition du forum annuel «Les Impériales» prévue pour le mois de septembre.

L’évènement était très attendu. Et pour cause, le secteur qui pesait en 2019, 12 milliards de dirham, a été frappé de plein fouet par la pandémie du Covid. Ce sont les budgets de communication qui ont sauté en premier dès l’annonce de la pandémie tandis que les agences d’événementielle se sont retrouvées en chômage technique durant plusieurs mois.

Il a fallu plus de 80 heures de réunions, de débats et de brainstorming des membres de l’association «Les Impériales», pour élaborer leur vision et leur plaidoyer afin de porter au mieux la voix de l’ensemble des acteurs de l’écosystème de la Communication, du Marketing, des médias et du digital.

Organisés en comités, scientifiques et éthiques, les professionnels de la Com’ venus de tout bord, agences, annonceurs, producteurs, médias et influenceurs ont décidé d’aller au delà du #MoroccoNow pour explorer et dessiner le #MoroccoTomorrow, le Maroc de demain. Pour cela, la base de leur travail a été le rapport du Nouveau Modèle de Développement de Chakib Benmoussa.

« Les Impériales reviennent en 2022, avec une thématique d’actualité, qui s’inscrit délibérément dans la droite ligne du nouveau modèle de développement : valoriser les compétences, les talents et les savoir-faire nationaux », affirme Anouar Sabri Président de l’association Les Impériales.

L’affiche de la thématique #MoroccoTomorrow révélé lors de cette conférence, « Morocco Tomorrow : Brands ⦁ Culture ⦁ Talents ⦁ Tech », porte en elle tout le bien que veulent les professionnels de la Com’ et du Marketing pour leur pays. Innovation, modernité, digitalisation, partage, savoir et optimisme autant de marqueurs inspirés entre autres par les perspectives tracées par le NMD.

Anouar Sabri, Président de l’association «Les Impériales» révèle la trémations des #LI2022 : Morocco Tomorrow

Morocco21 : L’économie de la connaissance

La volonté d’accompagner la mise en oeuvre du Nouveau Modèle de Développement, a constitué la raison du lancement en octobre 2021 du cycle de conférences «Morocco 21» par Omar Dahbi, cofondateur de la société de développement des médias et de la communication, News Com Africa Holding.

«Au cœur de cet événement, se trouve le nouveau modèle de développement, chantier lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et dont l’objectif est de permettre à la société marocaine de réaliser son plein potentiel face aux défis et aux opportunités de ce 21ème siècle» écrit NCA Holding.

«Ce nouveau rendez-vous permettra d’enrichir le débat avec un savoir-faire international de haut niveau dans la perspective de mettre en œuvre les recommandations proposées dans le rapport de la Commission Spéciale pour le Modèle de Développement (CSMD)» souligne la société de l’ancien Directeur Central des Rédactions de MEDI1TV.

Ce vendredi 3 juin, Morocco21 tenait sa troisième conférence qui a traité le sujet de l’économie de la connaissance. La rencontre a été animée par le directeur du College of Management de l’École Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse, Dominique Foray.

Le chercheur et auteur helvétique a brisé, le temps de cette conférence, le fameux secret suisse en dévoilant la recette du succès mondial du système d’éducation de son pays, considéré comme le 2ème au monde en termes de qualité d’enseignement primaire et le 1er pays du monde en termes de qualité d’enseignement supérieur.

«L’économie du savoir doit être considérée comme un véritable investissement dans la création de valeur en se focalisant sur une infrastructure solide de recherche et d’innovation, un budget, un système efficient des subventions, le leadership et l’autonomie des universités, une bonne gouvernance, les salaires, les valeurs de la société, l’excellence des enseignants et des apprenants, l’implication du secteur privé (PME)», préconise le professeur d’économie et de gestion de l’innovation.

Dominique Foray a insisté sur deux leviers en particulier pour devenir une économie de la connaissance : 1) la mise en place d’un système solide de formation professionnelle; 2)l’accès des PME à la connaissance technique. Il a par ailleurs alerté sur la difficulté de l’acquisition des connaissance par le bas de la pyramide des compétences, principalement quand il s’agit de déploiement des nouvelles technologies.

La conference a vu la participation remarquée des équipes de communication et d’intelligence économique de Bank of Africa, de divers acteurs des secteurs publics et privés ainsi que d’universitaires.

Chakib Benmoussa sauve le bilan des 100 jours d’Aziz Akhannouch

C’est la première performance du gouvernement et elle est signée Chakib Benmoussa. Il s’agit de la signature d’un accord avec cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs. Un jalon essentiel à la réussite du chantier de la réforme du système d’éducation et de formation.

Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a signé mardi 18 janvier, un accord avec les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs, dans le cadre du dialogue social sectoriel.

L’accord comporte plusieurs mesures en relation avec les dossiers posés sur la table du dialogue :

  • Révision du statut actuel des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale
  • Création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système éducatif
  • Règlement de plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l’administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d’enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorat.

«L’accord d’étape signé entre le gouvernement et les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs constitue un prélude à la réforme du système d’éducation et de formation», a indiqué mardi le ministre.

Chakib Benmoussa a mis en avant la nécessité de mobiliser les hommes et les femmes de l’éducation qui font des efforts particuliers au sein de ce système, afin d’améliorer les performances de l’école publique et de redonner confiance aux citoyens en elle, faisant en sorte que cette école contribue à la promotion sociale, à l’équité et à l’égalité des chances.

Vers un statut unifié

De même, a-t-il ajouté, cet accord prévoit une révision de l’actuel statut des fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale, et la création d’un statut motivant et unifié qui englobe l’ensemble des catégories du système de l’éducation, ce qui conduirait à des «perspectives d’avenir très importantes pour employés du secteur de l’éducation».

Et de souligner que le consensus entre le gouvernement et les centrales syndicales prévoit également le règlement de plusieurs dossiers en suspens.

Chakib Benmoussa a en outre indiqué que l’accord entre le gouvernement et des syndicats «a laissé la porte ouverte au dialogue avec de nombreux groupes, y compris les cadres des académies», ajoutant que «des rencontres sont prévues afin de trouver des solutions innovantes aux problèmes soulevés».

Parmi ces problèmes figurent notamment plusieurs dossiers revendicatifs prioritaires, à savoir ceux des cadres de l’administration éducative, des conseillers en orientation et planification pédagogique, des enseignants du primaire et du collégial chargés hors de leur cycle, des cadres d’enseignement titulaires de diplômes supérieurs ou de doctorats.

Il s’agit aussi de la programmation de l’examen des autres dossiers revendicatifs présentés par les cinq syndicats les plus représentatifs et la poursuite du dialogue au sujet du dossier des cadres des Académies régionales de l’éducation et de la formation.

Récupération politique d’Akhannouch

La cérémonie de signature de cet accord a été faite sous la supervision du Chef de Gouvernement. Ce dernier s’en est félicité dans un communiqué tout en qualifiant l’accord d’«étape importante qui ouvrira de nouvelles perspectives dans le cadre du dialogue social qu’entretiennent les deux parties».

«Après des mois de dialogue sérieux et responsable entre le gouvernement et les secrétaires généraux des syndicats, nombre de dossiers posés sur la table des négociations pendant plusieurs années ont été réglés (..) cela contribuera à asseoir la confiance et la coopération entre les parties prenantes», a déclaré Akhannouch.

L’annonce de cet accord survient vingt-quatre heures seulement avant son premier grand oral ce soir à la télé. Cette réalisation importante de Chakib Benmoussa est un cadeau en or de ce dernier à Aziz Akhannouch qui faisait l’unanimité sur son incapacité à faire face à la rue.

https://twitter.com/2MInteractive/status/1482097830055587840

Leila Benali, Younes Sekkouri, deux belles surprises des 100 premiers jours du gouvernement Akhannouch

Pour la première fois depuis 4 ans, la presse a été unanime pour critiquer l’action de Aziz Akhannouch. Du disruptif Barlamane au très officiel LeMatin passant par le très équilibré Médias24, le constat est sans appel : les 100 premiers jours du gouvernement Akhannouch ont été plus que décevants, ils sont inquiétants. Ces faiseurs d’opinion n’ont fait qu’exprimer une frustration générale face à un exécutif tétanisé, sensé nous faire oublier les sombres jours du PJD. Les signaux négatifs envoyés par le gouvernement ont au contraire réveillé la tentation de reconsidérer le jugement porté «aux barbus». Pourtant, dans ce climat de scepticisme, aggravé par cette pandémie qui n’en finit pas, de belles surprises ont émergé de ce désert de désespoir. Une goutte d’eau qui n’étanche aucune soif mais nourri notre instinct et désir de survie.

Ils se présentent très bien, dosent leur communication, déploient leur feuille de route et de surcroît arborent les plus beaux sourires du gouvernement. Leila Benali, Younes Sekkouri deux talents prometteurs qui ont honoré la confiance qu’on leur a accordé.

Leila Benali, un talent en or

Leila Benali notre Ministre de la Transition Énergétique et du Développement Durable a confirmé ligne par la ligne son impressionnant CV qu’on rappellera ci-après, rien que pour le plaisir de faire pâlir de jalousie la vielle garde.

Mme Benali est une experte internationale en énergie, planification stratégique, investissements, finance et diplomatie énergétique. Elle possède une vaste expérience de la gestion des plans directeurs énergétiques, de la stratégie d’entreprise et des acquisitions. Consultée notamment dans des circonstances sensibles, elle a contribué à l’élaboration de la loi irakienne sur les hydrocarbures, à la création d’une compagnie gazière, à la stratégie économique nationale de la Libye, à la réponse du G20 à la crise de 2008, ainsi qu’à de multiples transactions commerciales et grands projets.

Elle a rejoint APICORP en provenance de la plus grande compagnie pétrolière au monde, Saudi Aramco, où elle était en charge de la politique énergétique et de la stratégie gazière. Elle a été directrice pour le Moyen-Orient et l’Afrique à IHS Cambridge Energy Research Associates, une société américaine qui fournit des analyses sur les marchés de l’énergie, la géopolitique, les tendances industrielles et la stratégie.

Leila Benali trouvait le temps pour assurer des cours à Sciences Po!

Elle est titulaire d’une maîtrise en génie industriel de Centrale Paris, d’une maîtrise en sciences politiques et d’un doctorat «Summa Cum Laude » ( avec la plus haute louange ) en économie de Sciences Po. Elle préside l’Arab Energy Club et a été distinguée comme «future leader 2016» par le Petroleum Economist, en tant que personne la plus susceptible de façonner l’avenir de l’industrie dans les années à venir.

Il est peu probable que le commun des mortels sache le sacrifice financier et de qualité de vie auquel un talent comme celui de Leila Benali a dû consentir pour accepter une mission en tant que ministre.

Une mission complexe où il ne faut pas juste déployer une stratégie nationale de l’énergie mais surfer entre les goutes radioactives de la politique, des jeux d’intérêts et des égos.

Leila Benali évolue dans un contexte de tensions et d’incertitudes où les réponses doivent être immédiates: la fin du contrat du gazoduc Maghreb-Europe qui transportait le gaz algérien, augmentation des prix de l’énergie et perturbation de la logistique mondiale, retard dans la structuration et règlementation du secteur aval du gaz naturel, ralentissement des actions de Masen après la disgrâce de Mustapha Bakkoury et last but not least imbroglio politique autour de l’entente sur les prix des hydrocarbures.

Younes Sekkouri, l’enchanteur

Son regard froid et ferme et sa posture distante, symptomatique d’un processus mental en constante mobilisation, se dissolvent comme par enchantement au contact de ses interlocuteurs, laissant place à un large sourire charmeur et un discours enchanteur.

Younes Sekkouri aime la politique et c’est ce qui le différencie d’un grand nombre de parachutés du gouvernement Akhannouch. De plus, il a de l’expérience dans les politiques publiques et maitrise les enjeux Macro-économiques et sociétaux du pays. Il a été formé à bonne école.

Si sa vision des politiques publiques a été forgée au ministère de l’intérieur où il a été durant quatre années chargé de mission sur des politiques sectorielles de l’Emploi, l’industrie, la décentralisation et la digitalisation des services publics et que sa formation politique a été faite au sein du MTD et du PAM, son école de communication a été Feu le Roi Hassan II.

Son amour pour les discours du défunt roi sont, à ce propos, légendaires dans le microcosme de la jeunesses des partis politiques.

Sa volonté d’apprentissage et de partage l’ont emmené après neuf années d’engagement politique de rejoindre l’École des Ponts Business School ParisTech où il a enseigné des cours de « corporate strategy » ayant le titre de Professeur adjoint mais aussi de doyen de cette entité au niveau de l’Afrique.

Un mois de sa nomination en tant que ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Sekkouri lance un programme d’emploi de 125.000 jeunes pour un budget de 2,5 milliards dhs, en concertation avec les douze régions du Royaume.

Aux côtés de Mehdi Bensaid et Fatima-Zahra Mansouri, Younes Sekkouri est un cas d’école pour les partis politiques de la coalition gouvernementale. Le PAM démontre qu’il est possible d’attirer les jeunes talents, de les former, de les responsabiliser et fidéliser les plus émérites.

Chakib Benmoussa et Fouzi Lekjaâ, les piliers

Chakib Benmoussa n’est pas né de la dernière pluie. Quand on lui donne une mission, il trace et n’attends pas de consignes. Un état d’esprit qui dénote avec la dilettante du Chef du Gouvernement.

La malheureuse polémique sur l’âge des enseignants n’aurait pas eu lieu si le gouvernement allait de concert et avançait à la même vitesse.

Bourreau de travail, Chakib Benmoussa est sur tous les sujets, y compris dans le sport malgré le retard pris dans la nomination d’un secrétaire d’état en charge de ce département. D’ailleurs, il est toujours désigné comme le porteur du nouveau modèle de développement.

Dans une équipe gouvernementale fragile, il est rassurant d’avoir un calibre comme celui de M. Benmoussa pour la préserver de tout risque de décrochage.

Un autre ministre qui endosse plusieurs responsabilités sans faire beaucoup de vague est Fouzi Lekjaâ.

Pour ceux qui ne le savent pas peut-être encore, le patron du foot marocain est, selon la description très juste de Maroc Hebdo, le véritable argentier du Royaume et le principal gestionnaire des ressources de l’État.

En effet, début novembre dernier à la lecture du dernier BO édité par la SGG, on a découvert non sans surprise, que Nadia Fettah avait délégué ses principales prérogatives à Fouzi Lekjaâ, à savoir la gestion de la Direction générale des impôts et l’Administration des douanes et impôts indirects.

«C’est un remaniement qui ne dis pas son nom», commente un observateur averti.

Fouzi Lekjaâ connu par ses saillies médiatiques quand il prend sa casquette de président de la FRMF, a des qualités insoupçonnées quand il s’agit de trouver la bonne procédure administrative pour débloquer les budgets. Il est malin, rapide et retombe toujours sur ses pieds.

Sans le fardeau du foot, sa carrière dans les finances aurait été tout autre.

Nadia Fettah, Mohcine Jazouli, des énergies comprimées

Voilà deux profils très prometteurs sur le papier mais qui en deux mandats nous ont laissé sur notre faim. Pourtant, ils viennent tous deux du privé où ils ont fait preuve de leadership, évolué et réussi dans des contextes de pression et de complexité et reconnu pour leurs qualités humaines et leur grande capacité de travail.

Nadia Fettah est une femme brillante. Elle est passée par l’école Moulay Hafid Elalamy réputé pour être un rouleau compresseur. «On ne survit pas après une opération fusion menée par MHE», dit la légende urbaine. Mme Fettah a survécu à deux grosses opérations, CNIA et Es Saada et l’acquisition de Saham Finances par le sud-africain Sanlam, en 2018.

Alors qu’elle a dû sacrifier une rémunération à huit chiffres et le titre de la CEO de l’année à l’Africa CEO Forum, son tracking record au tourisme puis à l’Economie et les Finances et en-dessous des attentes et de son réel potentiel.

Idem pour Mohcine Jazouli. Le fondateur de Valyans a travaillé sur presque toutes le stratégies publiques, de l’industrie et du commerce jusqu’au sport passant par la coopération économique en Afrique. Si avec l’amiral Nasser Bourita il a été réduit à faire de la figuration, sauf sur le dossier des Abraham Accords où il était «un chouia visible», on pensait qu’avec Aziz Akhannouch, avec qui il entretient des relations de confiance et pas que, il serait la tour de contrôle, la matière grise de la Chefferie du gouvernement.

Mohcine Jazouli est notre Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques. Une mission transversale, sensée harmoniser et prioriser les politiques publiques. Sauf que, avec sa posture de consultant dont il n’arrive pas à s’en défaire, la réserve et la retenue trop appuyée qu’il partage avec Nadia Fettah, des ministres très visibles comme Ryad Mezzour, Younes Sekkouri et Fouzi Lekjaâ et l’inexpérience de la plus jeune secrétaire général de la Chefferie du gouvernement de l’histoire du Maroc, Mohcine Jazouli risque de porter le passif de son patron et d’endosser la stérilité de son action.

Le Cabinet Royal dévoile la liste des membres de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement

Le Roi Mohammed VI a procédé ce jeudi 12 décembre à la désignation des membres de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement. Outre le Président, la Commission est composée de 35 membres ayant des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales. La Commission mobilise des compétences marocaines travaillant tant au Maroc qu’à l’international, actives et engagées dans les secteurs public, privé ou de la société civile.

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Nouveau modèle de développement : Chakib Benmoussa sur les Starting-Blocks

Ce dimanche après-midi, depuis son domicile à Rabat, Chakib Benmoussa, a endossé le costume de président de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, qui lui sied si bien, pour donner, devant un parterre de journalistes triés sur le volet, le coup d’envoi officiel de la mission pour laquelle il a été désigné par le roi Mohammed VI.

«Demain, lundi, je rencontre le Chef de Gouvernement, M. Saad Eddine El Othmani et je récupère les locaux du Conseil Supérieur de l’Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique qui accueilleront les futurs membres de la Commission, qui ne sont d’ailleurs, pas encore officiellement désignés (…) Ma mission est de rendre un rapport sur le nouveau modèle de développement qui répond aux défis actuels et futurs dans un délai de 6 mois. Je veillerai à ce que nous mettions l’accent sur la question essentielle du “Comment” et donner la part belle à “l’Action” » a déclaré Chakib Benmoussa, précisant qu’il garderait son poste d’ambassadeur du Royaume en France.

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Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le modèle de développement ?

Chakib Benmoussa serait le futur président de la Commission spéciale qui sera chargée d’élaborer le projet du nouveau modèle de développement, si l’on croit le journal arabophone Assahafa. L’ambassadeur du royaume en France aurait été reçu par le roi Mohammed VI cette semaine à Rabat, selon la même source.

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Fouad Ali El Himma accompagne le prince Moulay El Hassan aux obsèques du Comte de Paris

Le prince héritier Moulay El Hassan a représenté, samedi, le roi Mohammed VI, aux obsèques du Comte de Paris, Henri d’Orléans, qui se sont déroulées à la Chapelle Royale de Saint Louis à dans la ville de Dreux. Né en 1933 au manoir d’Anjou près de Bruxelles, alors que sa famille était en exil, Henri d’Orléans est le descendant de Louis-Philippe 1er, dernier roi à avoir régné en France, de 1830 à 1848. Il est mort le 21 janvier dernier à l’âge de 85 ans. Moulay El Hassan s’est recueilli devant le cercueil du défunt avant de présenter les condoléances au prince Jean d’Orléans, Duc de Vendôme et aux membres de sa famille.

 

A son arrivée à la Chapelle, où il a été accueilli par le fils du défunt, le prince Jean d’Orléans, le prince héritier Moulay El Hassan, était notamment accompagné du Conseiller du roi Mohammed VI, Fouad Ali El Himma, en plus de Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France.

Le prince Albert de Monaco, le prince héritier Moulay El Hassan et la reine Sofia d’Espagne assistent aux funérailles d’Henri d’Orléans, comte de Paris et duc de France, à la chapelle royale Saint-Louis de Dreux, dans le nord de la France, le 2 février 2019. – Le 21 janvier 2019, le prince Henri d’Orléans, prétendant orléaniste du trône français, décède à 85 ans. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Moulay El Hassan a pris place au premier rang des personnalités présentes, aux côtés de la reine Sofia d’Espagne et du Prince Albert de Monaco.
Cette cérémonie, empreinte d’émotion et à laquelle ont pris part également plusieurs membres de familles royales et princières de par le monde, a été marquée, outre la récitation de l’office funèbre, par des prières et des chants religieux de circonstance.

Des membres de la famille du Comte de Paris ont par la suite apporté des témoignages à travers lesquels ils ont rendu un vibrant hommage au défunt et loué ses qualités humaines et les nobles actions qu’il a menées durant sa vie.

Mohammed VI prend part au Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit»

Le Roi Mohammed VI, accompagné du prince héritier Moulay El Hassan a pris part, mardi, au Palais de l’Elysée, au déjeuner offert par le président français, Emmanuel Macron, en l’honneur des chefs d’Etat et de délégation qui participent au Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit», qui se tient à Paris.

Emmanuel Macron, Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale et Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, tentent de répondre ainsi à l’urgence écologique pour la planète en réunissant à Paris les leaders internationaux et des citoyens engagés venus du monde entier.

Organisé conjointement avec l’Organisation des Nations unies et le groupe de la Banque mondiale avec le soutien de plusieurs partenaires internationaux, le Sommet mondial sur le climat «One Planet Summit» vise à traduire en actions concrètes les engagements pris lors des conférences sur le climat à Paris et à Bonn, en insistant en particulier sur le rôle de la finance publique et privée dans la lutte contre les effets du changement climatique.

Sur le perron de l’Elysée, le souverain, accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, a été accueilli par le président français, Emmanuel Macron, avant d’être salué par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, le président de la banque mondiale Jim Yong Kim et Mme Brigitte Macron.

Outre le Conseiller du Roi, Fouad Ali El Himma, la délégation marocaine à ce sommet comprend aussi le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, la secrétaire d’Etat chargée du Développement Durable, Nezha El Ouafi, la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui et l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa.

Bill Gates, Elon Musk et Richard Branson font également partie des 164 personnalités du sommet. Des annonces d’investissements en milliards de dollars sont prévues, concernant des projets de réduction des émissions en carbone au profit des pays pauvres et des industries.