Cinquante ans après la première note sur la situation des arts plastiques au Maroc, pensée par Mohamed Melehi, en 1969, donnant lieu à l’exposition dissidente de la place Jamaâ El Fna de Marrakech, et où se sont affirmés les noms de Farid Belkahia, Hamidi, Ataâllah, Mustapha Hafid, Mohamed Chebaâ, les pères fondateurs de l’art contemporain au Maroc, Hicham Daoudi, fondateur du Comptoir des Mines, de la Compagnie marocaine des œuvres d’art (CMOOA), du magazine Diptyk et président de l’Art Holding Morocco, lance un appel pour un débat national sur les arts plastiques au Maroc.
Hicham Daoudi, particulièrement actif et engagé dans l’écosystème artistique marocain, n’est pas à sa première sortie médiatique au sujet de l’art marocain, et pour cause, la «crise» du secteur dépasse aujourd’hui, les difficultés endémiques du secteur, laissant éclater au grand jour des scandales qui ternissent davantage l’image de l’artiste et de l’investisseur. Hicham Daoudi appelle à davantage d’engagement dans le secteur et plaide pour la création d’une plateforme d’échange et de discussion entre tous les acteurs concernés, dans une tentative de faire sortir l’art marocain de sa léthargie qui n’a que trop duré.
La société autrichienne d’ingénierie métallurgique qui a construit le dôme du musée du Louvre à Abu Dhabi, Waagner-Biro, a annoncé son insolvabilité et se bat pour sauver une partie de ses activités en vendant quelques-unes de ses filiales. Selon des informations parues dans la presse autrichienne, les retards de paiement et les coûts exorbitants du projet du Louvre ont été à l’origine des difficultés de la société.
Waagner-Biro a annoncé le 23 octobre l’insolvabilité de sa filiale SBE Alpha AG et a déclaré dans un court communiqué que «le reste du groupe était en danger d’insolvabilité». Une semaine plus tard, elle annonce l’insolvabilité de la société holding Waagner-Biro AG et la rachat et la réorganisation d’une autre filiale, Waagner-Biro Austria Stage Systems AG, par l’entrepreneur autrichien Erhard Grossnigg.
Le 7 novembre, l’entreprise a annoncé des «discussions intensives» sur l’avenir de Waagner-Biro Bridge Systems AG, une autre filiale et le redéploiement de 25 de ses salariés.
5 fois la taille d’un terrain de football
Le dôme créé par Waagner-Biro pour le Louvre Abu Dhabi a la taille de cinq terrains de football. Perforé, le dôme donne l’effet d’un bazar, avec des motifs orientaux qui peuvent se transformer en un enchevêtrement chaotique de lumière conçu pour ressembler à un ciel étoilé. Il a été conçu par l’architecte français Jean Nouvel. Le montant de la commande émiratie s’élève à près de 80 millions d’euros. Mais la compagnie a été contrainte d’assumer une augmentation des coûts après qu’Abu Dhabi ait refusé de payer la totalité du prix, a rapporté le journal autrichien Die Presse.
«Nous avons beaucoup appris avec le Louvre et nous ne le referions plus aujourd’hui», a déclaré Thomas Jost, ancien directeur général de Waagner-Biro, à Die Presse en 2017.
De son côté, la société de développement et d’investissement en tourisme d’Abu Dhabi n’a fait aucun commentaire à ce sujet.
Pour rappel, la société autrichienne a été fondée il y a plus de 160 ans comme atelier de serrurerie. Ses projets prestigieux comprenaient l’installation d’une nouvelle ingénierie scénique à l’Opéra de Sydney et à l’Opéra national de Berlin, la construction du dôme du Reichstag à Berlin, du toit du grand tribunal de la Reine Elizabeth II au British Museum et du pont Botlek. à Rotterdam, le plus grand pont levant du monde. La société comptait plus de 1 300 employés répartis sur 17 sites en Europe, au Moyen-Orient et en Asie du Sud-Est.
La Principauté de Monaco s’est transformée, le temps d’un weekend, en l’épicentre mondial d’Instagram. La princesse Pauline Ducruet, fille de la princesse Stéphanie de Monaco, a présidé aux côtés de sa mère, le lancement de la première édition des « Influencer Awards Monaco ». Les plus grandes stars des réseaux sociaux de par le monde se sont réunies au Méridien Beach Plaza, pour la remise des prix des influenceurs web de l’année. Les nouveaux “Oscars des réseaux sociaux” sont nés.
Le mercredi 26 septembre se tiendra à New York le sommet sur le leadership des femmes à l’occasion de la 73ème session de la manifestation parallèle de l’Assemblée générale des Nations Unies. Et eu égard à la croissance économique mondiale générée par les femmes à travers le monde, il est devenu inévitable de mettre ces dernières au diapason de la scène médiatique mondiale. Dans ce sens, cet événement consacré aux femmes a pour mission clé de rappeler l’importance du leadership et de l’entrepreneuriat féminin à travers le monde.
Visant à la sensibilisation au leadership des femmes au sein des entreprises à travers une optique de dynamisme et d’encouragement, ce sommet compte la présence de certaines figures féminines leaders ayant œuvré hors des sentiers battus pour se frayer un chemin vers une réussite hors paire. Toutes ces intervenantes animées par une même envie incommensurable de se transcender, se dépasser et réduire en cendres toutes sortes d’obstacles à leur accomplissement, restent issues de tous types de secteurs et continents.
De cette façon, ces battantes sont aujourd’hui à l’honneur en guise de partager leurs best practices ainsi que les clés de succès les ayant menées vers de telles prouesses. Icône de réussite professionnelle et sociale féminine au Maroc, c’est Nezha Alaoui, présidente de la Fondation Mayshad qui représente le royaume au Women leadership 2018.
Chef d’entreprise ayant fondé sa propre marque de maroquinerie de luxe à Paris, Nezha Alaoui détient plusieurs cordes à son arc : styliste, photographe ayant immortalisé des clichés de femmes d’Afrique subsaharienne, et notamment auteure de plusieurs ouvrages publiés sous le thème du leadership, cette humaniste dans l’âme s’est finalement investie dans l’économie sociale et solidaire aussi bien au Maroc qu’en France et aux États-Unis.
Depuis 2017 déjà, l’association Mayshad milite en faveur de coopératives féminines adoptant une approche sociale innovante dans l’optique d’atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU. Il faudrait également retenir que cette figure de proue de l’entrepreneuriat féminin au Maroc a pu mettre une pierre à l’édifice et apporter son soutien à la coopérative de couscous « Ahl Si Mohammed Tilouine » à Guelmim, et ce à travers des formations, financements, ainsi que le forage d’un puits fonctionnant à l’énergie solaire.
Ce faisant, la présence de l’association Mayshad au sommet du leadership féminin à New York vient asserter le rôle de cette dernière dans le soutien aux initiatives d’entrepreneuriat féminin au Maroc, dans le renforcement des capacités des femmes africaines en milieu rural, ainsi que son engagement en faveur de la lutte contre la déscolarisation des filles des localités les plus éloignées dans le pays.
Voici donc là une initiative que l’on qualifie aisément de mémorable pour l’amélioration de la condition de la femme marocaine à travers le monde, et pour Nezha Alaoui, ce n’est pas « A vos armes citoyens! » qu’elle scandera mais plutot « A vos engagements citoyennes! « , devise qu’elle est largement en mesure de revendiquer.
A l’occasion de la fin de l’année associative, et comme tous les ans, Solid’Art organise sa soirée caritative le 28 juin au théâtre Mohammed VI, aux Roches Noires, à Casablanca, à partir de 20h. Le spectacle musical qui sera donné à cette occasion s’inscrit dans une approche solidaire selon laquelle pour tout billet acheté, un enfant sera parrainé.
Cette année, le programme est innovant avec le choix de quatre types de chants différents. En plus des Tarab al-Ala, Ghernati, Chgouri et Andalou, les compositions seront accompagnées de tableaux de danse valse et tango, une première au Maroc.
Ainsi, trois orchestres différents accompagneront la chorale Solid’Art qui chantera sous l’égide de professeurs connus et reconnus dans leurs domaines de compétence respectifs : Dalila pour le Gharnati, Abdellah El Makhtoubi pour l’Andalou et le Tarab, Mohamed Alami pour le Chgouri et bien sûr le mélomane Daniel Afriat soliste de la chorale Solid’Art.
La louable initiative de cette année, à savoir de permettre le parrainage d’un enfant pour chaque billet acheté, est inscrite dans l’ADN de Solid’Art qui organise tout au long de l’année des actions humanitaires et des caravanes médicales au profit des populations des communes rurales touchées par la précarité et la vulnérabilité, ainsi qu’en faveur des régions enclavées et aux conditions climatiques hivernales rudes.
De plus, et parmi les objectifs annoncés de cette soirée caritative, Solid’Art, et selon les propres termes de sa dynamique présidente, Sanae Bekkali, est le désir de transmettre un message selon lequel, «à travers leur travail et initiatives communs, les Juifs et les Musulmans du Maroc sont des frères qui partagent les mêmes valeurs et principes qui contribuent au développement culturel, économique et social du Maroc sous le l’égide du roi Mohammed VI.»
Car comme son nom l’indique, Solid’Art, créée en 2017 par de jeunes cadres marocains unis par le même objectif de mettre la culture au service des causes humanitaires, est une conjonction entre, d’une part l’«art» dans son acception globale et universelle et, d’autre part, la «solidarité» dans le sens du bénévolat et du don de soi.
La Fondation Mayshad organise, du 23 au 30 juin à Marrakech, la première édition de son Festival. Cet événement, qui se positionne comme un rendez-vous incontournable pour la célébration de la richesse et la diversité de la culture marocaine, vise à promouvoir la diversité de ce patrimoine à travers ses multiples dimensions, notamment son identité Africaine.
Le Maroc vient de perdre l’une de ses plus grandes figures artistiques qui ont marqué la vie culturelle du royaume durant plus de sept décennies. Le peintre et grand intellectuel marocain Hassan El Glaoui est parti ce matin à l’âge de 94 ans.
Après l’arrêt de sa célèbre émission «Al-Bernameg» (l’Émission) dont la diffusion a duré 3 ans, Bassem Youssef, qui s’est exilé aux États-Unis, frappe un grand coup en diffusant un live depuis le siège social de Facebook à Los Angeles.
Les menaces de mort et les pressions exercées par le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sisi soutenu par l’armée, l’ont contraint à fuir le Caire. Maintenant âgé de 43 ans, Bassem Youssef, surnommé le «Jon Stewart d’Egypte», chirurgien cardiaque de son état, suit des cours de théâtre, organise des rencontres avec des agents et des producteurs, travaille à son élocution, écrit des scénarios et cherche à se réinventer dans une nouvelle vie aux États-Unis.
Durant cet exil forcé, Bassem Youssef a publié un livre en anglais intitulé «Révolution pour les nuls» – un condensé de satire et de mémoires du printemps arabe. Il est ensuite le héros d’un documentaire sur son expérience dans les médias en Égypte, « Tickling Giants » (Chatouillement des géants), réalisé par la productrice du “The daily Show” de Jon Stewart, Sara Taksler.
«Tout m’a été enlevé chez moi, chez mes parents, au travail, dans le succès, je me retrouve un paria», dit-il. «C’est très frustrant de voir la destruction de mon pays, la destruction de son économie, sa structure sociale, la destruction de la compassion et de l’empathie pour défendre ses droits, la destruction des libertés et l’une des meilleures générations que l’Egypte ait jamais connues. La destruction de l’esprit égyptien.»
Bassem Youssef a animé en 2017 l’émission «Democracy Handbook», une émission de la chaîne américaine Fusion. Il a sillonné les Etats-Unis et commenté la vie politique du pays avec le sens de la formule, le regard de l’étranger, des meetings de campagne de Trump aux politiques d’immigration américaines.
Aujourd’hui Bassem Youssef se lance dans des podcasts décalés qu’il a intitulés : “Remade in America with Bassem Youssef”. Des émissions où il raconte les histoires de personnes qualifiées d’outsiders qui ont réussi à se construire en dehors des sentiers battus.
Dans les questions-réponses de ce live Facebook, Bassem Youssef avoue ne pas pouvoir retourner en Egypte, de peur de ne plus pouvoir en sortir.