fbpx

Télévision israélienne : Netanyahu espérait rejoindre Pompeo au Maroc, mais le roi Mohammed VI aurait refusé

Partager

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, espérait se joindre au secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, durant sa visite officielle au Maroc, «le roi Mohammed VI aurait opposé son veto à cette idée», croit savoir la chaine israélienne, Channel 12.

Une semaine avant le voyage du Secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, au Maroc, la télévision israélienne avait annoncé que Tel-Aviv espérait une avancée décisive dans la normalisation des relations avec Rabat dans les prochains jours.

Benjamin Netanyahu qui n’a pas réussi à caser une rencontre avec Pompeo à Londres en marge du 70ème sommet de l’Otan, a réussi à convaincre le responsable américain de retarder son voyage au Maroc d’un jour pour le voir au Portugal.

Netanyahu, rapporte la télévision israélienne, espérait faire de la rencontre avec le roi Mohammed VI un «véritable accomplissement diplomatique» afin de renforcer ses chances politiques avant la date butoir du 11 décembre accordée aux élus israéliens pour former un gouvernement.

Citant des sources marocaines, Channel 12 révèle que Mike Pompeo aurait proposé l’idée à Rabat. La partie marocaine aurait complètement refusée et aurait même déclinée toute discussion sur le sujet de la normalisation.

La même source pense que le Secrétaire d’Etat américain devait avoir une audience avec le roi Mohammed VI. Une réunion qui aurait été annulée, apparemment après que Mike Pompeo ait prolongé sa visite à Lisbonne pour rencontrer Netanyahu.

LIRE AUSSI  Forum Maroc-France, le Patronat pave la voie de la normalisation

Le bureau de Netanyahu a qualifié l’information de la chaine israélienne de «mensonge».

Pompeo : la normalisation avec Israel n’a pas été un sujet de discussion

Les responsables américains ont confirmé plus tôt dans la journée, que les pourparlers de normalisation attendus entre Pompeo et le roi Mohammed VI n’ont pas eu lieu.

«Ce n’était pas un sujet de discussion», a déclaré un haut responsable du département d’État lors d’un point de presse.

«Cela m’a paru être juste une énième fuite orchestrée par les israéliens pour leur propre enjeu». «Une fuite qui a coïncidé avec notre voyage, sauf que ça ne figurait pas sur notre agenda », a déclaré le diplomate.

Israël et Maroc n’ont pas de relations diplomatiques officielles, pourtant le Royaume qui abrite la plus grande communauté juive du monde arabe ( plus de 3 000 Juifs marocains), accueille officieusement des investisseurs et des touristes israéliens.

Par ailleurs, selon un rapport publié mardi par Axios, les accords de non-belligérance avec Israël, que le Maroc et de nombreux autres États arabes du Moyen-Orient ont signé sous l’influence des États-Unis, constituent une étape dans la normalisation des relations avec l’État hébreux.


l’Iran, au coeur des discussions entre Pompeo et les responsables marocains

Lors de sa visite officielle au Maroc, le secrétaire d’Etat américain a rencontré son homologue marocain Nasser Bourita pour discuter de la «menace» posée par les tentatives de l’Iran «d’élargir son influence régionale», ainsi que des conflits en Libye et des troubles dans la région du Sahel, selon le communiqué du ministère des affaires étrangère du royaume.

Le Maroc et les États-Unis entretiennent des relations tendues avec l’Iran depuis la révolution islamique de 1979. L’an dernier, Rabat a rompu ses relations diplomatiques avec la république islamique, l’accusant d’envoyer des armes aux séparatistes du polisario via le Hezbollah.

«C’est l’une des rares réunions où nous n’avons pas évoqué l’Iran d’abord», a déclaré un responsable du département d’Etat aux journalistes à l’atterrissage de l’avion de Pompeo de retour à Washington.

«Ce sont les premiers à faire part de leurs préoccupations concernant le financement du terrorisme, la présence – ou l’influence – du Hezbollah et de l’Iran dans la région», a déclaré ce responsable, qualifiant le Maroc d'”assez belliciste”.

Mike Pompeo, le plus haut responsable américain à s’être rendu au Maroc depuis l’élection du président Donald Trump, a déclaré avoir constaté des progrès lors de sa visite officielle d’une demi-journée.

«Nous entretenons d’excellentes relations entre nos deux pays», a déclaré Pompeo. «Nous rendons notre peuple plus sûr dans nos deux pays respectifs”.

Source : Time of Israel

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

- Advertisement -