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François Hollande

Décès du père de François Hollande, sans lien «apparent» avec le Coronavirus

Le père de François Hollande, ancien militant extrême droite, est mort samedi 4 avril dans une maison de retraite parisienne à l’âge de 96 ans. Un décès qui serait sans lien «apparent» avec le Coronavirus croit savoir l’ancien président français. Critiqué pour son silence depuis le début de la crise sanitaire, François Hollande a profité de la disparition de son père pour «saluer le travail des personnels des Ehpad, en première ligne de la lutte contre l’épidémie de Covid-19».

Le décès de Georges Hollande, père de François, à l’âge de 96 ans, serait «sans lien apparent avec le Covid-19», selon son fils dans une déclaration à l’AFP.

Georges Hollande a rejoint, depuis un an, un Ehpad parisien. Jusqu’alors et durant plus d’une vingtaine d’années, il résidait dans la maison familiale de Montrose, à Cannes.

Cet ancien médecin ORL reconverti dans l’immobilier, vivait seul dans la demeure familiale depuis le décès de son épouse et mère du président, Nicole Tribert, en 2009. Son fils, Philippe, fou de jazz et, lui aussi, parti, en mai 2017, à l’hôpital d’Antibes, à 64 ans.

Georges Hollande, un ancien militant d’extrême droite

Georges Hollande était un homme aux idées diamétralement opposées à celles de son fils. En 1959, il est candidat d’extrême droite aux municipales de Rouen, puis dans la commune de Bois-Guillaume en 1965, dirigeant la liste « Rénovation et expansion », assemblage d’anciens OAS, d’ex-collabos et de notables. Deux tentatives de se faire élire, deux échecs. Il a pourtant épousé fervente gaulliste, une militante socialiste, engagée à améliorer le sort des ouvriers de l’usine dans laquelle elle est travaillait. «Georges, lui, conspue le Général de Gaule et s’entiche de l’Algérie française.» rapportait aux médias l’un de ses proches.

Les relations entre François Hollande et son père étaient compliquées. Dans un article du magazine LePoint, on apprend que Georges Hollande n’encourageait pas son cadet brillant, il ne loua jamais ses bonnes études, il ne complimenta pas son ascension dans le Parti socialiste, ne l’appelait jamais pour le féliciter d’une élection gagnée ou le consoler d’un scrutin sévère. Ruminant ses chimères, pestait, vitupérait et prédisait le pire. « Mon père est noir, très noir », avait dit François Hollande.

François Hollande rattrape son silence

Critiqué pour son silence depuis l’éclatement de la crise sanitaire, François Hollande a bien soigné sa communication pour se replacer dans la sphère médiatique.

https://twitter.com/JeanChalencon/status/1246367383960391680

Le décès de «Georges», comme tient à l’appeler son fils, a été l’occasion pour l’ancien président de rendre hommage aux personnels des Ehpad qui sont confrontés à la pandémie de coronavirus, et pour montrer son empathie avec les français qui perdaient leurs proches.

«Je veux rendre hommage à tous les personnels des Ehpad qui luttent contre le virus, mais aussi accompagnent les personnes les plus âgées dans cette période si difficile et angoissante, et en accompagnent d’autres vers la fin de leur vie», a affirmé François Hollande dans un entretien téléphonique à l’AFP. Il a précisé qu’il soutenait «tous ceux qui assurent les tâches essentielles et montrent que le service public est une garantie pour tous les Français».

«Il est plus douloureux, pour beaucoup de Français, de perdre un être cher dans cette période où il est impossible d’aller leur rendre visite», a encore confié François Hollande .

«Ne pas pouvoir les voir avant leur départ est une situation cruelle pour beaucoup d’entre nous. Je me suis astreint moi aussi à cette discipline, nous avons eu des conversations au téléphone avec mon père, mais je n’ai pas pu le visiter. Et j’ai dû attendre qu’on le sorte de l’Ehpad pour le voir dans une chambre funéraire le lendemain.» a-t-il ajouté.

Alors que les obsèques du père de François Hollande ont été organisées mardi, l’ancien chef de l’Etat témoigne encore qu’il est « très difficile d’enterrer ses morts dans cette période. Il y a beaucoup de décès, les procédures sont longues ». « L’unité nationale est la condition pour que notre société puisse tenir dans cette phase-là qui nous concerne tous en tant qu’êtres humains », a-t-il conclu.

Lionel Zinsou, ancien premier ministre du bénin, officiellement membre du Conseil d’administration d’Attijariwafa bank

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L’Assemblée Générale ordinaire des actionnaires d’Attijariwafa bank a approuvé à l’unanimité, ce lundi 27 mai 2019, la nomination de l’ancien premier ministre du Bénin, Lionel Zinsou, en tant qu’administrateur de la banque pour une durée de six ans. Il s’agit de la première personnalité africaine à siéger au conseil d’administration du groupe financier panafricain.

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Hélène Le Gal, Première Femme à la tête de l’ambassade de France au Maroc

Trois ans après sa nomination en tant que première Ambassadeur femme en Israël, de l’histoire de la diplomatie franco-israélienne, Hélène Le Gal devrait arriver au Maroc en septembre prochain pour reprendre les fonctions de l’actuel ambassadeur Jean-François Girault, qui occupe le poste depuis septembre 2015. Hélène Le Gal, fille de la République, comme elle aime se décrire, sera ainsi la première Femme à la tête de l’ambassade de France au Maroc. D’ici là, elle doit faire face à une tension qui monte en crescendo entre Paris et Tel Aviv à l’approche de l’annonce du deal du siècle sur la Palestine. D’ailleurs, Hélène le Gal a été convoquée hier par le Ministère israélien des Affaires étrangères, suite aux propos tenus il y a quelques jours par l’ex-ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud, déclarant qu’Israël est un « Etat d’apartheid ».

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Grave dérive du Secrétaire général des Nations unies : Le Conseil sur la médiation créé par Guterres pullule d’anti-marocains

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Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a nommé auprès de lui un Conseil consultatif de haut niveau sur la médiation, formé de 18 «personnalités éminentes». Le conseil est chargé de lui prodiguer des conseils sur les initiatives de médiation et de soutenir des efforts spécifiques de médiation dans le monde entier.  Cette structure est formée de 18 dirigeants internationaux, passés et actuels, de hauts fonctionnaires et d’experts renommés qui possèdent, ensemble, une expérience, des compétences, des connaissances et «des contacts sans équivalent.» Parmi ces noms, figurent deux personnalités foncièrement anti-marocaines : Ramtane Lamamra, ancien ministre algérien des Affaires étrangères, et Olusegun Obasanjo, ex-Président de la République du Nigéria.

Lamamra et Obasanjo, des faucons onusiens

Le Conseil consultatif de haut niveau sur la médiation a été créé pour permettre aux Nations Unies de travailler plus efficacement avec les organisations régionales, les organisations non gouvernementales et les autres acteurs impliqués dans la médiation dans le monde entier. Sauf que la désignation d’un Ramtane Lamamra et Olusegun Obasanjo dont l’anti-marocanisme est d’un credo caractérisé, n’augure rien de bon.

Antonio Guterres est très au fait de ces sensibilités, on se demande sur quelle base ce choix s’est fait.

Que ce soit en tant que chef de la diplomatie algérienne, ou en qualité de Commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine, ou bien auparavant en tant qu’ambassadeur de son pays aux Nations Unies et aux Etats-Unis, Ramtane Lamamra a toujours veillé à saboter les intérêts du Maroc et à mener une politique haineuse vis-à-vis de Rabat, parfois même avec un excès de zèle accentué.

Pour sa part, l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo, est un des théoriciens de l’axe Alger-Lagos-Pretoria qui voulait faire de cet espace un ensemble hégémonique dont le but ultime est d’étouffer économiquement le Maroc et le détacher de ses racines africaines. Ce général et ancien commandant en chef des Forces armées nigérianes est un pro-RASD déclaré. De la même manière qu’il a mené des médiations en Angola, au Burundi, au Mozambique, en Namibie et dans la région des Grands Lacs, son rêve est de voir le Sahara indépendant. Mais indépendant dans le cadre d’une confédération avec l’Algérie. Le Nigeria est également l’un des pays qui refusent l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Si l’actuel président, Muhammadu Buhari, souffrant, montre une certaine sympathie envers le royaume, son opinion générale et son opposition ne le voient pas ainsi. Ils estiment une entrée du Maroc au sein de cet espace comme une menace des intérêts supérieurs du Nigeria, refusant net que les frontières de la CEDEAO s’étendent à la méditerranée et au monde arabe. C’est d’ailleurs la conviction de l’ancien ministre nigérian des Affaires étrangères, Bolaji Akinyemi, proche de Olusegun Obasanjo, qui fait véhiculer cet argumentaire raciste et scandaleusement anti-marocain.

Nasser Judeh et Jean-Marie Guéhenno les moins hostiles

Pourquoi Antonio Guterres n’a choisi aucun marocain pour siéger dans ce Conseil ? Ou un tunisien à titre d’exemple? Ou juste éviter de provoquer gratuitement le Maroc par la nomination de personnalités qui respirent la haine envers le royaume ?

Rabat, dans le rush des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, n’a pas encore fait de commentaire à ce sujet.

Les autres membres du Conseil sur la médiation ne font malheureusement pas le poids devant ces deux ténors des relations internationales et de la diplomatie globale.

Et même si ces personnalités disposaient de l’envergure nécessaire, combien sont-ils sur qui le Maroc peut compter ? La Présidente chilienne Michelle Bachelet ? Elle est tout aussi proche du Maroc que de l’Algérie. La libérienne Leymah Gbowee Lauréate du prix Nobel de la paix ? Trop droit-de-l’hommiste pour s’adapter aux approximations du gouvernement El Otmani.

Peut-être le jordanien Nasser Judeh, ancien Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères du royaume Hachémite. Un vrai ami du Maroc. Mais sans plus.

Le Lauréat du Prix Nobel José Manuel Ramos-Horta, originaire de Timor-Leste ? C’est un indépendantiste convaincu et défenseur des droits des peuples à l’autodétermination.

Reste peut-être Jean-Marie Guéhenno, chevronné diplomate français, spécialiste du monde arabe et théoricien de la doctrine de la France en matière de défense et de sécurité nationale sous François Hollande. Espérons qu’il ait été «approché» en amont par nos diplomates.

Guterres n’en est pas à sa première bourde

Il ne s’agit pas du premier dérapage du Secrétaire général des Nations unies depuis son élection. En mars dernier, il demandait à Rima Khalaf, secrétaire exécutive de la Commission économique et sociale de l’ONU pour l’Asie occidentale, de retirer un rapport critique sur Israël. La responsable onusienne, de nationalité jordanienne, n’a pas voulu se soumettre à l’injonction d’Antonio Guterres, qui lui a intimé l’ordre de «de repenser sa décision». Récusant cet ordre, elle a préféré présenter sa démission.

En tout état de cause, et devant cette configuration pas très optimiste, les jours à venir ne s’annoncent pas faciles. Ce Conseil risque de donner du fil à tordre à la diplomatie marocaine qui manque de relais solides dans le nouveau groupe qui vient d’être formé. Nasser Bourita devrait profiter de sa présence à New York pour tirer rapidement au clair cette affaire, directement avec Antonio Guterres dont le chef du Gouvernement, Saad dine El Otmani, disait qu’il était un «grand ami du Maroc».

Abdellah El Hattach


Liste complète des 18 membres du Conseil consultatif de haut niveau sur la médiation:

  1. La Présidente Michelle Bachelet (Chili)
  2. Mme Radhika Coomaraswamy (Sri Lanka)
  3. Mme Leymah Gbowee (Libéria)
  4. M. Jean-Marie Guéhenno (France)
  5. Mme Tarja Halonen (Finlande)
  6. M. David Harland (Nouvelle-Zélande)
  7. Mme Noeleen Heyzer (Singapour)
  8. M. Nasser Judeh (Jordanie)
  9. M. Ramtane Lamamra (Algérie)
  10. Mme Graça Machel (Mozambique)
  11. Mme Asha-Rose Migiro (Tanzanie)
  12. M. Raden Mohammad Marty Muliana Natalegawa (Indonésie)
  13. M. Olusegun Obasanjo (Nigéria)
  14. Mme Roza Otunbayeva (Kirghizistan)
  15. Mme Michèle Pierre-Louis (Haïti)
  16. M. José Manuel Ramos-Horta (Timor-Leste)
  17. M. Gert Rosenthal (Guatemala)
  18. Archevêque Justin Welby (Royaume-Uni)

Mohammed VI en compagnie de Teddy Riner à Paris

Dans une photo qui vient d’être publiée sur la page Facebook de Soufiane El Bahri, apparaît le Roi Mohammed VI en compagnie de son cousin le Prince Moulay Ismail ainsi que le judoka Français Teddy Riner neuf fois champion du monde et deux fois champions olympique. La photo aurait été prise par le paparazi au célèbre Café Coste à Paris.

Il est à rappeler que le champion français avait été convié au déjeuner organisé en l’honneur du Roi Mohammed VI par François Hollande au Palais de l’Élysée à l’occasion de la visite privée du souverain en France, en mai dernier.Teddy Riner participait au déjeuner présidentiel en compagnie des écrivains Leïla Slimani et Tahar Ben Jelloun, de l’islamologue Rachid Benzine et du comédien Jamel Debbouze. Teedy Riner avait déclaré à la presse à l’issue de cette rencontre qu’il était très content d’accueillir le roi du Maroc à l’Elysée.

LE1

Opération Neymar : une exfiltration pilotée par Israël

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En plus d’être une bonne affaire pour le fisc français, l’opération est la conjonction d’actions à dimension mondiale, mettant en oeuvre une batterie de connexions internationales de haut niveau impliquant la France, Israël et le Qatar qui essaie de donner un signal fort au concert des Nations au moment où le pays passe par une phase de turbulences avec ses voisins du CCG.


Le fisc français se frotte les mains. 222 millions d’euros est le montant du transfert de Neymar au PSG. 37 millions d’euros iront aux impôts. Soit l’équivalent du budget alloué par l’Etat français pour sauver Alstom. C’est dire l’impact économique et social d’une telle opération. Sans oublier les revenus des produits dérivés, la TVA sur l’accès aux loges, les taxes sur les consommations des fans et les ponctions sur les revenus publicitaires entre autres produits connexes.

Mais l’opération est d’abord un coup de maître de Doha. En effet, le Qatar qui organise la coupe du monde de football en 2022, opte ainsi pour le Soft Power par le sport, pour démontrer la capacité du pays à influencer son environnement à travers des moyens non coercitifs tout en défendant ses propres intérêts.

En recrutant Neymar, le PSG fait de la star brésilienne non seulement l’ambassadeur du club, mais de tout un pays, le Qatar. Et, par ricochet, celui de la France.

C’est là tout le génie également d’Emmanuel Macron. Le président français, en sentant que les négociations entre le PSG et le FC Barcelone pouvaient capoter à n’importe quel moment du processus de transfert à cause d’interférences nuisibles et nocives -parmi lesquelles les ennuis judiciaires du président de la Liga- a pesé de tout son poids pour faire réussir l’opération : 1) Il glane des points auprès des jeunes français à un moment où sa popularité chute ; 2) Il se positionne sur le plan international en devenant un interlocuteur privilégié de la crise du golfe ; 3) Il met en garde les pays du blocus, notamment l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, contre toute menace des intérêts économiques français, sachant que le Qatar est un gros investisseur dans l’hexagone employant des milliers de français.

Pour la France, qui est passée par une morosité politique durant cinq ans sous François Hollande, ce recrutement redonnera de la notoriété au club, à la ville de Paris et au pays. A lui seul, Neymar est une entreprise, pour ne pas dire un empire. Et le rêve n’a pas de prix.

Pini Zahavi, le parrain

Pini Zahavi est chargé par son pays d’inculquer l’amour d’Israël aux joueurs qu’il défend

Pour réussir le transfert du siècle, français et qataris ont fait appel au facilitateur-entremetteur israélien le plus adoubé du circuit des managers. Pini Zahavi a été, indubitablement, l’acteur clé de ce recrutement.

A 73 ans, cet ancien militaire de Tsahal et journaliste de Yediot Ahronoth, a orchestré l’opération de transfert de bout en bout en coordination avec les parties française et qatarie.

Proche des magnats et oligarques russes, le puissant lobbyiste israélien est connu pour être l’instigateur et l’architecte de l’arrivée de Roman Abramovich au club britannique Chelsea FC et du transfert de Rio Ferdinand de Leeds à Manchester United 2002 pour 47 millions d’euros, un record pour un défenseur à l’époque.

Pini Zahavi a tissé sa toile un peu partout en Europe et le transfert de Neymar au PSG est une des pièces majeures du puzzle sur laquelle se fonde son lucratif business. En plus d’être agent, il est également chargé par son pays d’inculquer l’amour d’Israël aux joueurs qu’il défend.

Zahavi, qui fait partie des 5 agents les plus puissants au monde, devrait encaisser dans l’«opération Neymar» quelque 35 millions d’euros de commission.

 

Abdellah EL HATTACH

Galaxie Macron : ces personnalités de l’ombre qui ont accompagné le président français au Maroc

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Si aucun ministre ni patron du Medef n’a fait le déplacement au Maroc aux côtés de Emmanuel Macron, ce dernier était en revanche entouré d’une brochette de personnalités du monde associatif, académique, de la recherche et de la culture. Parmi elles, des franco-marocains, représentant la société civile, et qui constituent la nouvelle garde rapprochée du président français. Sur le tarmac de l’aéroport Rabat-Salé, des visages connus, d’autres moins, font partie de la délégation française qui a salué le Roi Mohammed VI.

On reconnaît d’emblée Leila Slimani, romancière marocaine qui fait désormais partie de la ‘Galaxie Macron’. A 36 ans, la fille de l’ancien ministre et P.-D.G. du C.I.H., Othmane Slimani, avait créé la polémique en novembre 2016, au tout début du Hirak du Rif, en appelant les marocains à se rebeller. Au mois de mai dernier, elle est conviée à un repas en l’honneur de Mohammed VI offert par l’ancien président français François Hollande. Tout le monde a alors compris que la sortie de novembre était juste un ‘accident’ de parcours.

Il a le même âge que le président Macron et est avocat chez Cassius Avocats, spécialisé en droit du travail et Maître de conférences à l’université de Rouen. Haïba Ouaissi, en saluant le Roi Mohammed VI à l’arrivée du président Macron à Rabat, il a eu un geste de profonde révérence en baisant l’épaule du souverain. En 2016, il avait été décoré par le Roi du Wissam du Mérite National lors des festivités de la Fête du Trône et ce pour son engagement associatif sur les thèmes de l’inclusion, de l’égalité des chances, de la promotion de la méritocratie et la lutte contre toutes les formes de discrimination. Il fut parmi les premiers à croire au mouvement En Marche ! et à l’avoir rejoint. Il a l’oreille et la confiance du président.

Beaucoup moins jeune que le président mais une valeur sûre de la « Galaxie Macron », Bariza Khiari, est sénatrice de Paris. Cette franco-algérienne de 71 an, amoureuse du Maroc, est membre du groupe sénatorial d’amitié France Maroc. Bariza Khiari est présidente de l’Institut des cultures d’Islam et a rejoint le mouvement en Marche ! en octobre 2016 dans lequel elle est désignée déléguée nationale vu sa longue expérience et son talent. A Rabat, elle a fait le déplacement aux côtés du président Macron mais également aux côtés d’un grand ami à elle, l’éminent professeur Gilles Kepel.

Beaucoup d’observateurs ont été surpris de voir Gilles Kepel présenté au Roi Mohammed VI et saluer le souverain à l’aéroport de Rabat-Salé. Ce spécialiste hors-norme dans l’étude de l’Islam en Occident est chercheur au CNRS où il effectue des études approfondies sur le développement de l’Islam en France, en tant que phénomène social et politique. Polyglotte et parfaitement arabophone, Gilles Kepel, 62 ans, a eu la chance exceptionnelle de faire partie du Groupe Bilderberg, ce rassemblement informel d’environ 130 membres, essentiellement américains et européens, et dont la plupart sont des personnalités de la diplomatie, des affaires, de la politique et des médias, et qui réfléchissent au futur de ce monde.

Gilles Kepel, qui est l’un des rares occidentaux et orientalistes à avoir étudié dans le détail la littérature de Abdallah Azzam et de Oussama Ben Laden, est considéré comme la tête pensante de Emmanuel Macron dans tous les sujets ayant trait au Jihadisme, à la lutte anti-terroriste et aux différents courants islamico-extrémistes. Sa présence au Maroc aux côtés du président français signifie qu’il a et aura un rôle fondamental dans le quinquennat Macron sur les dossiers de politique internationale vis-à-vis des pays arabo-musulmans, notamment ceux de la région MENA.

 

LE1

Attentat Champs-Élysées: Hollande réunit un conseil de défense

Suite à l’attaque revendiquée par DAESH qui a visé jeudi soir des policiers dans les Champs-Elysées à Paris tuant un gardien de la paix et en blessant grièvement un autre, le Président français François Hollande, qui a réuni cette nuit un mini-conseil de sécurité, a convoqué, pour vendredi matin à 8h00, un Conseil de Défense exceptionnel. Outre le premier ministre et le ministre de la Défense, y assisteront le ministre de l’Intérieur, celui des Affaires étrangères, le Chef d’Etat-major des armées, les patrons de la #DGSI et de la #DGSE, le Chef de la Police #DGPN, celui de la Gendarmerie #DGGN, le directeur du Cabinet du Président entre autres hauts fonctionnaires civils et militaires.

LE1

Franc-maçonnerie, le Grand Maître du Grand Orient de France agressé à Paris

Le Grand Maître du Grand Orient de France, Christophe Habas, a été agressé à Paris par une femme alors qu’il sortait du siège de la principale obédience maçonnique française. Une enquête pour «violences volontaires» a été ouverte et confiée à la Sûreté territoriale de Paris.

La femme, auteur de l’agression, a ensuite pris la fuite, et le grand maître du Grand Orient de France, qui est également chef du service de neuro-imagerie à l’hôpital des Quinze-Vingts à Paris, s’en est sorti «avec quelques égratignures». La femme aurait tenu des «propos antisémites».

Il s’agirait certainement d’une antimaçonnique, dont le profil de l’auteur semble coïncider avec celui d’une femme aperçue récemment en train d’inscrire des propos hostiles aux francs-maçons sur le bitume de la rue Cadet à Paris.

Le grand maître du Grand Orient de France, à la tête d’une organisation de plus de 50 000 frères et sœurs, s’inquiète d’une « éventuelle résurgence de l’antimaçonnisme » (…) surtout à l’époque actuelle, dans une période électorale, avec les réseaux sociaux qui s’embrasent en propageant tout et n’importe quoi ».

Pour rappel, le président français, François Hollande, avait rendu visite aux Francs-maçons en février dernier à l’occasion du 300 ème anniversaire de la constitution de Franc-maçonnerie moderne, le Grand Orient de France étant pour sa part la plus puissante et la plus influente loge maçonnique.

 

LE1 avec agences

Lalla Meryem révèle à Paris les chefs-d’œuvre de l’Art du livre au Maroc

La Princesse Lalla Meryem et le président français François Hollande ont inauguré, ce jeudi, le pavillon du Maroc au Salon du Livre de Paris “Livre Paris” qui met cette année à l’honneur les lettres marocaines.

Pour la première fois depuis sa création, le Salon met en lumière les lettres et la culture d’un pays d’Afrique et du monde arabe, témoignant ainsi du dynamisme et de la richesse des échanges entre le Maroc et la France sur le plan éditorial et littéraire.

L’édition 2017 de ce rendez-vous culturel permettra de plonger dans la création littéraire marocaine grâce à de nombreux événements organisés au cœur du salon et hors les murs, outre des rencontres avec des auteurs marocains et de nouveaux talents émergents afin d’échanger sur la diversité et le dynamisme de la production littéraire du pays.

La Princesse Lalla Meryem et le chef de l’Etat français ont ainsi visité le pavillon du Maroc dont la conception, sous le thème :”Maroc à livre ouvert”, a pour objectif de mettre en avant les enjeux liés à la littérature en particulier et à la culture et aux questions de société en général.

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Composée de manuscrits rarissimes, de documents inédits, de pièces muséologiques d’une immense valeur historique et symbolique, l’exposition permet de lire et de relire les facettes de la culture marocaine.

Selon une conception scénographique et esthétique, l’exposition met en lumière la quintessence de la pensée marocaine. Trois livres sacrés, très anciens et inédits, se regroupent au centre de l’exposition pour dessiner les traits d’une conviction marocaine profonde, celle du respect des croyances : un Coran sur parchemin, rare et précieux, copie datée probablement du 3ème siècle H. / IXe s. ; un évangile traduit en arabe conservé à la Qaraouiyne et datant du XIIe siècle, l’une des pièces rares et uniques dans le monde arabe et musulman, véritable joyau ; un rouleau de Torah écrite sur parchemin, avec graphie en hébreu, fixée dans un support métallique rotatif, l’ensemble dans un coffret couvert en cuir de couleur rouge, chef-d’œuvre exceptionnel jamais exposé). Ces trois livres viennent témoigner de la cohabitation et du respect des religions monothéistes au Maroc.

L’exposition nous fait aussi apercevoir les fondements de l’Etat marocain, caractérisés par l’adoption d’un islam modéré basé sur le rite malékite, la doctrine achaârite, le soufisme sunnite et la Commanderie des Croyants (“Al-Moata’ ” de Al-Mahdi Mohammed ibn Tumart pour illustrer le rite malékite ; “Dalāil Al-khayrāt wa šawāriq Al-Anwār Fī Dikri Salāti ’alā An-nabiyyi al-Muẖtār” de Mohammed ibn Mohammad ibn Sulaymān al-Jazouli concernant le soufisme sunnite et des documents de la Béïâ qui est à la base de la Commanderie des Croyants).

Rappelons qu’hier, la Princesse Lalla Meryem, toujours accompagnée du président français François Hollande, avait présidé le vernissage “Splendeurs de l’écriture au Maroc, Manuscrits rares et inédits”, exposition pilotée par la Direction des Archives en réponse à la volonté du Roi Mohammed VI de montrer les chefs-d’œuvre de l’Art du livre au Maroc à l’Institut du monde arabe.

 

LE1 avec MAP