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Policy Center For The New South : OCP Policy Center change de braquet

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Laboratoire de réflexion de référence, classé parmi les cinq think tank les plus importants d’Afrique, pour ne pas dire un des plus influents du continent, OCP Policy Center a pris une envergure telle qu’il se devait de se draper d’une nouvelle dimension, d’un nouveau cap, d’une nouvelle orientation. C’est chose faite aujourd’hui. En effet, OCP Policy Center a décidé de changer son appellation pour devenir Policy Center For The New South. Il ne s’agit pas seulement de changer de dénomination mais, après une mûre introspective, et des concertations approfondies avec le groupe de référence, d’endosser de nouvelles responsabilités en vue d’une nouvelle mission, d’un nouveau rôle, d’une nouvelle perspective, le tout fait «par le sud et pour le sud», d’où le choix du renvoi linguistique anglo-saxon New South, le nouveau sud.

OCP Policy Center a historiquement fait partie de l’architecture de l’OCP et relevait directement de son organigramme. Cette nouvelle reconfiguration permet aux deux parties de fluidifier leur relation et d’alléger la mécanique qui a toujours lié les deux entités d’une manière organique.

La décision du top management d’OCP de prendre, de manière décomplexée, des distances avec OCP Policy Center sans pour autant couper le cordon ombilical, permettra d’offrir à Policy Center For The New South une parfaite marge de manœuvre, dans le cadre d’une autonomie juridique et managériale. Cette nouvelle configuration offre au think tank plusieurs avantages, notamment : 1) Se soustraire de la grille de lecture exclusive du «nord», dans son acception politique et culturelle ; 2) Accélérer le processus de maturation résultant d’une prise notoire de dimension ; 3) Fluidifier le processus de décision qui pouvait être éventuellement ralenti par le rythme spécifique d’un mastodonte qui dispose de sa propre vitesse de croisière et, surtout, qui est concentré sur son cœur de métier, le phosphate.

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En effet, Policy Center for the New South jouit aujourd’hui d’un format juridique iconoclaste sous forme d’association à but non lucratif, détenue (en nombre de voix) à hauteur de 50% par l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir, 25% par la Fondation OCP et 25% par le groupe OCP. Policy Center for the New South gagne ainsi en indépendance et devient un “bien public” ouvert à tout le monde.

Grâce à ce nouveau cadre, on évitera désormais de créer l’amalgame entre OCP Policy Center le producteur de notes de recherches, d’études et de réflexion, et OCP Group le leader mondial de la production et de la commercialisation de phosphates.

Policy Center for the New South, qui ne se considère guère comme un think tank d’advocacy mais plutôt un laboratoire de réflexion et de soft power, et qui produit sa propre littérature, aura dorénavant toute la latitude pour traiter les commandes externes ( études, analyses, événements, etc.) sans devoir obligatoirement passer par l’actionnaire de référence.

D’ailleurs, en terme de vote au conseil d’administration, l’Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir dispose de 50% des voix dans l’administration du think tank, ce qui privilégie et donne une marge nette au volet académique et de recherche dans la stratégie et l’orientation de Policy Center for the New South.

D’ailleurs, en disposant d’un réseau mondial comprenant des think tank et des personnalités du Brésil, d’Espagne, de France, du Portugal, d’Italie, d‘Ethiopie et d’Afrique du sud, ses 50 fellows, ses 120 pièces produites par an, ses rapports et notes en 3 langues, fait Policy Center for the New South un véritable laboratoire de recherche et de diffusion de savoir.

Avec un siège flambant neuf qui sera inauguré le 17 décembre courant, comme un signal d’un nouvel envol, c’est ce bâtiment qui va abriter The Malabo Montpellier (MaMo), le Forum Initiative pour l’agriculture, en guise de clap de lancement d’un nouveau départ.

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