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Netanyahu boycotte le sommet de Marrakech sur la migration

Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé que son pays se retirait du pacte sur la migration qui doit être approuvé lors du sommet de l'ONU le mois prochain à Marrakech. A l’instar des États-Unis, de la Hongrie, de l’Australie, de la Pologne, de la Bulgarie et de l’Autriche qui ont également annoncé leur retrait de l'initiative ou exprimé des réserves de fond, invoquant pour la plupart des préoccupations concernant la souveraineté nationale.


Le premier ministre israélien a demandé à son ministre des Affaires étrangères d'annoncer le retrait d'Israël du sommet de Marrakech et qu’il ne signerait pas le pacte sur la migration, arguant «le devoir de protéger les frontières d’Israël contre les infiltrations illégales. »

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J'ai chargé le ministère des Affaires étrangères d'annoncer qu'Israël ne participerait pas et ne signerait pas l'accord d'immigration. Nous nous sommes engagés à maintenir nos frontières contre les infiltrations illégales. C'est ce que nous avons fait et c'est ce que nous allons faire.

 

Parmi les facteurs avancés par Netanyahu les vastes vagues de migrants fuyant les conflits et la pauvreté au Moyen-Orient et en Afrique, rejetant au passage déclaration votée en septembre 2016 par 193 États membres de l'ONU, y compris les États-Unis sous l'ancien président Barack Obama, stipulant qu'aucun pays ne peut gérer seul les migrations internationales et ont décidé de lancer un processus menant à l'adoption d'un pacte mondial en 2018.

Une manifestation à Tel-Aviv contre la décision de Netanyahu de se retirer d'un accord conclu en avril 2018 avec le HCR

Quelque 35000 africains, principalement originaires du Soudan, de l'Érythrée et du Soudan du Sud, ont demandé asile en Israël alors que 57% des Israéliens s'opposent à l’accueil de réfugiés fuyant les guerres et conflits. Israël les considère comme des demandeurs d’emploi menaçant le caractère juif de l’État.

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