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Le Premier ministre japonais Fumio Kishida échappe à un attentat à l’explosif

Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, s'en est sorti indemne après avoir été apparemment visé par un engin explosif samedi matin. Cet attentat survient moins d'un an après que l'ancien premier ministre du pays, Shinzo Abe, a été abattu alors qu'il prononçait un discours de campagne.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a été évacué sain et sauf samedi après une explosion survenue alors qu'il prononçait un discours en plein air, au port de Saikazaki, dans la préfecture de Wakayama (ouest du Japon).

Au moment de l'explosion, le premier ministre avait été éloigné de la zone, selon la police de Wakayama, la ville de l'ouest du Japon où l'incident s'est produit. L'explosion n'a pas causé de dommages ou de blessures graves.

Des vidéo diffusées samedi par la chaîne publique japonaise NHK montrent une foule en train de fuir et un homme en train d'être arrêté après l'explosion. Les images montrent plusieurs hommes, vraisemblablement des policiers, qui ont convergé vers le suspect, qui portait un masque chirurgical blanc et tenait ce qui semblait être un long tube argenté.

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Alors qu'ils se jettent sur l'homme et tentent de lui retirer le tube des mains, une forte explosion se fait entendre près de l'endroit où se tenait Kishida. La foule s'est dispersée, paniquée, tandis que la police traînait l'homme au loin.

L'homme, nommé par les médias japonais Ryuji Kimura, 24 ans, résidant dans la préfecture de Hyogo, portait un sac à dos gris et noir, un pantalon beige, des baskets Adidas noires et une veste bleue.

Le premier ministre japonais devait prononcer un discours de soutien à un candidat de la chambre basse du parti libéral démocrate au pouvoir, dans le cadre d'élections législatives partielles et locales qui se tiendront au Japon courant mois d'avril.

La chaîne publique japonaise NHK a déclaré que l'attentat n'avait fait aucun blessé et que Kishida avait été conduit au siège de la police de la préfecture de Wakayama.

Lorsqu'il a repris ses discours de campagne, le premier ministre japonais a déclaré : «La police enquête sur les détails du fort bruit d'explosion qui s'est produit sur le lieu du discours précédent. Je suis désolé d'avoir suscité l'inquiétude de nombreuses personnes. Nous sommes au cœur d'une élection importante pour notre pays. Nous devons continuer à avancer ensemble».

Le choc de l'Assasinat de Shinzō Abe

L'attentat survient neuf mois seulement après l'assassinat de l'ancien premier ministre japonais Shinzo Abe, alors qu'il prononçait un discours de campagne dans la ville de Nara, à l'ouest du pays. Cet assassinat a choqué le Japon, où les crimes commis par armes à feu sont rares. Une enquête a révélé de graves lacunes dans la sécurité de Abe et a conduit à un renforcement de la sécurité autour des hommes politiques et d'autres personnalités publiques.

L'attentat de samedi s'est produit alors que le Japon, qui assure la présidence du G7, se préparait à accueillir une série de sommets internationaux, à commencer par une réunion des ministres des affaires étrangères ce dimanche, qui se terminera par un sommet des dirigeants à Hiroshima en mai.

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