Le Japon prévoit d’interdire tous les véhicules à essence au cours des 15 prochaines années, a annoncé le gouvernement dans le cadre d’un plan visant à atteindre la neutralité carbone et à générer près de 2.000 milliards de dollars par an de croissance verte d’ici 2050.
Cette «stratégie de croissance verte», centrée sur les secteurs de l’automobile et de l’hydrogène, s’inscrit dans le cadre du plan présenté en octobre dernier part le Premier ministre Yoshihide Suga, qui souhaite aligner le Japon sur les critères ambitieux de l’Union européenne et la Chine notamment en matière de réduction des émissions polluantes.
L’Etat, qui offrira des allègements fiscaux et d’autres incitations financières aux entreprises, entend générer 90.000 milliards de yens (870 milliards de dollars) de croissance économique supplémentaire par an d’ici 2030 à travers les investissements dans la croissance verte et 190.000 milliards ($1.800 milliards) d’ici 2050.
Un fonds «vert» de 2.000 milliards de yens soutiendra les investissements des entreprises dans les technologies vertes.
ritères ambitieux de l’Union européenne et la Chine notamment en matière de réduction des émissions polluantes.
Ce plan prévoit de remplacer la vente de nouveaux véhicules à moteur thermique par celle de véhicules électriques, notamment des véhicules hybrides et à pile à combustible, d’ici mi-2030.
Le Japon vise également à utiliser «autant que possible» les énergies renouvelables d’ici 2050, principalement par le biais de parcs éoliens en mer.
L’objectif centrale vise à ce que les sources d’énergie renouvelables représentent 50 à 60% des sources d’énergie du pays d’ici 2050, contre moins de 20% aujourd’hui, tout en réduisant la dépendance à l’égard de l’énergie nucléaire.