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Le ministère de l’Intérieur condamne les allégations de Mohammed Ziane

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Le département d’Abdelouafi Laftit réagit aux déclarations du Secrétaire Général du Parti Libéral Marocain, Mohammed Ziane à l’encontre de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et son patron. Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué dans lequel il condamne «les allégations malveillantes et les déclarations irresponsables» émises contre des institutions sécuritaires nationales et déclare se réserver le droit de recourir à la justice à cet égard.

Sans citer Mohammed Ziane ni sa cliente l’ancienne officier de police Wahiba, ni leurs relais sur les réseaux sociaux, un communiqué du ministère de l’intérieur publié par la MAP, fustige les sorties sur les médias sociaux et certains sites Web de «certaines personnes», par le biais desquels les institutions de sécurité nationale sont attaquées.

« Ces personnes font la promotion des allégations et des fake-news visant à tromper l’opinion publique nationale, à offenser l’image des institutions, à sous-estimer leur travail et à remettre en question leurs réalisations», signale le communiqué.

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Le département d’Abdelouafi Laftit exprime sa condamnation absolue et son rejet catégorique «de ces allégations malveillantes» et «déclarations irresponsables» contre une institution connue pour sa compétence, son professionnalisme et son dévouement au service de la nation et des citoyens. Le ministère se dit étonné que cela ait été proféré par des individus supposés faire preuve «d’un minimum de responsabilité et d’intégrité».

« Les fausses déclarations de ces personnes sont une pure et simple calomnie, un préjudice manifeste à la considération personnelle de ses fonctionnaires et une insulte à un organisme structuré. A ce titre, le ministère de l’Intérieur se réserve le droit de recourir à la justice», menace le ministère.

« L’action de de toutes les composantes du ministère de l’Intérieur demeure régie par des dispositions constitutionnelles, des chartes internationales et des exigences légales, avec pour principal objectif de servir l’intérêt général des citoyennes et des citoyens, notamment le respect de leurs droits et libertés, avec pour principal objectif de servir l’intérêt général des citoyennes et des citoyens, notamment le respect de leurs droits et libertés», rappelle le communiqué.

« Ce qui représente, sans nul doute, une preuve du choix démocratique adopté par le Royaume du Maroc» martèle le ministère de l’Intérieur.

Lequel choix, poursuit la même source est fondé sur l’engagement de chacun pour le respect les principes de l’état de droit, que ce soit dans le cadre de l’exercice des droits ou du respect des devoirs.

Dans ce contexte, ajoute la même source, le ministère de l’Intérieur affirme que les institutions judiciaires au Maroc sont en mesure de garantir tous les droits et libertés individuels et collectifs, aux côtés des institutions constitutionnelles auxquelles le législateur a confié la mission de préserver les droits des citoyens, dans leur relation avec l’administration et la consolidation des principes de justice et d’équité.

«Le ministère de l’Intérieur rejette la diffamation systématique de ces personnes, leur manque d’esprit de responsabilité et d’objectivité et leur insistance à dévaluer les progrès et les acquis reconnus au niveau national et international.», conclut le communiqué.

Pour rappel, Mohammed Ziane, qui est sous le coup d’interdiction d’exercer le métier d’avocat pendant un an, mène depuis quelques semaines une guerre ouverte contre le Directeur Général de la DGST, Abdellatif Hammouchi.

Son parti, le Parti marocain libéral a appelé la semaine dernière les autorités compétentes à «dissoudre la Direction générale de la surveillance du territoire» et de «répartir ses employés sur les autres services de sécurité» dans un geste de provocation inédit dans l’histoire politique du Royaume.

Mohammed Ziane et sa cliente, une ancienne officière de police, dans une affaire qui l’oppose à son ancien supérieur hiérarchique, mènent depuis quelques semaines une guerre médiatique depuis l’étranger, contre le corps sécuritaire du pays.

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