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Forbes : Protestations contre l’inflation au Sri Lanka, en Albanie, en Argentine, au Panama, au Kenya, au Ghana – Combien de temps avant qu’elles ne touchent les États-Unis ?

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Forbes a publié, ce lundi 11 juillet, un article alarmant sur le mouvement massif de protestation populaires qui ont émergé ces derniers jours sur presque tous les continents du globe. La baisse du pouvoir d’achat est arrivé à un point où les ménages n’arrivent plus à suivre la hausse brutale des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Le journal s’interroge sur le temps qui reste aux États-unis avant d’être gagné par le même phénomène.

Le Sri Lanka n’est pas le seul pays où les budgets des ménages sont tendus jusqu’au point de rupture. Dans de nombreux pays, l’inflation élevée a augmenté le coût de la vie, et les protestations éclatent à un rythme rapide.

Sri Lanka

Au Sri Lanka, l’inflation a atteint 54,6 % en juin, tandis que la banque centrale a relevé ses taux d’intérêt à 15,5 %. Cela signifie que les travailleurs sri-lankais perdent leurs économies à la seconde, tandis que les remboursements de dettes ont augmenté, mettant à mal le budget des ménages. Le gouvernement n’a pas honoré sa dette extérieure et le FMI a exigé qu’il augmente les impôts et combatte la corruption comme condition pour recevoir un prêt de sauvetage.

Albanie

Des milliers d’Albanais ont défilé à Tirana la semaine dernière, exigeant la démission du gouvernement en raison de la corruption présumée et d’une augmentation massive des prix à la consommation. La banque centrale albanaise a annoncé une augmentation de 1,25 % des taux d’intérêt, alors que l’inflation officielle de juin était de 6,7 %.

Argentine

Des milliers d’Argentins ont défilé à Buenos Aires la semaine dernière pour protester contre la hausse du coût de la vie. Avec des taux d’intérêt directeurs de 52 % et une inflation de 60,7 % en mai, les manifestants ont exhorté le gouvernement à démissionner tout en rejetant les prêts du FMI qui s’accompagnent de conditions toujours plus dures pour les citoyens.

Panama

Les manifestations contre le gouvernement du Panama ont commencé le 1er juillet, exigeant du gouvernement de résoudre le problème du coût élevé de la vie dans le pays. Les manifestants réclament une hausse des salaires, une baisse des prix des produits de base et la suppression des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement. Alors que l’inflation reste faible dans ce pays fortement monétaire, les problèmes de la chaîne d’approvisionnement mondiale ont eu un impact sur les recettes du canal de Panama, réduisant les recettes et les projections du gouvernement.

Kenya

Le coût des denrées alimentaires de base est monté en flèche au Kenya et des centaines de manifestants ont défilé samedi à Nairobi, exhortant le gouvernement à réduire les prix des denrées alimentaires. Les manifestants ont affirmé que le coût élevé de la vie était dû aux emprunts excessifs de l’État et à la corruption endémique. Le taux d’inflation officiel du Kenya est de 7,91 %, tandis que les taux d’intérêt sont de 7,50 %.

Ghana

Les Ghanéens sont descendus dans la rue en juin pour protester contre le coût élevé de la vie. Le gouvernement a pu négocier un renflouement par le FMI après que l’inflation ait atteint 27,6 % et que l’augmentation des taux d’intérêt à 19 % n’ait pas semblé fonctionner. L’économie ghanéenne a flirté avec une crise de la dette en raison d’emprunts excessifs.

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