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Faut-il avoir de la compassion envers Aziz Akhannouch ?

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C’est officiel. Aziz Akhannouch comme toute la classe politique marocaine est devenu un véritable boulet pour la Nation. Au lieu d’être force de proposition, source de progrès et de rayonnement, bouclier pour protéger et défendre les symboles de la Nation, Akhannouch continue à s’acharner à détruire ce qui a fait la puissance de notre pays.

La commémoration de Laylat Al-Qadr bénie était supposée être une veillée de recueillement empreinte de piété et de spiritualité et un véritable moment de communion entre le peuple et son Roi. Akhannouch a tout gâché par son manque de charisme et de retenue et de son impopularité abyssale.

Plusieurs voix sur les réseaux sociaux ont appelé à la compassion envers Akhannouch pour un supposé mal de dos. «Faut pas troller Akhannouch alors qu’il prie» se sont-ils passés le mots.

Akhannouch a-t-il fait preuve de compassion envers les marocains, laminés par la crise et l’inflation ? Nous a-t-il pas traité de tous les noms ? Nous a-t-il pas menacé de nous rééduquer ?

Non, il ne faut pas avoir de la compassion pour son bourreau !

Le spectacle offert par le Chef du Gouvernement à l’occasion de la commémoration de Laylat Al-Qadr bénie confirme encore une fois que l’homme n’est pas à la hauteur des attentes des marocains et encore moins de leur Roi.

C’est à se demander si Aziz Akhannouch est bon à quoique ce soit. Toutes ses sorties médiatiques et toutes ses apparitions sont un échec, pire un naufrage.

Ce que nous avons vu ce soir à la Mosquée Hassan II de Casablanca est d’une part l’expression d’une grande harmonie et de sérénité qui soude la famille Royale et d’autre part la matérialisation d’une charge mentale, d’une souffrance et d’un mal vivre insoutenable de Aziz Akhannouch.

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Les gesticulations du Chef du gouvernement, ont été expliquées par la bien pensance et autres fans sponsorisés, par un supposé mal de dos et des douleurs de lombaires. Il s’agit là d’un classique de la psychologie. Un phénomène appelé somatisation. Akhannouch est une personne psychologiquement submergée, que le langage du corps a trahi.

Placé dans l’axe de la caméra, comme un bout de salade entre les dents, Akhannouch ne faisait pas que gesticuler cachant à plusieurs reprises le souverain. Sa posture, ses contorsions, ses mimiques, sa gêne apparente avec son Selham ont entaché ce moment de communion entre le peuple et son Roi.

Le Maroc, creuset de cultures et dynasties est un pays à part. Ses codes, ses rituels immuables ont toujours été la fierté de son peuple. Se tenir devant un Roi, bien parler au Roi avec respect et assurance, bien porter un Selham ont toujours été des révélateurs d’une rigueur qui différentiait les hommes au service de l’Etat.

Peut-on comparer Aziz Akhannouch à un Abdellatif Filali ou un Driss Jettou ? Que nenni !

Les marocains ont vu dans la souffrance et la ma-être de Aziz Akhannouch durant Laylat Al-Qadr bénie une intervention divine. Car le pire pour un croyant c’est de vouloir faire sa prière et ne pas y arriver.

Par cette réaction triviale, les marocains expriment leur colère mais aussi une position politique contre une personne que tous les indicateurs montrent aujourd’hui qu’il est coupable ou complice de la crise qui secoue le pays.

Aucun remords donc à ne pas avoir de la compassion pour un responsable qui n’a fait preuve, lui, d’aucune écoute, ni de compassion, ni d’empathie envers des millions de marocains alors qu’ils souffraient et souffrent toujours le martyre.

Moulay El Hassan, une présence et une aisance qui fait chaud au coeur et qui rassure

Heureusement pour nous et heureusement pour le Maroc, Moulay El Hassan a réussi à nous faire oublier le visage persistant d’Akhannouch sur les caméras.

Le Prince Héritier s’est distingué par son assurance, sa présence et sa lucidité. La SNRT a immortalisé des séquences où l’on voit Moulay El Hassan échanger avec son père le Roi Mohammed VI, avec son oncle le Prince Moulay Rachid, alerter l’aide de camp et adresser un rappel à l’ordre à Ahmed Toufiq.

Des séquences très largement partagés et échangés sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Les marocains ont trouvé dans l’attitude du Prince héritier un signal fort pour une génération d’hommes politiques et de responsables trop gavés et trop blasés au point de manquer de respect aux codes et aux symboles de la nation.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

1 Comment

  1.  إِذْ تَلَقَّوْنَهُ بِأَلْسِنَتِكُمْ وَتَقُولُونَ بِأَفْوَاهِكُم مَّا لَيْسَ لَكُم بِهِ عِلْمٌ وَتَحْسَبُونَهُ هَيِّنًا وَهُوَ عِندَ اللَّهِ عَظِيمٌ

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