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Maroc Telecom

Botola Pro : Exit Maroc Telecom, Marhba inwi

Le nouveau président d’inwi, Azzedine El Mountassir Billah, marque le début d’une nouvelle ère de l’opérateur télécom en investissant un domaine que le leader du marché, Maroc Telecom, a historiquement dominé : le football. inwi, qui se définit comme étant un «Operateur Telecom global», annonce son partenariat avec la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), en tant que Partenaire Officiel du Football National. Désormais, le championnat national professionnel portera, à partir de la saison prochaine, le nom de : « Botola Pro inwi»

Pur les non initiés, il s’agit d’une grande surprise que d’évincer Maroc Telecom du sponsoring et du naming du Championnat National professionnel de football. Partenaire historique du sport, Maroc Télécom a longtemps été une source permanente de financement des sports dits de haut niveau, notamment l’athlétisme.

Aujourd’hui, Maroc Telecom cède la place après dix années en tant que sponsor officiel du championnat professionnel du foot, 2011-2014 et 2015-2019, au plus jeune opérateur télécom national, inwi.

«Partenaire Officiel du Championnat National professionnel de football, l’opérateur apporte ainsi son soutien aux équipes nationales, en vue de prendre part au développement du football national et de hisser les couleurs du Maroc dans les grandes compétitions nationales et internationales.» a annoncé la filiale du groupe Al Mada dans un communiqué publié ce lundi 23 novembre.

inwi qui n’a pas dévoilé ni le montant du contrat de sponsoring ni sa durée, précise que son intérêt est porté par la popularité et les valeurs de la discipline sportive mais également par sa cible de prédilection, les jeunes.

«Le football, discipline sportive la plus populaire au sein du Royaume, est un vecteur de valeurs nobles favorisant l’esprit d’équipe, l’enthousiasme, le partage et le dépassement de soi-même ; autant de valeurs que l’opérateur partage au quotidien avec tous les Marocains.» souligne le communiqué d’inwi.

« Ce partenariat est également à l’unisson de l’intérêt que porte l’opérateur à la jeunesse marocaine, notamment en accompagnant les différents programmes qui encouragent l’éclosion de nouveaux talents » précise la même source.

L’opérateur dirigé par Azzedine El Mountassir Billah explique par ailleurs que ce partenariat avec le championnat professionnel de foot, s’inscrit également dans le cadre de l’élan de solidarité nationale induit par le contexte exceptionnel lié au Covid-19 et participe de l’engagement d’inwi à soutenir le football national à un moment où il est durement impacté par la crise sanitaire.

Football, 5G, Afrique, mobile money, transformation numérique… inwi est finalement décidée à en découdre avec la concurrence et jouer dans la cour des grands.

Pour quitter Oukacha, Karim Zaz a mis la main à la poche et ce n’est pas fini !

Karim Zaz a dû trouver un accord à l’amiable avec l’administration des douanes pour pouvoir quitter Oukacha où il a passé cinq ans et 2 mois de prison ferme pour détournement et trafic d’appels internationaux. L’information révélée par Jeune Afrique précise que l’ancien PDG de Wana doit encore faire face aux poursuites au civil engagées par Inwi, Maroc Telecom et Orange.

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Tigo Tchad de Maroc Telecom, le mouvement social s’enlise

Entamé le 25 mars dernier, les employés de Tigo Tchad continuent leur mouvement de grève, paralysant pour la deuxième semaine consécutive, les services du premier opérateur télécom du pays, récemment acquis par Maroc Telecom. Les grévistes sont montés au créneau, pointant du doigt le top management. Ils accusent sur une page Facebook récemment créée, leur directeur général, Kamal Okba, d’arrogance et de mépris envers les employés et le Vice-Président Afrique de Tigo, Mohamed Dabbour, de « camoufler la vérité aux autorités tchadiennes et aux employés ».

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Le mouvement de grève des agents de TIGO Tchad met dans l’embarras Abdeslam Ahizoune

Après l’annonce du rachat de leur entreprise par Maroc Telecom, les agents de l’opérateur téléphonique tchadien, TIGO, ont déclenché, lundi dernier, une grève sèche et illimitée, pour revendiquer des droits sociaux et autres avantages. Une crise sociale qui paralyse déjà les activités de l’opérateur et met dans l’embarras Abdeslam Ahizoune, sachant qu’il a lui fallu l’appui personnel du président Idriss Déby Itno pour pouvoir conquérir le marché tchadien.

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Abdeslam Ahizoune à la conquête du Tchad

Il s’était déplacé lui-même à la capitale tchadienne, N’Djamena, le 19 février dernier,  où il a été reçu par le président Idriss Déby Itno. Abdeslam Ahizoune a fait part à son hôte de la forte volonté du Groupe Maroc Telecom d’accompagner le Tchad dans son développement digital en investissant dans le marché téléphonique du Pays. Une initiative qui ne restera pas lettre morte. En effet, Ahizoune, puissant patron de Telecom africain, semble avoir conquis la confiance du gouvernement Tchadien en annonçant la conclusion d’un deal avec l’entreprise de télécommunications et de téléphonie mobile luxembourgeoise Millicom, pour le rachat de l’ensemble de ses activités de sa filiale Tigo Tchad, opérateur télécom et principal fournisseur de services digitaux du pays.

Maroc Telecom continue sa conquête de l’Afrique en jetant son dévolu sur le marché Tchadien. Son management vient d’annoncer cette semaine être parvenu à un accord avec l’opérateur Télécom luxembourgeoise, Millicom, pour l’acquisition de sa filiale Tigo Tchad. L’opération qui attend le feu vert des autorités tchadiennes, vient couronner un travail de prospection et de lobbying long de cinq années.

En effet, Abdeslam Ahizoune, avait inscrit le Tchad dans son tableau de chasse bien avant 2014, afin d’étoffer davantage ses implantations africaines. Tigo Tchad, s’ajoutera ainsi aux neuf pays africains (Mauritanie, Burkina Faso, Gabon, Mali, Côte d’Ivoire, Bénin, Togo, Niger et Centrafrique,  anciennement détenue par son actionnaire de référence l’émirati Etisalat) dans lesquels le groupe est présent à travers sa filiale Moov. Des implantations qui participent positivement (sauf en Centrafrique) à la croissance de l’activité de Maroc Telecom, compenssant la maturité du marché marocain.

Maroc Telecom annonce avoir signé avec Millicom un accord en vue d’acquérir la totalité du capital de sa filiale Tigo Tchad, premier opérateur mobile au Tchad.

Avec cette acquisition, Maroc Telecom, devrait se positionner leader du marché tchadien et faire face à deux concurrents, l’indien Airtel et l’opérateur national, Sotel. Ce dernier, en grande difficulté, cumule les plans de restructuration depuis 2010, sans effet notoire sur la croissance de ses résultats.

Mauritel, filiale de Maroc Telecom, visée par une campagne de boycott

La fièvre de boycott qui vise plusieurs sociétés marocaines notamment dans le secteur de l’agroalimentaire et des hydrocarbures et certains de leurs produits phares s’est emparée de nos voisins du sud qui comptent lancer une campagne de boycott contre l’opérateur téléphonique Mauritel dont la propriété revient au géant marocain Maroc Telecom.

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Quand le Soft Power marocain exaspère l’Algérie

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En s’attaquant frontalement au Maroc dans une sortie hasardeuse en faisant feu de tout bois, Abdelkader Messahel a choisi le très mauvais adversaire dans sa fuite en avant, lui l’apparatchik sans loyauté qui cherche à plaire à des milieux du pouvoir algérois en organisant de piètres mises en scènes dont le seul objectif est de dissimuler la grave crise économique et institutionnelle que traverse l’Algérie.  Les relations entre Rabat et Alger ne sont pas au beau fixe, certes, mais s’en prendre ainsi aux intérêts supérieurs du Maroc par de viles méthodes démontre que l’establishment algérien est au bord du précipice, broyé par les luttes intestines entre différents clans, civils et militaires, qui n’attendent que la mort de Bouteflika pour aspirer à la magistrature suprême du pays. Entre-temps, le Maroc trace son chemin. Au lieu de la politique du pétrodollar chère à la nomenklatura algéroise, Rabat a choisi celle du Soft Power.

Figure 1 : Le Soft Power marocain, économique, culturel et diplomatique en Afrique boosté a coup de tournées historiques dans le continent du Roi Mohammed VI

En s’en prenant aux fleurons de l’économie marocaine, Abdelkader Messahel n’a fait qu’exprimer la haine enfouie des responsables algériens vis-à-vis du Maroc et a remis à l’ordre du jour l’éternel complexe d’infériorité de la classe politique algérienne concernant nos choix économiques et politiques.

Sans Sonatrach, que vaudrait la politique extérieure de l’Algérie ? Sans le pétrole et le gaz, qui de l’Occident ou de l’Orient donnerait crédit à un système obsolète et en déliquescence, naguère fier d’être le pays de un million et demi de martyrs ?

En revanche, le Maroc, et historiquement parlant, n’a eu besoin que de son rayonnement civilisationnel, religieux, spirituel, culturel pour s’enraciner dans son environnement géographique continental, régional et mondial.

Et si le royaume ne dispose pas de richesses naturelles comparables à celles de nos voisins, il jouit en revanche d’un système économique moderne et flexible qui lui permet de s’adapter rapidement aux environnements dans lesquels il tente –et réussit généralement- une immersion.

Il est certain que beaucoup de chemin reste à faire et que le royaume aspire, légitimement, à intégrer un jour le G20 à l’instar du Nigéria, de la Turquie et de l’Afrique du Sud. Pour cela, nous avons besoin d’une série de réformes fiscales, judiciaires, financières et comptables en vue d’une réelle compétitivité à l’international et d’assurer la solidité du tissu économique national afin d’attirer davantage de capitaux et d’investisseurs.

Figure 2 : Exportations, importations et balance commerciale du Maroc avec l’Afrique subsaharienne (Source OCP Policy)

Figure 3: Répartition des flux des IDE marocains en Afrique subsaharienne en 2015 par pays en pourcentage ( source : OCP Policy )

Mais aujourd’hui, la capacité des sociétés marocaines à influencer à l’international ainsi que leur diversité, allant de l’informatique, au paiement électronique, aux énergies renouvelables, en passant par les banques, les infrastructures, les assurances, le conseil et l’immobilier, est notoire et a permis à l’écosystème économique marocain de développer tout un savoir-faire matériel et immatériel, des services de haut niveau qui mettent la compétence marocaine à un niveau d’aptitude rarement atteint par un pays au potentiel de développement humain analogue.

Et comme le dit si bien le théoricien américain Joseph Nye, et sommité mondiale en relations internationales, «aujourd’hui, le plus important ce n’est pas notre armée, mais le fait qu’un million et demi d’étrangers viennent chez nous suivre des études, que des millions d’autres souhaitent voir des films américains et adopter l’american way of life. Ceux sur qui nous exerçons une fascination ne nous feront jamais la guerre, au contraire ceux sur qui nous n’exerçons aucun pouvoir attractif peuvent constituer une menace.»

Figure 4 : Échantillon représentatif de la présence des entreprises privées et publiques marocaines sur le continent africain

Et c’est exactement ce concept, qui ne s’appuie nullement sur la violence ou sur la force de l’argent, qui permet au Maroc d’avoir une place prépondérante parmi ses pairs en Afrique. Les banques et assurances marocaines, la Royal air maroc, l’OCP, Maroc Telecom, l’ONEE, Managem, HPS, Capital Consulting entre autres champions économiques nationaux représentent justement cette force de frappe typiquement marocaine basée sur le Soft Power plutôt que le Hard Power cher à nos amis algériens.

Les beaux projets marocains et belles success stories en Afrique, qui ne sont pas sans risque ni sans de grands sacrifices, témoignent de cette capacité marocaine à pouvoir s’imposer par le savoir, l’intelligence, la connaissance et, surtout, beaucoup d’humilité et de partage.

Abdellah El Hattach

Mohammed VI ordonne l’audit des filiales africaines d’Attijariwafa Bank

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Branle-bas de combat au sein des filiales africaines d’Attijariwafa Bank. Le Roi Mohammed VI aurait commandité lui-même, dès son retour de sa tournée subsaharienne, un audit interne visant à éplucher les comptes et scruter les activités du réseau africain de la filiale du groupe SNI. L’information révélée par nos confrères de Maghreb Confidentiel coïncide avec la publication du rapport de l’agence de notation Fitch Rating mettant en garde les banques marocaines contre les risques de leurs investissements massifs dans le continent. Elle coïncide également avec l’annonce du limogeage, pour cause d’abus de confiance, de Mohamed Krisni, président de la SCB, la filiale camerounaise d’Attijariwafa bank.

Mohamed Krisni qui a succédé, en octobre 2015, à Jamal Ahizoune, actuel DGA de la Banque de Détail à l’International et frère de Abdeslam Ahizoune, président de Maroc Telecom, a été pointé du doigt par les auditeurs de la SNI qui auraient révélé des irrégularités dans les comptes de la SCB et surtout des opérations irrégulières de sortie de devises vers des banques parisiennes. Sur la base de ces enquêtes, le top management d’Attijariwafa Bank accuserait Mohamed Krisni, le P.-D.G. de la Société Commerciale de Banque, d’abus de confiance.

L’enquête en cours viserait aussi à examiner à la loupe les pratiques de Mohamed Krisni à la Banque internationale du Mali (BIM) dont il était le Président-Directeur Général. En effet, les enquêteurs de la SNI sont revenus sur l’affaire des taxis maliens qui avait fait scandale en 2011.

En effet, en vue de promouvoir le transport urbain, et sur l’initiative du Président de la République du Mali, la BIM avait participé au financement d’une grande opération de renouvellement du parc des taxis de la capitale malienne. Mohamed Krisni serait soupçonné d’avoir utilisé des prêtes-noms pour soumissionner et remporter l’appel d’offre relatif à cette opération dite des taxis de Bamako.

En plus du conflit d’intérêt posé par le statut du Président de la BIM, ordonnateur, prêteur et payeur, Mohamed Krisni n’aurait pas livré la commande des véhicules à leurs propriétaires qui, paraît-il, se seraient regroupés devant le siège de la banque malienne réclamant leur dû.

Ces remous au sein du Groupe Attijariwafa bank, dont a eu vent le souverain, impliqueront sans aucun doute, une refonte du dispositif du contrôle et de pilotage de l’institution, ainsi que de la politique des ressources humaines au sein des filiales africaines du groupe, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique à ce mastodonte de la finance africaine en vue de faire face aux défis du Maroc dans son environnement continental et régional.

LE1