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AFRICOM

Rapprochement UMA/UpM, le jeu d’influence entre Macron et Sissi

Affaiblie, inaudible et surtout en panne, l’Union du Maghreb arabe, la région la moins intégrée d’Afrique et du monde, a signé la semaine dernière un partenariat avec l’UpM, dirigée depuis peu par l’égyptien Nasser Kamel. Un partenariat visant selon un communiqué conjoint à “créer des synergies entre les deux parties au bénéfice des populations de la région du Maghreb”. Mais que cache ce rapprochement et cet intérêt subit entre ces deux organisations ? S’agit-il des préparatifs au grand sommet sur la méditerranée de cet été, voulu par Président Emmanuel Macron, afin “retrouver le fil d’une politique méditerranéenne” ? Ou bien une ambition égyptienne d’accroître son influence dans une zone qui connaît de profondes mutations, notamment en ce qui concerne la situation libyenne, face à laquelle l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie se sont constitué en un front uni contre l’accord de Skhirat?

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Arabie Saoudite-Tunisie : Des manœuvres aériennes militaires conjointes

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Une première ! L’armée de l’air saoudienne organisera en Tunisie, à compter de la semaine prochaine des manœuvres militaires conjointes avec son homologue tunisienne et dureront 15 jours. Et c’est le chef des forces armées aériennes saoudiennes le prince Turki Ben Abdelaziz qui a personnellement supervisé les derniers préparatifs pour cet exercice. De son côté, le général Mohammed Ben Saeed Al Shahrani commandera les forces saoudiennes à ces manœuvres.

Selon le général Shahrani, ces manœuvres conjointes entrent dans le cadre des « grands efforts déployés par le ministère de la Défense dans les plans annuels pour la formation des forces armées et vise à renforcer les liens de coopération avec la partie tunisienne».

La Tunisie et l’Arabie saoudite sont liées, depuis 2015, par deux accords de coopération dans les domaines militaire et de sécurité et sont membres de l’Alliance militaire islamique anti-terroriste qui compte une trentaine de pays dont le Maroc, les pays du Golfe, la Turquie et l’Egypte. L’Algérie et le Sultanat d’Oman ne font plus partie de cette coalition.

Pour rappel, la semaine dernière s’est tenu à Tunis un séminaire régional qui a réuni l’Etat-major des Forces américaines en Afrique, AFRICOM, et les responsables du renseignement militaire de 13 pays d’Afrique du nord, du Sahel et d’Afrique occidentale.

Notons que l’intérêt américain pour la Tunisie s’est sensiblement accru : le pays bénéficie du plus gros lot de l’aide militaire US parmi les pays du Maghreb, sans oublier la présence accrue des conseillers militaires américains qui fournissent une assistance technique et opérationnelle aux forces armées tunisiennes.

La Tunisie, nouveau PC avancé des USA en Afrique du nord et Sahel

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En milieu de semaine, s’est tenue à Tunis une importante rencontre qui a réuni l’Etat-major des Forces américaines en Afrique et les responsables du renseignement militaire de 13 pays d’Afrique du nord, du Sahel et d’Afrique occidentale. Cette réunion intervient au lendemain de l’annonce par certains hauts responsables du Pentagone de l’intention des Etats-Unis d’Amérique de retirer leurs troupes d’élite du continent, notamment les commandos et les unités antiterroristes d’élite de l’US Army stationnés au Niger, et de fermer la plupart des bases militaires opérationnelles pour les redéployer dans d’autres zones sensibles du continent le cadre d’un changement de stratégie de Washington, allant de la lutte contre les insurgés à la lutte potentielle à grande échelle. Et tout retrait d’Afrique des troupes d’élite américaines, notamment celles œuvrant dans la lutte anti-terroriste, constituerait un signal négatif à l’adresse de Paris et à l’ensemble des pays de la région du Sahel et d’Afrique du nord, du Sénégal jusqu’à la Libye, en passant par la Mauritanie et le Niger. Avec les prémisses d’une proche fin de guerre en Syrie et la bataille décisive en cours dans le dernier bastion de résistance de Daech à Idlib, le Sahel risque de se transformer en un nouveau terrain de jeu de l’Etat islamique. Et le choix de la Tunisie comme nouveau PC avancé de l’AFRICOM n’est pas inopportun.

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Le commandant de l’AFRICOM rencontre le premier ministre libyen à Tunis

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Le chargé des affaires du bureau extérieur pour la Libye et futur ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Donald Blome, et le commandant de l’AFRICOM, le général Thomas Waldhauser, ont rencontré ce vendredi 14 septembre à Tunis , le premier ministre libyen Fayez al-Sarraj pour discuter de la situation sécuritaire à Tripoli et de la coopération américano-libyenne, rapporte le site du commandement de l’US Army en Afrique.

Les discussions ont porté sur les efforts du gouvernement d’union nationale visant à rétablir la sécurité publique comme stipulé dans l’accord du cessez-le-feu négocié par l’ONU, et les nouvelles mesures visant à améliorer les conditions économiques pour tous les Libyens grâce aux réformes économiques annoncées dans le texte paraphé 12 septembre.

Les États-Unis ont félicité le gouvernement d’union nationale pour sa réponse à l’attaque de Daech contre la National Oil Corporation le 10 septembre, et les deux parties ont convenu de l’importance d’un engagement étroit et continu pour que les institutions souveraines puissent remplir leur mandat au nom de tous Libyens. Les États-Unis s’associent au peuple libyen pour atteindre l’objectif d’un pays plus sûr, plus stable et plus sûr. Les États-Unis ont continué d’appuyer les efforts visant à instaurer une stabilité durable en Libye dans le cadre du plan d’action des Nations unies et ont réaffirmé leur soutien au gouvernement d’union nationale.

Fayez al-Sarraj était arrivé la veille à Tunis où il a rencontré l’ambassadeur américain Daniel Rubinstein.

Par ailleurs, une réunion de haut niveau a eu lieu hier au siège du ministère tunisien de la défense entre le ministre Abdelkarim Zbidi et son staff avec le commandant de l’AFRICOM, le général Thomas Waldhauser et la délégation l’accompagnant.

Niger : La construction d’une base américaine pour drones suscite des inquiétudes

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Les Etats-Unis procèdent actuellement à la construction d’une base pour drones au Niger afin de lutter contre la menace terroriste croissante dans la vaste région du Sahel. La base en question comportera trois hangars et une piste d’atterrissage. Elle est située à quelques kilomètres de la ville d’Agadez, la ville la plus importante du nord du Niger. L’étendue de la région est de 667 799 km2, soit près de la moitié de la superficie totale du pays.

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Maroc/CEDEAO : Netanyahu le trouble-fête

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Réuni presqu’au grand complet à Monrovia pour sa 51ème édition, le sommet de la CEDEAO s’est tenu dans un contexte tendu. Si le Maroc a revu à la baisse son niveau de représentation, le Nigeria dont le président Muhammadu Buhari est souffrant, ne s’est pas fait représenter et le Niger a pour sa part réduit sa présence en signe de protestation contre la présence du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Ce dernier, dont la présence n’est pas si controversée que l’on voudrait la présenter, s’est imposé en vrai guest-star dans une réunion qui devait accueillir le Maroc à bras ouverts et en grande pompe. La candidature du royaume à intégrer la CEDEAO, qui figurait à l’ordre du jour du sommet, a obtenu l’accord de principe et devrait être officiellement entérinée en décembre 2017 lors de la tenue du 52ème sommet au Togo. Israël a, pour sa part, soumis son intention d’obtenir le statut de membre observateur qui lui ouvrira la voie, à terme, à une adhésion pleine et entière.

 

A Monrovia, tous les projecteurs devaient être braqués sur le Maroc pour fêter l’intégration du royaume à la CEDEAO, mais l’invitation surprise de Benyamin Netanyahu est venue un peu gâcher cette consécration. Netanyahu ne le cache pas et le dit clairement : Israël est de retour en Afrique pour «affaiblir» cette majorité de pays africains qui vote «contre Israël» au sein des institutions internationales. En abaissant son niveau de représentation lors de ce sommet, le Maroc a-t-il fait un choix stratégique ou tactique ? Mohammed VI, qui était personnellement attendu à Monrovia, a préféré annuler sa participation pour éviter, selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, tout «amalgame» ou «confusion» liés à la participation au sommet du Premier ministre israélien.

Benyamin Netanyahu, premier haut responsable non-Africain à prendre la parole devant cette organisation depuis sa création, n’est pas venu les mains vides. En effet, pendant que le Maroc offre au continent tout un éventail de projets d’infrastructures, d’approvisionnement en énergies fossile et renouvelable, d’aides au développement, d’engrais à prix abordable, de programmes de financement et de formation, le premier ministre israélien tente d’emboîter le pas à Rabat en offrant un plan d’investissement de 1 milliard de dollars sur 4 ans dans les énergies renouvelables, l’agriculture et l’irrigation. En d’autres termes, le Maroc apporte la matière première et les ressources humaines, Israël la technologie et le savoir-faire. Le détail de cette coopération devrait être dévoilé lors du sommet Israël/Afrique prévu en octobre prochain à Lomé, au Togo. On ne sait pas pour l’instant si le Maroc participera à cette rencontre mais ce qui est certain c’est qu’Israël suit exactement le chemin tracé par le Maroc en Afrique.

Il serait exagéré de dire que le Maroc et l’Etat hébreux sont en compétition dans la région, car les enjeux et approches de l’un et de l’autre ne sont pas les mêmes, mais sur beaucoup de dossiers les interconnexions sont claires et une coopération entre les deux pays n’est pas à écarter, pour éviter les conflits d’intérêt et, le cas échéant, une éventuelle tension entre les deux pays. Il ne s’agit pas là d’un appel à la normalisation mais le Maroc est tenu de faire preuve de pragmatisme face à ces nouvelles données : Israël, membre observateur de la CEDEAO, constituera le vis-à-vis de l’Afrique lors du sommet qui réunira les deux parties en octobre prochain. Car Netanyahu l’a dit solennellement : l’Afrique est une priorité nationale pour Israël. De son côté, le Maroc doit faire des choix, douloureux certes, sensibles, mais il doit les faire. Dans ce sens, Rabat est appelée à faire preuve d’un certain doigté diplomatique pour pouvoir, d’une part, consacrer l’appartenance et l’enracinement organique du pays à son continent et, d’autre part, gérer le statut du Maroc en tant que pays arabo-musulman et président du Comité Al-Qods.

Israël, qui se réunira en sommet avec toute l’Afrique au mois d’octobre à Lomé, s’intéresse ainsi à l’ensemble du continent, et comme nous le disions plus haut, conduit le chemin frayé par le Maroc depuis quelques années. En effet, en préparation du sommet de Lomé, et avant sa participation au sommet de la CEDEAO, Netanyahu avait fait en 2016 une tournée en Afrique de l’Est qui l’a conduit en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Ethiopie, la première du genre pour un chef du gouvernement israélien en exercice depuis Yitzhak Rabin. Et en marge du sommet de Monrovia, Netanyahu a eu plusieurs entretiens en tête-à-tête avec des chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président Sénégalais Macky Sall dont le pays a rétabli les relations diplomatiques avec Israël. Le Sénégal, nouveau maillon clé de la sécurité dans l’Afrique de l’Ouest, joue un rôle géostratégique majeur dans tout le continent : 1) Le pays a été choisi par Washington pour abriter le futur siège de AFRICOM ; 2) Le réseau dense de l’islam soufi dans le pays lui donne une position avant-gardiste dans la lutte contre l’extrémisme ; 3) Il est un des rares pays africains à bénéficier de relations équidistantes, et sur un pied d’égalité, avec les Etats-Unis, la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, les pays Arabes et à leur tête l’Arabie saoudite, et désormais Israël.

A l’aune de l’émancipation du Sénégal de ses tutelles historiques, de l’affranchissement de la Mauritanie de ces mêmes « protections », des problèmes politiques et économiques de la Côte d’Ivoire, du manque de visibilité institutionnelle au Nigeria, la fragilité du régime gabonais, l’éventuel départ de Paul Kagamé, le séisme qui a secoué les composantes du Conseil de coopération du Golfe, tous ces facteurs réunis imposent une vigilance accrue de la part de l’Etat marocain en vue de faire face aux ennemis et adversaires du pays, et ce en dotant l’administration et les pouvoirs publics des moyens humains, diplomatiques et technologiques nécessaires, et d’une certaine marge de manœuvre politique à même de relever ces défis dans un contexte géopolitique international turbulent.

Abdellah EL HATTACH

RIF : Washington met en garde ses ressortissants au Maroc

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Le Département d’Etat américain a publié une mise en garde destinée à ses ressortissants au Maroc les incitant à prendre les mesures de sécurité nécessaires en vue de la manifestation prévue jeudi 18 mai à Al Hoceima.
Dans une alerte câblée par le Bureau of Diplomatic Security relevant du State Department, les autorités américaines expliquent à leurs concitoyens qu’en plus de la manifestation d’Al Hoceima, est prévu également un sit-in devant le Parlement à Rabat, ce jeudi aussi, à 19h, en solidarité avec le mouvement d’Al Hoceima.

Dans sa note, Washington tient à expliquer que ces manifestations ne sont en aucun cas adressées contre la politique US ou les intérêts américains au Maroc, et qu’il s’agit de mouvements liés à des problèmes sociaux dans le Rif.

Le communiqué appelle les américains, pour ceux notamment qui se trouveraient dans le périmètre des manifestations, d’éviter les rassemblements publics à Al Hoceima ou à Rabat ce jeudi. «Il est toujours prudent d’éviter les grandes foules et les rassemblements de nature politique » dit substantiellement le texte rendu public hier soir. « Si vous êtes dans le périmètre d’une manifestation, vous devez faire preuve de prudence, maintenir un profil bas et rester vigilant à environnement, car les manifestations pacifiques peuvent facilement dégénérer » conclut le communiqué.

Par ailleurs, et sur instructions du roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces armées royales, le Général de Division Abdelfattah Louarak, Inspecteur général des FAR, a reçu, jeudi au siège de l’Etat-Major des FAR à Rabat, le Général d’Armée Thomas D. Waldhauser, Commandant du Commandement américain pour l’Afrique « AFRICOM », qui effectue une visite au Royaume du 17 au 19 mai à la tête d’une délégation militaire.

Le même jour, et toujours en en exécution des instructions royales, le ministre chargé de l’Administration de la Défense nationale, Abdeltif Loudyi, a reçu Sorin Ducaru, Secrétaire général adjoint de l’OTAN, chargé des risques sécuritaires émergents.

Cet ancien ambassadeur roumain auprès de l’Otan, de Washington et des Nations unies, apporte son soutien au Conseil de l’Atlantique Nord et conseille le secrétaire général pour tout ce qui concerne l’évolution des défis de sécurité émergents, leurs incidences potentielles sur la sécurité de l’Alliance et l’élaboration des politiques et des plans d’action voulus.
Sorin Ducaru dirige également la Division Défis de sécurité émergents du Secrétariat international de l’OTAN et il assure la coordination du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité.

LE1

La Gambie, ou le micro-échantillon du nouvel ordre mondial

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Ce qu’il se passe aujourd’hui en Gambie dépasse de loin une affaire de politique intérieure propre au pays. Il y a certes, d’un côté, un vainqueur des dernières élections présidentielles, connu et reconnu par la communauté internationale, Adama Barrow en l’occurrence, et de l’autre, le président sortant, Yahya Jammeh, au pouvoir depuis un quart de siècle, qui a reconnu au début la victoire de son adversaire avant de se rétracter dans les 48 heures, et décider de s’accrocher à son poste. La suite on la connait : des tentatives de médiation se sont multipliées de la part du Maroc tout d’abord, qui a dépêché deux émissaires sur place, le ministre délégué aux Affaires étrangères, Nasser Bourita et le patron de la DGED, Mohamed Yassine Mansouri, et ensuite de la Mauritanie dont le président Mohamed Ould Abdelaziz himself s’est déplacé à Banjul afin de tenter de convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir en douceur pour éviter tout bain de sang éventuel et lui exprimer la possibilité de lui trouver une voie de sortie honorable et une terre d’exil ou d’asile. Niet catégorique de Yahya Jammeh qui a signifié à ses hôtes une fin de non-recevoir, compliquant davantage la situation : les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, dite CEDEAO, ont vite réagi à cette violation du processus démocratique en Gambie et mènent, en ce moment précis, des opérations militaires dans ce pays, emmenés par le puissant Sénégal voisin qui dirige la mission de rétablissement de la légitimité institutionnelle.

Cela dit, la réalité est beaucoup plus complexe. Si Adama Barrow, appuyé par le Chef d’Etat-Major gambien, a prêté serment ce jeudi en tant que nouveau président de la République, il l’a fait depuis Dakar où il est réfugié. Car Yahya Jammeh, qui tient toujours le palais présidentiel, entouré de sa garde prétorienne, de quelques fidèles, dont sa très zélée épouse qualifiée par ses détracteurs de ‘croqueuse de diamants’, serait sous la protection des services russes qui voient en lui un contre-pouvoir de taille et efficace à la recrudescence de l’influence et de la présence américaines au Sénégal, sachant que Washington est en pourparlers avancés avec Dakar pour y installer un PC-avancé de l’AFRICOM basé en Allemagne. Ce serait là une occasion inespérée pour Moscou d’avoir une ‘présence physique’ -sinon militaire au moins via quelques ‘experts’ et ‘conseillers’, sur les rives Atlantiques de l’Afrique de l’Ouest.

La position géographique enclavée de la Gambie au sein du Sénégal permet de contrôler tout le périmètre d’influence de la CEDEAO jusqu’en Mauritanie ; et le pays n’est pas une ancienne colonie française comme la quasi-totalité de son voisinage. La Gambie était une colonie britannique, c’est un pays anglophone avec une pure culture anglo-saxonne, mais Yahya Jammeh l’a désengagé de l’influence de la couronne britannique en dirigeant le pays d’une main de fer et en supprimant sans ménagement tous ses opposants. Au fil des ans, la Gambie est devenue une plateforme de toutes sortes de trafics, une sorte de narco-Etat qui voit transiter via son territoire tous types de produits illicites et psychotropes en provenance d’Amérique Latine, notamment le Venezuela et la Colombie, ce qui permet le financement de plusieurs groupuscules terroristes dans la région du Sahel. D’où la crainte des pays de la CEDEAO et des Etats-Unis d’Amérique de voir émerger un Etat hors-la-loi, dirigé par un dictateur, et qui risque de devenir incontrôlable s’il n’est pas rapidement maîtrisé.

Il se targue aujourd’hui d’être soutenu par Moscou, mais la Maison Blanche aura un nouveau locataire, en la personne de Donald Trump, lequel a des rapports très privilégiés avec Vladimir Poutine. L’avenir de Yahya Jammeh est donc suspendu au fil du téléphone rouge entre le Kremlin et Washington qui sera réactivé dès vendredi.

Abdellah El Hattach