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Macron, la queue entre les jambes, bat retraite du Niger

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Macron est en passe d’entrer dans l’histoire comme le fossoyeur de la V° République.

L’empereur de pacotille, d’une France qui le renie, a réussi à détruire tout ce qui faisait de son pays une puissance économique et militaire, à savoir, son nucléaire, sa diplomatie, son humanisme et … l’Afrique.

Après la reconnaissance implicite de Washington du nouveau pouvoir au Niger, Emmanuel Macron a laissé passer les visites de Charles III et du souverain Pontife, le temps de digérer les couleuvres qu’il a avalées, pour annoncer ce dimanche le retrait de son ambassadeur et ses troupes de son principale fournisseur d’uranium enrichi. Un échec monumental de la France. Une autre victoire de l’Afrique.

La junte militaire au Niger a eu gagné son bras de fer contre la Macronie

Dans un développement significatif, le président français a déclaré, ce dimanche soir, la fin de la présence militaire de son pays au Niger et le rappel de l’ambassadeur français du pays à la suite du coup d’État qui a destitué le président Mohamed Bazoum, la marionnette de l’Elysée,

Depuis le coup d’État de juillet au Niger, Macron, ce chef militaire en carton, conseillé par les «blaireaux de légende», avait décidé le maintien d’environ 1 500 soldats dans le pays, défiant ainsi l’ordre de la nouvelle junte de retirer son ambassadeur.

Paris avait refusé de reconnaître la légitimité des dirigeants du coup d’État. Les tensions entre la France et le Niger, ancienne colonie française, avaient atteint des sommets, avec des diplomates français se nourrissant de rations militaires alors qu’ils se retrouvaient retranchés dans l’ambassade.

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L’Elysée et ses blaireaux ont tenté de rameuter les pays de la CDEAO pour faire la guerre à son principale fournisseur d’uranium enrichi. Un bid total. Puisque, quelques semaines après, le Pentagone signe un accord avec la junte.

En effet, l’armée américaine a repris ses missions antiterroristes au Niger, marquant ainsi son engagement à lutter contre le terrorisme dans la région malgré les bouleversements politiques provoqués par un coup d’État. Une décision qui témoigne de la volonté de Washington de collaborer avec la nouvelle junte militaire au Niger, lui conférant une précieuse légitimité.

Le Pentagone a réactivé sa base aérienne de drone -201, une installation stratégiquement vitale d’une valeur de 110 millions de dollars. Elle dispose d’une piste conçue pour accueillir des MQ-9 Reapers et des avions pilotés, et joue un rôle central dans la lutte antiterroriste menée par les États-Unis en Afrique de l’Ouest.

Depuis le coup d’État de juillet, environ 1 100 militaires américains stationnés dans le pays ont été confinés dans leurs bases. Le Pentagone avait annoncé le transfert d’une partie du personnel et des équipements militaires de la base aérienne située près de Niamey, la capitale du Niger, vers une autre base située à Agadez, une ville distante d’environ 920 kilomètres. Il est intéressant de noter que ce mouvement de troupes a coïncidé avec le déploiement d’unités militaires au Niger par le Burkina Faso, voisin sud-ouest du Niger et partisan du coup d’État. Cette action a été entreprise en réponse à la menace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) poussé par Emmanuel Macron.

Revers majeur de Macron en Afrique

L’annonce faite par le président Emmanuel Macron de mettre fin à sa présence militaire au Niger et de rappeler son ambassadeur après le coup d’État qui a renversé le président installé par Paris, est largement perçue comme un échec cuisant pour la politique africaine de la France et une humiliation pour le chef d’État français, Emmanuel Macron.

Il s’agit d’un revers majeur pour la France en Afrique, en particulier dans la région du Sahel, et fait suite à des retraits similaires de troupes françaises du Mali voisin et du Burkina Faso à la suite de coups d’État récents.

Lors de son interview à France-2, Emmanuel Macron a révélé avoir parlé avec l’ancien président Mohamed Bazoum destitué, l’informant de la décision de la France de rappeler son ambassadeur. Macron a également annoncé la fin de la coopération militaire avec les autorités nigériennes, avec un retrait progressif des troupes prévu probablement d’ici la fin de l’année. Il a souligné que la présence militaire de la France au Niger avait été à la demande du gouvernement nigérien de l’époque.

La coopération militaire entre la France et le Niger avait été suspendue depuis le coup d’État. Les leaders de la junte affirmaient que le gouvernement de Bazoum n’en faisait pas suffisamment pour protéger le pays contre le terrorisme. En août, les putschistes avaient donné 48 heures à l’ambassadeur français Sylvain Itte pour quitter le pays. Après l’expiration du délai sans que la France ne le rappelle, les leaders du coup d’État ont révoqué son immunité diplomatique.

À New York vendredi, le gouvernement militaire qui a pris le pouvoir au Niger a accusé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d'”entraver” la participation complète de la nation ouest-africaine à la réunion annuelle des dirigeants mondiaux de l’ONU afin de satisfaire la France et ses alliés. Cette situation illustre encore davantage le fiasco de la politique étrangère de la France en Afrique sous la présidence de Macron.

Les réseaux sociaux africains jubilent

«Emmanuel Macron a capitulé devant la volonté du peuple du Niger». C’est ce qu’on peut lire sur plusieurs publications sur X-Twitter et YouTube. Ci-après un échantillon.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

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