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Amérique latine, nouveau terrain de prédilection de la diplomatie marocaine

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Après sa déconvenue aux Nations Unies, le Polisario est en perte de vitesse sur le plan de la guerre diplomatique qu’il livre au Maroc. La visite entamée en fin d’année par Saâd Eddine El Othmani au Brésil a consacré l’avancée de la diplomatie offensive du Maroc face aux séparatistes. Dans plusieurs pays qui avaient reconnu le pseudo Polisario, il y a eu un changement d’attitude. Présent à Brasilia sur ordre du roi Mohammed VI pour le représenter à la cérémonie d’investiture du nouveau président brésilien, Jair Bolsonaro, le Chef de gouvernement a eu plusieurs entretiens concluants. Arrivé à la veille de la Saint-Sylvestre au Brésil, El Othmani a assisté mardi dernier en compagnie de Nabil Adghoghi, Ambassadeur du Maroc à Brasilia, à l’investiture de Jair Bolsonaro. Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement étaient présents à Brasilia dont le président chilien, Sebastian Piñera, le président de l’Uruguay, Tabaré Vázquez, le président du Pérou, Martin Vizcarra et le mandataire du Honduras, Juan Orlando Hernández.

En marge de ses rencontres avec les représentants de plusieurs pays d’Amérique latine, que ce soit au Palais du Planalto ou au siège du ministère des Relations extérieures, le chef de gouvernement a essayé de renforcer les liens avec ces pays car le Maroc « accorde un intérêt à ces pays et aux moyens de promouvoir les relations bilatérales ». Le Royaume d’après le chef de l’exécutif cherche à développer les relations avec le Brésil, un « pays-continent » qui entretient des relations historiques et durables avec lui. Le Maroc souhaite aujourd’hui les « développer » et les « diversifier davantage».

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Une coopération diversifiée

Pour sa part, Nabil Adghoghi, a estimé que « le Maroc et le Brésil ont tous les atouts pour promouvoir un nouveau modèle de liens interculturels entre les nations du XXIe siècle ». Lors de son déplacement, le Chef de gouvernement a reçu plusieurs parlementaires brésiliens et des représentants du corps diplomatique accrédité au Brésil. Au terme de cette série de rencontres, des représentants des deux Chambres du Congrès brésilien ont salué la qualité des relations bilatérales et affirmé qu’elles peuvent se développer davantage à la faveur de plusieurs dénominateurs communs. El Othmani s’est également entretenu avec le Président du Honduras, Juan Orlando Hernandez.

Le Honduras, invité au SIAM

Les deux parties se sont penchées sur les relations bilatérales et les moyens de les promouvoir davantage sur les plans économique, commercial et technique dans plusieurs secteurs comme l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables. Le Maroc a invité une délégation d’officiels et d’opérateurs économiques de ce pays à prendre part au prochain SIAM pour renforcer les échanges agricoles et à accélérer la signature de plusieurs accords. De son côté, Juan Orlando Hernandez a salué le leadership international du Maroc en matière de migration et appelé le Maroc à devenir membre observateur du Système d’Intégration Centraméricain (SICA). En réaffirmant l’appui du Honduras au Maroc sur la question du Sahara, le Président du Honduras a déclaré que le Maroc peut compter sur l’amitié et le soutien de son pays.

En abandonnant la politique de la chaise vide qui faisait la joie des séparatistes, Rabat a pris les devants et une longueur d’avance sur le plan diplomatique. Une avance qu’il s’agit de conserver en gardant l’initiative et en anticipant les fourberies des adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.

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