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Grand coup de pub de Facebook pour Bassem Youssef

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Après l’arrêt de sa célèbre émission «Al-Bernameg» (l’Émission) dont la diffusion a duré 3 ans, Bassem Youssef, qui s’est exilé aux États-Unis, frappe un grand coup en diffusant un live depuis le siège social de Facebook à Los Angeles.

Les menaces de mort et les pressions exercées par le gouvernement du président Abdel Fattah al-Sisi soutenu par l’armée, l’ont contraint à fuir le Caire. Maintenant âgé de 43 ans, Bassem Youssef, surnommé le «Jon Stewart d’Egypte», chirurgien cardiaque de son état, suit des cours de théâtre, organise des rencontres avec des agents et des producteurs, travaille à son élocution, écrit des scénarios et cherche à se réinventer dans une nouvelle vie aux États-Unis.

Durant cet exil forcé, Bassem Youssef a publié un livre en anglais intitulé «Révolution pour les nuls» – un condensé de satire et de mémoires du printemps arabe. Il est ensuite le héros d’un documentaire sur son expérience dans les médias en Égypte, “Tickling Giants” (Chatouillement des géants), réalisé par la productrice du “The daily Show” de Jon Stewart, Sara Taksler.

«Tout m’a été enlevé chez moi, chez mes parents, au travail, dans le succès, je me retrouve un paria», dit-il. «C’est très frustrant de voir la destruction de mon pays, la destruction de son économie, sa structure sociale, la destruction de la compassion et de l’empathie pour défendre ses droits, la destruction des libertés et l’une des meilleures générations que l’Egypte ait jamais connues. La destruction de l’esprit égyptien.»

Bassem Youssef a animé en 2017 l’émission «Democracy Handbook», une émission de la chaîne américaine Fusion. Il a sillonné les Etats-Unis et commenté la vie politique du pays avec le sens de la formule, le regard de l’étranger, des meetings de campagne de Trump aux politiques d’immigration américaines.

Aujourd’hui Bassem Youssef se lance dans des podcasts décalés qu’il a intitulés : “Remade in America with Bassem Youssef”. Des émissions où il raconte les histoires de personnes qualifiées d’outsiders qui ont réussi à se construire en dehors des sentiers battus.

Dans les questions-réponses de ce live Facebook, Bassem Youssef avoue ne pas pouvoir retourner en Egypte, de peur de ne plus pouvoir en sortir.

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