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Sanlam

Othman Benjelloun livre son dernier combat

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A 87 ans, le gentleman de la finance marocaine, Sir Othman Benjelloun, mène son dernier combat pour assurer la pérennité de son groupe. Un plan stratégique 2019-2021 financé par une augmentation de capital de 6 milliards de dirhams, et un nouveau naming sont les principales mesures annoncées par le deuxième homme le plus riche du royaume, à l’occasion d’une conférence de presse des résultats annuels du groupe BMCE of Africa. Avec ce plan stratégique, Othman Benjelloun tente de sauver son groupe qui a de plus en plus de mal à se projeter dans l’avenir et ce à cause des séquelles laissées par la succession des crises financière et immobilière, la transformation des métiers de la banque, l’échec du projet de la Cité Tanger-Tech, l’avortement du rapprochement avec Moulay Hafid Elalamy et la tyrannie de l’âge qui pèse de jour en jour sur le Président.

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Sanlam compte s’attaquer au marché marocain pour dominer le reste du continent !

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Ian Kirk, PDG du plus grand assureur sud africain Sanlam qui a racheté à Moulay Hafid Elalamy, son pôle assurances Saham Finances l’année dernière pour la bagatelle de 1,05 milliard de dollars a révélé jeudi soir lors d’une interview accordée à l’émission, The Money Show, que son groupe compte s’attaquer prochainement au marché marocain et égyptien avec l’objectif affiché de dominer le reste du continent.

Lors de cet entretien, il a souligné que Sanlam, présent en Malaisie, en Inde et au Liban, doit cravacher dur pour conquérir des parts de marché en Afrique.

Il a révélé une baisse de 10% des résultats de Sanlam pour l’exercice clos le 31 décembre 2018 avec au passage, une baisse du rendement net des investissements de l’ordre de 57%.

« Nous sommes dans une lente reprise… cinq ans, au minimum, pour atteindre les niveaux de croissance auxquels nous aspirons… c’est l’histoire sud-africaine, mais nous avons une large exposition en dehors de l’Afrique du Sud… » a-t-il souligné.

Il a également évoqué le climat des affaires dans son pays et les attentes des acteurs économiques des prochaines élections générales qui auront lieu le 8 mai prochain pour élire les membres de l’Assemblée nationale et ceux des assemblées provinciales des neuf provinces du pays.

Youssef Amrani, un poids lourd en Afrique du Sud pour contrer l’axe Alger-Pretoria

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Il est Chargé de mission au Cabinet royal, avec rang de ministre, depuis 2013. Et, depuis 5 ans, il a sillonné le monde plus qu’il ne l’a fait lorsqu’il officiait en tant que numéro 2 des Affaires étrangères. Il a porté la voix du Maroc dans les plus grands forums internationaux et auprès des think tank les plus prestigieux. Ses sujets de prédilections ? La sécurité humaine, les défis multidimensionnels auxquels fait face l’Afrique, la politique migratoire du Maroc, les partenariats nord-sud et sud-sud etc. De Washington à Rome, en passant par Munich, Barcelone et Moscou, Youssef Amrani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fut, aux côtés du Conseiller de Mohammed VI, André Azoulay le véritable ambassadeur itinérant du Cabinet royal pour les affaires stratégiques globales. Sa nomination le 20 août 2018 en Conseil des ministres en tant qu’ambassadeur du Maroc en Afrique du sud en a surpris plus d’un. Si ce choix montre le caractère stratégique de la relation entre les deux pays, il est intervenu quelques jours avant la visite, à Pretoria, du ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, où le chef de la diplomatie algérienne a réussi à faire publier un communiqué très en faveur de la thèse des séparatistes du Polisario. La nomination de Youssef Amrani tombe à point nommé pour mettre de l’ordre dans cet imbroglio.

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La Chine fera-t-elle tomber Moulay Hafid Elalamy ?

Il a été le porte-flambeau de la nouvelle stratégie Chine-Maroc et son vœu ultime était de placer le Maroc au cœur du commerce trilatéral Chine-Europe-Afrique. Il a rêvé de la plus grande zone industrielle chinoise aux portes de Tanger Med et a voulu cueillir les yuhan à la pelle du programme OBOR. Mais le constat est criant : les relations commerciales entre les deux pays restent très faibles, l’apport en devise insignifiant et zéro emploi créé.

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