fbpx

ForMigration

Dialogue 5+5 : Le Maroc propose un nouveau format G10 flexible et adaptable

//

Le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, a conduit aujourd’hui 18 janvier 2019, la délégation marocaine qui prend part à la 15ème réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Dialogue 5+5 de la Méditerranée occidentale, qui se tient à La Valette, à Malte. Sécurité, migration et jeunesse sont les principales thématiques étudiées lors de ce forum dont le ministre marocain a salué la pertinence, la résilience et le leadership au niveau méditerranéen et qui, depuis trois décennies, et oeuvré et oeuvre à la construction d’une Méditerranée solidaire, apaisée, rassemblée et agissante. Cet espace réunit aujourd’hui, outre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Libye, la Tunisie, la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et Malté.

Dans une allocution à cette occasion, le ministre marocain des Affaires étrangères a souligné la maturité dont aujourd’hui fait preuve le Forum 5+5, tout en estimant le moment opportun de passer à une nouvelle étape, à même d’imprimer à la Coopération entre les membres du 5+5 une vitesse supérieure, une ampleur et une dimension étendues, et ce par la création d’un Groupe de partenariat, dépassant le paradigme classique du 5+5 : Le G10 Méditerranée.

Le Maroc pour un G10

Tout en se réjouissant de l’éclosion de nouvelles initiatives novatrices, telles que l’initiative portée par le président français, Emmanuel Macron, pour un Sommet des deux rives, ou la proposition portugaise d’un Dialogue Euro-Maghreb, Nasser Bourita, lui, propose la mise en place d’un G10, en tant que véritable ambition affichée du Maroc pour une méditerranée libérée des pesanteurs qui entravent parfois la jonction de la volonté à l’action. Pour Nasser Bourita, ce G10 se voudrait un réceptacle pour des dynamiques de coopération à géométrie variable.

Ce nouveau format, flexible et adaptable, devrait permettre de dépasser la logique de rive face à l’autre ou bloc face à l’autre, et favoriser l’émergence de synergies décomplexées, ouvertes et opérationnelles, permettant ainsi d’appréhender efficacement les défis qui s’imposent à tous.

Rabat propose d’organiser une conférence ministérielle sur la Jeunesse

Dans cette même perspective, Nasser Bourita a appelé à développer une déclinaison 5+5 du Pacte Mondial sur la Migration pour, notamment, identifier des instruments d’action qui, à la fois, s’inscrivent dans le Pacte et en même temps sont adaptés à l’espace Méditerranéen.

Soulignant le lien évident entre la jeunesse et la migration, le chef de la diplomatie marocaine a rappelé les propos du roi Mohammed VI dans son message à la Conférence de Marrakech, dans lequel il a souligné qu’à « chaque étape des routes migratoires, à chaque degré d’intégration, à chaque niveau de complémentarité entre développement et migration, c’est la voix de la jeunesse que nous entendons, et c’est à ses besoins que nous répondons ».

Dans ce cadre, Nasser Bourita a estimé que la jeunesse, qui représente, aujourd’hui, plus de 60% de la population des pays membres du 5+5, est, à la fois, une chance et un défi : Une chance, car elle représente un gisement de potentialités. Et un défi, car cette jeunesse doit évoluer dans la dignité du savoir et du travail, trouver du sens dans son présent et être préservée des extrémismes , sous toutes leurs formes. C’est dans cet esprit que le Maroc se propose d’organiser une conférence ministérielle sur la Jeunesse, dédiée à la formation, à l’éducation et à l’emploi. En effet, Il y a un momentum pour s’entendre sur un « Agenda Méditerranéen pour la Jeunesse », et d’y associer de manière effective les différents acteurs et opérateurs concernés.

Réunis en décembre 2018, les ministres de Défense de l’initiative 5+5 ont balisé le terrain

Cette  15ème réunion des ministres des Affaires étrangères des pays du Dialogue 5+5 de la Méditerranée occidentale, intervient un mois après celle qui s’est tenue en Italie et qui a réuni, dans leur 14e session, les ministres de La Défense de l’initiative 5+5, sous la présidence italienne, dans le but d’approfondir la collaboration et la promotion de la coopération sur les questions de sécurité et de défense communes en vue de contribuer à la stabilité régionale et à la compréhension mutuelle entre les pays des deux rives de la Méditerranée occidentale. Le Maroc y était représenté par une importante délégation, civile et militaire, présidée par le ministre chargé de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi.

[VIDÉO INTÉGRALE] – Nasser Bourita : «On doit gérer les causes profondes des migrations et non seulement les symptômes»

Dans son interview exclusive consacrée à LE1.ma en marge de la conférence intergouvernementale pour adopter le Pacte mondial pour les migrations qui s’est tenue à Marrakech les 10 et 11 décembre 2018, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a d’emblée posé la problématique dans son réel contexte, à savoir qu’il s’agit d’un enjeu global qui invite à la mobilisation de tout le monde, notamment les pays africains lesquels, s’ils ne gèrent pas eux-mêmes le phénomène, auront à le subir. Le chef de la diplomatie marocaine a insisté dans ce sens sur l’importance du message royal adressé au sommet dans lequel le souverain a encadré le débat en rappelant que l’Afrique ne peut en aucun cas être l’objet de ces discussions mais doit en être acteur.

Lire ici

Le Pacte mondial sur les migrations de Marrakech ratifié à une large majorité à l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a ratifié ce mercredi 19 décembre à une large majorité le Pacte mondial sur les migrations de Marrakech, destiné à renforcer la coopération internationale pour une «migration sûre, ordonnée et régulière» et qui avait été entériné à Marrakech le 11 décembre par 165 membres des Nations unies. Aujourd’hui, 152 pays ont voté en faveur du Pacte, 12 se sont abstenus et 5 ont voté contre : Israël, les Etats-Unis, la Hongrie, la Pologne et la République Tchèque.

Lire ici

Le pape François exprime son soutien au Pacte de Marrakech sur les migrations

Dans sa bénédiction urbi et orbi, le pape François a réaffirmé dimanche son soutien au Pacte Mondial sur les Migrations adopté la semaine dernière à Marrakech. Le souverain pontife a appelé la communauté internationale à œuvrer avec responsabilité, solidarité et compassion vis-à-vis des migrants. Le pape François a expliqué que le Pacte de Marrakech constitue un cadre de référence pour la communauté internationale, souhaitant que cette dernière puisse œuvrer, grâce à ce Pacte mondial, avec responsabilité, solidarité et compassion vis-à-vis de ceux qui ont quitté leur pays.

Lire ici

Trump détient près de 15 000 enfants migrants dans des campements saturés

Alors que les Nations unies organisaient une conférence à Marrakech pour l’adoption du Pacte mondial sur les migrations, plusieurs citoyens américains se sont mobilisés pour manifester dans le désert du Texas, plus précisément aux portes d’un campement bien spécial, celui des enfants réfugiés de Tornillo. La situation est devenue inquiétante, le nombre d’enfants immigrants détenus sur le sol américain, par le gouvernement américain, a atteint près de 15 000 enfants. Délégué aux privés par le gouvernement fédéral, les abris pour migrants privés fonctionnent aujourd’hui à pleine capacité. Ce réseau national de plus de 100 refuges est rempli à hauteur de 92%, selon le ministère de la Santé et les services sociaux américain. Devant cette situation, le gouvernement a envisagé diverses options, notamment la simplification de la procédure de libération des enfants à des parrains aux États-Unis ou l’élargissement du réseau d’abris, arrivé lui à saturation.


La plupart des enfants de migrants détenus dans les campement américains sont des adolescents d’Amérique centrale qui se rendent seuls à la frontière. Nombre d’entre eux échappent à la pauvreté ou aux gangs et envisagent de demander l’asile pour finalement trouver du travail ou aller à l’école aux États-Unis.

Des vagues d’enfants non accompagnés sont arrivées ces dernières années et leur nombre augmente à nouveau. En novembre, selon le service des douanes et de la protection des frontières américain, en moyenne, 175 enfants non accompagnés ont traversé quotidiennement la frontière sud .

Le plus grand refuge pour jeunes migrants du pays se trouve à Tornillo, dans l’ouest du Texas. Environ 3 000 enfants vivent dans des tentes chauffées de couleur sable installées dans le désert à quelques centaines de mètres du Rio Grande.

Tornillo peut accueillir jusqu’à 3 800 enfants, mais cela nécessiterait l’e recrutement de personnel supplémentaire car il y règne déjà une situation insoutenable, rapportée par les médias américains.

Le gouvernement fédéral pourrait également ajouter plus de lits à Tornillo ou ailleurs. Une autre option consiste à libérer les mineurs plus rapidement et les remettre aux parrains qui acceptent de les accueillir- généralement un membre de la famille vivant déjà aux États-Unis. Les enfants restent chez ce parrain tant que leur dossier d’asile est en instance.

L’administration Trump, secouée par la réaction internationale après la diffusion d’images d’enfants dans des cages, s’est voulue rassurante : « nous prenons des précautions supplémentaires pour s’assurer que les enfants ne soient pas menacés ». Cependant, cette même administration n’a pas assoupli la procédure de contrôle des procédures de contrôle de l’identité des réfugiés. Les vérifications des antécédents prennent tellement de temps que la durée moyenne du séjour d’un enfant au refuge de Tornillo aurait dépassé 2 mois.

Ces centres d’accueil pour jeunes ont été soumis à un examen minutieux et aux critiques d’experts en protection de l’enfance. Plusieurs manifestants se sont déplacés de tout le pays vers la clôture de Tornillo pour dénoncer cette installation.

Pacte de Marrakech : Une victoire ternie par l’intox

Approuvé par 150 pays et rejeté par une trentaine, le Pacte sur les migrations adopté le 10 décembre à Marrakech est une victoire arrachée à la Pyrrhus. Texte controversé autour duquel beaucoup d’intox a circulé, le Pacte sur les migrations est plus le reflet d’un consensus plutôt qu’un texte contraignant. Dans un message adressé aux Etats membres participant à la Conférence intergouvernementale pour l’adoption du Pacte mondial pour des migrations sûres, régulières et ordonnées, le roi Mohammed VI a rappelé que ce pacte reste un ensemble de promesses dont les résultats seront jugés par l’histoire. Il est encore tôt pour crier victoire car le véritable défi, a souligné Mohammed VI, réside dans la capacité de la communauté internationale à la solidarité collective et responsable vis-à-vis de l’immigration. Fortement calomnié et vampirisé par certains milieux, le Pacte de Marrakech reste en-deçà des attentes des ONG de défense des droits des immigrés et des droits humains. Il n’en reste pas moins que c’est un grand pas dans le bon sens. L’approche unilatéraliste et sécuritaire a montré ses limites et il était grand temps de sortir d’un carcan dépassé par les réalités du terrain comme l’a démontré le flux massif des réfugiés syriens vers l’Europe. Chacun demeurant souverain dans la définition de sa propre politique migratoire et qui doit être respectée par le reste de la communauté des Etats.

Lire ici

Haïti reconnait par écrit la marocanité du Sahara, une première

En marge de la Conférence intergouvernementale sur le Pacte Mondial pour la migration qui se tient depuis deux jours à Marrakech, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a eu, mardi, des entretiens avec son homologue haïtien, Bocchit Edmond. Lors de cette rencontre, le ministre haïtien, qui est également en charge des Cultes, a réaffirmé le respect de son pays à l’intégrité territoriale du royaume du Maroc et à sa souveraineté sur le Sahara. Bocchit Edmond, qui a tenu à saluer l’initiative marocaine d’autonomie pour parvenir à une solution à ce différend régional, a indiqué qu’elle constitue une garantie pour la stabilité dans la région. Les chefs de la diplomatie des deux pays ont signé par la suite une Déclaration conjointe en 10 engagements qui rappelle que les relations entre Rabat et Port-au-Prince s’inscrivent dans la continuité du dialogue politique et reflètent une volonté commune de donner une impulsion nouvelle aux relations de coopération entre les deux pays dans plusieurs domaines d’intérêt commun, comme le partenariat politique bilatéral, l’importance d’encourager et de promouvoir la culture et le patrimoine des deux pays, la mise en place des instruments juridiques pour contribuer à la facilitation et à la diversification des échanges bilatéraux, les bourses d’études au profit des étudiants haïtiens et de poursuivre, dynamiser et renforcer le partenariat actuel entre les deux départements des Affaires étrangères. L’intérêt de cet Déclaration conjointe, sur le plan de la forme, c’est qu’elle a été signée par les deux parties, une sorte d’engagement solennel de faire suivre les paroles par des actes.

Lire ici

De Marrakech, Antonio Guterres lance le nouveau réseau des Nations unies pour les migrations

A quelques heures du démarrage des travaux de la conférence intergouvernementale pour adopter le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a réuni dimanche soir, lors d’une réception donnée à Marrakech, les chefs des délégations des pays présents à ce rendez-vous mondial. Le secrétaire général de l’ONU a longuement salué les responsables marocains sur l’organisation, malgré les délais très serrés, a rappelé les objectifs du Pacte pour les migrations, en choisissant bien ses mots, en réponse aux inquiétudes de quelques gouvernements et, enfin, a annoncé le lancement officiel du nouveau réseau des Nations unies pour les migrations.

Lire ici

#ForMigration Marrakech : Le MAECI organise sa communication

/

A quelques jours de la tenue de la Conférence Intergouvernementale pour l’adoption du Pacte Mondial pour les migrations qui aura lieu à Marrakech les 10 et 11 décembre 2018, le comité d’organisation relevant du Ministère des Affaires étrangères a tenu, ce mardi, une rencontre avec les médias, présidée par l’ambassadeur Fouad Yazough, directeur général des relations bilatérales et des affaires régionales, en vue de présenter les grandes lignes de l’évènement et les aspects de son organisation.

Lire ici

Scolarisation des enfants de migrants : Le Maroc peut mieux faire

A quelques jours de la signature du Pacte pour les migrations sûres, ordonnées et régulières et du Pacte mondial sur les réfugiés, le Maroc se distingue une fois encore. L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture -UNESCO-,dans son rapport mondial de suivi sur l’éducation 2019, intitulé « Migration, déplacement et éducation : Bâtir des ponts, pas des murs », a salué les efforts du Maroc pour l’éducation des enfants des migrants. Depuis l’adoption de la nouvelle stratégie du Maroc en matière d’immigration, le Maroc ne cesse de collecter les félicitations aussi bien en matière de prévention des flux migratoires clandestins qu’en matière d’insertion, d’éducation et d’accompagnement des migrants subsahariens installés au Maroc. Selon Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, ce rapport met en avant « les réalisations et les lacunes des pays en ce qui concerne le droit des enfants migrants et réfugiés à bénéficier d’une éducation de qualité », c’est dire qu’il reste d’autres obstacles à franchir.

Lire ici