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TOPSHOT - North Korea's leader Kim Jong Un (L) shakes hands with US President Donald Trump (R) at the start of their historic US-North Korea summit, at the Capella Hotel on Sentosa island in Singapore on June 12, 2018. - Donald Trump and Kim Jong Un have become on June 12 the first sitting US and North Korean leaders to meet, shake hands and negotiate to end a decades-old nuclear stand-off. (Photo by SAUL LOEB / AFP) (Photo credit should read SAUL LOEB/AFP/Getty Images)

Sommet USA-Corée du Nord : Trump prédit une «relation formidable» avec Kim Jong Un

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Réunis à Singapour pour un round de négociations qui paraissait jusqu’à ce soir irréalisable, il s’agit d’un précédent historique entre les États-Unis et la Corée du Nord officiellement en conflit depuis la guerre de Corée dans les années 50´du siècle dernier. D’emblée, à leur première rencontre, Donald Trump et Kim Jong-un ont échangé une poignée de mains historique.

Accompagnés au début de la rencontre de leurs délégations respectives, les deux chefs d’Etat sont en ce moment en réunion en tête-à-tête et à huis-clos avec la présence exclusive des interprètes.

La délégation américaine comprend notamment le Secrétaire d’Etat, Mike Pompeo qui a balisé le terrain pour ce sommet et le faucon conseiller pour la sécurité nationale, John Bolton. Alors que le leader nord-coréen est accompagné d’une forte délégation qui comprend notamment son ministre des affaires étrangères, Ri Yong Ho, le ministre de la Défense, No Kwang Chol, et sa sœur, Kim Yo Jong.

Sur la table des pourparlers, il y a bien sûr le dossier de la dénucléarisation de la Corée du Nord avec comme objectif la signature d’un traité de paix. Mais Pyongyang opte pour des négociations par paliers où elle essaiera de décrocher, par étapes, des acquis politiques et économiques, avec comme priorité la levée de l’embargo qui frappe le pays depuis des décennies.

Ce Sommet qu’on pourrait placer sous le signe de «ça passe ou ça casse», s’il réussissait ferait plus d’un heureux, en premier lieu la Corée du Nord qui se verra accordée des dizaines de milliards de dollars et une réhabilitation sur l’échiquier international à l’instar du statut acquis par la Corée du Sud et le Japon.

Au Moyen-Orient, tout succès de l’accord enchanterait les pays arabes, à leur tête l’Arabie saoudite et les Emirats arabes-unis, mais aussi et surtout Israël qui applaudira des deux mains pour la simple et bonne raison que l’accord signifiera un prélude et une autoroute ouverte pour une guerre contre l’Iran.

S’il est difficile de faire aujourd’hui des projections quant à l’issue des négociations entre américains et nord-coréens, tous les regards du monde restent ce mardi rivés sur Singapour à l’affût de toute nouvelle qui viendrait confirmer ou pas la prédiction de Donald Trump qui a estimé ce soir que la relation entre Washington et Pyongyang allait être «formidable».

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