Aujourd’hui: 8 juin 2023
Militants d’extrême-gauche, écologistes et anti-racistes, gilets jaunes, étudiants, journalistes ou simples citoyens, défilent dans plusieurs villes de France derrière des pancartes ou l’on peut lire «Qui nous protège de la police?» ou «Etat d’urgence permanent».
A Paris, le cortège est parti de la place de la République pour rallier la place de la Bastille.
Les portraits des députés ayant voté pour la #LoiSecuriteGlobale sur le parcours de la manif. #Violencepolicieres pic.twitter.com/NRaAgtTEKh
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 28, 2020
Place de la République @LaCroix pic.twitter.com/OaPfnDc2G2
— Mikael Corre (@mikaelcorre) November 28, 2020
#MarcheDesLibertes
— Caisses de Grève Autogérées (@CDGautogerees) November 28, 2020
En 🎶🎶🎶 place de la République
Paris contre la #LoiSecuriteGlobale pic.twitter.com/QlkQBNQIK2
A la #MarcheDesLibertes pour dire stop à la dérive autoritaire de notre pays, stop aux violences policières, stop au racisme, stop à la répression anti réfugiés, oui à la liberté d'expression et d'informer. Retrait #LoiSecuriteGlobale
— Clément Rémond (@ClemRem) November 28, 2020
Énormément de monde et beaucoup de jeunes ✊ pic.twitter.com/k1bnsh3IDf
Affrontements a #Paris il y a quelques minutes #LoiSecuriteGlobale #Article24 pic.twitter.com/2oIB2SHSvo
— Lucas Léger (@lucas_legerTV) November 28, 2020
L’article 24 interdit de filmer des membres des forces de l’ordre dans l’intention de nuire à leur intégrité «physique ou psychique». Les syndicats de journalistes et les mouvements de défense des droits de l’homme estiment qu’il restreindra la liberté d’expression.
«Le mot qu’on entend tout le temps c’est interdire, et en même temps on n’a plus confiance en la police. Avec la loi ça va être pire. On est tous concernés par ce qui est en train de se passer», déclare Priscilla, responsable de magasin âgée de 26 ans, venue manifester.
La mobilisation contre cet article a pris un relief nouveau après la violente évacuation de migrants sur la même place de la République, et après la violente interpellation d’un producteur de musique noir par des policiers.
Face au tollé suscité par cette dernière affaire, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué une agression dont les images “nous font honte”.
Le préfet de police de Paris a écrit pour sa part samedi aux policiers pour les appeler à ne pas s’éloigner de la ligne républicaine.
«Dévier de la ligne républicaine qui nous sert de guide, c’est renier ce que nous sommes, c’est ébranler le pacte de confiance qui nous unit à nos concitoyens, c’est perdre le sens de notre mission», a-t-il dit dans un courrier relayé via Twitter. «J’attends (…) de chacun d’entre vous qu’il tienne cette ligne jusqu’au bout.»