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Tedros Adhanom rempile à la tête de l’OMS

Les membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont réélu Tedros Adhanom Ghebreyesus au poste de directeur général à une forte majorité pour cinq nouvelles années, a annoncé mardi le président de l'Assemblée mondiale de la santé. Les alliés occidentaux n'ont pas pu trouvé un meilleur candidat que M. Tedros, voix de la science et de la médecine et instrument incontournable de la propagande médiatique et de la gestion par la peur de«s» pandémie«s».

Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a été réélu mardi pour un second mandat de cinq ans, aucun autre candidat ne lui ayant contesté le poste dans un contexte de pandémie de coronavirus.

Le vote à bulletin secret, annoncé par Ahmed Robleh Abdilleh de Djibouti lors d'une importante réunion annuelle, a été considéré comme une formalité puisque Tedros était le seul candidat en lice.

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Les ministres et les délégués se sont relayés pour serrer la main de M. Tedros, ancien ministre de la santé de l'Éthiopie, qui a dirigé l'agence des Nations unies pendant une période turbulente dominée par la pandémie de COVID-19. Le président a dû utiliser un marteau à plusieurs reprises pour interrompre les applaudissements.

Plusieurs pays, dont l'Allemagne et les États-Unis, ont rapidement adressé leurs félicitations.

Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach, a tweeté que Tedros avait obtenu 155 voix sur 160, qualifiant ce résultat de spectaculaire. «Félicitations, entièrement méritées».

L'Allemagne a récemment dépassé les États-Unis en tant que premier donateur de l'agence de santé de l'ONU.

Pour se faire réélire, concession et instrumentalisation de la guerre en Ukraine

Sous la direction de Tedros, l'OMS a d'abord vivement recommandé aux pays riches de renoncer aux injections de rappel en raison d'une disparité mondiale en matière de vaccins. Un groupe consultatif de l'OMS s'est ensuite prononcé en faveur d'un large accès à ces vaccins.

Il a aussi récemment critiqué la stratégie extrême de la Chine, le «zéro COVID», qu'il jugeait non viable. Elle a permis de sauver des vies de manière significative, mais a également entraîné des pénuries alimentaires.

Le chef de l'OMS n'a pas hésité à verser des larmes en évoquant la crise actuelle en Ukraine et la mort de son jeune frère, décédé d'une maladie infantile dans un contexte de guerre et de pauvreté il y a plusieurs décennies en Éthiopie.

«Quand j'ai visité l'Ukraine, j'ai vu en particulier les enfants… C'est l'image d'il y a plus de 50 ans qui m'est venue à l'esprit, si visible, si poignante. L'odeur, le son et l'image de la guerre. C'est ce que je ne veux pas qu'il arrive à qui que ce soit.»

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