Après une première sortie hasardeuse sur l’adhésion du Maroc à la Zlecaf, l’été dernier, Salaheddine Mezouar va récidiver en commentant la situation interne algérienne au World Policy Forum organisé par l’OCP. Le gouvernement qui s’est tenu à une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie, n’a pas laissé passer ce grave dérapage. Nasser Bourita va ainsi publier un communiqué officiel qualifiant cette intervention de démarche irresponsable, maladroite et irréfléchie. Dans la foulée, Mezouar déposera sa démission.
Cheikh Abdallah Ben Hamad Al-Thani, vice-Émir du Qatar, a reçu mardi, à son bureau au Diwan Amiri, le Palais princier, l’ambassadeur sortant du Maroc à Doha, Nabil Zniber. A cette occasion, le vice-Émir a décerné au diplomate marocain la décoration Al Wajbah en reconnaissance de son rôle dans le renforcement des relations bilatérales entre l’Etat du Qatar et le royaume du Maroc. Le vice-Émir et frère du chef de l’Etat Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, et au nom de ce dernier, a tenu à souhaiter à Nabil Zniber plein succès dans ses futures missions, ainsi que progrès et prospérité des relations entre Doha et Rabat. L’ex-chef de la mission diplomatique du Maroc a, pour sa part, remercié le vice-Émir et les représentants de l’État pour la coopération dont il a bénéficié pendant son mandat.
Nabil Zniber, l’homme de Salaheddine Mezouar et ex-président du Groupe CFAO-Maroc avait été nommé ambassadeur au Qatar, le 13 octobre 2016. Il aura passé moins de deux ans au Qatar avant d’être rappelé à Rabat et remplacé dans la foulée par Mohamed Setri ancien ambassadeur du Maroc en Jordanie nommé le 20 août dernier, en compagnie de 13 autres nouveaux chefs de missions diplomatiques, parmi lesquels Youssef El Amrani, chargé de mission au Cabinet royal, nommé en Afrique du Sud, Hassan Abou Ayoub, nommé en Roumanie, Mohamed Ali Lazrak, l’actuel secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, désigné ambassadeur en Turquie, l’ancien ministre Khalid Naciri, qui rejoint Amman ou encore ou encore Lotfi Bouchaara, nouvel ambassadeur du Maroc à Moscou.
Tous ces ambassadeurs, nommés en conseil des ministres le jour du 55ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, attendent de recevoir leurs lettres de créance pour rejoindre leurs postes respectifs.
La décoration Al Wajbah est attribuée aux ambassadeurs étrangers accrédités auprès de l'État du Qatar, aux vice-ministres, aux sous-secrétaires et autres ambassadeurs plénipotentiaires, soit en reconnaissance de leurs services rendus à l’État ou à l’humanité.
La décoration est modelée sous la forme du fer de lance qatari placé sur un fond d'architecture géométrique. Elle contient deux perles des deux côtés. Dans le cercle central, la décoration porte l'inscription: "Al Wajaba" avec la calligraphie arabe Thuluth.
Elle est en or jaune et blanc 18 carats et parsemée de 184 pierres de diamants et de saphirs représentant les couleurs du drapeau du Qatar.
Il a fait de la vitesse son arme, sa marque de fabrique. Une arme qui lui a permis d’orner sa bibliothèque de tombstones des deals qu’il a arrachés, à coup d’accélérateur, l’un après l’autre, de la bouche de ses concurrents, souvent lents à son goût. On ne citera à son tableau de chasse, les Agma, Capinfo, Cofimag, CNIA, Es-Saada, Colina, GSK, le coup du siècle Sanlam, entre autres prises de choix. La communauté économique casablancaise a enfin trouvé son champion, le successeur tant attendu de Sir Othmane Benjelloun, celui qui leur fera oublier la déception Adil Douiri : Moulay Hafid Elalamy, ce beau séducteur aux yeux bleus, qui manie si bien le luth. Nommé à la tête du ministère de l’industrie en octobre 2013, MHE dégaine encore une fois son arme favorite : “l’administration est trop lente, c’est dans la poche, je les aurai tous, en faisant vite” pensait-il. “J’ai l’impression de nager dans le miel” s’est-il confié un jour lors d’une conférence organisée par la Fondation Attijariwafa bank. Sans le savoir, sa personnalité va déteindre sur la stratégie industrielle de son pays, son plan n’est ni efficace, ni en rupture, ni révolutionnaire, mais accéléré : le Plan d’accélération industrielle verra ainsi le jour, dans la douleur. Cinq années après sa prise de fonction, et à force de dépasser les limitations de vitesse, il semble que Moulay Hafid Elalamy ait épuisé tous les points de son “permis de briller”. Subitement le mythe MHE est réduit à néant. Un moment terrible, pour cet enfant terrible, car c’est le Boss, Himself, qui l’annoncera, et l’étiquettera pour longtemps “d’arrogant au détriment de la responsabilité publique” et “de se servir avant de servir les intérêts du pays”. Dans cette douloureuse déroute, les paris sont lancés sur qui de l’équipage MHE, descendrait au prochain arrêt? Said Alj, son frère d’arme, qui a eu le privilège ultime de lui succéder à la tête de Saham et non moins milliardaire qui a financé la campagne de Mezouar à la CGEM ? Ou bien Driss Jettou, son nouvel associé dans la promotion de villas de luxe ? Ou bien les responsables du cabinet Capital Consulting qui ont contribué aux côtés d’autres de leurs confrères, à la décélération industrielle ?
Pour soigner le mal, il faut l’attaquer à la racine, là où il existe. C’est partant de ce constat que le G20 a choisi de s’ouvrir sur l’Afrique pour combattre le sous-développement, et à travers lui, l’immigration qui est devenue un véritable défi pour les pays développés. Le Maroc est bien placé pour jouer les premiers rôles étant donné son ouverture sur l’Afrique et le prestige dont il jouit. Il pourrait s’avérer un bon relais de croissance. Berlin a ainsi vécu l’espace de deux jours au rythme de l’Afrique à l’occasion du « G20 compact with Africa » auquel prennent part onze pays africains dont le Maroc.
A peine désigné à la tête de la commission PME de la CGEM que Zakaria Fahim a fait savoir à qui veut l’entendre qu’il est désormais le vrai boss du patronat. Le gendre de Salaheddine Mezouar, qui a lobbyé pour coopter une petite équipe de son écosystème rapproché dans les différentes commissions au sein du syndicat patronal, dont des voisins de palier notamment le mari de la ministre Rniste Mbarka Bouaida, souffle le chaud et le froid dans cette institution soulevant interrogation et inquiétude dans les rangs des hommes d’affaires marocains. Si Zakaria Fahim a fait table rase de tous les acquis antérieurs, ses détracteurs l’accusent de vouloir «réinventer la roue.» Et mis à part de Hicham Zouanat, ancien DRH de Centrale Laitière, qui a gardé la présidence de la commission du dialogue social, toutes les autres commissions ont changé de «patron».
Le successeur de Meriem Bansalah et son gendre par alliance font le ménage de tout l’héritage de leurs prédécesseurs. Et alors que les PME marocaines se démènent non sans difficulté à sortir d’un modèle de structure familiale, le duo Mezouar-Fahim, lui, le réinstalle au cœur du patronat marocain qui n’a eu de cesse de militer des décennies en vue de mettre à niveau l’entreprise marocaine et la moderniser, suscitant une large indignation des dignitaires de la centrale patronale.
Zakaria Fahim, le «conseiller» officieux de l’oncle de son épouse quand ce dernier officiait au ministère des Finances et à la tête du RNI, a travaillé de pair avec Mbarka Bouaida à la Chambre des représentants sur la loi de l’auto-entrepreneur dont il réclame la paternité.
A défaut d’être ministre, il se contente d’un poste de président de commission
Proposé systématiquement par Mezouar dans les différentes listes des ministrables RNI, Zakaria Fahim n’a jamais vu sa candidature cooptée par le parti fondé par Ahmed Osman en raison des “règles strictes de fonctionnement” imposées par les ténors de cette formation politique auxquelles l’ancien secrétaire général ne pouvait se soustraire. Surtout que ce parti dit «de l’administration» dispose de ses propres “codes budgétaires” en termes de candidatures à des hautes fonctions publiques.
Les proches de Zakaria Fahim le présentent comme un cadre «compétent». Si c’est le cas, pourquoi n’a-t-il donc pas fait ses preuves sans l’appui systématique de l’oncle de sa femme ? C’est grâce à Mezouar, alors ministre des Affaires étrangères, que le gendre a pu trouver les financements nécessaires et le patronage royal pour son événement annuel Hub Africa qui a même eu droit à une manne de plus d’un million de dirhams pour un stand jamais monté à l’espace Al-Mazar à Marrakech durant la COP22 présidée par “tonton” Mezouar lequel trouvait toujours le temps, malgré ses lourdes responsabilités, pour se rendre aux différents événements du mari de sa nièce. C’est bien de parler «compétence» mais il est plus important de parler méritocratie et zéro népotisme.
Dans son discours du trône, le roi Mohammed VI a appelé de ses vœux à encourager la participation politique des jeunes. Mais la méthode d’un autre temps imposée à la CGEM par le couple Mezouar-Fahim et dénoncée par les cadres du patronat ne fait honneur ni à la jeunesse marocaine ni aux attentes du souverain sur ce volet.
Mélange de genre, mauvais signal aux jeunes
Faute de véritable concurrent et dès la victoire programmée de Salaheddine Mezouar à la tête de la CGEM grâce à une opération consensuelle tissée avec son «rival» Hakim Marrakchi, les dissensions ont vite éclaté au sein de la confédération. Zakaria Fahim impose ses hommes et sa vision, et s’est même rêvé président de la prestigieuse commission sud-sud, une voie royale pour des affaires florissantes au profit de son cabinet conseil. Mais là était la ligne à ne pas franchir. Car la commission sud-sud bénéficie d’un statut «particulier» et ne peut être gérée que par un homme du «sérail». S’en est suivie une crise profonde qui a allait faire éclater le nouveau bureau qui a eu du mal à se constituer. Salaheddine Mezouar, et pour faire plaisir à tous les courants en présence, a du ainsi peser de tout son poids pour mettre de l’eau dans le vin des ambitions de Zakaria Fahim qui s’est contenté, à contrecœur, de la commission des PME, même si , au final, la montagne a accouché d’une souris : le bureau constitué manque cruellement de cohérence et d’homogénéité et demeure sous l’emprise totale du gendre de Mezouar avec la bénédiction de ce dernier.
Si l’ambition du RNI depuis l’élection de Aziz Akhannouch à sa présidence, appuyée en cela par la présidente sortante de la CGEM, Miriem Bensalah, est de faire main-basse sur l’ensemble des institutions élues du pays, la candidature de Salaheddine Mezouar paraît bien être la leur. Par ancien ministre des Affaires étrangères interposé. Sauf qu’entre-temps, la campagne populaire de boycott est passée par-là. Et elle a concerné justement les entreprises des deux premiers cités, Bensalah et Akhannouch. Profondément secoués par ce mouvement sans précédent, ils paraissent avoir lâché leur dauphin Mezouar qui, irrité par cette «disgrâce» non déclarée, est sorti de ses gongs et passé à des méthodes peu catholiques, voire dangereuses.
À quelques semaines des « élections » du nouveau président de la CGEM, un certain nombre de milieux institutionnels et médiatiques s’interrogent sur les visées, voire les intentions réelles de certaines candidatures en lice. Non pas qu’ils ont un jugement de valeur intuitu personae pour telle ou telle autre liste, mais c’est une question de principe qui se pose, une question fondamentale. Qui a intérêt, aujourd’hui, à « affaiblir la force stratégique du Maroc et de ses institutions » ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit.
Peut-on accepter en plus qu’un parti politique, quelle que soit sa bonne foi, veuille s’accaparer la représentation du patronat ?
Un journal de la place annonce que Salaheddine Mezouar pourrait être candidat à la présidence de la CGEM. Au conditionnel. Sans trancher. Mais, sans recouper l’information ni la vérifier, la quasi-majorité des médias la reprend en chœur et voit déjà l’ancien ministre des Affaires étrangères succéder à Miriem Bensalah boulevard Mohamed Abdou, au quartier Palmiers à Casablanca.
Pour se porter candidat à la présidence du patronat, il existe trois conditions sine qua non pour postuler à cette fonction : 1) Appartenir à une entreprise membre de la CGEM ; 2) Etre habilité par cette entreprise à la représenter au sein de la CGEM ; 3) S’être acquitté des frais d’adhésion au patronat durant au moins tout l’exercice précédant la candidature. D’emblée, nous pouvons dire que Salaheddine Mezouar ne répond à aucune de ces exigences. Il n’est donc pas admissible à la candidature et est éliminé ipso facto, et de par la force des règlements intérieurs de la CGEM, de cette possibilité. Ca c’est sur le plan juridique.
Ce qui me choque, c’est que l’on présente à ce poste un commis de l’État, plusieurs fois ministres
Sur le plan politique, la candidature de l’ancien président du RNI, si elle venait à se vérifier, violerait un principe éthique et constituerait un mariage antinomique : le mélange entre les affaires et la politique ne fait pas bon ménage. C’est ce qu’a relevé, dans un post sur sa page Facebook, Ali Belhaj, l’ancien président de la région de l’Oriental et ex- secrétaire-général adjoint du Parti authenticité et modernité. Pour Ali Belhaj, cette nouvelle est choquante, non pas à cause du personnage, qu’il considère au passage «très sympathique, agréable et un fin communicateur» mais pour ce qu’il représente : «ce qui me choque, c’est que l’on présente à ce poste un commis de l’État, plusieurs fois ministres» écrit-il.
Voudrait-on infantiliser la CGEM et à l’affaiblir
L’ancien président d’Alliance des libertés, un micro-parti qui avait fusionné au sein du Parti authenticité et modernité à la création de ce dernier, crie au scandale quand il affirme que par cette candidature, on cherche à «infantiliser la CGEM et à l’affaiblir» rappelant que cette dernière si elle «veut rester ce qu'[elle] est, [c’est-à-dire] un des rares corps intermédiaires encore debout, doit rester indépendante», car elle joue un véritable rôle de «syndicat des entrepreneurs». En d’autre termes, y désigner un ancien ministre des Finances ou du Commerce et de l’Industrie comporterait un risque d’indépendance de l’institution en question et constituerait une incompatibilité juridique.
Dans une interaction avec un des lecteurs du post, Ali Belhaj s’interrogeait sur les raisons des difficultés que trouvent «ces hauts fonctionnaires à se recycler dans d’autres domaines/fonctions une fois sortis des sentiers du pouvoir», mais le texte a été supprimé et n’est plus disponible.
Quand bien même était-il considéré comme l’homme fort du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, soit en tant que chef du Cabinet du ministre, puis Secrétaire général, ou encore en qualité de ministre délégué, il manquait à Bourita cette stature de ministre dont il commence à se parer petit à petit.
Depuis sa nomination en avril dernier à la tête de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita semble à la recherche de repères, d’une posture, d’une attitude physique qu’il n’arrive toujours pas à trouver dans son nouveau costume. Dans l’ombre des anciens ministres Mohamed Benaïssa, Taïeb Fassi Fihri et Saâdeddine El Othmani, il a démontré qu’il voulait faire table rase de l’héritage d’un Salaheddine Mezouar qui n’a fait que récolter le travail de l’appareil administratif du ministère.
Manquant d’aplomb et fébrile sur le plan protocolaire, le brillant Secrétaire général qu’il était n’arrivait pas facilement à s’imposer avec son nouveau maroquin. Nasser Bourita n’est pas un politique. C’est un technicien de la diplomatie et un homme de dossiers. En vingt-cinq ans, et sans voir pousser un seul cheveu blanc, il a roulé sa bosse au service central pour y gravir tous les échelons : secrétaire des affaires étrangères, conseiller, directeur, chef de cabinet, directeur général, secrétaire général, ministre délégué pour finir «ministre plein».
La disposition torticolis
Installé dans son vaste bureau qui donne sur la vallée du Bouregreg, Bourita n’a pas supporté longtemps la disposition du salon où il reçoit ses invités de marque.
Héritée du temps de Benaissa, cette disposition plaçait le ministre dos à la baie vitrée qui donne sur le Bouregreg pour permettre à l’invité d’avoir une vue imprenable sur la vallée ainsi que sur les vestiges de Chellah. Bourita tenait à avoir sa vue lui aussi. Il n’en a fallu pas moins de quelques semaines pour que les services généraux du ministère lui accommodent un nouvel agencement avec deux nouveaux grands fauteuils, placés parallèlement l’un à côté de l’autre, au centre du bureau et donnant directement sur la baie. Enfin quelqu’un qui a osé le «changement» murmurait-on dans les allées de la belle bâtisse de verre.
Belle vue certes pour Bourita, mais le ministre avait du mal à communiquer facilement avec ses invités lesquels, souffrant souvent de torticolis et autres lumbagos, étaient obligés de se redresser sur leur côté gauche pour pouvoir regarder leur hôte en face.
Cette situation gênante a duré plusieurs semaines et commençait à faire tache d’huile. Il a fallu beaucoup de tact aux proches collaborateurs du ministre pour le convaincre de «corriger» la disposition des fauteuils et permettre aux invités du Maroc de communiquer fluidement avec le chef de la diplomatie. C’est désormais chose faite depuis quelques jours.
Ca c’était sur la forme, une forme qui compte dans les règles d’étiquette et de préséance diplomatiques où le moindre faux pas ou faux geste peuvent altérer des années d’efforts.
Disposition du MINISTRE : la dernière en date

Disposition du « MINISTRE EN RODAGE » un fauteuil pour un et tant pis pour le torticolis
Ce diaporama nécessite JavaScript.
La disposition du »MINISTRE DÉLÉGUÉ », disposition du malaise, petit coussin derrière le dos et non distinction de la hiérarchie
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Sur le fond, les activités de Nasser Bourita à Washington au début du mois de septembre, où il a rencontré le gratin de l’administration américaine allant du Secrétaire d’Etat, Rex Tillerson, au sous-secrétaire d’état chargé des affaires du Proche-Orient, David Satterfield, en passant par l’envoyé présidentiel adjoint auprès de la coalition internationale de lutte contre Daesh, Terry Wolff, ainsi qu’avec les Présidents des commissions des Affaires étrangères au Sénat et à la Chambre des représentants du Congrès US, respectivement Bob Corker et Ed Royce, et ses activités marathon aux travaux de la 72ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, où il a rencontré tout le gotha diplomatique mondial, permettraient de faire hisser le ministre des Affaires étrangères en influence et, pourquoi pas, dans les mois et années à venir, le voir également monter en force, en confiance et en maturité.
LE1 Follow @le1info