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Polisario - Page 7

Phosphate marocain retenu à Port Elizabeth : Déclaration du Groupe OCP concernant l’audience du tribunal

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L’audience concernant l’action unilatérale entreprise par les requérants à Port Elizabeth a eu lieu jeudi, 18 mai 2017. OCP et Phosboucraa ont soumis à la cour que les allégations des requérants, au-delà d’être non-fondées, sont une tentative déplacée et inappropriée des requérants de contourner le processus politique international reconnu présentement en cours et activement mené par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. A l’issue de l’audience, les juges rendront leur décision le 9 juin prochain. Nous sommes convaincus que les fondements juridiques et les faits nous sont favorables.

Phosboucraa maintiendra ses opérations en tant qu’acteur responsable, engagé à renforcer l’économie régionale, à améliorer la qualité de vie de la population locale, et à leur assurer un avenir plus prometteur.

La filiale Phosboucraa du Groupe OCP fait partie intégrante de l’économie de la région. Phosboucraa, ses opérations minières, ses produits et ses activités commerciales, respectent et vont au-delà des exigences des standards juridiques et les meilleures pratiques marocains et onusiens en opérant de manière responsable, en mettant un accent particulier sur la durabilité de ses opérations et sur l’égalité d’accès à l’emploi.

Phosboucraa va même au-delà en s’assurant, de surcroît, que l’intégralité de ses opérations bénéficie à l’ensemble de la communauté locale et de la région, notamment en réinvestissant l’entièreté de ses profits localement. Phosboucraa contribue ainsi de manière significative à la prospérité de la région et à celle de sa population, en assurant la pérennité de ses activités et des ressources naturelles locales au profit de la région.

Polisario, la piraterie de trop

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Deux semaines jour pour jour après la saisie conservatoire à Port Elizabeth, en Afrique du sud, d’un cargo transportant plus de 50 000 tonnes de phosphate marocain d’une valeur de 7,2 millions de dollars à destination de la Nouvelle-Zélande, et son immobilisation au moins jusqu’à l’annonce du jugement prévu pour le 9 juin prochain, voilà qu’un autre navire appartenant à la compagnie de transport danoise Ultrabulk, et embarquant du phosphate en provenance du Maroc a été immobilisé au Panama en vertu d’une ordonnance d’un juge local.

Le navire danois Ultra Innovation qui transporte du phosphate marocain à destination de la société canadienne Agrium, a été retenu lors de son transit via le canal de Panama sur le versant Pacifique du détroit. Si les autorités marocaines, et à leur tête l’Office chérifien des Phosphates, avaient fait preuve de sérénité et de beaucoup de retenue lors de l’arraisonnement, le 4 mai dernier, en Afrique du sud, d’un cargo à destination de la Nouvelle-Zélande, en prévision d’un dénouement judiciaire rapide, en respect des procédures judiciaires, de la conviction profonde du Maroc dans la légalité de son approche et de la solidité de son dossier juridique, les adversaires de l’intégrité territoriale, appuyés par quelques acolytes de mauvaise foi, viennent de violer allègrement le droit international par cette opération de piraterie pure et simple.

Quand on dit que le Sahara est marocain et qu’il le demeurera, il ne s’agit nullement d’un slogan répété en leitmotiv pour une opération de communication ou destiné à de la consommation locale ou de la propagande internationale. Absolument pas.

Sur le plan juridique, le Maroc est dans son droit le plus absolu. Sur le plan historique, le royaume n’a plus rien à justifier. Il reste le terrain politique qui est dévolu depuis plusieurs décennies à l’Organisation des Nations unies parce que le Maroc l’a voulu en vue d’un règlement juste et durable de ce faux problème monté en toutes pièces par l’Algérie par Polisario interposé, ces derniers entretenant des manoeuvres dilatoires en vue de contourner la légalité internationale.

Le règlement de la question du Sahara relève exclusivement du Conseil de sécurité de l’ONU, et toutes les Résolutions du Conseil reconnaissent la bonne volonté du Maroc pour un règlement définitif de ce dossier qui mine la stabilité de toute la région. La gestion par Rabat de la crise de Guerguerat, avec un haut sens diplomatique, beaucoup de sang froid et de sagesse au plus haut sommet de l’Etat, en est la preuve formelle.

Le processus onusien va bon train et toutes les tentatives périphériques des ennemis du Maroc ne font que renforcer l’attachement du royaume à son intégrité territoriale qui relève non seulement de sa sécurité nationale, mais également et surtout de son enracinement historique et géographique.

La nouvelle opération de piraterie qui a eu lieu aujourd’hui au Panama transgresse à la Charte des Nations unies et à toutes les Conventions internationales, de Genève à Paris, en passant par Vienne et Rome. Si l’Algérie et son appendice le Polisario en assument la responsabilité politique, le Panama et, auparavant l’Afrique du Sud, en assument la responsabilité juridique et pénale. Pour ne pas dire militaire et sécuritaire. Car il s’agit d’un acte de guerre. Une déclaration de guerre.

Mais le Maroc, pays des institutions, fort de sa légitimité historique, soutenu par la souveraineté du peuple sur la décision politique, et qui ne se laissera pas traîner sur ce terrain glissant de la provocation, ne ménagera aucun effort ni lésinera sur aucun moyen pour recouvrer ses droits par tous les moyens dont il jouit sur le plan international.

Sur ce registre, les pouvoirs publics et à leur tête le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, sont tenus de soutenir l’Office chérifien des Phosphates dans ce combat qui est celui de tous les marocains : il est temps de taper du poing sur la table, une fois pour toutes.

Abdellah EL HATTACH

Macron investit une activiste pro-Polisario

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Après le bug de la première liste d’investiture des candidats En Marche! Emmanuel Macron investit une sénatrice écolo du Modem pour représenter la 9e circonscription des Français de l’étranger connue pour être une fervente activiste pro-Polisario.

Le Président élu de la République Française Emmanuel Macron a publié ce soir la liste définitive des candidats que son mouvement « La République En Marche » a investis pour représenter cette nouvelle formation politique lors des législatives du mois de juin prochain.

Leïla Aïchi en compagnie de Mohamed Sidati un des fondateurs du Polisario et membre de son aile dure
Mémo adressé par Leila Aïchi au ministre des affaires étrangères le mardi 29 janvier 2013

Si la publication de cette liste a créé un réel remous au sein de la classe politique en France, le choix de la sénatrice franco-algérienne, Leïla Aïchi, pour représenter les Français de l’étranger risque de faire couler beaucoup d’encre voire même de secouer les relations entre Paris et Rabat au moment même où beaucoup d’espoirs se dessinaient à l’aune de la victoire du jeune Président.

Il n’est pas dans la culture diplomatique du Maroc de s’immiscer dans les affaires intérieures des autres pays, mais un tel choix ne peut pas laisser indifférents les pouvoirs publics du royaume, car il s’agit-là d’une réelle provocation -dont on ignore l’issue et les conséquences- surtout émanant d’un pays ami et allié qui a traditionnellement soutenu l’intégrité territoriale du Maroc quel que soit le pouvoir en place à l’Elysée.

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A suivre.

LE1

Saisie du cargo de phosphates en Afrique du Sud : motus et bouche cousue de OCP Group

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La décision d’un juge sud-africain d’opérer une saisie conservatoire sur un cargo transportant 50 000 tonnes de phosphate marocain d’une valeur de 7,2 millions de dollars et de l’immobiliser à Port Elisabeth, n’est pas une décision anodine. Et même si certaines sources tentent de rassurer quant à l’issue de cet incident, il ne faut pas en minimiser la portée. Car au-delà de l’aspect purement juridique et, éventuellement judiciaire du dossier, il y a la dimension politique de cette décision que les autorités marocaines doivent pouvoir en mesurer les répercussions en terme de droit international, ainsi que les tenants et aboutissants de cette ordonnance en terme diplomatique et sécuritaire.

« OCP Group et Phosboucraa agissent dans le strict respect du droit international !» C’est la phrase qui devait revenir tel un leitmotiv dans la communication de crise de tout le top management du groupe via, tout d’abord un communiqué en bonne et due forme explicitant le détail de l’incident et, ensuite, à travers une conférence de presse élargie pour mettre toute la lumière sur cet incident qui touche quand-même le premier producteur de phosphate au monde.

OCP Group a choisi malheureusement de faire profil bas et de répondre sur le terrain juridique alors que nous savons tous qu’il s’agit d’un dossier politique par excellence. Surtout que le Maroc agit conformément aux dispositions des Nations Unies, nous sommes donc dans notre droit le plus absolu. Le commun des mortels avancerait que l’Afrique du Sud a commis un acte de piraterie et OCP Group se devait, et se doit, de le dire. Car c’est le Maroc qui est la victime dans cette affaire.

Si le Polisario, appuyé par l’Algérie, est arrivé à convaincre un juge sud-africain de procéder à une saisie conservatoire d’un cargo de 50 000 tonnes de phosphates à destination de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, et ce sur la base d’une jurisprudence européenne que le Maroc ne reconnaît pas, c’est qu’il y a une faille dans notre dispositif de veille stratégique et de prospective. Il faut dire que la représentation du Maroc à Pretoria n’est pas assez outillée pour ce genre de mission, en revanche, OCP Group est assez pourvu en ressources humaines et techniques pour parer à cette lacune. Demain, ce même Polisario pourra convaincre un autre magistrat, dans une autre contrée, pour immobiliser n’importe quelle cargaison en provenance du Maroc sur la base d’arguments fallacieux.

L’affaire de Port Elisabeth a fait le tour du monde et OCP Group n’a toujours pas communiqué. On a fait distiller à la presse des arguments plats qui ne convainquent même pas ceux qui les avancent. Jusqu’à l’écriture de ces lignes, nous avons essayé de contacter le groupe OCP, en vain : c’est motus et bouche cousue !

Le Maroc est dans son droit et on ne doit pas avoir honte de le crier haut et fort. OCP Group devrait associer pour sa défense, non seulement les meilleurs avocats de New York, Londres ou Paris, mais également, et surtout, mobiliser tout l’appareil politique, diplomatique et institutionnel de l’Etat afin de contrer les subterfuges des ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc et de parer, le cas échéant, à toute éventualité d’escalade.

Abdellah EL HATTACH

Inédit : le documentaire choc de Samira Sitail sur les atteintes aux droits de l’homme commises par le Polisario

La deuxième chaîne de télévision nationale 2M a diffusé jeudi soir un documentaire poignant sur les atteintes aux droits de l’homme commises par le Polisario.

 

Intitulé «Témoins encombrants : le vrai visage du Front», le documentaire, dirigé par Samira Sitaïl, directrice de l’Information de la chaîne, s’est penché dans le détail sur les souffrances dont ont pâti les prisonniers de guerre ainsi que la population des camps de Tindouf.

Le documentaire, qui a fait escale à Assa, Ben Guérir, Tan-Tan, Rabat, Washington, Madrid, Nouakchott et Paris a permis de lever le voile sur un système répressif extrêmement violent, érigé par le Polisario, sous l’autorité d’Alger, en véritable mode de gouvernance afin d’étouffer toute forme de contestation, ce qui a permis à Alger de tenir le Polisario.

Le documentaire a ainsi donné la parole à plusieurs victimes, dont notamment Aguaï Dahi, président de l’association des portés disparus Polisario, Mohamed Mouloud Ecchouiar, Mohamed Lkabch ou encore Mohamed Val Ould Ghadi, qui gardent des séquelles physiques et psychologiques profondes suite aux traumatismes vécues dans les geôles des mercenaires du Polisario.

Ces victimes, parmi des dizaines d’autres, font partie de ceux qui ont déposé des plaintes auprès de la justice espagnole, qui a la qualité de juridiction universelle, contre 28 tortionnaires du front accusés de torture, auxquels on ajoutera 4 hauts gradés algériens : on citera le général Omari, Nadim Bennasser, Nabil Kaddour, attaché militaire auprès de l’ambassade d’Algérie à Nouakchott, et un certain Mahfoud.

La liste non exhaustive des tortionnaires et responsables au Polisario est longue ; On citera Abderrahim Buho, surnommé Michel, membre du secrétariat du Polisario, Sidi Wagag, d’origine mauritanienne, responsable au commissariat politique, Bachir Mustapha Sayed, fondateur du Front et actuel ministre d’Etat, Ahmed Salama Abrik, représentant aux Asturies, Adda Ahmim, ministre du développement économique, Mohamed Lamine Bouhali, ancien ministre de la défense, Mohamed Salem Sanoussi alias Salazar, Mahjoub Ould M’barek alias Lincoln, Sidi Ahamd Batal, ministre de l’équipement etc.

L’objectif de ces plaintes est de lever le voile sur les détentions arbitraires, les disparitions forcées et les assassinats commis par les hauts cadres du Polisario, à leur tête le Secrétaire général, Brahim Ghali, accusé de terrorisme et de génocide.

Encadrés et menées par les services secrets algériens, ces violations des droits de l’homme ont pour visée d’étouffer les libertés et toute forme de contestation à l’intérieur des camps.

Le documentaire, qui a recueilli les témoignages de Alain Juillet, ancien directeur du renseignement à la DGSE et de Richard Miniter journaliste américain d’investigation et Président de American Media Institute, est allé également à la rencontre des plus hautes juridictions espagnoles ainsi que de Amnesty international en Espagne, où il a été organisé une rencontre avec Olaz Cacho, une des responsables de l’organisation des droits de l’homme.

2M a envoyé des demandes d’interview et de témoignage au ministre de la communication algérien et au secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, restées sans réponse.

LE1

La Zambie confirme le retrait de sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

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Le ministre des Affaires étrangères de la Zambie, SEM Harry Kalaba, a confirmé sa déclaration du 9 juillet 2016 concernant le retrait par la Zambie de sa reconnaissance de la pseudo “rasd”.

Dans une déclaration à la MAP, le ministre zambien des Affaires étrangères a affirmé : “je réitère ma déclaration faite à Rabat le 9 juillet 2016″, dans laquelle il avait annoncé le retrait par la Zambie de sa reconnaissance de la pseudo “rasd” et la rupture de tous liens avec cette entité.

Le ministre zambien des Affaires étrangères a, en outre, rappelé que “la Zambie soutient les efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution finale au différend régional sur le Sahara occidental”, soulignant que “la Zambie est effectivement désireuse de contribuer, de manière constructive, à ces efforts, à travers une position de neutralité ouverte sur les parties prenantes et maintenant un dialogue actif”.

“Ainsi, je réaffirme la position de la Zambie”, a déclaré M. Harry Kalaba, affirmant que son pays “considère que le retour du Maroc à l’Union Africaine est une opportunité pour la famille continentale pour amener cette question qui n’a que trop durée, vers une solution amiable dans l’esprit africain de consensus, de dialogue et de respect mutuel”.

MAP

Entre football et cynisme diplomatique, le jeu perdant de l’Égypte

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Le Sommet de l’Union africaine tenu à E le 27 janvier dernier, et durant lequel le Maroc a retrouvé sa place au sein de sa famille africaine après une bataille diplomatique épique de plusieurs années et un lobbying de haut vol, était l’occasion pour Rabat d’identifier exactement qui sont réellement ses amis – sachant que nos amis on les connaît parfaitement- et tisser de nouvelles alliances interafricaines.

L’objectif derrière cette offensive diplomatique, n’était nullement de composer une majorité numérique qui porterait la voix des intérêts du Royaume au sein de l’Union africaine, mais relevait surtout de la perspective d’une vision politique qui permette la construction d’un vrai espace économique africain qui transformerait le continent en une future vraie puissance dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture, et développant des infrastructures et chantiers communs, des liaisons terrestres, maritimes, aériennes et de (télé)communications qui placeraient l’Afrique, à l’avant-garde des espaces régionaux produisant une grande croissance et offrant une forte valeur ajoutée humaine et dans les services.

Nonobstant cet exercice d’identification politique, il était impensable, a priori, pour les stratèges marocains, de considérer l’Égypte comme faisant partie du camp hostile aux intérêts supérieurs du Maroc. Mais les faits sont têtus et Le Caire a fait preuve d’une mauvaise foi complexe à l’égard du Maroc dont il est difficile d’analyser et de comprendre les tenants et aboutissants.

Le régime militaire égyptien s’est aligné sur les thèses des séparatistes sans raison politique objective et à un moment du nouvel ordre mondial où ces mêmes thèses élisent de moins en moins domicile dans les chancelleries internationales. Ce qui prouve que la position de l’Égypte est largement anachronique et n’épouse pas l’évolution logique de la géopolitique mondiale.

Et pour confirmer cette tendance belliqueuse infondée de la part de l’Égypte, il est intéressant de rappeler que lors du Sommet africain, Israël a décidé de donner un coup de fouet à sa politique de colonisation. Et pendant que les observateurs attendaient une réplique diplomatique de la part des autorités égyptiennes, le régime d’Al-Sissi a fait la sourde oreille, habitué qu’il est de la politique de l’autruche, et a continué, avec l’Algérie, de tirer les ficelles du Polisario dans les coulisses d’Addis Abeba.

En revanche, et alors que tout le monde attendait le Maroc sur le seul front africain, Rabat a surpris l’opinion mondiale en prenant franchement et solennellement la défense des intérêts palestiniens. En effet, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a tenu, malgré un agenda surchargé, à envoyer un message urgent au président palestinien Mahmoud Abbas dans lequel le souverain réitère la position ferme et inconditionnelle du Royaume du Maroc aux côtés du peuple palestinien, et sa condamnation avec les termes les plus forts de la politique expansionniste israélienne, rappelant au responsable palestinien l’engagement du Maroc et de Sa Majesté, en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, en faveur de la cause palestinienne.

La mesquinerie égyptienne est également anecdotique sur le plan du fairplay. Le fairplay sportif s’entend. Il y a quelques jours, certains titres de la presse égyptienne, ont mal digéré le message de remerciements de Sa Majesté le Roi au président camerounais à l’occasion de la victoire de la sélection camerounaise sur son homologue égyptienne en finale de la Coupe d’Afrique des Nations de football tenue à Libreville au Gabon. L’esprit des félicitations du souverain était purement sportif, mais l’interprétation d’une partie des médias égyptiens était politiquement tordue.


Illustration de l’hystérie collective des médias égyptiens

Cela nous rappelle comment les régimes militaires successifs au pouvoir au Caire ont toujours tenté d’imiter et, à défaut, de faire capoter, le leadership naturel du Maroc dans son environnement régional, oubliant au passage toute l’influence imposée par le Maroc, sous l’impulsion directe de Sa Majesté Hassan II, pour permettre le retour de l’Égypte au sein de la Ligue Arabe après qu’elle fut chassée de ses rangs suite à la reconnaissance de l’État hébreux résultant des Accords de Camp David et le discours du président Anouar Sadate devant le parlement israélien, la Knesset : efforts de Sa Majesté Hassan II couronnés de succès et ont effectivement permis la réintégration de l’Égypte au sein de la Ligue Arabe lors d’un sommet tenu au Maroc sous la présidence effective du défunt souverain.

Abdellah El Hattach.

Sa Majesté au Soudan du Sud : l’Egypte dans tous ses états

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Sa Majesté le Roi Mohammed VI a débuté cet après-midi, à Juba, une visite officielle en République du Soudan du Sud, la première effectuée par le Souverain dans ce pays de l’Afrique de l’Est.
Longtemps hostile à l’intégrité territoriale du Royaume, le Soudan du Sud commence à reconsidérer, graduellement et positivement, ses positions vis-à-vis du Maroc.

D’ailleurs, Rabat, et sur hautes instructions royales, a érigé sur place, depuis plus d’une semaine un hôpital militaire de campagne pour venir en aide aux populations précaires et défavorisées du pays, gage d’un renouveau politique dans les relations bilatérales entre les deux pays.

Il faut reconnaître aussi, que lors des travaux du 28e Sommet Africain, le Soudan du Sud, et sur pression de l’Egypte, s’est trouvé entre le marteau et l’enclume, et n’a pu clarifier sa position quant au retour du Maroc au sein de l’UA. Il aura fallu tout le savoir-faire de Nasser Bourita et Mohamed Yassine Mansouri, chapeautés par le Conseiller du souverain, Fouad Ali El Himma, pour faire revoir sa copie au Soudan du Sud : l’objectif de l’Egypte était de faire capoter la visite de Sa Majesté à Juba.

Les relations entre Le Caire et Rabat ne sont pas au beau fixe. L’Egypte ne voit pas d’un bon œil le retour du Maroc au sein de l’Union africaine. Non pas qu’ils bloquent le mécanisme de réintégration, ont tout fait pour ralentir celui-ci en mettant en avant certaines dispositions obsolètes de la défunte OUA et, plus grave, en reconnaissant à la pseudo-RASD le statut de « pays fondateur » de l’UA.

Les relations en dents de scie entre l’Egypte et le Maroc connaissent, depuis quelque temps, une certaine crispation et, rappelons-nous, qu’au mois d’octobre dernier, Le Caire recevait la visite d’une « délégation parlementaire » du Polisario, à l’occasion d’une conférence parlementaire arabo-africaine à Charm el-Cheikh.

Cette attitude non amicale vis-à-vis du Maroc a plusieurs explications. La première concerne la crise profonde qui ronge les relations entre l’Egypte et l’Arabie saoudite. Le Caire cherche à régler ses comptes avec Ryad par ricochet via Rabat car elle estime que la proximité historique entre le Maroc et l’Arabie se fait à ses dépens. L’autre explication tire son origine dans le développement grandissant des relations géoéconomiques entre le Maroc et l’Ethiopie à travers les accords agricoles, des phosphates et, surtout, ceux ayant trait à la gestion de l’eau : le grand barrage An-Nahda (la Renaissance) bâti en Ethiopie est une grande problématique en Egypte qui y voit un acte belliqueux car il régule le débit du Nil au profit de petits agriculteurs éthiopiens et sud-soudanais, alors que l’Egypte avait, historiquement, le monopole sur ces questions.

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La rancœur de l’Egypte dépasse souvent ces considérations politiques et économiques, et voit dans la dynamique de Sa Majesté une concurrence à son ‘leadership’ continental. En effet, après la mort du colonel Kaddafi, et la vacance du pouvoir militaire en Algérie, les militaires égyptiens, à leur tête le ‘maréchal’ Al-Sissi, cherchent à manipuler certains pays africains au profit d’une hégémonie du Caire. Mais le travail humaniste du Roi, sincère, désintéressé, et sur le terrain, a fait basculer les équilibres géopolitiques au profit d’un Maroc généreux et fédérateur.

Et la réponse à toutes ces supputations, est venue d’une manière solennelle et claire dans le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de l’ouverture des travaux du 28e Sommet africain tenu hier à Addis-Abeba : « Certains avancent que, par cet engagement, le Maroc viserait à acquérir le leadership en Afrique. Je leur réponds que c’est à l’Afrique que le Royaume cherche à donner le leadership. »

Le Maroc est désormais ami et allié de toute l’Afrique, occidentale, orientale, septentrionale et australe. Et la visite que débute aujourd’hui Sa Majesté au Sud Soudan, que l’Egypte estime faire partie, à côté du Soudan et de l’Ethiopie, de son périmètre géopolitique et d’influence économique, est une réponse, à qui de droit, que l’Afrique est désormais une et unifiée, et que seul paie le travail.

Abdellah El Hattach. 

Rejet du recours du polisario, le Quai d’Orsay réagit

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Maroc – Union européenne – Arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (Luxembourg, 21 décembre 2016)

La France prend note de la décision rendue aujourd’hui par la Cour de justice de l’Union européenne sur l’accord agricole entre l’Union européenne et le Maroc, annulant l’arrêt initial du tribunal de l’Union européenne du 10 décembre 2015. La France avait soutenu le pourvoi formé par le conseil en vue de cette annulation.

La France rappelle sa position constante sur le Sahara occidental : nous soutenons la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du conseil de sécurité. Nous considérons le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme une base sérieuse et crédible en vue d’une solution négociée.

La France continuera d’agir, avec ses partenaires et l’Union européenne, pour développer le partenariat de qualité entre l’Union européenne et le Maroc, y compris dans le domaine agricole.

Sahara Marocain: le Maroc et les pays du golfe se retirent du sommet Afro-arabe de Malabo

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Les délégations du Maroc, de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Qatar, du Bahreïn et du Sultanat d’Oman ont décidé de se retirer des travaux du 4e Sommet Afro-arabe qui se tiennent en Guinée équatoriale. La raison invoquée par les membres des délégations est la participation d’une délégation de la pseudo-RASD.

Malgré les vives protestations marocaines, l’Union africaine a insisté sur la participation du Polisario à cette réunion de haut-niveau. Face à cette situation, le Maroc et les pays du Golfe ont décidé de se retirer du Sommet. Une source autorisée du ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération avait expliqué hier que « Maroc ne participerait pas à un sommet d’Etats arabes et africains en présence du Front Polisario. »
Les pays alliés et amis du Maroc au sein de l’Union africaine n’ont pas réagi à cette situation et ont continué leur participation aux travaux du sommet, ce qui laisse supposer que le projet de réintégration du Maroc au sein de sa famille africaine ne se fera pas sans embûches. Il est vrai aussi que la majorité des pays africains ont salué et bien accueilli la décision du Maroc de retrouver son siège au sein de l’Union Africaine, quitté il y a plus de trois décennies lors du sommet de Nairobi II en 1984, mais presque aucun n’a expressément exprimé son souhait de voir la pseudo-RASD sortir de cette institution régionale. Cela suppose qu’il demeure un travail acharné à déployer de la part de notre diplomatie, notamment en évitant la politique de la chaise vide qui laisse libre cours aux ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc pour développer leurs thèses séparatistes et de dénigrement contre le royaume.

 

Abdellah EL HATTACH.