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Mohamed Benchaâboun

Mehdi Alaoui et Amine Zarouk violent leur droit de réserve, s’en prennent à Moulay Hafid Elalamy et Mohamed Benchaâboun et insultent les sages de l’APEBI

Drôle de stratégie de défense du duo Mehdi Alaoui et Amine Zarouk, empêtrés dans la double polémique de la marque #MoroccoTech et des élections de l’APEBI. Déstabilisés par la Une du quotidien L’Economiste, qui en passant signe leur mort institutionnelle, se sont précipités sur le site d’information LeDesk dans une démarche qui s’apparente à la dernière danse du coq égorgé. Violant leur droit de réserve en tant que Président et Vice-Président de l’APEBI, ils se sont pris, par lâcheté, à des responsables politiques qui ne sont plus aux affaires. En l’occurence, l’un des ministres les plus performants de l’histoire du pays, Moulay Hafid Elalamy et l’homme d’Etat, ancien ministre de l’Economie et des Finances et actuel ambassadeur du Royaume en France, Mohamed Benchaâboun. Mehdi Alaoui et Amine Zarouk accusent les deux anciens ministres d’être derrière le retard et l’échec de la stratégie #MoroccoTech. Ils s’attaqueront également au Conseil des Sages de l’APEBI, le qualifiant «d’arrière-garde en embuscade » et en insultant la mémoire de Feu Kamil Benjelloun, président fondateur de CBI et de l’APEBI.

Amin Rboub, l’un des journalistes économiques les plus respectés de la place, a consacré ce mercredi 26 janvier 2022, la Une du quotidien l’Economiste, au dossier de changement des instances dirigeantes de l’APEBI. Au vu des polémiques qui se sont accentuées, l’article appelle à l’arbitrage du Conseil des Sages. Lequel Conseil est constitué d’anciens présidents de la Fédérations et acteurs reconnus dans les nouvelles technologies.

Illustré par une caricature montrant la locomotive APEBI perdre ses wagons du numérique, l’article est très mal passé auprès de Mehdi Alaoui, candidat à la présidence de la fédération, de son suppléant Amine Zarouk et de leur cour constituée de Zouheir Lakhdissi, Mouhsine Lakhdissi, Oussma Chouabi, et Nasser Kettani, tous membres du Conseil d’administration de l’APEBI. Ils se devaient de réagir au vu de la stature et l’image du quotidien l’Economiste auprès des décideurs économiques marocains.

Le calculateur Mehdi Alaoui envoie au casse-pipe son suppléant Zarouk. Ce dernier réussi à se faire entendre par Ali Amar directeur de publication du site d’information LeDesk. Le résultat est édifiant.

Passant le fait que notre confrère a traité «vulgairement» l’article en Une de L’Economiste, de «version léchée de la mitraille du Le1.ma» et a considéré que les nôtres dévoileraient «ce que d’aucuns définissent comme un putsch en cours», l’article de Ali Amar réussit à révélé au grand jour et pour la première fois l’état d’esprit de la clique au pourvoir à l’APEBI.

https://twitter.com/LeDesk_ma/status/1486340319327277057

La stratégie de défense telle qu’elle nous a été présentée par Ali Amar s’est articulée autours des axes suivants :

  1. MoroccoTech : Moulay Hafid Elalamy et Mohamed Benchaêboun responsables

Amine Zarouk explique au Desk, que tout un travail de fond a été fait par l’APEBI avec l’ADD et la DEN et qu’il ne fallait que la validation du ministre, à l’occasion de l’AG de l’APEBI du 28 juillet 2021. Le narrateur enfonce Moulay Hafid Elalamy en déclarant que sa décision de ne pas «divulguer le contrat-programme» était due du fait qu’il avait «été pris par le temps pour des raisons personnelles» et qu’il «devait syndiquer» le projet avec le ministre de l’Economie et de Finances.

Zarouk avance selon les termes du Desk que le niet de Benchaâboun à son collègue a torpillé le projet.

  1. MoroccoTech : Le lancement de la marque a été fait dans la précipitation, «un réflexe de geek»

Amine Zarouk reconnaît qu’en raison des 100 jours du gouvernement Akhannouch, le lancement de la marque a été fait dans la précipitation.

« La précipitation due à des réflexes de geeks , dit-on, a fait dérailler le train : les telcos ont brillé par leur absence, l’ADD s’est retrouvée absente du maigre manifeste de 6 pages, seul document disponible sur le site web dédié à l’événement » écrit LeDesk.

  1. MoroccoTech : On regrete ne pas avoir été inclusifs

«Avec le recul et par rapport à la vision inclusive de l’initiative Morocco Tech, je regrette sincèrement de ne pas avoir pu suffisamment impliquer d’autres acteurs comme les opérateurs télécom, les communautés de coding comme 1337, Devoxx…  la fédération de l’écosystème des start-ups MSEC, MNC, la CDG-Medz…  », se justifie le président sortant de l’APEBI d’avoir fait la fête sans inviter l’écosystème numérique.

Notons que le terme «vision inclusif» est à mettre à l’actif d’Ahmed Reda Chami. Le Président de la CESE, «un vrai geek», l’avait martelé devant la ministre déléguée Ghita Mezzour, à l’occasion d’une réunion de mise au point au CESE qui a suivi le lancement de la marque #MoroccoTech.

  1. APEBI : Un complot putschiste d’une vielle garde en embuscade

Le texte écrit par Ali Amar est très clair et il n’ y a aucun intérêt à ce qu’il soit reformulé : «Dès leur élection en 2020, les deux têtes de l’Apebi ont cristallisé un conflit intergénérationnel certain, expliquent nos sources au sein de la fédération où l’unanimité en leur faveur a souvent fait défaut. L’arrière-garde est encore en embuscade dans ce combat d’égos, assure-t-on, citant ceux qui font référence à la stature de Feu Kamil Benjelloun (CBI) qui a fondé cette fédération et l’a portée à bouts de bras des années durant jusqu’à sa consécration.»

  1. APEBI : victimisation et lutte des classes

Le storytelling concocté par LeDesk, évoquant un «conflit intergenrationnel» puis un «complot d’une arrière-garde en embuscade», vire vers le mélodramatique quand Amine Zarouk aurait dit, pas selon les mots de l’article, «qu’on le bassine à tout va avec Kamil Benjelloun, l’aristocrate, car on le traitait, lui, de provincial n’ayant jamais quitté Fès ». Pour faire couler la larmichette sur nos joues, Le Desk insiste sur l’origine modeste de son invité, ce «fils d’un guide touristique et d’une institutrice». Un storytelling qui n’aurait, d’ailleurs pas beaucoup fonctionné avec le meneur de toute cette affaire, le candidat à la présidence de l’APEBI, My El Mehdi Aalaoui Hasani.

L’évènement du lancement de #MoroccoTech a coûté 5 millions de dirhams au contribuable marocain

Ali Amar un artiste de la confection haute couture d’articles à 10 bandes, a truffé son papier par quelques informations croustillantes, que le pauvre Zarouk, n’y a vu que du feu.

Si Ali Amar semble être en phase avec l’ancien président de l’APEBI sur la piste MHE/Benchaâboun et voir avec suspicion toute cette sauce soudaine montée autour de la fédération de Mehdi Alaoui, il est toutefois convaincu de l’échec du lancement de la marque #MoroccoTech. Ménageant Aziz Akhannouch et sa ministre de la transition numérique, il a toutefois révélé une information de taille, le coût de cette opération foireuse.

«La bonne nouvelle à retenir est que Aziz Akhannouch, qui ne s’est pourtant pas déplacé à la journée de lancement du 14 janvier, dont le show a coûté pas moins de 5 millions de dirhams, a tenu à inscrire l’initiative Morocco Tech à l’ordre du jour du conseil de gouvernement qui a suivi».

Comment ces 5 millions ont été dépensés et qui en a profité ? Le mystère n’est pas totalement dévoilé.

#Tabsite, une volonté royale transformée en choc de simplification administrative

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Ahmed Laamoumri, est le haut responsable qui s’apprête à administrer à coup d’articles de sa loi 55.19 et de notifications de son #PNA, en guise de défibrillateurs, le choc de simplification administrative, à même de recréer le lien de confiance entre les citoyens marocains et leur administration. Un seul mot d’ordre : #Tabsite! Un vocabulaire emprunté du discours royal du 29 juillet 2019 et transformé en hashtag mobilisateur et en appel de ralliement à toutes les bonnes volontés et les bonnes énergies.

«Le secteur public doit, sans tarder, opérer un triple sursaut en termes de simplification, d’efficacité et de moralisation», un passage du discours royal du 29 juillet 2019, qui semble avoir bien résonné dans la têtes des responsables de l’administration marocaine. Il faut dire que le sujet revenait systématiquement dans presque tous les discours royaux.

«La Réforme de l’Administration et de la Fonction Publique est un chantier qui n’a que trop duré. Le Roi Mohammed VI, qui met cette reforme au cœur du projet social du Royaume, ne cesse d’ailleurs de nous rappeler l’urgence de sa mise œuvre» a déclaré Ahmed Laamoumri, Secrétaire Général du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, à l’occasion du rencontre d’information au sujet du lancement d’une campagne de sensibilisation sur la mise en œuvre de la loi N° 55.19 relative à la simplification des procédures et formalités administratives.

Choc de simplification

«La copie légalisée, c’est fini»

«Les double et triple copies, c’est fini»

«Le silence de l’administration, c’est fini»

«Les procédures qui n’ont aucune référence juridique, c’est fini»

«Citoyens, on va vous munir d’un outil qui va vous permettre de na pas subir les abus de certaines administrations».

Tenez-vous bien chers lecteurs, ces phrases n’émanent pas d’un politique en campagne mais bel et bien de M. le Secrétaire général, himself, depuis les bureaux de son administration et devant un parterre d’invités composés entre autres de journalistes et de créateurs de contenus.

Un ton qu’on retrouve chez l’ensemble des membres de la commission technique de simplification des procédures et formalités administratives qui ont également pris la parole pour témoigner sur l’avancement du chantier de mise en œuvre de la loi N° 55.19.

Ahmed Laamoumri n’a jamais été aussi sur de son choc de simplification et de la faisabilité de son modèle et pour cause l’impressionnant succès de l’organisation de la campagne de vaccination contre le Covid-19.

«Si notre administration a réussi, en un temps record, à mettre en place un dispositif aussi simple, aussi efficace et aussi orienté vers l’écoute de nos citoyens, c’est qu’on peut tout faire par ailleurs.» s’est exclamé le haut responsable devant ses invités.

Le Portail National de l’Administration (PNA), 1er jalon structurant du chantier de la simplification

Créée sous la présidence du Chef de gouvernement, la commission nationale de simplification des procédures et formalités administratives a adopté une feuille de route portant sur la planification stratégique des modalités de mise en œuvre des dispositions de la loi N° 55.19. Laquelle feuille de route s’articule autour de 3 phases et de 7 axes principaux à savoir:

  1. Guides d’orientation,
  2. Communication et Formation,
  3. Simplification des formalités de l’Usager,
  4. Soutien et Accompagnement,
  5. Digitalisation,
  6. Conduite du Changement,
  7. Préparation des texte d’application de la loi N° 55.19

Si la conduite de changement, la formation et la sensibilisation des agents des administrations sur l’ensemble du territoire nationale constituent un enjeu majeur pour la réussite du chantier, le jalon structurant et essentiel du dispositif reste le lancement du Portail National de l’Administration, le PNA.

1ère phase de la feuille de route, le PNA a l’objectif de devenir le référentiel national des procédures et formalités administratives. Pour cela, la commission technique s’est attelée :

  1. à recenser les décisions administratives entrant dans leur champ de compétence de chaque Administration,
  2. à les classifier,
  3. à les documenter,
  4. à les retranscrire
  5. à les soumettre à l’approbation de la Chefferie du gouvernement avant leur publication sur le PNA

«L’alimentation du PNA est un travail minutieux et fastidieux, qui a demandé un très fort engagement des différentes équipes» s’est confié M. Laamoumri. «Aujourd’hui plus de 3000 articles ont été finalisés, une grande partie sera approuvée dans les jours qui suivent par le Chef de Gouvernement», a-t-il souligné.

Au sujet du délai de la mise en ligne du portail, préalablement annoncé pour le 28 mars courant, le Secrétaire Général a annoncé que le calendrier risque d’être remanié. «Nous n’avons pas encore tranché si nous allons attendre l’exhaustivité du recensement où procéder par lots.» a-t-il déclaré.

M. Laamoumri a par la suite insisté sur l’importance de la digitalisation dans l’accélération de la simplification des procédures et formalités administratives. La célérité de ce processus dépend, selon le haut responsable, de la mise à niveau de certaines administrations dont découlerait l’interopérabilité entre l’ensemble des administrations et par conséquent un environnement propice à l’optimisation et à l’amélioration du service aux usagers et aux citoyens.

«Le bonheur pour moi en tant que citoyen, est de ne pas perdre mon temps devant une administration»

La «confiance», l’ADN du dispositif

«Le cœur du modèle de simplification que nous avons adopté est la confiance. Nous allons faire confiance au citoyen et nous le rendra par retour» a répété M. Laamoumri. «C’est à ce titre que nous avons demandé à l’ensemble des administrations de proposer un remplacement systématique de certains documents par une déclaration sur l’honneur» a-t-il souligné.

«La confiance» a d’ailleurs été placée en tête de liste de dix principes généraux de la loi 55.19. Une liste qui comprend entre autres : la transparence, la proximité, le feed-back et l’engagement.

Des principes qui ont amené les intervenants à évoquer la mesure de satisfaction des usagers dans leurs rapports avec l’administration et son impact sur la notion de bonheur, citant des exemples de pays qui ont nommé des ministres du bonheur. Une notion que M. Laamoumri a tenu à ramené au contexte de «son rêve» de voir une administration réactive et à l’écoute de l’usager (usager est un terme qui a été au centre des échanges, en raison de sa traduction difficile en arabe ).

«Le bonheur pour moi en tant que citoyen, est de ne pas perdre mon temps devant une administration» s’est-il exclamé à l’audience. «Nous n’avons pas besoin d’un ministère de confiance qui se positionnera en intermédiaire avec le citoyen» a-t-il lancé à l’audience.

A l’écoute des jeunes

A l’ère des réseaux sociaux, les classiques de la communication sont soumis à rude épreuve. Et quand une administration invite une influenceuse de moins de 30 ans qui trône sur 2,7 millions de followers, c’est s’exposer à une communauté qu’elle n’a presque jamais côtoyer.

La démonstration s’est faite en directe, quand Ihssane Benalluch, ambassadrice de bonne volonté de l’Union Européenne, a rapporté les interrogations de ses followers. «Les jeunes me demandent c’est quoi la simplification des procédures administratives ?».

M. Laamoumri n’a pas caché son étonnement après avoir profondément écouté l’intervention de la jeune créatrice de contenu. «Votre retour est déconcertant. Des choses qu’on prenait comme acquises ne le sont finalement pas.» a-t-il concéder.

Et de rajouter : «Nous nous comprenons parfaitement entre nous, nous les 1 millions d’agents de l’Administration nous avons notre propre jargon. Nous sommes conscients que nous devons améliorer notre communication avec les usagers et les citoyens. D’ailleurs c’est la raison pour laquelle nous nous sommes réunis aujourd’hui».

Maroc : Loi-cadre sur la protection sociale passe la case Chambre des représentants (Timeline/Infographie)

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Annoncé par le Roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du trône, le 29 juillet dernier, le chantier de la généralisation de la protection sociale marque une étape importante avec l’adoption à l’unanimité du projet de loi-cadre n°09.21 par le parlement. Il faut dire que le sujet a bénéficié d’un cadrage précis du souverain et d’une forte mobilisation des deux chambres du Parlement ainsi que du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.

La Chambre des représentants a approuvé en séance plénière, lundi à l’unanimité, le projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale, en présence du ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.

Intervenant à cette occasion, le ministre a salué l’unanimité de ce vote qui «nous donnera la force nécessaire pour aller de l’avant dans la mise en œuvre de cette réforme sociétale d’envergure, laquelle constitue une véritable révolution sociale et un tournant décisif dans le processus de réforme de la protection sociale dans le Royaume».

L’objectif étant d’améliorer l’impact direct de cette protection sociale sur les citoyens à même de réduire la pauvreté et la vulnérabilité, ainsi que de soutenir le pouvoir d’achat des familles, a-t-il précisé.

Cette adoption à l’unanimité confirme le fort engagement et la mobilisation des députés eu égard de l’importance de ce chantier qui constitue un projet structurant, lequel encadrant les objectifs et les principes de la réforme du système de protection sociale, dont les contours ont été définis par le Roi Mohammed VI dans les Discours du Trône et de l’ouverture de la première session de la cinquième année législative, a ajouté le ministre.

Timeline du chantier de la généralisation de la protection sociale

29 Juillet 2020

Discours du Trône : Mohammed VI annonce le projet de généralisation de la couverture sociale

Le roi Mohammed VI a annoncé, mercredi soir 29 juillet, dans le discours du trône la généralisation de la couverture sociale « au profit de tous les Marocains » au cours des cinq prochaines années et la création d’un fonds de 11 milliards d’euros pour relancer l’économie après la pandémie..

Discours ouverture de la session parlementaire d’automne : Mohammed VI présente la feuille de route pour la réforme de la sécurité sociale

Le roi invite le gouvernement à activer en premier lieu la généralisation de la couverture médicale obligatoire, dès fin 2020 à la fin de l’année 2022, de façon à ce que 22 millions de bénéficiaires additionnels accèdent à l’Assurance maladie de base qui couvre les frais de soins, de médicaments, d’hospitalisation et de traitement.

09 Octobre 2020
11 Février 2021

Conseil des ministres : Adoption de la loi-cadre de la Généralisation de la couverture sociale en 5 ans

Le Conseil des ministres, présidé par le Roi à Fès, le 11/02/2021 a approuvé un projet de loi-cadre relatif à la protection sociale. 

Ce projet vise à définir les principes et objectifs relatifs à la réforme du système de la protection sociale, durant les cinq prochaines années, et les engagements de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics, du secteur privé, de la société civile, des différentes instances publiques et privées et des citoyens.

Chambre des Conseillers: Adoption de la loi-cadre sur la protection sociale

La Chambre des conseillers a adopté en séance plénière, mardi à l’unanimité, le projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale, en présence du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.

09 Mars 2021
15 Mars 2021

Chambre des représentants: Adoption de la loi-cadre sur la protection sociale

La Chambre des représentants a approuvé en séance plénière, lundi à l’unanimité, le projet de loi-cadre n°09.21 relatif à la protection sociale, en présence du ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.

Généralisation de l’Assurance maladie obligatoire

La généralisation de l’Assurance maladie obligatoire, à fin 2022, au profit de 22 millions personnes supplémentaires qui bénéficieront d’une assurance couvrant les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation :
T1-2021 : Intégration de 800.000 commerçants et artisans, alors 1,6 million agriculteurs et 500.000 artisans seront intégrés durant les deuxième et troisième trimestres.
T3-T4-2021 : Intégration des professionnels du secteur du transport (220.000) et des personnes exerçant des professions libérales et réglementées (80.000).

2021-2022
2023-2024

Généralisation des allocations familiales

La généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024 au profit des familles qui n’en profitent pas selon les textes en vigueur. Ces familles bénéficieront selon le cas d’indemnités forfaitaires ou d’indemnités de protection des dangers relatifs à l’enfance (déperdition scolaire) ciblant 7 millions d’enfants en âge de scolarité.

Retraite et indemnité pour perte d’emploi 

L’élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite pour inclure environ 5 millions de personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d’aucune pension à horizon 2025.
La généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi durant l’année 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable.

2025

Projet en chiffres

Le projet vise principalement à protéger les catégories pauvres et vulnérables, ainsi que les familles à revenu limité contre les dangers relatifs à l’enfance, la maladie, la vieillesse et la perte d’emploi, relevant que près de 22 millions marocains, dont 11 millions de Ramedistes et 11 millions de professionnels, commerçants, agriculteurs, artisans traditionnels et de personnes exerçant une activité libérale, bénéficieront d’une assurance maladie obligatoire (AMO) avec les mêmes services et paniers de soins dont bénéficient actuellement les travailleurs du secteur privé.

L’Etat supportera les droits d’affiliation des 11 millions de Ramedistes, appartenant aux catégories vulnérables et pauvres, pour une enveloppe annuelle d’environ 9 milliards de dirhams (MMDH), soit une augmentation annuelle de 7 MMDH par rapport aux dépenses liées à l’achat de médicaments dans le cadre du système actuel de Ramed.

Ce chantier royal est un projet sociétal de nature inédite, qui nécessiterait selon le Ministère des Finances, la mobilisation de près de 51 MMDH annuellement, la modification d’un certain nombre de textes législatifs et réglementaires en vigueur et d’en élaborer d’autres, le lancement d’un ensemble de réformes structurelles pour la réhabilitation du système de santé, ainsi que la réforme du système de compensation afin de remédier aux déséquilibres au niveau du ciblage des catégories éligibles au soutien parallèlement à la mise en œuvre du registre social unifié.

La banque de développement dirigée par Adam Boehler porte les accords de promotion des investissements au Maroc et en Afrique concluent entre de Washington et Rabat

Le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique ont signé, mardi à Rabat, deux accords de coopération destinés à promouvoir les investissements au Maroc et en Afrique lors de la visite de la délégation américano-israélienne de haut niveau. Et c’est la toute nouvelle société américaine de financement du développement international pour le secteur privé, la DFC, lancée en fin 2019, qui porte ces accords en mettant sur la table 5 milliards USD d’investissements.

La DFC qui a fêté une année d’existence le 20 de ce mois de décembre est le fruit de l’adoption de la loi BUILD signifiant en français une « meilleure utilisation des investissements menant au développement » pour consacrer l’engagement des États-Unis envers le financement du développement, et sa volonté de travailler sur les marchés émergents.

Avec un plafond d’investissement de 60 milliards de dollars, la DFC a eu pour mission de catalyser des centaines de milliards de plus et d’investir en actions notamment dans les fonds de capital-investissement sur tout le continent africain.

Le Directeur Général de l’agence, Adam Boehler, a fait partie de la délégation américano-israélien de haut niveau qui a inauguré le premier vol direct entre Tel-Aviv et Rabat. Il a également accompagné Jared Kushner à l’audience royale qui a vu la signature de la Déclaration conjointe entre le Maroc, les USA et Israël. Parmi les points stipulés dans cette déclaration tripartite, figure l’engament des États-Unis et du Maroc à accompagner le développement économique en Afrique. A ce titre, deux accords ont été signés après la signature de la Déclaration Conjointe.

1er accord : 3 Milliards de USD pour des projets au Maroc et en Afrique subsaharienne

Le premier accord, un mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et la Société américaine de financement du développement international (United States International Development Finance Corporation-DFC), a été signé par Mohamed Benchaaboun, ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration et M. Adam Boehler, PDG de la Société américaine de financement du développement international.

Ce mémorandum d’entente prévoit de fournir un soutien financier et technique à des projets d’investissement privés, d’un montant de 3 milliards de USD, au Maroc et dans les pays d’Afrique subsaharienne, en coordination avec des partenaires marocains.

«Ravi d’être de retour au Maroc pour lancer 3 initiatives qui mobiliseront 5 milliards de dollars d’investissements au Maroc et dans la région. Ces efforts élargissent @DFCGov + l’investissement américain au Maroc + renforcent son rôle en tant que centre économique pour le continent africain. https://go.usa.gov/xAbFp» a publié Adam Boehler sur Twitter.

2ème accord : Soutien à l’initiative américaine «Prosper Africa»

Le deuxième accord, signé par MM. Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger et Adam Boehler, est une lettre d’Intention entre le Gouvernement du Royaume du Maroc et le Gouvernement des États-Unis, représenté par la Société américaine de financement du développement international concernant l’initiative américaine «Prosper Africa».

A travers cette lettre d’intention, le Gouvernement marocain exprime son soutien à l’initiative américaine Prosper Africa. Une antenne de cette agence sera ouverte à l’Ambassade des États-Unis à Rabat afin de faciliter l’accès aux investisseurs américains et coopérer ensemble vers l’Afrique.

PLF 2021, signature électronique, ALE Maroc-Turquie, privilèges missions diplomatiques US, armes nucléaires en Afrique, une série de projets examinés par le roi Mohammed VI

Le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres, consacré à l’examen de projets importants dont la loi de finances 2021, la signature électronique, la révision des ALE Maroc-Turquie, les privilèges et immunités des missions diplomatiques entre le Maroc et les Etats-Unis, et la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique.

« Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé ce mercredi 14 octobre 2020 au Palais Royal à Rabat, un Conseil des ministres » a annoncé le porte-parole du Palais Royal, Abdelhak El Mrini, dans un communiqué publié par la MAP dans la soirée du mercredi.

Ledit conseil a été consacré à l’examen des orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 et l’adoption de nombre de projets de textes juridiques et d’accords internationaux, assure la même source.

Le vaccin chinois évolue dans le bon sens

Au début des travaux du Conseil, le roi s’est informé auprès du ministre de la Santé au sujet de l’avancement du vaccin contre Covid-19 en cours de développement par la Chine, en ce qui concerne le Maroc.

Le ministre de la Santé a répondu qu’il y a un contact permanent avec les entreprises et avec le gouvernement chinois, qui font montre d’une bonne volonté à ce sujet, soulignant que les choses évoluent dans le bon sens.

Benchaâboun table sur croissance de 4.8% en 2021

Les travaux du conseil ont été entamés par un exposé du ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun sur les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021.

Le ministre a affirmé, à cet égard, que le PLF 2021 a été élaboré en application des orientations royales contenues dans le Discours du Trône et celui de l’ouverture de l’année législative, qui ont tracé la feuille de route pour transcender les difficultés économiques et sociales générées par la crise et construire les fondamentaux d’une économie forte et compétitive et un modèle social plus inclusif, précise le communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Il a souligné également que ce projet a été élaboré dans un contexte international difficile marqué par la crise liée à la pandémie du Covid-19 et ses répercussions économiques et sociales notamment sur l’activité de plusieurs secteurs.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2021 reposent sur les axes suivants :

Axe I : Accélération du lancement du plan de relance de l’économie nationale

Le gouvernement œuvrera dans ce cadre à mettre en place tous les moyens pour renforcer l’effort financier exceptionnel annoncé dans le Discours du Trône.

La préservation des postes d’emploi et l’intégration du secteur informel seront en tête des priorités à réaliser.

Il sera également procédé à la mise en œuvre rapide de tous les mécanismes susceptibles de garantir l’efficacité nécessaires aux interventions du Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Le gouvernement continuera à promouvoir l’investissement public pour atteindre 230 milliards de dirhams, en prenant en considération que 45 milliards de dirhams seront mobilisés au titre de ce Fonds.

Pour permettre aux jeunes d’accéder aux sources de financement, une nouvelle dynamique sera insufflée au Programme «Intelaka», qui jouit de la Haute Sollicitude Royale, tout en bénéficiant d’une exonération de l’Impôt sur le Revenu pour 24 mois des salaires versés aux jeunes lors de leur premier recrutement, à condition que leurs contrats de travail soient à durée indéterminée.

Axe II : Début de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire

La généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire voulue par le roi Mohammed VI se fera selon Benchaâboun à travers l’accélération de l’adoption des amendements relatifs au cadre législatif et réglementaire, qui vont surtout permettre d’instaurer une assurance maladie obligatoire au profit des catégories précaires qui bénéficient actuellement du régime RAMED, et accélérer la généralisation de la couverture au profit de la catégorie des indépendants et ceux qui pratiquent des activités libérales.

Le gouvernement prévoit de mettre à niveau l’offre sanitaire à travers l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé au titre de l’année 2021 de près de deux milliards de dirhams pour atteindre plus de 20 milliards de dirhams.

Axe III : Renforcement de l’exemplarité de l’État et la rationalisation de sa gestion

Benchaâboun annonce que le gouvernement travaillera sur l’accélération de la mise en œuvre des orientations Royales par le lancement d’une réforme profonde du secteur public, le traitement des dysfonctionnements structurels des établissements et entreprises publics dans le but de réaliser davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et l’amélioration de leur efficience économique et sociale.

Dans ce cadre, il sera procédé à l’élaboration de deux projets de loi, le premier porte sur la création d’une Agence nationale dont la mission sera de gérer stratégiquement les participations de l’État et d’assurer le suivi des performances des établissements publics, alors que le second projet de loi porte sur la réforme des établissements et entreprises publics.

Le ministre a conclu son exposé en affirmant que le taux de croissance de l’économie nationale devait s’établir à 4,8% et que le déficit budgétaire de 2021 devrait être ramené à 6,5% du PIB.

Nominations : l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise désormais des établissements stratégiques

Par la suite, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique relative à la nomination aux fonctions supérieures.

Ce projet vise à ajouter l’Agence Nationale des Registres et la Société de Garantie et de Financement de l’Entreprise à la liste des établissements et entreprises stratégiques, dont la nomination des responsables est délibérée en Conseil des ministres.

Approbation de textes juridiques relatifs au domaine militaire

Signature électronique

Le roi Mohammed VI a approuvé un projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques.

Lequel projet vise à établir un régime plus inclusif qui permet la numérisation de la majorité des transactions électroniques et conférer une plus grande flexibilité pour une large utilisation de la signature électronique.

Le projet de loi fixe également les différents niveaux de la signature électronique qui sont compatibles avec la qualité des transactions électroniques. Il ajoute aussi d’autres services de confiance comprenant le cachet électronique et l’horodatage électronique et les services d’envoi recommandé électronique et l’authentification des sites internet.

Recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale

Un projet de décret fixant les conditions et les modalités de délivrance des autorisations de la recherche scientifique marine dans les eaux sous juridiction nationale a été également approuvé par le Conseil.

Le texte précise le cadre réglementaire applicable aux activités de la recherche scientifique marine et leur encouragement dans notre pays et associe les instances et les chercheurs marocains à la recherche scientifique marine menée par les étrangers, tout en veillant à la préservation des intérêts du Royaume et la sécurité et la souveraineté nationales.

Le texte prévoit également la création d’une Commission nationale de la recherche marine.

Commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires

Le souverain a approuvé un projet de décret fixant la composition et le mode de fonctionnement de la commission de réforme des personnels des Forces auxiliaires.

Le décret a pour objet principal de fixer les attributions de cette commission en y adjoignant un représentant de la Caisse Marocaine des Retraites et en y renforçant la présence du corps des Forces auxiliaires en la personne d’un officier supérieur de grade inspecteur de 1-ère classe.

Il a également pour objet de permettre à la commission de tenir ses réunions dans les sièges des Commandements Régionaux dans le but de rendre un service de proximité aux membres de ces forces.

ALE Maroc-Turquie et privilèges et immunités des missions diplomatiques entre le Maroc et les Etats-Unis

Le Conseil des ministres a approuvé cinq (5) accords internationaux, dont deux bilatéraux et trois multilatéraux.

Les deux accords bilatéraux concernent :

  1. L’amendent de l’accord de libre-échange entre le Royaume du Maroc et la République de Turquie, qui vise à remédier aux dysfonctionnements ayant impacté la balance commerciale entre les deux pays au cours des dernières années, et la protection des industries émergentes ou fragiles.
  2. Les privilèges et les immunités dont bénéficient les membres des missions diplomatiques entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, conformément à l’Accord de Vienne de 1961.

Quant aux trois conventions multilatérales, elles portent sur l’ouverture du Maroc sur de nouveaux espaces économiques et le parachèvement de son adhésion au système contractuel de l’Union Africaine.

Ces conventions concernent respectivement:

  1. l’adhésion aux statuts de la Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures,
  2. la Charte africaine sur la sécurité routière
  3. le Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique.

Ces deux dernières conventions s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la présence du Maroc au sein du système de coopération africaine conjointe et le partage de son expérience avec les pays africains dans ces deux domaines importants, précise le communiqué du porte-parole du Palais Royal.

Confinement : El Otmani désavoué par son propre gouvernement

Au lendemain de la décision hasardeuse du Chef de Gouvernement Saad Dine El Otmani de prolonger le confinement jusqu’au 10 juin, son ministre des finances a appelé l’ensemble des acteurs économiques à la reprise des activités de leurs entreprises directement après l’Aid. Un désaveu qui met à mal encore une fois la crédibilité d’El Otmani, fragilise davantage l’ensemble de l’exécutif et porte atteinte à l’image du pays auprès de ces citoyens et auprès de ses partenaires.

La décision de prolonger le confinement au Maroc jusqu’au 10 juin a été très mal accueillie chez les acteurs économiques qui ont fustigé l’indifférence du Chef de Gouvernement à l’impact de l’arrêt brutale de l’activité économique qui dure depuis 60 jours.

Intervenant ce mardi 19 ami lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, le ministre des Finances, Mohamed Benchaâboun, a déclaré contre toute attente que le Maroc « perdait 1 Millard DH pour chaque jour de confinement». En tenant compte de la prolongation du confinement, le Maroc aura perdu d’ici le 10 juin, 80 milliards de DH.

L’ancien Président du Groupe Banque Central Populaire va ensuite appeler solennellement l’ensemble des entreprises marocaines à reprendre leurs activités directement après l’Aid!

De son côte, selon des sources médiatiques, le ministère de l’Intérieur aurait donné ses instructions aux Wali et aux Gouverneurs des zones vertes, non atteintes par le Coronavirus, d’autoriser l’ouverture des magasins d’habillements jusqu’à la fin du mois de Ramadan. Une mesure économique et sociale forte si l’on sait que ces magasins font objet d’une très grande affluence durant cette période de l’année en raison de l’avénement de l’Aid. Période durant laquelle ils réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaire annuel.

Ces décisions des deux ministres les plus engagés dans la lutte contre le coronavirus, qui viennent corriger la communication désastreuse du Chef de gouvernement au lendemain d’un passage raté devant les représentants de la nation, confirment les doutes des marocains quant à la capacité de Saad Dine El Otmani d’assurer le redémarrage de la vie sociale et économique du pays.

Vous opérez dans l’informel? Vous avez jusqu’au 16 avril à minuit pour vous inscrire au Ramed pour bénéficier des aides de l’Etat

Les chefs de ménages opérant dans le secteur informel qui ne sont pas inscrits dans le Ramed pourront faire leurs déclarations à compter de vendredi à 8 heures, pour bénéficier des aides financières prévues pour remédier à l’impact des mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence décrété, annonce le ministère de Mohamed Benchaaboun

Le gouvernement a prévu trois catégories d’aides financières et ce en fonction de la taille du ménage :

  • Ménages de 2 (deux) personnes ou moins : 800 DH
  • Ménages de 3 (trois) à 4 (quatre) personnes : 1000 DH
  • Ménages de plus de 4 (quatre) personnes : 1200 DH

Le communiqué du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration précise que cette possibilité de déclaration va durer jusqu’à jeudi 16 avril à minuit, ajoutant qu’un site Internet « www.tadamoncovid.ma » a été créé à cet effet.

Les déclarations peuvent se faire soit sur un ordinateur ou à partir d’un smartphone

Le numéro de téléphone à introduire lors de la saisie des informations doit être celui du chef de ménage. C’est bien ce téléphone qui servira après la déclaration de lien avec l’administration et pour informer le chef de ménage de la procédure de versement de l’aide, relève le communiqué.

De par la nécessité de disposer de données concernant les non-Ramedistes opérant dans le secteur informel et dans le but de répondre rapidement aux demandes de cette catégorie de ménages, il y a lieu d’apporter le plus grand soin à l’alimentation du formulaire électronique à remplir.

Seuls les chefs de ménages peuvent enregistrer leurs déclarations

Aucune déclaration enregistrée par un membre d’un ménage qui n’est pas celle du chef du ménage, n’est recevable, souligne le communiqué, ajoutant qu’aucune déclaration concernant un ménage qui a déjà bénéficié d’une aide financière de la part de l’Etat, n’est recevable.

Le numéro 1212 peut être contacté pour apporter l’assistance aux ménages et répondre à leurs réclamations éventuelles, indique le ministère, notant que toute déclaration volontairement non fondée est passible de poursuites judiciaires.

Coronavirus : Le gouvernement appelle à accélérer les paiements au profit des PME et des TPE

Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun, a appelé jeudi à prendre les dispositions nécessaires pour accélérer les paiements au profit des entreprises, en particulier les PME et les TPE.

Dans le cadre des mesures visant à réduire les répercussions du virus Corona «Covid-19» sur l’économie nationale, le ministre a, en effet, signé, ce 26 mars 2020, une circulaire incitant les départements ministériels, les établissements et les entreprises publics à prendre les dispositions nécessaires pour accélérer ces processus, indique un communiqué du ministère.

L’objectif, poursuit la même source, est «de réduire la pression sur leur trésorerie et leur permettre de remplir leurs obligations financières».

La Chambre des conseillers adopte à la majorité le Projet de Loi de Finances 2020

La Chambre des conseillers a adopté, vendredi lors d’une séance plénière, à la majorité le projet de loi de finances (PLF) n° 70-19 au titre de l’année 2020 dans son intégralité tel qu’il a été amendé auparavant.

Ce projet de loi de finances dont les priorités sont orientées essentiellement en faveur du soutien des programmes sociaux, la réduction des disparités, l’accélération de la mise en oeuvre de la régionalisation, l’encouragement de l’investissement et de l’appui à l’entreprise, a reçu l’aval de 37 conseillers, alors que 24 autres s’y sont opposés.

Peu avant le vote, la Chambre des conseillers a approuvé la deuxième partie du PLF-2020 avec 37 voix pour, 21 contre et deux abstentions.

La veille, le ministre de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun, s’est félicité lors de l’examen du PLF-2020 à la Chambre des conseillers, du climat positif qui a marqué les discussions et le vote de la première partie de ce projet de loi au sein de la Commission des finances, de la planification et du développement économique, notant que les chiffres témoignent clairement de cette atmosphère, en particulier la grande interaction du gouvernement avec les amendements des groupes et groupements de la Chambre des conseillers.

Il a précisé dans ce cadre que sur un total de 205 amendements proposés, 100 ont été retirés, faisant observer que, sur les 105 amendements restants, 44 ont été acceptés (dont environ 43% émanant des groupes de l’opposition).

Parmi les plus importants amendements, le ministre a cité la création d’un Fonds spécial pour la promotion du système d’éducation et de formation, en application des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme du système d’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, et l’affectation de 50% de la contribution délibératoire au titre des avoirs et liquidités détenus à l’étranger à ce Fonds.

Il s’agit également de l’exonération des pensions d’invalidité, accordées aux bénéficiaires et à leurs ayants droits, de l’impôt sur le revenu et du relèvement de 55% à 60% de l’abattement fiscal sur les pensions de retraite qui ne dépassent pas annuellement 168.000 DH, a poursuivi le ministre.

Il a cité aussi l’exonération des sociétés sportives de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour toutes les activités et opérations effectuées pendant les 5 premiers exercices, l’imposition des exploitations agricoles et des exploitants agricoles en matière de l’IR à un taux plafond de 20%, le relèvement de 200.000 dirhams à 500.000 du plafond de la participation dans le capital des entreprises nouvellement créées et innovantes dans le domaine des nouvelles technologies qui donne droit à un abattement fiscal.

A travers le PLF-2020, le gouvernement ambitionne de réaliser un taux de croissance de l’ordre de 3,7%, contenir l’inflation au dessous de 2% et préserver les équilibres financiers en limitant le déficit budgétaire à 3,5%.

Le PLF-2020 approuvé par la deuxième Chambre du Parlement sera soumis à la Chambre des représentants pour parachever la procédure d’adoption.