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Edouard Philippe

France: Edouard Philippe bientôt administrateur chez Atos

L’ancien Premier ministre Edouard Philippe, qui a quitté ses fonctions début juillet, rejoindra cet automne le conseil d’administration d’Atos, a annoncé mardi la société de services informatiques Atos, confirmant une information dévoilée plus tôt par Les Echos.

Reuters

“Le Conseil d’administration d’Atos SE, qui s’est réuni le 14 septembre 2020, proposera la candidature de monsieur Edouard Philippe, maire du Havre et ancien Premier ministre, en qualité d’administrateur, lors de l’Assemblée Générale qui se tiendra le 27 octobre prochain”, a dit Atos dans un communiqué.

“C’est pour moi une manière de travailler à nouveau pour l’industrie française et pour un champion européen”, déclare pour sa part Edouard Philippe, qui a travaillé plusieurs années pour le groupe nucléaire Areva, cité par Les Echos.

“Atos a des compétences clefs pour notre pays, au coeur des enjeux digitaux et d’indépendance technologique. Je suis très heureux de pouvoir apporter à l’entreprise et à son conseil d’administration mon expérience”, ajoute l’ancien chef de l’exécutif, qui est redevenu maire du Havre depuis son départ de Matignon.

La France sera «intransigeante» sur la préservation des sites de Renault sur son territoire

Le gouvernement français sera intransigeant concernant la préservation des sites de Renault en France, a déclaré mercredi le Premier ministre Edouard Philippe après des informations de presse faisant état de la fermeture envisagée par le constructeur automobile de plusieurs sites dans l’Hexagone, rapporte Reuters.

«Nous serons extrêmement attachés, intransigeants même, à la préservation des sites France», a assuré le premier ministre français lors des questions au gouvernement au Sénat. «Nous serons extrêmement exigeants sur le fait que la France demeure le centre mondial de l’ingénierie, de la recherche, de l’innovation, du développement

«Nous serons extrêmement attachés à la qualité du dialogue et de l’accompagnement social, c’est avec ce prisme que nous allons étudier les propositions du constructeur», a-t-il ajouté, réaffirmant une nouvelle fois l’attachement du gouvernement au site de Flins-sur-Seine qui doit «dans toute la mesure du possible être préservé».

Un plan économique-social drastique de 2 milliards €

Renault doit détailler fin mai un plan drastique d’économies de deux milliards d’euros sur trois ans après avoir accusé l’an dernier sa première perte nette en dix ans.

Selon le quotidien économique Les Echos, le groupe envisagerait dans le cadre de ce plan de fermer trois sites en France, dont l’usine d’assemblage de Dieppe, et d’arrêter la production de véhicules à Flins.

L’évocation de ces mesures a provoqué une vive émotion parmi les salariés du site historique de la Renault Alpine, en Seine-Maritime, et dans l’usine des Yvelines dédiée à la Zoé électrique. Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, et la directrice générale par intérim, Clotilde Delbos, devraient rencontrer lundi les organisations syndicales du constructeur pour évoquer le sujet.

«La CFE-CGC (…) est consciente des inquiétudes et des craintes que (les rumeurs) provoquent auprès des collaborateurs et plus particulièrement ceux des sites évoqués», a écrit le premier syndicat de Renault dans un tract publié mercredi.

Par conséquent, la CFE-CGC (…) rencontrera la direction générale dans les jours qui viennent afin d’évoquer la situation de l’entreprise et se satisfait que les instances représentatives du personnel centrales soient convoquées

Lors de l’annonce de son plan d’économies en février, Clotilde Delbos avait prévenu qu’il n’y aurait aucun tabou, faisant craindre des suppressions d’emplois ou de sites. La marge de manoeuvre du groupe au losange vis-à-vis de son principal actionnaire, l’Etat français, reste cependant limitée par le fait que le groupe vient de signer avec les banques un prêt de cinq milliards d’euros garanti par l’Etat.

Reuters

Premier ministre français : l’UE n’a pas été à la hauteur de la crise

Le Premier ministre français Edouard Philippe a estimé mercredi que l’Union européenne n’avait pas «été à la hauteur de la crise» du coronavirus, tout en se félicitant du «plan très ambitieux» de relance initié lundi par la France et l’Allemagne.

«Probablement pourrons-nous dire avec un peu de recul que l’Union européenne n’a pas rien fait et a été utile», a souligné le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat.

«Mais est ce que véritablement elle a été à la hauteur de cette crise ? Je ne le crois pas», a-t-il ajouté, en répondant à Hervé Marseille, président des sénateurs de l’Union centriste.

Cependant, Edouard Philippe a salué le «plan très ambitieux visant à permettre le financement d’une relance» à hauteur de 500 milliards d’euros, proposé lundi par Emmanuel Macron et Angela Merkel.

«Bien souvent, lorsque la crise européenne est là, c’est dans la capacité de la France et de l’Allemagne à s’entendre et à entraîner que l’on trouve la solution», a-t-il fait valoir.

«Il n’y a pas eu de précédent à ce type d’annonce. Pourquoi ? Parce que, et je le dis avec beaucoup de plaisir, l’Allemagne a bougé», a encore estimé le premier ministre, avant de vanter le rôle de la France dans cette évolution.

«Je n’exclus pas (…) que l’Allemagne ait bougé parce que la France elle même a bougé», a-t-il commenté.

Selon le Premier ministre, l’Allemagne «a vu que la France, en s’attaquant à des réformes de structure, qui parfois avaient été évoquées mais pas réalisées, voulait effectivement préparer l’avenir sérieusement».

«C’est la seule raison que j’identifie pour pouvoir faire fonctionner de nouveau ce moteur franco-allemand, dont nous savons tous qu’il est indispensable au redémarrage de l’Europe», a-t-il souligné.

France : Début de la levée du confinement lundi

Le Premier ministre Edouard Philippe a confirmé jeudi le début lundi prochain de la levée du confinement en vigueur en France depuis sept semaines pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, un processsus «progressif» sur «plusieurs semaines au minimum.»

La levée progressive du confinement «peut être engagée ce lundi 11 mai», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Matignon. «Nous allons débuter lundi prochain un processus très progressif au minimum sur plusieurs semaines qui va permettre au pays de sortir doucement mais sûrement du confinement que nous connaissons en France depuis le 17 mars.»

«Nous cherchons en permanence le bon équilibre entre l’indispensable reprise de la vie familiale, économique culturelle et sociale et l’indispensable respect de toutes les précautions qui empêchent l’épidémie de repartir et qui donc protègent les Francais», a-t-il ajouté.

Avec Reuters

Le gouvernement français annonce une «discipline renforcée» en Ile-de-France

La France est divisée en deux, entre départements «vert» et «rouge», parmi lesquels l’Ile-de-France où le déconfinement aura toutefois bien lieu lundi prochain mais avec une “discipline renforcée”, a annoncé jeudi le Premier ministre Edouard Philippe.

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«La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en mesure de valider le déconfinement sur l’ensemble du territoire métropolitain, la moins bonne nouvelle c’est que certains départements ont des résultats moins bons qu’espérés», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Matignon.

«Le pays est divisé en deux», a-t-il ajouté. «Dans la majeure partie du pays, nous avons réussi à freiner la vague épidémique, nous avons retrouvé des marges de manoeuvre à l’hôpital et nous sommes prêts pour les tests, c’est ce qu’on appelle les départements ‘verts’».

«S’ils se maintiennent en vert les trois prochaines semaines, nous pourrons envisager au tout début du mois de juin une nouvelle étape de déconfinement avec peut-être l’ouverture des lycées, des cafés, des restaurants», a-t-il ajouté.

Dans d’autres départements, «le virus circule encore rapidement où l’hôpital reste encore en forte tension, les départements ‘rouges’ : le déconfinement y est possible avec certaines restrictions, pas d’ouverture des collèges et des parcs et jardins», a-t-il poursuivi.

En Ile-de-France, le nombre de cas “baisse sûrement, lentement” mais “il reste plus élevé que ce que nous espérions”, a poursuivi Edouard Philippe. «Nous pouvons déconfiner mais le fait qu’il reste du virus en circulation, que cette région est très dense, très peuplée, que les échanges y sont nombreux, ce fait nous impose une discipline renforcée».

Le Premier ministre a par ailleurs confirmé le report du confinement à Mayotte où le virus continue de circuler activement.

Quant aux «personnes vulnérables», «il n’y aura pas de confinement obligatoire après le 11 mai, même en Ile-de-France», a-t-il ajouté.

France : Reprise probable des offices religieux à partir du 29 mai

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé lundi que le gouvernement était prêt à envisager une reprise des offices religieux à partir du 29 mai en France si l’évolution de l’épidémie de coronavirus ne se dégradait pas dans les semaines suivant le déconfinement, fixé au 11 mai.

«J’avais indiqué qu’il faudrait attendre le 2 juin pour que des offices et des prières ouverts aux fidèles puissent à nouveau se tenir dans les lieux de culte», a-t-il déclaré dans un discours devant le Sénat.

«Beaucoup de cultes ont fait des propositions, pour concilier le déroulement de leurs réunions avec les exigences de distanciation physique», a-t-il poursuivi. «Je sais que la période du 29 mai au 1er juin correspond, pour plusieurs cultes, à des fêtes ou à des étapes importantes du calendrier religieux.»

«C’est pourquoi, si la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement, le gouvernement est prêt à étudier la possibilité que les offices religieux puissent reprendre à partir du 29 mai», a-t-il ajouté.

Edouard Philippe : les Français nés avant 1975 ne sont pas concernés par la réforme

Au 7e jour de mobilisation contre la réforme des retraites, le Premier Ministre français, Édouard Philippe, s’est exprimé ce mercredi midi, devant le Conseil économique, social et environnemental (CESE), sur les détails de la réforme des retraites. Une réforme qui va s’appliquer aux français nés après 1975 et elle signe, pour Edouard Philippe, «la fin des régimes spéciaux».

«Le temps est venu de construire un système universel de retraite», a lancé Édouard Philippe, mercredi midi. Le Premier ministre a présenté le contenu de la réforme des retraites, devant les membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE), composé des représentants des partenaires sociaux. Évoquant un «nouveau pacte» social, Édouard Philippe a promis une réforme qui «refonde profondément les règles», «corrige les injustices», «s’adapte aux nouvelles trajectoires de carrières» tout en restant «fidèle» aux valeurs fondatrices du système créé au lendemain de la Seconde guerre mondiale. 

Le projet de loi de réforme des retraites sera prêt à la fin de l’année, il sera soumis au conseil des ministres le 22 janvier et discuté fin février au Parlement

Les annonces d’Édouard Philippe

  • L’âge légal qui permet de partir à la retraite à compter de 62 ans « ne bougera pas« . Mais « sans les y forcer, nous allons devoir inciter les Français à travailler plus longtemps« , avec un système de bonus-malus centré autour d’un « âge d’équilibre » fixé à 64 ans. Cet âge entrera en vigueur en 2027.  
  • Ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans ou ceux qui ont des « métiers usants » pourront partir « deux ans avant les autres« . « La responsabilité, c’est certes travailler un peu plus, mais c’est aussi entendre les organisations syndicales qui nous demandent de protéger ceux qui ne peuvent pas travailler plus« , a précisé Édouard Philippe. 
  • La fin des régimes spéciaux, « sans brutalité« , mais avec « détermination et respect pour les organisations syndicales » : « Le temps du système universel est venu et celui des régimes spéciaux s’achève« .
  • Tous les Français, « sans exception« , sont concernés par la réforme. Tous les Français auront « le même niveau de cotisation » sur « la totalité des revenus jusqu’à 120 000 euros« . Le personnel politique, même les élus et les ministres, sera traité comme les autres Français.
  • Une pension minimale de 1000 euros net par mois sera garantie « pour une carrière complète au Smic« . 
  • Le niveau de retraite des enseignants sera « sanctuarisé » dans la loi : « Il serait inacceptable perdent le moindre euro de pension, compte-tenu de cette application ; cela ne se produira pas« , a assuré Édouard Philippe. Il a promis, avant la fin du quinquennat et dès 2021, les « revalorisations nécessaires pour maintenir le niveau des pensions« .
  • Les policiers, pompiers, gardiens de prison et militaires garderont le bénéfice de dérogations d’âge sur le départ à la retraite, car ils sont « exposés à des fonctions dangereuses dans le cadre des missions régaliennes« .
  • Une majoration de 5 % par enfant sera accordé à la mère, sauf choix contraire des parents. 2 % supplémentaires seront accordés aux familles de trois enfants et plus. Les femmes seront « les grandes gagnantes » de la réforme a assuré le Premier ministre, garantissant un « système plus juste » pour ces dernières.
  • Les plus riches paieront une cotisation de solidarité plus élevée qu’aujourd’hui. Sont concernés , les contribuables au-delà de 120 000 euros de revenus annuels. Cette cotisation financera des mesures de solidarité.
  • La valeur du point d’indice sera fixé par les partenaires sociaux et le parlement. Un « signe de transparence » qui assure aussi que « la valeur des points acquis ne pourra pas baisser« , elle sera indexée sur les salaires et plus sur les prix. 
  • La génération 2004 qui aura « 18 ans en 2022 » intégrera directement le nouveau système. « Nous avons choisi de ne rien changer pour celles et ceux qui sont à moins de 17 ans de leur retraite« , a par ailleurs déclaré Édouard Philippe, expliquant que les Français nés avant 1975 « ne seront pas concernés » par la réforme.
  • « Il n’y aura pas de hold-up » des réserves des professionnels libérales, assure Édouard Philippe. Ces réserves « resteront dans leurs caisses, et auront pour vocation à accompagner la transition vers le système universel. Il n’y a donc pas de hold-up, ni de siphonnage, (…) ce n’est pas notre projet.« 

La philosophie de la réforme

« Le temps est venu de construire un système universel de retraites« , a répété le Premier ministre Édouard Philippe. « Nous proposons un nouveau pacte entre les générations, un pacte fidèle dans son esprit à celui que le Conseil national de la Résistance a imaginé et mis en oeuvre après-guerre« , a-t-il poursuivi en soulignant avoir « écouté » et « entendu » les partenaires sociaux et l’ensemble des Français. 

Source : France Inter

Remaniement ministériel en France : Trois départs sur fond d’ambitions électoralistes

Trois maroquins sont à pourvoir et rapidement en France. Annoncé le 27 mars dernier, le départ de trois ministres du gouvernement est motivé par les ambitions électorales des uns et des autres. Les nouveaux ministres devraient être nommés au plus tard ce weekend en raison du Conseil des ministres qui se tient lundi prochain à l’Elysée.

Le 27 mars dernier vers 20 heures, l’Elysée a annoncé le départ de trois ministres de l’actuel gouvernement. Le Président français a mis fin aux fonctions de Nathalie Loiseau, ministre chargée des Affaires européennes, de Benjamin Griveaux, Porte-parole du gouvernement et de Mounir Mahjoubi, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique. Ces trois départs avaient fait les choux gras de la presse française quelques jours auparavant et étaient attendus. Nathalie Loiseau, ministre chargée des affaires européennes, se présente aux élections européennes et a été officiellement investie tête de liste de La République en marche pour les élections européennes du 26 mai. Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi, quant à eux, entendent se porter candidats aux élections municipales à Paris en 2020. Benjamin Griveaux a écrit sur Facebook le soir même de son départ que « c’est avec beaucoup d’émotion que je vous annonce ma décision de quitter le gouvernement, en plein accord avec le président de la République et le Premier ministre. (…) Aujourd’hui, une page se tourne. Une autre va s’écrire. Avec vous. » Allusion à peine voilée à la présidence de la Mairie de Paris.

Rude concurrence pour le poste de Maire de Paris

Seulement, il ne sera pas le seul en lice. La République en marche devra choisir entre Mounir Mahjoubi, Benjamin Griveaux et Céderic Villani, député de l’Esssone. Pourtant, les sondages donnent la socialiste Anne Hidalgo, favori des électeurs avec 23% à 25% d’intentions de vote. Pour l’heure, la question qui taraude les observateurs est de savoir qui seront les successeurs des ministres partants ? Etant donné qu’un Conseil des ministres se tiendra lundi prochain à l’Elysée, les nouveaux ministres seront désignés au plus tard ce weekend. Cela n’empêche pas quelques noms de circuler comme celui de Clément Beaune, conseiller Europe d’Emmanuel Macron, Emanuelle Wargon, Marc Fesneau et Gabriel Attal. Plusieurs politiciens ont estimé que cette valse des ministres dans l’exécutif d’Emmanuel Macron est révélatrice d’un fort turn-over. « Ça vire à la débandade, à l’exode, un hall de gare quoi », s’est indigné un politicien. Pourtant, Emmanuel Macron ne fait pas mieux que Jacques Chirac dont l’Exécutif a connu 12 départs en six mois.

Pour l’heure, tout semble indiquer que les nouveaux ministres ne seront connus qu’après le retour du Qatar du Premier ministre Edouard Philippe. Jusqu’ici, à périodes de quinquennat égales, Emmanuel Macron détient le record des départs (14), suivi de Jacques Chirac (13). Serait-ce un signe d’instabilité au sein de l’exécutif français ?

Vidéo : Christophe Castaner filmé dans une boite de nuit le samedi du 17ème acte des Gilets jaunes

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Alors qu’Emmanuel Macron est en tournée en Afrique de l’Est, un de ses bras droits et indéfectibles soutiens, est l’objet d’une polémique qui occupe la scène médiatique française de ce vendredi. Il s’agit du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, engagé dans un bras de fer avec le mouvement des Gilets jaunes, qui a été filmé, durant la soirée du samedi 9 mars, jour du 17ème acte de mobilisation du mouvement, en boîte de nuit, en train de faire la fête dans les bras d’une jeune femme autre que son épouse.

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Macron et Le Drian cèdent aux Gilets jaunes et s’absentent de Marrakech

Après une série de désistements, notamment, l’Autriche, la Bulgarie, l’Italie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Suisse, l’Australie, Israël et dernièrement la République dominicaine, qui ont décidé de ne pas se rendre à Marrakech pour des raisons politiques, le président français Emmanuel Macron a décidé de ne pas se rendre à Marrakech pour l’adoption du Pacte sur les migrations, mais lui pour des raisons de tensions sociales qui agitent son pays. Ni le premier ministre Edouard Philippe, ni le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, ne seront non plus du voyage. La France opte pour un niveau de représentation assez bas en envoyant à Marrakech le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne.

Si l’absence des Etats-Unis étaient évidente en raison de leur retrait de l’élaboration du Pacte en raison des dispositions qu’il comprendrait, et qui seraient contraires à la politique d’immigration de Donald Trump. En revanche, le président français, Emmanuel Macron, qui avait annoncé sa participation à la conférence de Marrakech consacrée à l’adoption du Pacte mondial sur les migrations, y déléguera le numéro trois du Quai d’Orsay.

En plus des raisons de sécurité notoires, principalement à cause du mouvement des Gilets jaunes, l’absence de Macron de cet événement revient aussi à la réticence du peuple français quant aux questions de migration. Les derniers sondages sur le sujet disent que 8 français sur 10 ne veulent plus accueillir de migrants dans leur pays.

La décision de Paris de ne pas être représentée au plus haut niveau de l’Etat, va certainement décevoir Rabat qui s’attendait à faire réussir cet événement tant sur le plan de la représentation via les chefs d’Etat présents, que sur le plan du fond du Pacte des Nations unies par son adoption et, pourquoi pas, annoncer l’appel de Marrakech avec la participation d’un maximum de sommités mondiales.

Ce Pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais les pays qui l’ont rejeté ont fait valoir qu’ils voulaient conserver une gestion nationale des flux migratoires et qu’ils redoutaient l’utilisation du Pacte lors de recours devant la justice.