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Karim Douichi à Radio Orient : Ahmed Gaïd Salah nourrit une vive défiance envers la France

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Dans une intervention à radio Orient, radio leader auprès des musulmans de France, particulièrement écoutée durant le mois de Ramadan, Karim Douichi, directeur de publication du site d’information Maghreb Intelligence, a dressé le portrait du chef de l’armée algérienne, le Général Gaïd Salah, qui peine à gérer la transition politique du pays après la chute du système Bouteflika.

Les relations entre l’Algérie et la France n’ont jamais été un fleuve tranquille, elles sont complexes, a précisé d’emblée Karim Douichi. Et avec le général Gaïd Salah les relations entre les deux pays sont au points mort. Le chef de l’armée algérienne, n’est pas au au fait des rouages de la diplomatie. Il a toujours préféré rester dans l’ombre, cantonné durant des années dans sa caserne. C’était Mohamed Mediène dit Général Toufik, patron du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), qui gérait les relations diplomatiques aux côtés d’Abdelaziz Bouteflika, révèle Douichi.

En fait le Général s’est retrouvé aux devant de la scène, par défaut. Même Bouteflika ne croyait pas en ses capacité de jouer un quelconque rôle politique, à cause de à son âge mais également à cause de son manque d’expérience.

Cependant Gaïd Salah a réussi à nouer des amitiés avec les pays du moyen orient, notamment avec les Emirats arabes unis, mais surtout avec Moscou, son principale fournisseur d’armes. «L’armée de terre algérienne et exclusivement équipée par de l’armement russe » précise Karim Douichi.

Suite aux évènements qui secouent le pays depuis le mois de février dernier, l’entourage Gaïd Salah est convaincu que le France ne veut pas que le général ait un rôle dans la transition politique et ce malgré les tentatives françaises d’établir le dialogue avec le chef de l’armée. Gaïd Salah n’a pas hésité à envoyer à son tour des signaux à Paris pour exprimer son mécontentement. Sa défiance envers la France, est d’abord culturelle puis historique car Il porte encore en lui les séquelles de la guerre de libération, conclut le directeur de publication de Maghreb Intelligence.

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