fbpx

Abraham Accords - Page 19

#Nakba II : Les premières réactions à la décision de Donald Trump de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël

La première réaction à la décision de Donald Trump de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël est venue du premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, considérant l’annonce comme «historique» estimant qu’elle n’a que trop tardé.

Pour sa part, Emmanuel Macron a considéré l’annonce comme «unilatérale». Le président français qui s’exprimait en direct depuis Alger où il se trouve pour une visite officielle, a déclaré que la France «ne reconnaît pas» cette décision et a appelé à «éviter la violence» dans la région. De son côté, le CRIF -Conseil représentatif des institutions juives de France- a appelé Emmanuel Macron à emboîter le pas au président américain et reconnaître Al-Qods comme capitale de l’Etat hébreux.

Du côté iranien, Téhéran a vigoureusement dénoncé cette décision dangereuse qui «viole les accords internationaux» alors que la Turquie a qualifié l’acte d’«irresponsable et illégal» appelant Washington a revoir d’urgence cette décision inique.

Le Secrétaire général des Nations unies est resté fidèle à la langue de bois dans laquelle il excelle et estimé qu’il n’y a pas d’autre voie que la «solution des deux Etats» et le «respect du processus de paix».

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, qui s’est entretenu au téléphone avec le président égyptien immédiatement après le discours de Trump, est apparu plus fragilisé que jamais et a promis de réunir d’urgence les instances du mouvement Fatah, tout en dénonçant les propos du président américain. Pour sa part, le négociateur en chef de l’OLP, Saeb Eurekat, estime que Donald Trump a «isolé son pays» par cette décision et l’a accusé d’être un «israélien plus que les israéliens».

Parmi les premières réactions recensées, celle d’Al-Azhar en Egypte qui s’est limitée à «appeler à une réunion mondiale sur Al-Qods en janvier prochain » alors que les ministères des Affaires étrangères en Egypte et en Jordanie se sont limités à une «dénonciation» laconique.

Trump reconnaît Al Qods comme capitale de l’Etat d’Israël

/

Trump reconnaît Al Qods comme capitale de l’Etat d’Israël et ordonne au Département d’Etat d’y transférer l’ambassade américaine

Dans une allocution retransmise en ce moment en direct depuis la Maison Blanche, Donald Trump a également donné ses ordres au Département d’Etat de transférer l’ambassade américaine à Al Qods estimant que cette décision n’a que trop tardé.

Devant les caméras de télévision, Donald Trump a tenu à signer solennellement le décret relatif à cette double décision.

Selon le président américain, cette décision est dans l’intérêt des Etats-Unis d’Amérique.

Dans une première réaction, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accueilli cette décision avec une “très grande satisfaction” appuyé en cela par les 55 plus grands Rabbins de l’Etat hébreux.

Erdogan convoque un sommet extraordinaire de l’OCI sur Al-Qods

/

Le président turc Recept Tayyip Erdogan a invité les dirigeants des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique à tenir, mercredi prochain à Istanbul, un sommet extraordinaire sur Al-Qods pour discuter de l’intention du gouvernement américain de transférer son ambassade de Tel-Aviv vers la Ville Sainte.

L’annonce de l’appel du président Erdogan a été faite ce mercredi par le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, via son compte twitter.

De son côté, et à ce sujet, la Bolivie a également décidé de convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Ces mouvements diplomatiques intenses interviennent suite aux informations faisant état d’une possible annonce –dès ce soir- par les Etats-Unis d’Amérique d’une reconnaissance d’Al-Qods comme capitale d’Israël et le transfert de l’Ambassade américaine vers la ville sainte.

Plus tôt dans la journée du mercredi, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, avait convoqué, la Chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Rabat, Stephanie Miley et les ambassadeurs de Russie, de Chine, de France et du Royaume uni accrédités à Rabat, en tant que pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, en présence de l’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Rabat, Jamal Choubaki.

Au cours de cette réunion, Nasser Bourita a remis officiellement à la Chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis le message écrit adressé hier par le Roi Mohammed VI au président américain, Donald Trump, et dans lequel le souverain exprimait la profonde préoccupation du Maroc au sujet de la décision que compte prendre l’administration américaine, insistant sur la centralité de la question d’Al-Qods, le refus de toute atteinte à son statut juridique et politique et la nécessité de respecter sa symbolique religieuse et de préserver son identité civilisationnelle ancestrale.

Pour rappel, le président Trump s’adressera cette nuit aux américains pour trancher sur cette question. Le président palestinien se prononcera également ce soir sur ce sujet.

Les vérités du Prince Charles qui secouent les capitales occidentales et jusqu’en Israël

/

Une lettre de l’héritier du trône britannique, le prince Charles, écrite en 1986 et adressée à un explorateur sud-africain, suscite une vive polémique en Grande-Bretagne, dans les capitales occidentales et en Israël. Dans sa lettre, le prince dénonce le « lobby juif » et traite les juifs en Israël d’ «étrangers» ayant causé des problèmes au Moyen-Orient.

C’est le très influent journal The Daily Mail qui vient en effet de révéler une lettre datant de 1986 et écrite par le prince Charles. Dans la lettre destinée à l’explorateur Afrikaner Laurens van der Post, le prince Charles se plaint de la présence des «juifs étrangers» au Moyen-Orient qui, selon lui, provoquent des agitations dans la région.

The Daily Mail cite une partie de la lettre du prince dans laquelle ce dernier faisait savoir à Laurens van der Post que l’exode des juifs Européens au Moyen-Orient a «provoqué de grands problèmes» dans cette partie du monde. Dans sa lettre, le prince Charles avait ajouté que le terrorisme qui gangrène le Moyen-Orient ne prendra fin que lorsque ses causes seront éliminées.

Le prince Charles blâme les «Juifs étrangers» pour la tourmente du Moyen-Orient

En Occident et en Israël c’est l’utilisation de l’expression « lobby juif » qui fait vraiment polémique.

En écrivant à son ami Laurens van der Post, le prince a soutenu que l’exode des juifs européens au milieu du siècle dernier «a contribué à causer les grands problèmes» au Moyen-Orient.

« Je comprends maintenant que les Arabes et les Juifs étaient tous des Sémites à l’origine et c’est l’afflux de Juifs européens étrangers (surtout de Pologne, disent-ils) qui a contribué à causer les grands problèmes », écrit le Prince dans une lettre publiée par le Daily Mail.

« Je sais qu’il y a tellement de problèmes complexes, mais comment peut-on jamais mettre fin au terrorisme à moins que les causes ne soient éliminées? », a-t-il ajouté.

« Certainement, un président américain doit avoir le courage de se lever et d’assumer le lobby juif aux Etats-Unis? Je dois être naïf, je suppose!

La lettre, datée du 24 novembre 1986, a été écrite à la suite d’une visite officielle du prince, âgé alors de 38 ans, en Arabie saoudite, au Bahreïn et au Qatar accompagné de la défunte princesse Diana.

Le prince de Galles a aussi écrit notamment dans sa lettre que la tournée était «fascinante» et qu’il avait beaucoup appris sur le Moyen-Orient et les attentes des pays arabes.

« J’ai essayé de lire un bout de Coran, et cela m’a donné un aperçu de la façon dont les Arabes pensent et opèrent ».

Face à la polémique, un porte-parole de Clarence House a déclaré dans un communiqué que les opinions exprimées dans la lettre de 1986 n’étaient «pas les propres opinions du prince», mais reflétaient plutôt les opinions de ceux qu’il rencontrait lors de ses voyages.

En Grande-Bretagne, le prince Charles n’est pas le premier à utiliser le terme « lobby juif ». Le politicien Nigel Farage a vivement été critiqué pour avoir affirmé qu’il existait un « puissant lobby juif » aux Etats-Unis.

En 2006, l’ancien chef des eurodéputés libéraux démocrates, Chris Davies, a été contraint de démissionner à cause de son utilisation du terme.

Le rédacteur en chef du Jewish Chronicle, Stephen Pollard, a qualifié les commentaires du Prince de Galles de «choquants » dans un article sur Twitter.

Il a dit que l’utilisation par le Prince du terme de « lobby juif » était la plus étonnante :Que ces commentaires proviennent de l’héritier du trône est troublant, c’est le moins qu’on puisse dire », a ajouté Stephen Pollard.

Le prince Charles est connu pour avoir entretenu une relation relativement solide avec les communautés juives et arabes britanniques dans le passé.

Le prince, parrain du Centre d’études islamiques d’Oxford, est un ami des musulmans, et considéré comme la grande figure du monde occidental qui a une excellente réputation dans le monde musulman.

Washington quitte l’UNESCO à cause de l’adhésion de la Palestine

//

Les Etats-Unis ont annoncé ce jeudi 12 octobre qu’ils se retiraient de l’Unesco, accusant l’institution d’être « anti-israélienne ».

Washington a pris cette décision unilatérale suite à un différend concernant l’adhésion de la Palestine à l’Unesco.

Mais selon le Département d’Etat, les Etats-Unis conserveront un statut d’observateur, en lieu et place de leur représentation diplomatique au siège de l’organisation sis à Paris.

C’est la deuxième fois dans l’histoire de l’Unesco que les États-Unis décident d’en quitter les rangs. La première fois remonte à décembre 1984 quand l’administration républicaine américaine sous Ronald Reagan, et en pleine guerre froide, considérait l’Unesco comme une institution « bureaucratique, politisée et communiste”.

Un retour timide se fera en 2003 sous George W. Bush mais le « Démocrate » Barack Obama, sous pression israélienne, décidera en 2011 de ne plus financer l’organisation jugée trop « pro-arabe ».

L’Unesco élit ces derniers jours son nouveau directeur général. A l’issue d’un troisième tour très serré, les candidats du Qatar et de la France sont arrivés en tête et à égalité : Hamad Ben Abdelaziz Al-Kawari, 69 ans, et Audrey Azoulay, 45 ans, et fille du conseiller royal André Azoulay, ont chacun recueilli 18 des 58 voix du conseil exécutif de l’Unesco, en attendant un quatrième tour décisif.

LE1

Escalade militaire au Moyen-Orient : Aux S-400 russes livrés à la Turquie, Israël répond par la réception de son 7e F-35

//

L’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir réceptionné deux nouveaux avions furtifs américains de type F-35. Les chasseurs bombardiers américains non détectables aux radars ont été livrés dans le cadre d’un contrat d’achat de 17 avions de ce type. 5 ont déjà été réceptionnés auparavant par Tsahal, selon son porte-parole Avichay Adraee, ce qui porte leur nombre aujourd’hui à 7. Par cet appui américain, Washington entend préserver la supériorité militaire israélienne au Moyen-Orient.


Israël est le premier pays au monde à avoir bénéficié de ce contrat. Un modèle F-35 entrée de gamme coûte 110 millions de dollars l’unité. Il faut compter 210 millions pour un avion «toutes options».

La livraison de ces appareils intervient le lendemain de l’annonce par la Turquie avoir réceptionné des missiles russes de dernière génération S-300 et S-400, ce qui remet en question tout l’équilibre géostratégique et militaire dans cette région du monde.

En effet, Moscou avait déjà livré auparavant des batteries de missiles antiaériens S-300 à l’Iran et déployé des batteries de missiles anti-missiles en Syrie, aux portes d’Israël.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

LE1

Après l’Afrique et l’Asie, Netanyahu à la conquête de l’Amérique latine

//

Jamais un premier ministre israélien en exercice ne s’était rendu auparavant dans un pays d’Amérique latine, et ce depuis la création de l’Etat hébreu en 1948. Benjamin Netanyahu compte ainsi visiter respectivement le Mexique, l’Argentine et la Colombie, un périple de cinq jours qu’il entame dès ce dimanche. Cette tournée latino-américaine intervient une année après celle effectuée par Netanyahu en Afrique de l’Est et qui a conduit le premier ministre israélien en Ouganda, au Kenya, au Rwanda et en Éthiopie. En juin dernier, Netanyahu participait au sommet de la CEDEAO, véritable offensive israélienne en Afrique de l’Ouest avec, comme objectif annoncé, retrouver une place d’observateur au sein de l’Union africaine. Tous ces mouvements ont un but ultime : une normalisation totale des relations avec le groupe des 77 et garantir désormais, à travers cette action, un vote sinon favorable, au moins neutre dans les instances des Nations unies.

Benjamin Netanyahu et sa femme s’envolent vers l’Amérique latine

Historiquement, les pays de l’Amérique du sud sont traditionnellement pro-palestiniens. Dans leur quasi-majorité, ils font partie du G77 réunissant d’anciens pays non-alignés aux côtés de nations africaines et asiatiques. La fameuse Tricontinentale basée à La Havane et dont le Secrétaire général n’était autre que Mehdi Bebarka.

Netanyahu ne se rend pas dans cette région les mains vides. Si pour sa tournée africaine il a misé 1 milliard de dollars pour des projets modernes de troisième génération, en Amérique latine il proposera d’importants contrats d’armement. Il jouera aussi sur la fibre affective et passionnelle en participant à Buenos Aires à une cérémonie à la mémoire des victimes des attentats de 1992 et 1994 contre respectivement l’ambassade d’Israël en Argentine et un centre culturel juif.

Le premier ministre israélien, qui rencontrera également dans la capitale argentine le président paraguayen Horacio Cartes, tentera de convaincre ses interlocuteurs de l’importance de s’allier à un nouveau partenaire au détriment de l’ami palestinien.

Avec ce déplacement en Amérique du sud, Benjamin Netanyahu part armé d’alliances nouvelles et solides en Afrique, ainsi que de nouveaux partenariats en Asie –Inde, Russie, Chine et Japon-  et des contacts avancés avec plusieurs pays arabes, dont des pays importants du CCG et d’autres non signataires d’Accords de Paix avec l’Etat hébreu.

D’ailleurs, en recevant l’année passée le président du Guatemala, Jimmy Morales, Netanyahu avait la certitude que 2017 serait pour son pays celle de la grande offensive diplomatique internationale. Netanyahu ne compte pas s’arrêter là. A New York, il présentera la candidature d’Israël pour un siège permanent…au Conseil de sécurité !

La crise du Golfe, le rapprochement entre Ryad et Téhéran, la suprématie russe dans toute la région du Moyen-Orient, les changements climatiques majeurs qu’on suit désormais on live à la télévision, les flux migratoires de masse ont fait presque oublier la cause centrale des pays arabo-musulmans.

En effet, avec cette vague de normalisations tous azimuts, la cause palestinienne semble être rétrogradée à une place inférieure dans l’échelle des priorités diplomatiques des principales capitales mondiales. Si l’ex-G77 bascule dans le camp israélien, on peut dire de facto que la question palestinienne est pliée.

Abdellah EL HATTACH

Sans surprise, un marocain prend la tête du Parti travailliste israélien. Avi Gabbay a battu finalement Amir Peretz

//

Alors que les pronostics et les intentions de vote le donnaient perdant face à l’ancien ministre de la Défense Amir Peretz, et au terme d’une élection serrée, Avi Gabbay a été élu lundi chef du parti travailliste israélien.  Avec 52% des voix -contre 47% en faveur de son concurrent, Avi Gabbay, 50 ans, est désormais le nouveau chef de file de l’opposition israélienne qui devra faire face à l’omnipotence de l’actuel premier ministre, Benyamin Netanyahu. Avi Gabbay a quitté le monde des affaires après avoir intégré celui de la politique.

Avi Gabbay dit vouloir doubler le nombre d’adhérents du parti travailliste

Les origines marocaines des deux candidats avaient été mises en avant par leurs partisans. Ils espéraient que, dans un pays où l’establishment politique est encore dominé par les ashkénazes, cette élection permettrait d’élargir l’influence des sépharades dans la base électorale du parti. Les deux candidats sont favorables à une solution à deux Etats au conflit israélo-palestinien. Mais en dehors de ce point de convergence, ils ont peu en commun.


Qui est Avi Gabbay ?

  • Fils de Muiz et de Sara Gabbay, couple marocain transféré en Israël il y a 60 ans. Né à Baka quartier pauvre de la banlieue d’Al-Qods occupée.
  • Ancien officier du renseignement des Forces de défense israéliennes
  • Président de Bezeq le plus grand opérateur Telecom depuis 2013
  • Un des membres fondateurs du parti centriste Kulanu qui a remporté 10 sièges lors de l’élection 2015
  • Démissionne en 2016 pour protester contre la nomination de Avigdor Lieberman en tant que ministre de la Défense
Avi Gabbay se défend d’avoir créé des millions d’emplois dans les télécoms

Avec un taux de participation de 36% lors du premier tour, les deux candidats avaient atteint le second tour en battant cinq autres prétendants à la direction du parti la semaine dernière, Amir Peretz obtenant 32,7% des voix et Avi Gabbay 27,1%. Le président sortant du parti travailliste Isaac Herzog était arrivé en troisième position avec 16,7% des suffrages.

Avi Gabbay a promis lundi sur sa page Facebook d’incarner «l’espoir et le changement» et de faire en sorte que le parti travailliste redevienne «plein de vie».

LE1

Israël : Deux marocains aux prises du second tour des élections du Parti Travailliste

/

Dans quelques jours, le 10 juillet exactement, s’affronteront deux ténors marocains au deuxième tour des élections du Parti Travailliste israélien pour désigner qui dirigera la formation politique de Yitzhak Rabin et Shimon Peres. Deux hommes politiques d’origine marocaine, Amir Peretz et Avi Gabbay, briguent ce poste tant convoité. Le vainqueur conduira l’opposition israélienne jusqu’aux élections législatives et confrontera l’actuel premier ministre Benyamin Netanyahu dans un duel qui s’annonce acharné.

Amir Peretz reçu par le Roi Mohammed VI le 27 février 2006 au Palais royal de Fès

Amir Peretz, 65 ans, part favori dans cette course. Ancien ministre de la Défense dans le gouvernement d’Ehud Olmert, il dirige déjà le parti travailliste israélien en 2005 à la suite de sa victoire face au monument Shimon Peres. Evénement qui avait constitué à l’époque un véritable séisme en Israël. En effet, pour la première fois dans l’histoire de l’Etat hébreux, un «non-Européen» et «non-aristocrate» dirigeait le parti. Aujourd’hui, plus aucun suspense : pas d’Européen au second tour des élections du parti travailliste israélien, un autre précédent historique.
Amir Peretz affrontera lundi un autre « marocain », Avi Gabbay, ancien ministre de la protection de l’Environnement dans le gouvernement de Netanyahu duquel il a démissionné en 2016 suite à la nomination de l’extrémiste Avigdor Liebermann en qualité de ministre de la Défense.

Netanyahu devrait commencer à s’inquiéter

Amir Peretz, ancien parachutiste de Tsahal lors de la guerre de 1973, se voit déjà patron du parti travailliste en lançant à l’actuel premier ministre : «Netanyahou devrait commencer à s’inquiéter» ! Ce natif du Maroc a en effet de fortes chances de l’emporter, jouissant d’une grande popularité et sympathie auprès de la communauté sépharade et des juifs d’Orient.

Amir Peretz et Avi Gabbay en tête du premier tour des primaires du Parti Travailliste

Mais c’est sans compter sur l’étoile montante du parti, Avi Gabbay, qui a eu le courage, l’année dernière, de claquer la porte du gouvernement Netanyahu et qui jure par tous les Dieux qu’il a la capacité de faire tomber ce dernier de son piédestal.

Avi Gabbay, dont les parents, marocains, ont quitté tôt le Maroc pour Israël, est ancien agent du renseignement dans l’armée israélienne. Titulaire d’un MBA de l’Université hébraïque de Jérusalem occupée, il a occupé les fonctions de P.-D.G. de Bezeq International, le premier fournisseur de télécommunications et d’Internet en Israël, considéré comme le leader sur le marché des solutions de communication complètes impliquant Internet, téléphonie, services de cloud computing et les solutions de sécurité. Parmi ses clients de premier ordre, l’armée israélienne et les services de renseignement extérieur et intérieur, Mossad et Shin Bet.

Abdellah El Hattach