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Salisbury

Affaire Skripal : L’Occident procède à l’expulsion de dizaines de diplomates russes en poste aux Etats-Unis et dans plusieurs capitales européennes

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Après le Royaume-Uni, ce sont les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Pologne et l’Ukraine, qui ont décidé d’expulser, d’une manière synchronisée, des diplomates russes en réaction à l’affaire de l’empoisonnement d’un ex-agent russe à Londres.

Simultanément, plusieurs pays dont la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, la Pologne et l’Ukraine ont décidé de joindre l’acte à la parole et d’expulser, ce lundi, des diplomates russes suite à à l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et de sa fille, le 4 mars, dans la ville de Salisbury, dans le sud de l’Angleterre. Lire ici

Elections américaines : la Maison Blanche réagit, enfin, et annonce des sanctions contre des russes accusés de piratage

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Après un silence assourdissant qui a duré des mois en dépit des mises en garde et des alertes sur les cyberattaques menées par des hackers russes contre des institutions et des entreprises américaines, et les accusations portées contre Moscou pour ses ingérences par réseaux sociaux interposés dans la campagne présidentielle en 2016 à la faveur du candidat Donald Trump, la Maison Blanche est sortie de son «mutisme» pour annoncer de nouvelles sanctions contre des pirates et des entreprises russes. Hasard ou pas, ces sanctions interviennent au moment où le torchon brûle entre Londres et Moscou au sujet de l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille Victoria Skripal dite Yulia.

L’administration Trump vient de prendre des mesures contre les Russes qui se sont mêlés des élections présidentielles de 2016, et a averti d’autre part que des pirates informatiques plus ou moins proches de la caste dirigeante à Moscou avaient tenté d’infiltrer le réseau électrique et le système d’eau américains, selon des responsables de la sécurité nationale américaine. Lire ici

L’affaire Skripal empoisonne les relations entre Londres et Moscou

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L’affaire de l’empoisonnement par un agent innervant mortel de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et sa fille Loulia, retrouvés dans un état critique le 4 mars sur un banc public de la paisible petite ville de Salisbury dans le sud-ouest de l’Angleterre, n’a pas cessé d’empoisonner, à juste titre, les relations entre Moscou et Londres.

Digne d’un remake du film «Bons baisers de Russie», cette affaire qui n’est pas la première du genre , a fait perdre à la première ministre britannique Theresa May tout son flegme. Elle a tout de suite pointé du doigt la Russie promettant des sanctions au cas où elle ne reçoit des explications plausibles du Kremlin. Ce dernier a répondu par le dédain en qualifiant ces accusations de cirque. Il n’en fallait pas plus pour que Theresa May passe à l’acte. Ainsi, elle a ordonné hier mercredi l’expulsion de pas moins de 23 diplomates russes, la suspension des contacts avec Moscou et last but not least le boycott de la prochaine coupe du monde par la famille royale britannique et par les membres du gouvernement. Lire ici