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Rif

Maroc et Espagne, partenaires dans la stabilité de l’ouest de la Méditerranée

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Indubitablement, l’espace méditerranéen demeure une des zones les plus sensibles de la planète tant sur le plan géostratégique que militaire et économique. Si la Mare Nostrum est commandée par la VIe Flotte aéronavale américaine avec Naples comme PC avancé, le flanc est de cet espace est sous influence multiple : russe, israélienne, turque, égyptienne et iranienne par Hezbollah interposé. A l’opposé géographique de cette zone en ébullition où se perpétuent d’interminables conflits armés, le flanc ouest de la Méditerranée contrôlé par le Maroc sur sa rive sud et par l’Espagne au nord, connaît une certaine stabilité. Relative certes mais bien réelle. Ces deux pays, séparés par l’ultra-stratégique détroit de Gibraltar sont avant-postes de leur continent respectif : l’Afrique et l’Europe. Par cette position de choix, le Maroc n’est plus le gendarme de service du vieux continent mais son allié et partenaire stratégique ainsi que celui de l’OTAN. Et l’Espagne est bien consciente de ce statut particulier dont jouit le royaume chérifien. Raison pour laquelle toute la politique étrangère de Madrid prend pleinement en considération les attentes de son voisin méridional, et de même pour Rabat qui fait de l’Espagne une de ses priorités absolues, non seulement en termes de politique de bon voisinage, mais plus globalement dans toute la plénitude de ses relations internationales.

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Hassad, Benabdellah, Louardi, Bencheikh et Ali Fassi-Fihri limogés !

Selon un communiqué du Cabinet royal, le Roi Mohammed VI a décidé de démettre de leurs fonctions trois ministres, un Secrétaire d’Etat et un directeur général d’un établissement public. De plus, le souverain a exprimé son mécontentement et sa disgrâce à l’encontre de plusieurs autres hauts responsables qui ne jouissent plus désormais de la confiance de Sa Majesté. Ceux-là ne pourront plus aspirer à aucune fonction publique dans l’avenir. D’autre part, le Roi Mohammed VI a chargé le chef du Gouvernement de lui soumettre les candidatures potentielles des successeurs des ministres démis.

Les ministres démis de leurs fonctions:

  • Mohamed Hassad, ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en sa qualité d’ancien ministre de l’Intérieur ;
  • Mohamed Nabil Benabdellah, ministre de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme et de l’habitat ;
  • El Houssaine Louardi, ministre de la Santé ;
  • Larbi Bencheikh, ministre de la Formation professionnelle.

Les ministres en disgrâce ne jouissant plus de la confiance du souverain :

  • Rachid Belmokhtar, ancien ministre de l’Education nationale ;
  • Lahcen Sekkouri, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports ;
  • Lahcen Haddad, ancien ministre du Tourisme ;
  • Hakima El Haité, ancien secrétaire d’Etat chargée de l’Environnement.

Le directeur général de l’Office national de l’Eau et de l’Electricité, Ali Fassi-Fihri, a également été démis de ses fonctions.

Nous y reviendrons plus en détail.

LE1

Le président catalan appelle à la suspension du processus d’indépendance et réclame un mandat pour annoncer la république de Catalogne

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Dans son allocution devant le parlement catalan, le président Carles Puigdemont, a annoncé que son gouvernement avait fait un geste de générosité et tendait la main à Madrid pour un dialogue ouvert. Pour lui, il y a un avant et un après 1er octobre, en référence au référendum d’autodétermination. C’est ainsi qu’il a demandé aux catalans de lui conférer un nouveau mandat pour déclarer la République de Catalogne. Un appel certain à des élections anticipées pour une plus grande majorité, plus forte et plus légitime.

Plus d’une semaine après le référendum sur l’autodétermination de la Catalogne qui s’est tenu le 1er octobre 2017, le président de la Generalitat -gouvernement autonome- Carles Puigdemont, s’exprime en ce moment devant le Parlement régional.

Après avoir expliqué qu’il a écouté toutes les parties, il expose les raisons ainsi que les tenants et aboutissants de la tenue du référendum d’autodétermination dans des conditions très difficiles, tout en dénonçant les représailles des autorités centrales de Madrid.

Selon lui, malgré la pression sans précédent du gouvernement fédéral, les votants ont participé massivement au scrutin. Il les a remerciés au passage pour leur mobilisation et leur engagement.

Carles Puigdemont explique que la Catalogne a joué un rôle fondamental dans la construction démocratique du pays depuis la fin du franquisme, mais que ce maillon de l’histoire représente un début à la chaîne démocratique et non un aboutissement.

S’exprimant en langue catalane, Carles Puigdemont assure que les catalans ont respecté tout le processus démocratique et qu’aujourd’hui la Catalogne veut, en toute légitimité, changer le statut d’autonomie, vers plus de liberté. Et le seul moyen d’y arriver est que la Catalogne soit un État indépendant. En toute liberté et par les moyens pacifiques. Il regrette que Madrid ait choisi la réponse policière alors que la volonté de négocier était maintenue jusqu’à la dernière minute, laquelle s’est vu opposer une fin de non-recevoir.

Dans l’absence d’un interlocuteur à Madrid, et que la monarchie s’est éloignée de son rôle de modérateur, nous voulons juste avoir notre mot à dire dit le président de la Catalogne. Si la Constitution est un cadre démocratique, le référendum est l’expression suprême de la démocratie explique Carles Puigdemont : « nous ne voulons pas de coup d’Etat » mais de l’indépendance de la Catalogne.

Solennellement, le gouvernement et moi-même, demandons au parlement de tenir compte des résultats du référendum selon la volonté du peuple catalan.

Par responsabilité, nous nous sommes donnés le temps d’écouter les Espagnols. Aux opérateurs économiques, et aux médias nous leur demandons d’écouter le peuple catalan.

Pour l’intérêt de tous, je demande que le Parlement suspend le processus de la déclaration d’indépendance et qu’on initie un dialogue national et international.

Abdellah EL Hattach

Clásico Reino de Marruecos : Le Rif à l’honneur au Chili

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La IIème édition du Clásico Reino de Marruecos, classique de sports hippiques disputé annuellement au Chili, s’est déroulée la semaine dernière à l’hippodrome « Valparaiso Sporting » à Viña del Mar, au sud de Santiago, la capitale chilienne. Cette manifestation sportive, organisée en collaboration avec l’ambassade du Maroc au Chili, est devenue l’une des courses hippiques les plus courues du programme annuel organisé par le Club. L’événement, qui a attiré un nombre très important de passionnés de chevaux et d’équitation, a fait un joli clin d’œil à la région du Rif marocain.

Le Clásico Reino de Marruecos, qui a pour objectifs de promouvoir l’image du Maroc au Chili et en Amérique Latine, se déroule dans le cadre prestigieux de l’Hippodrome Valparaiso Sporting, club huppé du Chili fondé par les Anglais au XIXème siècle.



Les courses de ce Classique portent généralement les noms de villes et de personnalités marocaines. Les organisateurs ont fait la part belle à la région du Rif marocain, en baptisant la course numéro 1 Abdelkrim El Khattabi et la numéro 10 du nom d’Al Hoceima. Avec les événements et mouvements sociaux que connaît le Rif depuis bientôt un an, la symbolique a toute son importance et une portée politique non négligeable.

Et, simple coïncidence peut-être, lors de la cérémonie de remise des Prix à laquelle ont participé  le Consul honoraire du Maroc dans la région de Valparaiso, David Dahma Bertelet, le directeur du Sporting Club Valparaiso, Italo Traverso Natoli, le Maroc était représenté par le chargé d’affaires de l’Ambassade du royaume au Chili, Zakaria Balga…lui-même rifain !

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En présence d’une pléiade de représentants du monde de la diplomatie, des médias, du sport, de la culture et de la communauté marocaine et arabe établie dans la région, le Clásico Reino de Marruecos a vu aussi défiler des courses baptisées du nom de résistants ou anciens militants de la gauche marocaine parmi lesquels certains ayant appartenu à l’extrême-gauche marocaine ou de formations politiques non reconnues. Nous citerons à titre d’exemple, la course numéro 3 baptisée Mohamed Zerktouni  la 5 du nom de Abderrahim Bouabid ou la 7 attribuée à Allal El Fassi. Pour leur part, les porte-drapeaux de Ila al-Amam Abraham Serfaty et Abdellatif Zeroual héritent respectivement des courses 9 et 15. Driss Benzekri représentait quant à lui la course numéro 17. Quand on sait que Abdellatif Zeroual est mort en 1974 sous la torture de ses geôliers à «Derb Moulay Chérif», on peut dire que le Clásico Reino de Marruecos, doté de près de 41 millions de dollars, adopte une connotation politique qui véhicule clairement les efforts fournis par le Maroc en matière des libertés et des droits de l’homme, tout en invoquant la symbolique qui fait aujourd’hui l’actualité au Maroc, à savoir le Rif.

Grand amoureux du cheval, le Roi Mohammed VI encourage toutes les activités y afférant. C’est en effet le souverain qui est derrière le lancement, en 2008, du Salon du cheval dans le paysage sportif et culturel marocain, et sa pérennité par le développement de la filière équine et à la préservation du formidable capital immatériel que représente le patrimoine équestre national.

Rappelons qu’au mois d’avril 2017, était organisée à Las Vegas, par The Arabian Horse Breeders Alliance «AHBA», et sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 11ème édition de la Coupe du monde du Cheval Barbe “ABWC 2017”, qui s’est clôturée par la remise de trophées offerts par le souverain aux gagnants des différentes disciplines qui ont concouru durant cette édition.

LE1

Gay Pride d’Amsterdam : Clin d’oeil des Pays-Bas aux participants marocains

L’ambassade des Pays-Bas à Rabat a publié, sur sa page Facebook, les images de la Gay Pride organisée le week-end dernier à Amsterdam avec la participation d’une délégation marocaine.


Le LGBT Festival Pride pour les droits des lesbiennes, homosexuels, bisexuels, trans, intersexuels et queer a vu le défilé d’une embarcation pavoisée aux couleurs nationales du Maroc et sur fond de musique Chaabi.

Des participants se trouvant sur l’embarcation arboraient des T-Shirt aux couleurs nationales et agitaient des drapeaux du Maroc et Amazigh entre autres étendards se référant à la communauté LGBT,  alors que des morceaux de musique populaire marocaine entonnaient de partout.

The Amsterdam Gay Pride est un festival gay se déroulant annuellement dans la ville éponyme. Généralement organisé le premier week-end du mois d’août, le festival attire des dizaines de milliers de visiteurs de tous les coins du monde et se veut être un des plus importants événements annuels publics aux Pays-Bas.

LE1

Gouvernement et classe politique tétanisés par le discours du Trône

«Je ne voudrais pas, cher peuple, que tu penses, après avoir suivi ce discours, que je suis pessimiste (…) Être pessimiste, c’est manquer de volonté, être à court de perspectives, être dépourvu d’une approche concrète de la réalité. Mais, Dieu soit loué, outre une volonté forte et sincère, nous possédons une vision claire et déployée sur le long terme. Car nous savons qui nous sommes et dans quelle direction nous marchons. Par la grâce de Dieu, le Maroc a réussi, au cours de sa longue histoire, à surmonter les difficultés, à la faveur de la symbiose forte entre le Trône et le peuple. Aujourd’hui, nous avons d’ores et déjà franchi ensemble des étapes avancées dans les domaines les plus divers ; et aujourd’hui, nous voilà en train de marcher avec assurance et détermination, en quête d’autres acquis et de nouvelles prouesses.» C’est par ces termes que le Roi Mohammed VI a achevé son discours prononcé à l’occasion du 18e anniversaire de son accession au trône durant lequel il n’a pas ménagé la classe politique et l’administration qu’il a fustigées pour leur inertie, incompétence et irresponsabilité lesquelles impactent négativement le bon cours de la vie des citoyens et le fonctionnement normal des institutions.

Si nombre d’observateurs sont restés sur leur faim attendant du discours, à raison, qu’il débouche sur des sentences claires et des décisions fermes à l’encontre de ceux que le souverain a pointés du doigt, il est évident qu’en parlant de «vision claire déployée sur le long terme», Mohammed VI n’a pas voulu, en tapant du poing sur la table, sortir du cadre qu’il a décidé pour son intervention, à savoir sensibiliser le peuple à travers un constat de la situation de léthargie de la classe politique, un diagnostic détaillé de ce qu’est advenue l’administration, avant de passer à la phase réflexion qui aboutira à des arbitrages et, finalement, à des actions politiques, administratives ou judiciaires à l’encontre des responsables reconnus coupables, selon la gravité des griefs et le degré d’implication de ceux qui les ont causés.

Dans des termes sévères et dans un jugement sans appel, Mohammed VI relève que «dans bon nombre de domaines» les défaillances qu’il a recensées tiennet «essentiellement au faible niveau du travail en commun et à l’absence d’une vision nationale et stratégique» résultant «du fait que la dysharmonie l’emporte trop souvent sur la cohérence et la transversalité, que la passivité et la procrastination remplacent l’esprit d’initiative et l’action concrète.»

Face à ce dur constat, et la paralysie qui a touché toute la classe politique du pays depuis la prononciation discours, il n’est pas à écarter que les décisions tant attendues par le peuple marocain soient prises avant le 20 août ou lors du discours de la Révolution du Roi et du Peuple.

Si les marocains sont aujourd’hui dégoûtés de leur classe politique et leurs dirigeants, et en phase avec le contenu du discours royal, ils n’en attendent pas moins une matérialisation de la colère du souverain par des décisions fermes à l’encontre des responsables qui sont derrière ces dysfonctionnements aux retombées négatives sur les citoyens qui souffrent de ces insuffisances.

L’«immobilisme des mentalités» et les «carences en termes d’exécution et d’innovation» grèvent la bonne marche de la machine Maroc. Si le Hirak dans le Rif a quelque mérite, c’est qu’il a secoué le cocotier et mis a nu les politiques publiques menées par le gouvernement. Et, dans un sens, Mohammed VI a donné raison aux revendications du Hirak en recensant, point par point, les failles d’une administration inerte et d’une classe politique censée être l’interprète des attentes du peuple auprès de l’Etat mais qui a décidé de démissionner de ses responsabilités pour se consacrer à ses étroits intérêts politiciens et pécuniaires tout en continuant à bénéficier des privilèges et préséances du pouvoir.

Abdellah El Hattach

Les grandes lignes du discours du trône fuitent dans la presse

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Depuis la publication il y a deux heures du communiqué du Ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie annonçant le discours du trône pour ce samedi 29 juillet à 21h au lieu du 30 juillet comme usité, un certains nombre de nos confrères annoncent que Mohammed VI pourrait décider, lors de son intervention télévisée de ce soir, la libération des activistes du Hirak du Rif. Fuites ? Sources bien informées ? Pressentiments ? En tout état de cause, Le Desk et Al Aoual semblent détenir l’information de sources fiables au-delà de tout soupçon, sinon ils ne se risqueraient pas sur ce terrain glissant.

 


LE1

Un précédent : le discours du trône prononcé la veille de la fête

Dans un précédent en son genre, le discours du Trône ne sera pas prononcé le jour de la célébration de l’intronisation du Roi mais la veille au soir à partir de 21H00, selon  un communiqué le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie. D’habitude, sous feu Hassan II comme sous le règne de Mohammed VI, le discours est diffusé tous les ans le 30 juillet (le 3 mars sous Hassan II) immédiatement après la réception qu’offre le souverain au Palais royal en l’honneur des invités de marque.

« Le ministère de la Maison Royale, du Protocole et de la Chancellerie annonce qu’à l’occasion de l’avènement du 18ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Trône de Ses glorieux ancêtres, le Discours du Trône sera retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision à partir de 21H00, ce samedi 05 Dou Al Kiida 1438 de l’Hégire correspondant au 29 juillet 2017 ».

Avec MAP

 

Abdelilah Benkirane : Le Maroc est menacé de «disparition» ou de «colonisation»

Dans une allocution prononcée devant les Conseillers parlementaires du PJD, le Secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a fustigé aujourd’hui la dépravation qui ronge l’administration et la société marocaines.

Pour l’ancien Chef du gouvernement, la malhonnêteté et la dépravation «sont les causes de la déliquescence qui gangrène la société» et, pire, «ont constitué les fondements et les origines de l’occupation étrangère.»

Abdelilah Benkirane, qui tentait de défendre son bilan à la tête de l’exécutif, a mis en garde contre la poursuite de ces phénomènes de perversion, notamment dans le milieu des jeunes et des étudiants, lesquels phénomènes, s’ils venaient à se poursuivre, induiraient directement à une intervention étrangère, prenant en exemple les Etats-Unis d’Amérique qui, dans un temps pas très lointain, auraient pu «occuper le Maroc» et que, «grâce à Dieu, ça ne s’est pas réalisé».

Pour le Secrétaire général du PJD, si «les marocains, le pays et l’Etat ne retrouvent pas le droit chemin», ils «disparaîtront».

Cette sortie iconoclaste et pour le moins menaçante de l’ex-Chef du gouvernement, n’a pas encore fait réagir une classe politique ankylosée et affaiblie.

LE1

Exclusif – Le Wali El Yaakoubi sur le départ

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De source très bien informée, LE1 a appris que la décision administrative de décharger de ses fonctions le Wali Mohamed El Yaakoubi a été actée aujourd’hui au niveau du service central du ministère de l’Intérieur. L’annonce officielle de ce limogeage devrait être faite dans les prochaines heures.

Mohamed El Yaakoubi, Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, qui a eu du mal à gérer et à contenir la colère de la population locale de la province d’Al Hoceima, est sous les feux des critiques des manifestants du Hirak du Rif depuis son déclenchement il y a sept mois suite à la mort tragique du marchand de poissons Mohcine Fikri.

LE1