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La Banque africaine de développement mobilise 264 millions d’euros pour soutenir le Maroc dans sa réponse à la pandémie de Covid-19

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 27 mai à Abidjan, un financement de 264 millions d’euros en faveur du Maroc dans le cadre de son programme d’appui à la réponse de Covid-19 (PARC-19).

Avec un déploiement rapide des ressources, le programme d’appui à la réponse de Covid-19 contribue aux efforts de réponse du Royaume à la crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par l’épidémie de Covid-19.

« Face à cette situation inédite, nous mettons tout en œuvre pour appuyer le Maroc à contenir la propagation du virus et à en atténuer les conséquences économiques et sociales », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque pour l’Afrique du Nord. « Avec le PARC-19, nous le faisons par une approche multidimensionnelle et ciblée », a-t-il précisé.

Afin de protéger la population, le programme a pour premier objectif de contribuer à limiter la propagation du virus et à améliorer davantage l’efficacité de la réponse sanitaire des autorités. Ainsi, il contribuera à l’augmentation du nombre de centres hospitaliers habilités à réaliser des dépistages virologiques.

Le deuxième objectif de cette opération vise à contribuer à préserver le pouvoir d’achat des Marocains. Dans cette perspective, le programme appuiera les mesures publiques de soutien financier, dont bénéficient les employés des secteurs formel et informel en période de confinement. Il appuiera également les efforts du gouvernement pour soutenir 4,3 millions de ménages du secteur informel ainsi que 800 000 salariés affiliés à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

Dans le but de préserver les emplois et de promouvoir les conditions de la reprise économique, le PARC-19 facilitera l’accès au financement des auto-entrepreneurs et renforcera la trésorerie des très petites et moyennes entreprises (TPME). Le résultat attendu est de préserver 75% des emplois affectés par la crise.

« Ce nouveau programme permettra de redonner au pays des marges de manœuvre budgétaire, de préserver les conditions de la croissance, d’appuyer les TPME et d’aider les populations les plus fragiles », s’est félicitée Leila Farah Mokaddem, la responsable-pays de la Banque africaine de développement pour le Maroc.

Le Royaume du Maroc figure parmi les membres fondateurs de la Banque en 1964. L’engagement de la Banque auprès du Maroc se chiffre à plus de 10 milliards d’euros avec des financements couvrent différents secteurs, dont la santé, l’énergie, l’eau, les transports, le développement humain, l’agriculture et le secteur financier.

32ème Sommet de l’Union africaine : des défis à la pelle

Sous le thème “Réfugiés, rapatriés et personnes déplacées: vers des solutions durables aux déplacements forcés en Afrique”, le 32ème Sommet de l’Union africaine se tient les 10 et 11 février dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba. L’on s’attend à ce qu’une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement et d’organisations internationales y participent. Saad Eddine El Othmani chef du gouvernement, conduira sur instruction du roi Mohammed VI la délégation marocaine. On annonce également la participation du Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, celui de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, Federica Mogherini, la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le patron de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina ainsi que Bill Gates.

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Réunion du G20 à Berlin : Le Maroc partenaire de l’initiative Compact with Africa

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Pour soigner le mal, il faut l’attaquer à la racine, là où il existe. C’est partant de ce constat que le G20 a choisi de s’ouvrir sur l’Afrique pour combattre le sous-développement, et à travers lui, l’immigration qui est devenue un véritable défi pour les pays développés. Le Maroc est bien placé pour jouer les premiers rôles étant donné son ouverture sur l’Afrique et le prestige dont il jouit. Il pourrait s’avérer un bon relais de croissance. Berlin a ainsi vécu l’espace de deux jours au rythme de l’Afrique à l’occasion du « G20 compact with Africa » auquel prennent part onze pays africains dont le Maroc.

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Le Maroc bénéficiaire du plan allemand “Compact with Africa” d’une valeur de 15 millions de dollars

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Le Maroc et 4 autres pays africains bénéficieront, dans le cadre du plan “Compact with Africa” d’une série d’initiatives multilatérales engagées par le Fonds monétaire international, l’Allemagne, l’IFC et les dirigeants des principales banques multilatérales de développement (BMD) pour attirer des investisseurs extérieurs sur le continent.

Réunis ce weekend à Washington DC à l’occasion du Global Infrastructure Forum 2017, et dans le cadre du programme G20 “Compact with Africa”, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde et le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, ont signé ce week-end à Washington DC, un pacte de 15 millions d’euros visant à soutenir les activités de renforcement des capacités de développement en Afrique.

“Compact with Africa” est une initiative lancée sous la présidence allemande du G20 en décembre 2016 et vise à stimuler l’investissement privé et à accroître le développement des infrastructures en Afrique. Une initiative qui vient également appuyer le programme pour le développement durable de 2030 du G20. La première phase de ce plan bénéficiera au Maroc, au Rwanda, au Sénégal, à la Tunisie, et à la côte d’Ivoire.

Wolfgang Schaeuble, ministre allemand des Finances, a déclaré lors de ce Forum qui a eu pour thème «Offrir une infrastructure inclusive et durable», qu’il ne serait pas en mesure de décider s’il fallait investir en Afrique. Par contre, a-t-il ajouté, que si nous voulons assurer une stabilité et une sécurité à long terme, nous devons continuer à réduire l’écart de richesse entre les pays riches et les pays pauvres de ce monde, en particulier sur le continent africain.

« Si nous ne voulons pas changer cela, nous devons nous attendre à voir émerger des partis populistes et des démagogues qui auront des effets négatifs sur la croissance économique mondiale », a-t-il ajouté.

L’événement a rassemblé des investisseurs privés, des représentants des Nations Unies et du G20, des responsables de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque asiatique de développement (ADB), la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque interaméricaine de développement (BID), Société interaméricaine d’investissement (IIC), Société financière internationale (IFC), Banque islamique de développement (BID), Nouvelle Banque de développement (NDB) et Banque mondiale.

Par ailleurs, l’IFC et Amundi, l’un des principaux gestionnaires d’actifs en Europe, ont convenu de créer le plus grand fonds d’obligations vert dédié aux marchés émergents, estimé à 2 milliards de dollars, dans le but d’approfondir les marchés de capitaux locaux et d’accroître le financement des investissements climatiques.

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