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#MoroccoTechGate : Ghita Mezzour #BeBold et #Dégage

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Il est dur ce titre Madame la ministre déléguée, n’est-ce pas? Vous vous sentez insultée et vous le prenez personnellement sur vous, c’est ça ? Savez-vous que nous nous sommes aussi sentis insultés par votre attitude et votre marque à la noix ? Vous avez insulté, Madame la ministre déléguée notre intelligence, insulté notre patriotisme, insulté celles et ceux qui ont durement et avec coeur pensé et élaboré notre nouveau modèle de l’espoir.

Nous nous voulions pas en arriver à cela. Nous voulions vous laisser le bénéfice du doute. Vous laissez le temps pour y voir plus clair. Et vous avez tout ruiné par votre bêtise devenue chronique. Vous avez choisi la fuite en avant et la piste du mensonge. Votre prise de parole hier sur les colonnes de notre confrère Médias24 a confirmé nos doutes et nos craintes. Vous êtes officiellement complice de My El Mehdi Aalaoui Hasani, Vice-Président de l’APEBI et usurpateur de la marque «La Factory», qui a tenté d’influencer une politique publique à des fins mercantiles et de détourner une marque nationale.

Notre déception et notre colère sont immenses à la hauteur de notre amour pour notre pays et l’estime que nous portant pour notre Roi.

Nous avons cru en votre nomination, voulu le changement et espéré une dynamique nouvelle.

Qu’avons nous eu en retour : de l’incompétence, du copinage, du cosmétique, de la condescendance, de l’opportunisme et du mensonge.

Le serment que vous avez prêté devant Mohammed VI n’est pas seulement un simple rituel cérémonial, il est l’expression solennelle de votre engagement de servir avec honneur le pays. Vous avez trahi votre serment et par conséquent trahi notre Dieu, notre Roi et notre Patrie. Vous avez déshonoré votre fonction. Vous devez en assumez les conséquences.

C’est dit. On ne peut plus clair, direct et assumé.

L’Apebi est devenue aujourd’hui une mascarade, une association sans âme, tombée entre les mains d’un escroc notoire. Ses fondateurs n’y peuvent plus rien. Ils sont blasés et sont dépassés par l’ère digital. Ils sont d’un autre siècle où le Maroc avait besoin d’ordinateurs, de serveurs et de licences. Nous réitérons notre appel à dissoudre l’Apebi, mais cette fois-ci nous appelons à l’émergence d’une nouvelle alliance fédératrice qui regroupe les industriels du digital qui bâtissent avec humilité et dans la discrétion le Maroc numérique d’aujourd’hui et de Demain.

Ci-après Madame la Ministre le détail de vos méfaits :

  1. Vous avez été prises Madame la ministre la main dans le sac quand nous avons révélé que le manifeste de votre initiative #MoroccoDigital n’était pas le produit de votre génie mais un copier-coller du label français #FrenchTech lancé par François Hollande en 2013. Un manifeste rédigé par Hatim Benjelloun, le prestataire des relations presse de l’APEBI.
  2. Vous avez été prises la main dans le sac quand nous avons fustigé le fait que #MoroccoTech ne reprenait aucun point du nouveau modèle de développement.
  3. Vous avez été prises la main dans le sac quand nous avons révélé que vous n’avez pas pris la peine de vérifier le dépôt de la marque et la disponibilité de l’extension souveraine .ma et que MoroccoTech.ma était la propriété d’une société de droit publique marocaine.
  4. Vous avez été prises la mains dans le sac quand nous avons révélé que le nom de domaine MoroccoTech.org était la propriété de la société Media Mobility appartenant au Vice-Président de l’APEBI My El Mehdi Aaloui Hasani. Une société fantôme qui doit au fisc 585.211 dirhams.
  5. Vous avez été prises la main dans le sac quand nos confrères de LeDesk ont révélé que l‘APEBI a tenté de déposer la marque #MoroccoTech auprès de l’OMPIC. Laquelle demande a été refusée.
  6. Vous avez été prises la main dans le sac quand nous avons révélé qu’après l’éclatement de ce scandal, vous avez fait pression sur l’Ompic pour couvrir les traces de votre incompétence. Vous avez obligé l’Office à remplacer sa décision de refus, déposée par l’Apebi par une décision «En cours d’examen» et en remplaçant l’APEBI par votre ministère. Pour votre défense, vous avez opté pour le mensonge par omission, affirmant que la marque MoroccoTech était «bel est bien déposée au nom du ministère», que «vous n’allez pas utiliser le .ma» et que vous comptez héberger au Maroc un nouveau site en cours développement.
  7. Vous avez été prises la main dans le sac quand nous avons révélé que Mehdi Alaoui vous tenait en otage, vous-même et votre prétendue marque. Considérant que #MoroccoTech était son idée, que la «stratégie» était écrite par son ami qui le paye de la caisse de l’APEBI et que l’évènement qui vous a permis de «briller» n’aurait jamais eu lieu sans «lui» et que c’est «lui» qui a fait déplacer les invités qui sont venus pour «lui». Il vous tient en otage car jusqu’au jour d’aujourd’hui MoroccoTech.Org est la propriété de l’Apebi.
  8. Vous avez été prises la main dans le sac quand vous avez défendu ceux qui vous ont entrainé dans ce marécage boueux et nauséabond d’arnaques et de mensonges. Vous avez défendu un malfrat, condamné par la justice pour usurpation de la marque LaFactory.

Ce qui suit ne vous concerne pas madame la ministre. Ce qui suit est adressé à l’écosystème numérique marocain. Un écosystème qui bouillonne d’énergie, d’intelligence, d’innovation, d’espoir et de patriotisme. Tout ce qui vous manque.

Tout ce vacarme, ces polémiques et ses révélations ont du bon. Nous avons pu nous même nous rendre compte de par les divers réactions et interactions de nos révélations de l’écart abyssale entre ce que propose le gouvernement et ce que pense et réalise l’écosystème digital marocain.

Le scandal #MoroccoTech a eu le seul et unique mérite de grossir les handicaps qui freinent l’émergence d’une économie numérique efficiente et le rayonnement de nos compétences et nos talents.

Nous regroupons ces handicaps en trois axes :

1) Vision et feuille de route

2) Numérique et développement de l’entrepreneuriat-jeunes

3) Gouvernance.

1. Vision et feuille de route

Le gouvernement Aziz Akhannouch a donné de mauvais signaux quand à sa vision du numérique marocain. Il nous a démontré qu’il a tout sauf une vision claire, réfléchie, inclusive et souveraine sur le sujet.

Pourtant, le gouvernement dispose d’une base de travail remarquable qui s’appelle le nouveau modèle de développement. Et puis, il a à porté de main, des professionnels du numérique de facture internationale.

Pour expliquer à nos chers lecteurs peu familiers avec le mots savants et techniques du digital, que le monde a entamé depuis au moins cinq années sa révolution industrielle 4.0. C’est l’équivalent des révolutions industrielles du 19ème siècle. Hier nous avions besoin de routes, d’autoroutes, d’infrastructures portuaires, d’énergie, de systèmes d’assainissement, d’usines etc. Aujourd’hui, nous avons les mêmes besoins pour le nouveau monde digital.

Loin de nous, les discussions de café inutiles autour de l’intelligence artificielle du machine Learning, etc. A ce titre, l’exemple français est intéressant. Le gouvernement ne s’est investit dans ce qu’on appel communément le «DeepTeh» qu’après avoir mis en place, entre autres, tous les préalables cités ci-dessous.

Nous sommes certes bien dotés d’infrastructures de télécommunications très performantes mais nous restons très dépendants de l’international. Pour l’exemple, aucun data center marocain ne peut assurer un fonctionnement sans failles d’une super application mondiale. Les opérateurs qui traitent des millions de données par jours sont obligés de faire appel aux géants comme Amazon. Une situation qui se complique avec la démocratisation du Cloud. Rares sont les systèmes et applications cloud utilisées par nos entreprises et nos établissements publics, hébergés au Maroc.

La souveraineté de nos données ne concernent pas uniquement le soucis de les protéger mais surtout de les exploiter à notre profit. L’émergence du Big Data fait de nos données une ressource nationale. Tel le pétrole, il s’agit d’une ressource brute à affiner.

Une des décisions phares que le Maroc devrait prendre serait de bâtir le TangerMed du numérique, ce projet que le Roi Mohammed VI a eu le génie et la clairvoyance de lancer au bon moment. Avoir le plus grand service cloud d’Afrique est un chantier qui pourrait transformer notre pays et démultiplier son attractivité et son influence numérique.

Le Bahreïn l’a fait en 2019 et les E.A.U tentent de le rattraper. Le gouvernement de Manama a vu grand, très grand. Il sont fait appel au géant américain Amazon (AWS) pour fournir à la région, Arabie saoudite, Emirats, Qatar et Koweit des technologies cloud avancées avec une faible latence.

L’absence de l’expression «innovation» dans le lexique de l’offre actuelle du gouvernement est révélatrice de la complexité de la transformation de ce mot en actions. Le cas d’Israël est à suivre. Ce pays qui a été le premier dans le monde à inventer la notion de «Strat-up Nation » assimile le numérique à l’innovation.

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Chez nous, le numérique est un outil que nous exploitons et des services que nous consommons. Dès qu’on touche à l’innovation, d’autres problèmes surgissent, l’éducation, la recherche, la R&D et le financement.

Le seul moyen d’y arriver est à notre sens la spécialisation. Trois secteurs dans lesquels nous sommes bien positionnés peuvent constituer le premier socle de nos signatures souveraines d’innovation technologique : l’AgriTech, la BioTech et la FinTech.

Nous sommes le premier exportateur mondiale des phosphates et leader africain des engrais le choix est évident.

Ismail Douiri, haut dirigeant d’Attijariwafa bank, l’un des plus grands groupes financiers panafricains, s’est exprimé à l’occasion du lancement du #MoroccoTech et a évoqué les menaces et les opportunités de la FinTech. Prendre le leadership africain sur le sujet trouve tout son sens, surtout avec la déférante des cryptomonnaies.

La très stratégique et opérationnelle décision du Roi Mohammed VI d’engager le Maroc dans la Biotech est un «Game Changer». La pandémie a accéléré la rupture avec la pharmacie chimique et l’émergence de la Biotech. Toute notre industrie pharmaceutique nationale, héritée du colonialisme français, est appelée à disparaitre. L’émergence d’un champion national dans la production de vaccins devrait être le noyau dur d’un écosystème d’innovation dans les métiers de santé.

Le dernier point important que nous traitons dans cet axe «Vision et feuille de route» est la cybersécurité et la cyberdéfense. Le sujet est pris très, très au sérieux, au niveau de nos Forces Armées et de nos divers agences souveraines de sécurités. A contrario, au niveau gouvernemental et au niveau des acteurs économiques il règne un tel niveau d’ignorance des risques, que d’après les spécialistes tous nos systèmes exposées à internet sont de véritables passoires. «Si les hackers chinois savaient qu’il y avait Internet au Maroc, nous n’aurions aucun système qui fonctionne» ironise un expert non sans dépit.

2. Numérique et développement de l’entrepreneuriat-jeunes

A la relecture des discours royaux depuis au moins six années, le conviction que le numérique ouvrait des portes à entrepreneuriat-jeunes était forte et le mot d’ordre était clair : « Aidez les jeunes auto-entrepreneurs et les TPE, ouvrez leur les vannes de financement».

Attijariwafa bank a été le premier établissement bancaire à répondre à l’appel du souverain. Rien qu’en 2016 la banque alloue 20 milliards de dirhams à la TPME. Depuis, on ne compte plus les milliards injectés annuellement dans le tissus de la toute petite entreprises.

En 2017, le CCG lance le fonds «Innovation Invest» et en 2019, le Roi lance la troisième phase de l’INDH. Un petit tour sur les réseaux sociaux, Facebook et Intsagram vous donnera une idée sur l’impact de la volonté royale, qui a mis en branle une machine qui s’investit dans l’autonomisation social-économique des jeunes.

Le gouvernement Aziz Akhannouch, contrairement à ses prédécesseur qui ont dû faire face au printemps arabe et aux mouvements sociaux d’Al Hoceima et de Jerrada, hérite sur un plateau d’or de mécanismes multiples qui ne faut que structurer, optimiser, contrôler et orienter.

Nous avons mis la lumière dans un autre article sur les graves pratiques qui se sont installées au fil des mois concernant l’accompagnement et le financement de l’entrepreneuriat-jeunes. Des pratiques que tout le monde savait et que personne ne pouvait ou ne voulait les décrier.

Le cas ci-après est interessant, car il met en lumière les difficultés qu’ont les structures publiques à éviter les éventuels écarts de leur démarche. Le caractère social et urgent de leur mission leur impose une forme d’agilité et de prise de risque que des esprits malveillants utilisent pour détourner les fonds publiques.

Nous avons dénoncé le cas de La Factory, que la Caisse Centrale de Garantie a labellisé en 2017 pour accompagner les jeunes porteurs de projet à bénéficier de financement de son fonds «Innov Invest».

Première inattention de la CCG est d’avoir participer sans qu’elle le sache à la volonté intentionnée de My El Mehdi Aalaoui Vice-Président de l’APEBI à l’usurpation de la marque «La Factory». Pourtant un jugement a été prononcé contre l’accusé. La CCG a même cofinancé une émission de télévision proposée par La Factory, lui donnant une audience nationale. Malheureusement, ma marque usurpée en question, trône toujours sur le site de la CCG.

Deuxième inattention de la Caisse est de n’avoir pas mis de garde-fous ni de procédures de contrôle pour qualifier et auditer ses partenaires. Une inattention qui a laissé s’installer une pratique mafieuse, une extorsion en règle : «le jeune qui souhaite que son dossier soit financer par la CCG doit verser une part conséquente de son finalement à La Factory ou lui donner 30% du capital».

Une témoignage reçu sur twitter affirme qu’une autre société labellisée CCG a installé un système tarifaire connu de tous. Pour 500 Kdh de financement, elle exigerait 180 Kdh de commissions !

Le gouvernement Akhannouch a démontré son ignorance totale de ce sui se passe sur le terrain du numérique. Il ne s’est pas rendu compte que sa précipitation et l’incompétence de sa ministre l’a conduit à tomber dans les filets d’un usurpateur et d’un escroc. Aziz Akhannouch allait donner davantage de puissance à une sangsue qui pompe, à dose homéopathique, le sang de la fine fleur de notre société.

Aujourd’hui, nous avons une volonté royale affichée, des mécanismes de financement multiples et des jeunes nés dans le «digital age» qui ne jurent et ne rêvent que du numérique et ne cherchent qu’à libérer leur potentiels.

3. La gouvernance

Le #MoroccoTechGate relance le débat sur la gouvernance du numérique au Maroc. Nous sommes tous d’accord que Aziz Akhannouch s’est trompé de manière magistrale sur le profil du responsable de la transition numérique de son gouvernement.

La décision de son remplacement dépend de qui est de droit, nous n’avons rien à y faire pour le moment.

Par contre, la transition numérique n’est pas l’apanage d’une femme ou d’un homme providentiels. C’est d’abord l’affaire de tous les acteurs de l’écosystème numérique qui doivent défendre leur bout de pain.

Les acteurs historiques du secteur des NTIC ont été le ministère de l’Industrie et du Commerce- MICNT, l’APEBI et l’AUSIM.

Avant l’ère digital, l’APEBI représentait les acteurs qui ont accompagné le Maroc dans la construction des premières infrastructures technologiques de télécommunications, équipé les administrations, les banques et les entreprises privés de réseaux informatiques et de logiciels de gestion. L’APEBI a toujours été discrète mais influente. Ses présidents l’étaient également.

Le digital déferle sans crier garde et les sages de l’APEBI se muent dans un silence total, au vu du droit de réserve que leur imposent leurs nouveaux statuts à chacun, laissant la porte ouverte au premier escroc venu.

Le 14 septembre 2017, le duo Moulay Hafid Elalamy et Othman El Ferdaous créent l’Agence de Développement du Digital (ADD). L’attente était forte et l’optimisme au rendez-vous :«enfin on va s’occuper du digital». L’écosystème va vite se désenchanter, de télescopage politique à un autre, il se décide de nommer un DG neutre et équidistant de toutes les influences. Puis il ne se passe plus rien.

Avec la nouvelle configuration gouvernementale, la gouvernance du numérique va se compliquer, l’ancien MICNT ce retrouve pour la première fois de son histoire sans département nouvelles technologies.

Résumons la situation : 1) Ministère de la transition numérique : déboussolé; 2) Ministère de l’industrie et du Commerce : hors jeu; 3) ADD : sans cap ni orientation stratégique ; 4)APEBI : dépassée et vidée; 5) AUSIM : observe et s’adapte.

Si la situation est tellement confuse, qui alors développe et commercialise tous ces systèmes numériques que nous consommons ? Ces applications mobiles que nous utilisons chaque jour pour consulter un compte bancaire ou payer une facture téléphonique ?

La réponse à cette interrogation nous ramène à notre appel à la dissolution de l’Apebi. Hormis les hackatons de Mehdi Alaoui et son émission sur 2M, rares sont les membres de la fédération qui arrivent encore à influencer notre quotidien.

Les chefs de chantiers de la transformation digitale du pays sont des acteurs peu connus du grand public. Il travaillent dans la discrétion la plus totale et se nomment Algo, Devoteam, Netopia et MedTech.

Si vous achetez un billet de train ou un ticket de tram, se sont eux. Si vous recevez vos SMS de vaccination, se sont eux. Si vous payez aussi agréablement et facilement vos factures Maroc Telecom, se sont eux.

S’ajoute à ces vaisseaux amiraux du digital, des acteurs insoupçonnés, qu’on croyait toujours occupés de pondre des powerpoint de stratégies sectorielles. Ils sont les grands cabinets conseils tel que McKinsey, BCG et EY. Et ils sont bien présents au Maroc et connaissent bien Aziz Akhannouch, car l’un de ces trois cabinets a travaillé sur la transformation numérique du groupe Akwa.

Quelques ESN multinationales sont également très actives sur le marché, il s’agit de Inetum (exGFI), Cap Gemini et Atos. Et pour compléter la cartographie du secteur, se sont des milliers d’autres entreprises marocaines qui survivent tant bien que mal dans un environnement très concurrentiel.

Tout ce beau monde n’est représenté nulle part. Et on se demande pourquoi la transition numérique du pays ne décolle pas.

Nous appelons à l’émergence d’une nouvelle alliance de la transformation numérique qui va porter la voix de tout cet écosystème encore éparpillé. Une alliance qui aura la légitimité, la capacité et l’influence nécessaire pour conseiller et aider les acteurs politiques à prendre les bons choix stratégique du pays.

Une alliance qui devrait aisément faire adhérer à sa structure des géants mondiaux comme Salesforce, Amazon, OVH, Ali Baba, Google et Meta qui préfèrent s’installer en Egypte ou à Dubaï.

L’autre niveau de la gouvernance du numérique au Maroc serait celui en charge de l’écosystème Start-up. Nous avons aujourd’hui de très belles signatures : Technopark et le 1337, auxquelles doivent s’arrimer l’INDH et la CCG.

Nés avec l’avènement de l’ère numérique et acteurs clés du changement, les jeunes marocains de moins de 35% représentent un tiers de la population. Le digital est une chance pour le pays, un accélérateur de l’histoire et un créateur de nouvelles opportunités de développement. Il n’est pas trop tard de s’arrimer au mouvement mondial et d’éviter la fracture numérique qui risque d’être lourde de conséquences.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

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