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Le maréchal Haftar menace l’Algérie de guerre et considère l’Italie comme un ennemi

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Le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne, le maréchal Khalifa Haftar, a menacé de déclarer la guerre à l’Algérie l’accusant «d’exploiter la situation sécuritaire en Libye pour envoyer des troupes sur son territoire». L’homme fort de l’Est de la Libye, qui s’adressait à des coordinations populaires locales, a annoncé que des troupes algériennes avaient pénétré dans le territoire libyen, acte «loin d’être fraternel» selon le maréchal libyen qui a expliqué à l’assistance qu’il avait envoyé à Alger son émissaire le général Abdelkrim pour expliquer que l’armée libyenne était en capacité de «transférer la guerre [de son] coté à l’autre en quelques instants», menace à peine voilée mais non moins explicite à l’encontre de l’Algérie.


À Alger l’envoyé spécial libyen aurait reçu les assurances des autorités algériennes qu’il s’agissait d’une «bavure» pour laquelle Alger s’excusait. Côté algérien, et en l’absence du chef de l’Etat (également ministre de la Défense, se trouvant en Suisse pour des raisons médicales) aucune communication n’a été faite à ce sujet.

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Sur un autre registre, le Commandant en chef de l’Armée nationale libyenne a annoncé aux chefs tribaux de Benghazi que la Libye «adhérait aux accords de Paris, mais qu’il subsistait un seul obstacle, à savoir la garantie non encore fournie d’élections libres et légitimes, faute de quoi l’armée sera tenue d’intervenir.»

L’homme fort de l’Est a eu également des mots très durs envers l’Italie qu’il a accusée de nouer des liens avec «le gouvernement non reconnu imposé par les Nations Unies» accusant Rome d’être l’«ennemie» de la Libye. En Italie, cette déclaration est décryptée comme étant une menace à la sécurité nationale italienne.

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