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John Kerry

Biden dévoile son équipe de sécurité nationale et de politique étrangère

Joe Biden a dévoilé lundi les premiers grands noms aux postes de la sécurité nationale et de la diplomatie. Le président élu a opté pour des personnalités expérimentées et reconnues plutôt que pour l’effet de surprise. Le conseiller de longue date de Biden, Antony Blinken, est nommé secrétaire d’État, et Jake Sullivan, ancien assistant principal d’Hillary Clinton, est choisi comme conseiller à la Sécurité Nationale.
Biden nommera Alejandro Mayorkas, premier immigrant et premier Latino à diriger le département de la sécurité intérieure, et Avril Haines, première femme directrice du renseignement national.

En plus de son intention précédemment annoncée de nommer Antony Blinken au poste de secrétaire d’État et Jake Sullivan au poste de conseiller à la sécurité nationale, Biden a déclaré ce lundi qu’il nommerait Alejandro Mayorkas à la tête du département de la sécurité intérieure et Avril Haines au poste de directeur de renseignement national.

Linda Thomas-Greenfield, une diplomate afro-américaine chevronnée de 68 ans, qui fut secrétaire d’Etat adjointe pour l’Afrique, sera nommée ambassadrice des Nations Unies, un poste qui sera élevé au statut de ministre dans l’administration Biden.

Le nouveau président a également annoncé qu’il nommerait l’ancien secrétaire d’État John Kerry comme envoyé présidentiel spécial pour le climat et placerait le poste en tant que membre du Conseil de sécurité nationale. Il s’agit là d’une grande nouveauté car c’est pour la première fois qu’un envoyé de haut niveau pour le climat ferait officiellement partie du NSC.

Blinken et Sullivan le duo clé des 100 premiers jours de Biden

Ayant travaillé comme conseiller de Biden pendant des décennies, Antony Blinken est bien connu dans les cercles de la sécurité nationale, où il s’est forgé une réputation de réaliste pragmatique et de solide partisan des institutions multilatérales.

Jake Sullivan quand à lui est un ancien haut collaborateur d’Hillary Clinton qui a également été conseiller à la sécurité nationale de Biden sous l’administration Obama. Il a précédemment déclaré qu’une politique étrangère américaine efficace était enracinée dans de solides institutions démocratiques au pays.

Blinken et Sullivan devraient prendre la tête de plusieurs des principales priorités de Biden au cours de ses 100 premiers jours au pouvoir: Rejoindre et renforcer l’Accord de Paris sur le climat, rejoindre et relancer l’accord nucléaire du Plan d’action global conjoint de 2015 avec l’Iran et rejoindre l’Organisation mondiale de Santé (OMS).

Sullivan a également déclaré que Biden avait l’intention d’organiser un sommet des démocraties mondiales au début de son premier mandat, dans le cadre d’une tentative plus large de construire un front uni entre les principales démocraties pour repousser l’autocratie rampante dans des pays tels que la Russie et la Chine.

Première femme et premier immigrant pour diriger les renseignements

Le choix de Biden pour le poste de directeur du renseignement national, l’ancienne directrice adjointe de la CIA et ancienne conseillère adjointe à la sécurité nationale dans l’administration Obama, Avril Haines, fera d’elle la première femme à diriger la communauté du renseignement.

Tandis que le candidat de Biden à la tête de la sécurité intérieure, Mayorkas, brisera également les barrières historiques s’il est confirmé. Né il y a 60 ans à la Havane, il sera le premier Hispanique à diriger le ministère de la Sécurité intérieure, qui supervise notamment les questions d’immigration. Ce fils de réfugiés anticastristes, ancien procureur fédéral, connaît bien cette administration, dont il fut ministre adjoint de 2013 à 2016.

Dans son nouveau rôle, Mayorkas sera chargé de réformer et de reconstruire un système de contrôle de l’immigration qui est devenu profondément politisé et militarisé sous le président Donald Trump.

Sous Trump, le DHS a supervisé de profondes réductions de l’immigration légale et de l’admission des réfugiés aux États-Unis, et il a mis en œuvre des politiques frontalières draconiennes destinées à décourager les immigrants sans papiers de tenter de traverser la frontière sud.

Missions non encore définies pour John Kerry

Le rôle de John Kerry dans la future administration Biden est pour le moment inconnu, étant donné que son poste est nouvellement créé et surtout élevé au rand de membre du Conseil de sécurité nationale.

L’un des héritages du mandat de Kerry en tant que secrétaire d’État, a été l’émergence de l’Amérique en tant que chef de file mondial et organisateur sur les grandes questions climatiques, allant des accords de Paris aux océans en passant par la biodiversité.

«L’Amérique aura bientôt un gouvernement qui traitera la crise climatique comme la menace urgente pour la sécurité nationale», a tweeté Kerry après l’annonce. «Je suis fier de m’associer au président élu, à nos alliés et aux jeunes dirigeants du mouvement pour le climat pour affronter cette crise en tant qu’envoyé du président pour le climat

L’équipe législative de la Maison Blanche prend forme

Ce lundi, Biden a également annoncé deux autres recrutements de haut niveau à la Maison Blanche: Reema Dodin et Shuwanza Goff, qui seront tous deux directeurs adjoints au Bureau des affaires législatives de la Maison Blanche.

Goff et Dodin relèveront tous deux de l’ancienne élève de l’administration Obama, Louisa Terrell, qui a été nommée la semaine dernière pour occuper le poste de directrice des affaires législatives de la Maison Blanche.

Terrell, Goff et Dodin seront chargés de transformer les promesses de campagne de Biden en une législation réelle. Une tache pas particulièrement ardue en raison de la composition très divisée du congres. En tête de leur ordre du jour se trouve un plan de gestion de la pandémie du coronavirus qui, selon les républicains et les démocrates, devra être adopté peu de temps après la prise de fonction de Biden fin janvier.

Joe Biden et sa vice-présidente élue Kamala Harris, feront un discours pour annoncer formellement ces nominations mardi à Wilmington, le fief du président élu, dans le Delaware.

Nucléaire : Rouhani prépare la riposte de l’Iran

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Le président iranien, Hassan Rouhani, a réagi hier soir dans une déclaration télévisée à la décision de Trump de se retirer de l’Iran Deal signé en 2015 par les 5+1 –les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne-, en déclarant qu’il avait demandé à l’agence iranienne de l’énergie atomique de préparer les plans nécessaires pour l’enrichissement de l’uranium industriel afin de l’appliquer si nécessaire.

Pour Hassan Rouhani, et à «partir de maintenant, l’accord est entre l’Iran et seulement 5 pays. Nous devrions voir comment les cinq grands pays vont traiter l’affaire». «Nous allons attendre et parler avec nos amis et les signataires de l’accord, si cela garantit nos intérêts, nous resterons dans l’accord, sinon nous déciderons autrement » a ajouté le président iranien qui a ordonné à son ministre des Affaires étrangères, Javad Zarif, d’entamer des pourparlers avec les pays européens ainsi que la Chine et la Russie pour garantir la pérennité de l’accord.

Le président iranien a souligné que «Téhéran a toujours respecté ses engagements vis-à-vis de l’accord, alors que les Etats-Unis n’ont jamais respecté les leurs.»

Quelques heures plus tôt, le président américain, Donald Trump, annonçait sa décision d’annuler l’accord nucléaire signé avec l’Iran, et qu’il rétablira «le plus haut niveau de sanctions économiques» qui a été levé dans le cadre dudit accord en 2015, accomplissant l’une de ses promesses électorales majeures, en annulant un engagement majeur de la politique étrangère de l’administration Obama.

Trump, qui a dû faire face à une forte pression des alliés européens, notamment Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson lors de leurs  visites à Washington avant que le président américain ne prenne sa décision, n’a pas fléchi et est demeuré sur sa décision.

Pour sa part, l’ancien secrétaire d’Etat John Kerry, qui était l’un des architectes de l’accord sous le président Obama, a fustigé la décision de Donald Trump. Ce dernier a accusé l’ancien secrétaire d’Etat américain d’avoir «très mal négocié » l’accord et que Kerry «était celui qui a créé ce désordre en premier lieu » !

Les premières réactions à ce retrait n’ont pas tardé. Pour l’Iran, il s’agit d’une décision illégale, illégitime et qui va à l’encontre des conventions internationales. Pour  la Russie, cela constitue une menace pour la sécurité mondiale.

Pour Emmanuel Macron, la France «regrette » ce retrait, de même pour l’Allemagne et la Grande Bretagne regrettent. De son côté, Federica Mogherini, a estimé que l’Union européenne «est déterminée à respecter l’accord tant que l’Iran le fera.»

Pour leur part, Israël et la majorité des pays du Golfe ont accueilli favorablement la décision américaine la qualifiant d’«historique» et de «courageuse.»

Une première : L’ambassade américaine au Maroc répond au Bad Buzz #ZeroMika de John Kerry

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L’ambassade des États-Unis à Rabat a démenti l’information qui a circulé ces derniers jours sur les réseaux sociaux selon laquelle le Secrétaire d’Etat John Kerry aurait utilisé un sac en plastique lors d’achats privés dans la Medina de Marrakech en marge de la #COP22.

Selon le communiqué publié sur sa page Facebook, l’ambassade US explique que John Kerry est très sensible à la campagne #ZeroMika laquelle a été un franc succès, en droite ligne avec les efforts du Maroc dans la protection de l’environnement.

#COP22: Arrivée de John Kerry à Marrakech 

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Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, est arrivé cette nuit à Marrakech pour participer à la seconde journée des plénières du sommet de la COP22 en présence des chefs d’Etat et de gouvernement du monde. 

À sa descente d’avion le haut responsable américain a été accueilli par le ministre marocain de l’Intérieur, Mohamed Hassad, et l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Dwight Bush. Kerry doit prononcer en cours de journée l’allocution officielle de son pays devant les délégués de la 22e conférence des parties sur le climat.

#COP22: John Kerry vient d’atterrir à Marrakech

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L’avion spécial transportant le Secrétaire d’Etat américain John Kerry vient d’atterrir à l’aéroport de Marrakech. Le responsable US sera reçu par l’ambassadeur Dwight Bush. John Kerry prononcera, demain, un discours devant la plénière de la COP22 dans sa seconde journée.

L'ambassadeur Dwight Bush devant le salon d'honneur de l'aéroport de Marrakech.
L’ambassadeur Dwight Bush devant le salon d’honneur de l’aéroport de Marrakech.

Washington appuie la ‘Vision 2030’ de Ryad

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C’est en véritable chef d’Etat et avec les honneurs incombant à celui-ci que le vice-prince héritier saoudien a été reçu par les plus hauts responsables américains à Washington.

Le puissant ministre saoudien de la Défense, le prince Mohammed Ben Salmane, a bénéficié d’un accueil exceptionnel, digne d’un roi, tant à la Maison Blanche qu’au Département d’Etat, au Pentagone ainsi qu’au Congrès.

Si les principaux dossiers traités sont relatifs au Yémen, à la lutte contre Daesh et à la coopération militaire conjointe, les craintes saoudiennes vis-à-vis de la recrudescence de l’influence iranienne dans la région ont également été discutées. Ces réunions marathon avec le président Barack Obama, John Kerry, Ashton Carter et plusieurs sénateurs de premier plan, interviennent à un moment où la Coalition arabe au Yémen bat de l’aile avec l’annonce des Emirats arabes unis de leur intention de cesser le feu sur ce front crucial pour l’Arabie saoudite et sa sécurité nationale : les relations entre Ryad et Abu Dhabi sont depuis très tendues, les saoudiens accusant les émiratis d’avoir pris une décision d’ordre stratégique d’une manière unilatérale et sans concertation. Et toute fragilisation de la Coalition arabe risque d’avoir des répercussions néfastes sur les relations diplomatiques entre les pays composant le Conseil de Coopération du Golfe, seule entité régionale arabe toujours debout après la paralysie de facto de la Ligue arabe et de l’Union du Maghreb Arabe.

Interlocuteur de choix de l’Administration américaine, Mohammed Ben Salmane est le canal privilégie des relations entre Washington et Ryad, Washington le préférant au prince héritier et ministre de l’Intérieur Mohammed Ben Nayef lequel est considéré par les Etats-Unis comme trop rigoriste contrairement au jeune fils du roi Salmane Ben Abdelaziz, apprécié pour sa malléabilité et son modernisme.

Mohammed Ben Salmane a fait de le déplacement à Washington pour défendre également la ‘Vision 2030’ de son pays, une sorte de Plan Marshall à la saoudienne qui compte placer l’Arabie saoudite post-pétrole parmi les pays émergents non seulement sur le plan économique et industriel mais également sur les volets culturels et religieux. Porté et conçu par le vice-prince héritier, ce Plan compte révolutionner le rôle et la place de l’Arabie saoudite dans le monde par une transformation de fond en comble de la société saoudienne à l’instar de la politique menée à Dubaï par Cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum. Mohammed Ben Salmane cherche ainsi un soutien institutionnel et politique de l’Administration américaine à quelques mois du départ de Barack Obama et, peut-être, le risque d’un retour d’une Administration Républicaine portée par des faucons à leur tête le trublion Donald Trump. En contepartie, Ryad a présenté des garanties quant au respect des Droits de l’Homme, chantier qui va de pair avec la lutte anti-terroriste sur lequel les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite sont intraitables depuis les attaques du 11-Septembre (2001) qui ont causé, à l’époque, la plus grande crise politique entre les deux pays à cause de la nationalité des terroristes dont la majorité était saoudienne.

Abdellah El Hattach.

John Kerry, un va-t’en guerre?

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A la rencontre des parrains de la politique du chaos – George Bush père, artisan des 2 guerres du Golfe, et James Baker architecte de la 3ème voie au Sahara Marocain, synonyme d’indépendance -, John Kerry serait-il aussi un va-t’en guerre ?


… et la compréhension de la religion musulmane ainsi que l’implication des acteurs religieux, sont-elles pour Kerry des clés pour gagner ces nouvelles croisades?

#le1