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David Govrin

Maroc-Israël : Le «Faklore» c’est fini !

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David Govrin is done ! A l’ère #MeToo, encore plus qu’hier, on se relève rarement d’une accusation de harcèlement sexuel. Le diplomate clame pourtant son innocence et se morfond dans le déni, refusant la réalité d’être lui-même responsable, à coups de maladresses, de sa propre fin. On le voit presque marmonner et écrire avec son doigt ensanglanté «Chama, m’a tuer».

Si Govrin a été mis au chômage technique, les relations maroco-israéliennes, les vraies, se sont au contraire davantage affirmées, décomplexées et assumées. La présence de l’Inspecteur général des FAR, Belkhir El Farouk, à Tel Aviv concomitamment avec la «désactivation» de Govrin est forte de symboles mais loin d’être une rupture. La coopération militaire et de renseignement entre le Maroc et Israël, datant des années cinquante a toujours été la règle, au moment où la coopération diplomatique n’a été qu’exception. Dans un monde au bord de l’implosion, il n’y a plus de place au folklore, encore moins au «fake folklore» dont David Govrin en a été l’illustre ambassadeur.

Attribuer la chute fracassante de David Govrin à l’inclassable Chama Darchoul, c’est lui conférer un pouvoir qu’elle n’a pas. L’ancienne et la première «PR» du chef de la mission diplomatique israélienne au Maroc a pourtant menacé, décembre 2021 dans une série de publications sur Facebook, de «tuer l’ambassadeur», son ancien client. Un précédent dans l’histoire de la diplomatie marocaine que nous avons révélé sur les colonnes de le1.ma (Gossip et crêpage de chignon éclaboussent David Govrin).

Si la sulfureuse Mme Darchoul a supprimé depuis, ses publications menaçantes, elle n’a pas pour autant arrêté ses attaques contre le diplomate israélien et contre son véritable adversaire, celui qu’elle qualifie de «lobby des hommes d’affaires».

Ses discours doctrinaux abrupts et ses prises de position tranchées au sujet de la portée stratégique de l’alliance maroco-israélienne, ne sont que l’expression d’une guerre d’influence que se sont livrés une pléthore de protagonistes au lendemain de l’audience accordée par le Roi Mohammed VI à Jared Kushner, durant le ramadan 2019.

En effet, contrairement à l’analyse réductrice de notre influenceuse politique, ce n’est pas une affaire de lutte entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre les «Abraham Accords». C’est une affaire d’Etat, avec des intérêts immédiats à court terme et des intérêts stratégiques à long terme. Ce sont également des acteurs multiples connus et d’autres invisibles jouant leurs partitions sous la conduite d’un seul, unique et intemporel chef d’orchestre.

Dans le camp des favorables aux «Abraham Accords», Mme Darchoul met dans le même panier, Nasser Bourita, Abu Dhabi et le «lobby des hommes d’affaire». Un axe de mal qui, selon elle, agit contre les intérêts du Maroc.

En réalité, Rabat a toujours gardé la main sur le tempo de sa relation diplomatique avec Tel Aviv. Rappelons-nous comment le Roi Mohammed VI a résisté aux pressions de Benjamin Netanyahu, qui a tout essayé pour décrocher une audience. Comment le souverain a fait en sorte à ce que Jared Kushner fasse de Rabat, le point de chute des négociations de paix. Et avec quelle retenue a-t-il géré les sollicitations du très fragile gouvernement Bennett-Lapid.

Et à l’image de sa stratégie avec les américains en 2014, le souverain a imposé à Israël une relation imperméable à son jeu politique interne. Mais également, hors de portée des empoignades entre les juifs marocains installés au Maroc, les juifs marocains du monde et autres israéliens séfarades et ashkénazes.

Clap de fin royal au «Faklore» de la mission israélienne au Maroc

Le discours du Roi Mohammed VI, du 20 août dernier, est tombé comme un couperet sur la tête des membres de la mission israélienne à Rabat.

En effet, ce discours a été qualifié par l’ensemble des observateurs nationaux et internationaux de «rupture diplomatique» concernant la clarification des relations entre le Maroc et ses alliés.

Le Souverain a appelé les pays partenaires du Maroc à «clarifier» leur position sur la question du Sahara et à le soutenir «sans aucune équivoque».

«Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit», a-t-il déclaré dans son discours à l’occasion de la fête dite de la Révolution du roi et du peuple.

«S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, nous attendons qu’ils clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque», a averti le souverain.

Plus place donc aux diplomates de parade à l’image de David Govrin et Hélène Le Gal. D’aucuns n’oublierait les déclarations du Chef de mission israélien à l’agence espagnole EFE, affirmant que «les séparatistes du Polisario seraient une partie concernée par le dossier du Sahara avec laquelle le Royaume devait négocier».

David Govrin n’a finalement rien compris de la particularité du Royaume et de la portée de l’affluent hébraïque dans l’identité et de la culture marocaine. Ces errements à répétition ont toujours donné l’impression que le diplomate sort directement d’un épisode du célèbre feuilleton égyptien, Raafat Al-Haggan.

Emberlificoté par le passif de ses expériences jordanienne et égyptienne, submergé par les opportunistes et les intermédiaires, déboussolé par la fragilité de son gouvernement, David Govrin, n’a réussi aucune action palpable, aucun réel rapprochement économique, ni assumé aucune prise de position courageuse.

Il a investit son temps dans le folklore diplomatique, sans vraiment y croire. Instituant ainsi une nouvelle pratique dans la gestion des relations étrangères le « Fake folklore», le «Faklore».

Imbroglio sur la représentativité des israéliens au Maroc

En dehors de quelques formations politiques d’extrême gauche et autres d’obédience islamiste, les marocains ont bien assimilé le pragmatisme de la décision du Chef de l’Etat de la normalisation des relations avec Israël. Si la majorité y voient un gage supplémentaire pour la stabilité du pays, d’autres une opportunité de faire des affaires et de gagner de l’argent.

Ainsi, au lendemain de la signature de l’Accord tripartite Maroc-USA-Israël, plusieurs centaines de courriers de tout genre (évènements, voyages, business plan, partenariat,…) ont submergé les bureaux d’ordres des ministères notamment celui de Nasser Bourita.

Malheureusement, les initiatives sérieuses ont vite été noyées sous le flot des vagues de sollicitations d’intermédiaires opportunistes. En quelques semaines seulement, les critiques et les déceptions se sont enchainées, révélant au grand jour la stérilité de la mission israélienne, l’impéritie de la CGEM, l’hébétude de nos hommes d’affaires et la flétrissure de la vielle garde du judaïsme marocain.

L’exemple de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-Israël, CCIM, est édifiant. En presque une année d’existence, aucune seule action concrète n’a vu le jour. Pire, les membres de la Chambre vont découvrir que l’ambition de leur président Saïd Benryane, s’est arrêtée à un salaire mensuel de 30.000 dh.

«Un véritable scandal» nous a confié un proche du dossier. «De plus, Benryane ne rate aucune occasion pour « descendre » Nasser Bourita en public», a-t-il renchérit.

Un ancien ambassadeur qui dénigre le Chef de diplomatie de son pays, bravo la crédibilité.

Par ailleurs, face aux tergiversations de David Govrin, à sa diplomatie folklorique et la disqualification des organisations telles la CGEM et la CCIM, la prudence a vite gagné l’action des institutions officielles marocaines.

Au moment où la communication entre les organisations de défense et de renseignement s’est fluidifiée et intensifiée, celle entre les acteurs économiques s’est presque arrêtée. D’une part, les israéliens ne trouvent presque plus d’interlocuteur marocain disponible ou crédible. D’autre part, le couple Azoulay/Berdugo ont décidé de fermer la porte à tous les nouveaux venus, surtout ceux d’origine marocaine.

Aujourd’hui, la question de la représentativité des israéliens au Maroc est devenue un frein pour le processus de normalisation. A-t-on toujours besoin du tutorat d’André Azoulay et de Serge Berdugo ? Devons-nous privilégier les israéliens d’origine marocaine ? N’avons-nous pas à gagner en s’ouvrant aux autres décideurs et hommes d’affaires israéliens non marocains et non séfarades ?

Outre les enjeux politiques et d’influence évidents, les enjeux économiques sont aussi importants dans cette guéguerre fratricide. Rien que le business de la Cacheroute aiguise les appétits et suscite les velléités bouillonnantes d’une nouvelle génération d’israéliens ambitieux, fortunés et très pressés.

N’en déplaise aux sceptiques, cette situation semble être traitée avec discernement et clairvoyance au plus haut niveau de l’état.

Le 13 juillet dernier, le Roi Mohammed VI a décidé lors d’un Conseil des ministres, le renforcement du dispositif légal encadrant les institutions organisant la communauté juive marocaine par le biais de trois instances :

  1. Le Conseil national de la communauté juive marocaine
  2. La Commission des Juifs marocains de l’étranger
  3. La Fondation du judaïsme marocain.

Les FAR et la galaxie OCP : Coopération militaire et scientifique

La coopération militaire entre le Maroc et Israël a connu son apogée ce mois de septembre avec la participation, sur instructions du roi Mohammed VI, de l’Inspecteur général des Forces Armées Royales, Belkhir El Farouk, à la 1re Conférence internationale sur l’innovation de Défense «CII» à Tel Aviv.

https://twitter.com/ItayBlumental/status/1569561876765483009

Une visite sans précédent qui survient quelques semaines après le déplacement au Maroc du ministre de la Défense israélien Benny Gantz, suivi par la visite officielle du chef de Tsahal, Aviv Kochavi.

Quelques jours après le déplacement du Général El Farouk en Israël, les médias de l’Etat hébreu ont révélé les détails de l’acquisition par le Maroc d’au moins 150 drones à la société israélienne BlueBird Aero Systems. L’objectif est de soutenir diverses missions militaires et de renforcer les capacités de défense aérienne du Maroc.

Il s’agit des drones à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) WanderB et ThunderB qui effectueront des missions de reconnaissance, de surveillance, de défense aérienne et d’urgence.

Bien que la valeur totale de l’accord n’ait pas été divulguée, des sources médiatiques ont déclaré qu’elle atteignait «des dizaines de millions de dollars».

L’intérêt de ce «deal» est qu’une partie des systèmes sans pilote serait construite au Maroc.

Par ailleurs, l’Université Mohammed VI Polytechnique et son bras d’investissement UM6P Ventures sont à ce jour les seuls organisations marocaines non militaires à avoir concrétisé des affaires avec Israël.

Lors de la 5ème édition de «Les Impériales», Yasser Biaz, président de UM6P Ventures a déclaré que son fonds a investit dans une startup israélienne spécialisée dan l’Agritech.

Alors que ce jeudi, Hicham El Habti, Président de l’UM6P était à Tel-Aviv pour signer un accord bilatéral de coopération énergétique entre Israël et le Maroc.

Dans le cadre de cet accord, des recherches bilatérales conjointes seront menées dans des domaines tels que les batteries rechargeables, le recyclage, l’énergie solaire et l’économie de l’hydrogène, ainsi que la résolution du défi majeur que représente pour le Maroc le stockage et le transport de son énergie vers les pays voisins tels que l’Espagne.

Saad Dine Elotmani : la signature des Accords d’Abraham était un «moment douloureux» et «très difficile»

En dépit de l’impopularité grandissante du gouvernement Akhannouch, le PJD n’arrive pas encore à se relever de la déconfiture électorale de septembre dernier qui lui a couté la perte de 113 sièges au parlement. Abdelilah Benkirane, de retour à la tête du parti, tente tant bien que mal de maintenir sous sédatif les mécontents en appelant à une introspection saine et salvatrice et un retour aux valeurs religieuses. Toutefois, le responsable de la situation du parti islamiste semble être tout désigné : Saad Dine Elotmani.

La dernière sortie médiatique du Chef du bureau de liaison israélien au Maroc, David Govrin, a remué le couteau dans la plaie toujours béante du parti déchu le PJD. Le diplomate a déclaré dans une interview donnée à Jewish Insider que «les voix les plus fortes opposées à la normalisation avec l’État hébreu – les islamistes – sont désormais sur la touche». Piqué au vif, le secrétariat général du PJD a inscrit dans l’ordre du jour de son bureau, la déclaration de Govrin et a consacré deux paragraphes sur le sujet dans son communiqué paru le 1er avril.

Le premier paragraphe a été consacré aux déclarations provocatrices du diplomate israélien :

« Le Secrétariat général a exprimé son rejet des « déclarations dangereuses » du représentant de « l’entité d’occupation sioniste » à travers desquelles il a visé le Parti de la justice et du développement en faisant référence aux résultats des récentes élections, et les a considérées comme une « ingérence ignoble » dans les affaires politiques nationales et les affaires intérieurs de notre pays. Le Secrétariat général rappelle à cette occasion que la cause palestinienne est un enjeu national sacré pour tous les Marocains et que le statut de la sainte mosquée Al-Aqsa fait partie de leur foi, et que leurs positions de soutien et de défense du peuple palestinien sont bien connues et bien établie».

Dans le deuxième paragraphe dudit communiqué, Abdelilah Benkirane qui a présidé la réunion va jeter en pâture son collègue et son ancien Chef du Gouvernement Saad Dine Elotmani, signataire des Accords d’Abraham :

«Le Secrétariat général affirme « la position claire et ferme du parti contre la normalisation et la précipitation vers l’entité sioniste » et son rejet de certains déclarations « irresponsables et provocatrices » de certains responsables et rappelle la « position du parti contre l’occupation israélienne et sa politique basée sur l’accaparement des terres, vol de propriété, la judaïsation de Jérusalem et l’agression contre le peuple palestinien« , et affirme son soutien à la résistance nationale palestinienne dans sa lutte légitime pour réaliser les aspirations du peuple palestinien à la libération et à l’établissement de son État palestinien indépendant avec Al-Qods Al- Sharif comme capitale».

Saad Dine Elotmani «soulage sa conscience»

Le jour même de la publication du communiqué du PJD suscité, LeSiteinfo diffuse une interview de l’ancien numéro 1 du parti, Saad Dine Elotmani, dans lequel il revient pour l première fois sur son mandat de Chef de Gouvernement. Une prise de parole inédite, car il s’était abstenu depuis sa défaite aux élections, de faire tout commentaire sur la politique du pays. Il s’était limité à médiatiser la réouverture de son cabinet psychiatrique et à débattre de la théologie.

Elotmani a saisi la perche tendue par la journaliste du site d’information, Naima Lembarki, pour tenter de se «dégazer» du poids de sa signature apposée sur les accords de normalisation avec Israël.

L’ancien Chef de Gouvernement devait se sentir en confiance tant la formulation de la question de la journaliste lui a balisé le terrain. En effet, Mme Lembarki a qualifié la normalisation avec Israël de «problème» qui va à «l’encontre du coeur et des valeurs d’Elotmani».

«Vous vous êtes retrouvés en tant que Chef de gouvernement dans des positions dans lesquelles vous étiez obligé d’agir à l’encontre de votre coeur et de vos valeurs. La plus connue de ces positions est le problème de la normalisation. Lors de la signature de l’accord tripartite entre le Maroc, les État-unis et Israël, tout le monde était focalisé sur Saad Dine Elotmani et sa signature. Comment l’aviez-vous vécu ?» a questionné Naima Lembarki.

Saad Dine Elotmani réplique immédiatement : «C’était un moment douloureux» «C’était un moment douloureux et très difficile» a-t-il insisté.

Avant de reprendre : «Toutefois, je remercie Sa majesté le Roi d’avoir accepter qu’on accueille plus tard la délégation de Hamas et qu’on accueille le Chef de son bureau politique (Ismaël Haniyeh, ndlr) et leur accorder l’accueil qu’ils méritent pour montrer que le Maroc soutient le peuple palestinien et la résistance palestinienne. Nous les avons invité au nom du PJD. On leur a affirmé que notre soutient allait se poursuivre. Notre position par rapport à la question palestinienne n’a pas changé ainsi que notre rejet des attaques sionistes contre les Palestiniens et les terres palestiniennes en général et à Al-Quds Al-Sharif et à la mosquée Al-Aqsa, et les tentatives de judaïsation qui se poursuivent toujours, en particulier.»

«C’était un moment douloureux. C’était un moment douloureux. Des douleurs qui persistent jusqu’à ce jour», conclut Elotmani.

Les maladresses à répétition de David Govrin

Le seul adversaire de David Govrin au Maroc est David Govrin lui même. Toutes les polémiques qui ont touché la mission israélienne depuis la signature des Accords d’Abraham, il en a été la source.

Ses déclarations à Jewish Insider s’ajoutent à une longue liste de bourdes médiatiques, dont on peut citer entre autres, sa sortie désastreuse dans une dépêche de l’agence de presse espagnole EFE au sujet du Sahara marocain, son auto-proclamation ambassadeur d’Israël au Maroc et sa mauvaise gestion de ses RP.

Par ailleurs, nous avons à plusieurs occasions invité M. Govrin à changer de logiciel pour une lecture juste du paysage socio-politique marocain. Ce spécialiste des relations israélo-égyptiennes arrive à peine à nuancer le contexte marocain de l’égyptien. Une prise de conscience qu’il a partagé dans son dernier entretien publié par Jewish Insider.

«Il faut garder à l’esprit qu’Israël et l’Égypte se sont engagés dans cinq guerres, il n’en va pas de même pour Israël et le Maroc. De puissants pans de la société égyptienne – les nasséristes et les islamistes – sont restés un obstacle à la capacité de l’Égypte à développer de meilleurs liens personnels avec Israël. Il n’y a pas non plus de relations culturelles entre Israël et l’Égypte. C’est regrettable, car ce sont les relations culturelles qui rapprochent vraiment les peuples». a-t-il déclaré.

Si David Govrin arrive enfin à saisir la particularité de la société marocaine et les liens culturels ancestraux qui lient musulmans et juifs marocains, il n’a malheureusement pas encore la bonne lecture du paysage politique national et les us et coutumes des intitutions du pays.

En dévaluant le PJD, Govrin s’est tiré une balle dans le pied, car il a attaqué le parti signataire des accords d’Abraham et dont les ministres avaient reçu leurs homologues israéliens, suscitant ainsi des réactions négatives contre le processus de normalisation.

Le Chef de la mission israélienne s’est trompé sur toute la ligne car comme l’a rappelé Yabiladi, il s’est focalisé «sur le PJD alors que la contestation du rétablissement des relations avec Israël est menée essentiellement par les islamistes d’Al Adl wal Ihsane et certaines mouvances d’extrême gauche. Les deux parties contrôlent, d’ailleurs, le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, créé en mars 2021».

Gossip et crêpage de chignon éclaboussent David Govrin

Habitué à souffler le chaud et le froid alors qu’il était ambassadeur en Egypt, le chargé d’affaires de la mission diplomatique israélienne au Maroc, David Govrin, fait face pour la première fois de sa carrière à une «salve manoeuvrante» orchestrée par son ancienne conseillère en communication. Cet épisode révèle l’echec du diplomate à s’adapter au contexte marocain et à fructifier la reprise des relations entre le Royaume et l’Etat hébreu.

La veille du réveillon de Noël, l’ancienne conseillère en communication et proche de David Govrin, a joué les trouble-fête. Après une série de posts sur sa page Facebook critiquant le Chargé d’Affaires, Chama Darchoul, a franchi le rubicon en publiant une vidéo dans laquelle on la voit corriger le haut diplomate durant l’enregistrement de sa première allocution en arabe après sa nomination. Deux jours plus tard, le 24 décembre, elle publie un autre post Facebook dans lequel elle annonce la sortie prochaine d’un livre qui serait édité en Egypte, et qui porterait le titre provocateur : «Le jour où j’ai tué l’ambassadeur : ton guide pour bâtir et détruire une réputation».

Un crêpage de chignon qui éclabousse le haut diplomate israélien

La sulfureuse «influenceuse» a accentué ses attaques contre son ancien client, suite à la publication d’une Interview sur le journal arabophone Assabah à l’occasion du premier anniversaire de la signature des accords d’Abraham. D’ailleurs, elle ne s’est pas s’arrêtée a M. Govrin, elle s’en est prise à la journaliste Nora Fouari qui a mené l’entretien. Cette dernière rendra la pareille, et répliquera sur Facebook en menaçant de publier à son tour du contenu compromettant Darchoul.

Darchoul rameute son réseau

Pour sa défense, Chama Darchoul sera supportée par le Youtubeur Mohamed Touhfa et l’activiste Mustapha Adib, toux deux installés aux USA. Si le premier a critiqué ouvertement le Chargé d’Affaires Israélien et son interview, utilisant les mêmes éléments de langage de son amie, le Capitaine Adib s’est chargé de la journaliste d’Assabah Nora Fouari.

Le Maroc n’est ni l’Egypte, ni la Jordanie

Ces «Gossips» des réseaux sociaux sont à prendre avec sérieux. Ils sont le résultat de l’approche adoptée par David Govrin dans sa relation avec les marocains. Ce spécialiste de la Jordanie et de l’Egypte applique sa thèse développée dans les bureaux du ministère des affaires étrangères israélien et dans les ruelles Nasséristes du Caire sur un environnement marocain bien différent sur plusieurs aspects.

Une doctrine qui l’a poussé, depuis son arrivée au Maroc en février 2020, à commettre plusieurs péchés capitaux:

  1. Appliquer la recette égyptienne et jordanienne sur le Maroc sans prendre la peine d’étudier le contexte particulier du Royaume.
  2. Bousculer l’agenda diplomatique et géopolitique du Maroc par ses déclarations à la presse internationale et par ses tweets.
  3. S’aventurer sans filets sur le terrain glissant de la cause nationale.
  4. Ne pas prendre exemple et conseil de la communauté israélite marocaine très au courant des us et coutumes du Royaume.
  5. Naviguer à vue sur le plan médiatique.

Pour une position claire sur le Sahara

Sans position claire et courageuse sur le Sahara à l’image de celle de l’administration américaine, David Govrin ou ses successeurs resteront sur leur faim quant au développement des relations diplomatiques avec le Maroc. En attendant, le sécuritaire et à moindre mesure l’économique primeront toujours sur toute autre coopération.

Au lieu d’afficher son impatience, M. Govrin devrait plaider la cause nationale auprès de son gouvernement, se fondre dans la culture judéo-marocaine, apporter de la valeur ajoutée à l’économie nationale et enfin professionnaliser ses rapports avec les médias et la presse.

Israël élève le statut de sa représentation diplomatique au Maroc

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Israël a renforcé aujourd’hui sa représentation diplomatique au Maroc en élevant son bureau de liaison à Rabat au rang d’ambassade et son Chef, David Govrin, en rang d’ambassadeur.

La commission des nominations du ministère des Affaires étrangères israélien a nommé dimanche le Chef de son bureau de liaison d’Israël au Maroc ambassadeur permanent du pays auprès de Rabat, rapporte The Jerusalem post ce dimanche soir.

David Gorvin, le Chef du bureau de liaison de tel-Aviv à Rabat lui-même annoncé sur son compte Twitter sa nomination : « J’ai l’honneur de partager avec mes followers et amis du monde entier la nouvelle de ma nomination en tant qu’ambassadeur officiel de l’État d’Israël au Maroc », a annoncé David Govrin.

Dans son message, Govrin a remercié le Maroc pour ses efforts «pour établir la paix et la sécurité» et a ajouté qu’Israël poursuivra son travail «pour développer des relations conjointes au profit des deux pays frères».

L’agence de presse espagnole EFE, a été la première agence internationale à reprendre le tweet de David Gorvin. Dans sa dépêche, EFE révèle avoir contacté le ministère des Affaires étrangères israélien qui ne s’est pas encore prononcé sure cette nomination.

David Govrin, qui a dirigé la mission diplomatique à Rabat au cours des deux derniers mois, dirigera désormais l’ambassade entièrement rénovée, rapporte The Time Of Israel. M. Govrin, 58 ans, est diplomate israélien depuis 1989. Il parle couramment l’arabe, il a été ambassadeur en Égypte de 2016 à août 2020.

En août, le ministre des Affaires étrangères israéliens, Yair Lapid, a inauguré le bureau de liaison d’Israël dans la capitale marocaine. Il avait annoncé que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita devait arriver en Israël en octobre ou début novembre pour inaugurer l’ambassade du Maroc à Tel-Aviv.

David Govrin s’indigne du support d’El Otmani au Hamas

Key points :

  • Le Chef du bureau de liaison israélien à Rabat David Govrin a publié un tweet ce mardi dans lequel il exprime son indignation au sujet du message de félicitation envoyé par le Chef de gouvernement marocain Saad Eddine El Otmani au leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
  • «Soutenir le Hamas c’est soutenir l’Iran» a écrit l’ambassadeur israélien. «Et soutenir l’Iran c’est soutenir un pays qui sème la destruction dans les pays arabes et qui supporte le Polisario» a-t-il insisté.
  • David Govrin avait quitté le Maroc le mardi 11 mai au moment où les tensions entre Israël et le Hamas étaient à leur apogées.
  • Saad Eddine El Otmani a envoyé ce samedi une lettre à Ismail Haniyeh, dans laquelle il lui adresse ses « plus chaleureuses félicitations » pour sa victoire sur Israël.

Que se passe-t-il :

«J’ai été interpellé par la déclaration du chef de gouvernement marocain, M. El Otmani, qui a soutenu et félicité les organisations terroristes Hamas et Jihad islamique soutenues par l’Iran. Quiconque soutient les alliés de l’Iran renforce de facto son influence régionale. Le renforcement de l’Iran, qui sème la destruction dans les pays arabes et soutient le Front Polisario, n’est-il pas en contradiction avec les intérêts du Maroc et des pays arabes modérés? » s’est indigné David Govrin, Chef du bureau de liaison israélien à Rabat dans un tweet en langue arabe publié sur son compte ce mardi 25 mai.

Dimanche dernier, Saad Eddine El Otmani a annoncé sur son compte twitter avoir envoyé un message personnel au chef du groupe du Hamas pour le féliciter de sa « victoire » sur « l’entité sioniste » lors des récents combats entre Israël et la bande de Gaza.

Selon le site d’information Ynet, le Chef de Gouvernement marocain Saad-Eddine El Othmani, a envoyé samedi une lettre au chef du Hamas, Ismail Haniyeh, dans laquelle il lui adresse ses « plus chaleureuses félicitations » pour « la victoire remportée par le peuple palestinien et la résistance suprême après l’accord de cessez-le-feu entre les factions de la résistance et l’entité sioniste ».

El Otmani s’était entretenu, , le 11 mai dernier, avec le chef du bureau politique du Hamas Ismaïl Haniyeh, et avoir érigé la situation des Palestiniens « au sommet de ses préoccupations ».

C’est depuis Israël que David Govrin a écrit son tweet. Il avait rejoint son pays le 15 mai dernier pour des raisons familiales liées à « l’hospitalisation de son père ».

The Big Picture

Le Maroc a été le troisième État arabe à normaliser ses liens avec Israël en 2020 dans le cadre d’accords négociés par les États-Unis, rejoignant ainsi les Émirats arabes unis et Bahreïn. Saad Eddine El Otmani, issu du Parti islamiste de la justice et du développement (PJD) proche da la galaxie des frères musulmans et très attaché à la cause palestinienne, a été le signataire de l’accord tripartite entre le Maroc, Israël et les Etats-Unis. C’est évènement historique annonçait une ère nouvelle dans les relations entre le Rabat et Tel-Aviv. 

Très attaché au pouvoir et particulièrement docile quand il s’agit d’influence américaine, le PJD , toute structures confondues, du bureau politique à la jeunesse, s’est résigné à la décision du Roi Mohammed VI de la reprise des relations avec Israël, laissant à son bras religieux, le Mouvement unicité et réforme (MUR), le rôle de catalyseur des voix dissonantes du parti clairement anti-normalisation.

Les échauffourées puis les affrontements armés qui ont éclaté les derniers jours du Ramadan ont mis le Chef du gouvernement islamiste dans l’embarras, ne sachant pas sur quel pied danser. Celui du signataire de la normalisation ou celui du frère musulman historiquement solidaire avec son frère Ismail Haniyeh.

Heureusement pour El Otmani, les provocations de l’extrême droite israélienne et de Netanyahu ont exaspéré l’administration Biden qui a laissé monter une campagne médiatique propalestinienne jamais observée dans l’histoire du conflit.

Quatre jours après avoir parlé avec l’émir du Qatar Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani et deux jours avant son entretien avec Ismael Qaani, commandant de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne, Ismail Haniyeh leader du mouvement Hamas qui dirige la bande de Gaza a téléphoné à Saad Eddine El Otmani en sa qualité de Chef de Gouvernement.

https://twitter.com/NadeebQa/status/1391102904992403460

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, a informé Saad Eddine El Otmani sur « les événements dangereux qui se déroulaient dans les territoires palestiniens, en particulier à Al Qods-Est et dans la bande de Gaza, les tentatives de judaïsation de la ville sainte et la prise du quartier de Sheikh Jarrah ainsi que les incursions répétées dans la Mosquée Al Aqsa », a indiqué un communiqué de la Chefferie du gouvernement marocain.

Lors de cet entretien El Otmani a réitéré au chef du Hamas « le rejet catégorique du Royaume du Maroc de toutes les mesures des autorités d’occupation qui affectent le statut juridique de la mosquée Al-Aqsa et d’Al Qods Al-Sharif ou violent les droits légitimes du peuple palestinien ». Il a également assuré à Ismaël Haniyeh que le Maroc considère toujours la question palestinienne comme sa « cause nationale ».

Cet entretien «autorisé» semble avoir donné des ailes au Secrétaire Général du PJD. Ce dernier n’est pas peu satisfait des points qu’il a regagné auprès du Hamas qui avait qualifié la reprise des relations entre le Maroc et Israël de «péché politique qui ne sert pas la cause palestinienne» et de «décision qui encourage l’occupation et nie les droits du peuple palestinien». Mais également auprès de sa base partisane et d’une opinion publique nationale et arabe majoritairement en faveur de la «résistance» palestinienne. Il ne va pas s’arrêter aux déclarations, il va organiser et participer, cette fois-ci en sa qualité du Chef du parti islamiste, à un forum virtuel sous le thème «Palestine la Résistance, Palestine la Victoire». A l’issue de cet évènement, El Otmani ira même jusqu’à envoyer une lettre de félicitation au Hamas pour sa victoire contre le Hamas après le cessez-le-feu imposé par Biden.

Si le Royaume a toléré ces échanges avec le Hamas, ce n’est nullement en raison de la pression de l’opinion publique ou médiatique mais en raison d’un revirement géopolitique initié par la nouvelle administration Biden en ce qui concerne l’ensemble du Moyen-Orient.

Biden semble ne pas apprécier la politique du fait accompli que Netanyahu a souhaité lui imposer. Peu pressé à intervenir, le nouveau président veut être maitre des leviers d’action dans la région. Pour la première fois donc, des médias comme AP et CNN ont participé au relais d’un récit propalestinien évitant de donner beaucoup d’espace sur l’appui technique et militaire de l’Iran au Hamas.

Si l’Egypte a été autorisée et chargée à reprendre son rôle de médiateur auprès du Hamas, rejoignant le Qatar, la Jordanie ou la Turquie, le Maroc aurait jugé bon, de maintenir un lien de communication avec le mouvement palestinien. Une décision tactique qui permet au Royaume de maintenir son influence sur un dossier clé de l’avenir de l’ensemble de la région.

L’autorisation du gouvernement de sit-in le 15 mai à Rabat, organisé par des proches du PJD et d’Adl Wa Al Ihsan s’inscrit dans cette approche pragmatique de la diplomatie marocaine.

Cette posture exprime également un alignement parfait de la diplomatie marocaine avec celle de Washington et conforte les analyses qui prédisent un rôle géopolitique clé du Royaume.

Israël respect le calendrier de la déclaration de Rabat et rouvre sa mission diplomatique au Maroc

C’est fait. Le bureau de liaison israélien au Maroc a rouvert ce mardi 26 janvier 2021, vingt ans après sa fermeture.

Vingt ans après la fermeture du bureau de liaison israélien au Maroc suite au déclenchement de la deuxième Intifada en 2000, l’ambassadeur David Govrin est arrivé mardi à Rabat pour rouvrir la mission diplomatique d’Israël dans le cadre de la déclaration tripartite qui engage les deux pays ainsi que l’administration américaine dans un processus de paix entre l’Etat hébreux et les pays arabes.

L’arrivée de l’ancien ambassadeur d’Israël en Egypte de 2016 à 2020 fait suite à l’approbation unanime par le Conseil des ministres israélien dimanche de l’accord de normalisation négocié par les États-Unis entre les deux pays. Lequel accord sera soumis à la Knesset pour ratification.

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Ouverture simultanée de représentations diplomatiques israélienne à Rabat et à Abu Dhabi

Alors que le Maroc accueillait le responsable du bureau de liaison israélien avenue Mehdi Ben Barka à Rabat, l’ancien ambassadeur en Argentine Ilan Sztulman, atterrissait à Dubaï pour prendre ses fonctions de Consul général.

L’ouverture de ses deux représentations diplomatiques survient 48h après celle de la première ambassade de son pays aux Emirats arabes unis, qui sera dirigée par l’ancien ambassadeur d’Israël en Turquie, Eitan Na’eh, arrivé à son poste le 24 janvier 2021.

Le ministre israéliens aux Affaires étrangères Gabi Ashkenazi a déclaré à ce propos que «l’arrivée des chefs des missions israéliennes au Maroc et à Dubaï achève la première phase importante d’ouverture de nouvelles missions israéliennes dans la région, dans le cadre des accords d’Abraham».

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Ashkenazi a souligné que ces dernières semaines, le nombre de missions israéliennes au Moyen-Orient a été multiplié par trois, passant de deux – à Amman et au Caire – à six – deux aux Émirats arabes unis, au Bahreïn et le Maroc.

«C’est la preuve vivante des changements dans la région et de la paix chaleureuse entre nous et les pays de la région», a-t-il déclaré. «C’est une journée importante pour la paix et une journée passionnante dans le cadre de la mise en œuvre des accords avec les E.A.U et le Maroc.»

Le Maroc envisage également de rouvrir son bureau à Tel-Aviv. Les locaux rue Hayarkon sont en cours de rénovation. L’identité du responsable marocain qui sera assigné au poste d’envoyé en Israël n’a pas été encore dévoilé.

L’immeuble en rénovation situé au 266, Rue Hayarkon à Tel Aviv et qui servira de bureaux de liaison du Maroc

Israël-Maroc, Israël-E.A.U, deux pays, deux missions

Au Maroc, le Chef du bureau de liaison israélien, David Govrin, prévoit de travailler à l’avancement du dialogue diplomatique entre les pays, ainsi que des échanges touristiques, culturels et économiques.

Aux Emirats arabes unis, l’envoyé spécial, Eitan Na’eh, qui gérera temporairement la période transitoire en attendant la nomination d’un ambassadeur permanent, a du pain sur la planche. Si les relations économiques et les échanges commerciaux, d’expertises et de savoir-faire font partie du deal de la normalisation de relations diplomatiques, les dossiers chauds de la région notamment le dossier iranien risquent de peser sur son agenda.

En isolement depuis son arrivée à Abu Dhabi, Eitan Na’eh a donné les grandes lignes de sa mission.

«Les EAU sont une ouverture sur un marché énorme, d’énormes ports, avec de très grandes zones de libre-échange», a déclaré Na’eh, s’exprimant par téléphone à la presse israélienne. «Il y a d’énormes avantages pour le commerce israélien, qu’il s’agisse d’importations ou d’exportations, pour baisser le coût de la vie en Israël.» a-t-il souligné.

Alors que sa nomination intervient quelques jours après l’installation de la nouvelle administration américaine, plus ouverte au dialogue sur le nucléaire iranien, l’ambassadeur Na’eh a déclaré que la menace iranienne n’était pas sur son radar.

«C’est un stade précoce et je me concentre entièrement sur le développement des accords bilatéraux pour le moment», a-t-il déclaré à Times of Israël.

Il a ajouté qu’il n’était pas sûr d’être la bonne personne à qui s’adresser sur le sujet iranien, un appel de pied à Netanyahu qui manœuvre pour contrôler le dialogue avec l’Iran depuis le bureau du Premier ministre et non du ministère des Affaires étrangères.

A Dubaï, le Consul général, Sztulman devrait se concentrer exclusivement sur les relations économiques entre Israël et les Émirats arabes unis, avec un accent particulier sur la technologie.